Sens unique !

By  | 7 octobre 2011 | Filed under: Regards

Si les finales de Grands chelems sont souvent le théâtre de sublimes affrontements au couteau entre champions, certaines ont en revanche été complètement à sens unique. Retour sur dix finales durant lesquelles le vainqueur a totalement dominé son adversaire du jour.

10 – US Open 2001 : Lleyton Hewitt bat Pete Sampras 7/6 6/1 6/1
A l’instar d’Hercule nettoyant les écuries d’Augias, Pete Sampras fait littéralement le ménage dans le tableau de l’US Open 2001, éliminant successivement les vainqueurs de 1997 – 1998 (Rafter, 6/3 6/2 6/7 6/4), 1999 (Agassi, 6/7 7/6 7/6 7/6) et 2000 (Safin, 6/3 7/6 6/3). Las, complètement épuisé par son parcours du combattant, « Pistol Pete » ne tiendra qu’un set face à la teigne australienne, Lleyton Hewitt, avant de s’écrouler physiquement pour ne marquer que deux petits jeux dans les deux derniers sets.

9- Wimbledon 1978 : Bjorn Borg bat Jimmy Connors 6/2 6/2 6/3
Si la finale 1977 entre ces deux champions atteint des sommets d’intensité avec un dernier set complètement fou (4-0 pour Borg, réaction de Connors pour recoller 4-4 avant de finalement s’écrouler 6-4), il n’en fut pas de même pour la revanche de 1978. Bien que réussissant le premier break du match pour mener 2-0, Connors ne peut rien devant la marche inexorable d’un Borg impérial dans tous les compartiments du jeu. Bien aidé par un service en verve (surtout dans les moments clés), le Suédois étouffa l’Américain en pratiquant un tennis étonnamment agressif, montant systématiquement au filet sur ses premières balles et neutralisant les velléités offensives de Connors par d’efficaces revers slicés bas sur le coup droit de l’Américain. Le service en berne, Connors fut cantonné au fond du court par un Borg étincelant qui réalisa un véritable récital en ne laissant que la misère de 7 jeux à son adversaire, écœuré au point de déclarer « vouloir suivre ce fils de p*te jusqu’au bout du monde pour lui faire peau« .

8- US Open 1991 : Stefan Edberg bat Jim Courier 6/2 6/4 6/0
Longtemps maudit sur le ciment américain, théâtre d’amères défaites, le cru 1991 fut enfin le bon pour Stefan Edberg, qui réalisa en finale un festival offensif époustouflant face à la révélation de l’année, Jim Courier. Impressionnant tout au long du tournoi (aucun set perdu, y compris face au tenant du titre Sampras, éliminé en quarts sur le score de 6/2 7/6 7/6), Big Jim abordait pourtant en favori cette finale. Malheureusement pour lui, Edberg sortit ce jour-là toute la panoplie de ninja pour décortiquer son malheureux adversaire en à peine deux heures : impérial au service (84% de points gagnés sur le 1er service, 69% sur le 2e, et seulement 15 points perdus lors de ses 12 jeux de service !), majestueux en revers, véritable funambule au filet (68 points réalisés pour 94 montées), le Suédois ne laissa aucune chance à l’Américain, impuissant au point de déclarer « I’ve been pummeled before, but this is the worst beating I’ve taken this year. He was making my shots look like I don’t know what… » Résultat : une aumône de 6 jeux assortie d’une belle roue de bicyclette.

7- US Open 2004 : Roger Federer bat Lleyton Hewitt 6/0 7/6 6/0
Tout comme Courier en 1991 Hewitt fut impressionnant lors de l’US Open 2004. Ne perdant pas le moindre set sur sa route, il arriva en finale fort d’une série de 16 victoires consécutives. Et pourtant, lui aussi connut un véritable calvaire finale avec la misère de 6 jeux gagnés mais assortis cette fois de deux roues de bicyclettes. Federer fit un début tonitruant en remportant les 8 premiers jeux du match (18 minutes pour le premier set !) avant que Hewitt ne parvienne enfin à remporter son service. S’accrochant désespérément lors de cette deuxième manche, Hewitt réussit l’exploit de débreaker à 5-4 pour Federer et le pousser au tie-break. Mal lui en prit car l’Helvète repassait en modalité « arme de destruction de masse » pour remporter le deuxième set et asphyxier l’Australien lors du dernier.

6- Wimbledon 1974 : Jimmy Connors bat Ken Rosewall 6/1 6/1 6/4
Auteur d’un formidable parcours pour atteindre sa quatrième (et dernière) finale à Wimbledon, Rosewall pensait probablement avoir fait le plus dur en éliminant tout d’abord un jeune Américain au service dévastateur en huitièmes, Roscoe Tanner (2/6 9/7 6/3 7/5), ensuite son bourreau de 1970, le n°1 mondial John Newcombe, en quarts (6/1 1/6 6/0 7/5) et enfin le lauréat 1972, Stan Smith, en demies, après avoir sauvé trois balles de matches dans le troisième set (6/8 4/6 9/8 6/1 6/3). Hélas, il ne put rien faire pour s’opposer à la puissance de la tête de série de n°3, Jimmy Connors (de 18 ans son cadet), déjà vainqueur de l’Open d’Australie cette année. Crucifié en retour, Rosewall fut breaké 8 fois durant le match (contre 2 breaks en sa faveur), beaucoup trop pour espérer gagner contre un Américain auquel tout réussit : services, volées, passing shots, lobs, tout fonctionnait à merveille. Au final, un score bien cruel pour Rosewall (6-1 6-1 6-4). Ce qu’il ne savait pas, c’est que le pire était encore à venir…

5- Roland-Garros 2008 : Rafael Nadal bat Roger Federer 6/1 6/3 6/0
Cette finale avait un double enjeu : soit Nadal gagnait et rejoignait Borg dans la légende en remportant un 4e titre consécutif, soit Federer réalisait enfin le « career slam » auquel il tient tant. Après leurs deux finales serrées de 2006 et 2007, ce nouveau choc s’annonçait titanesque, une sorte de « der des der ». Malheureusement pour les spectateurs, Nadal donnait immédiatement le ton du match en breakant d’entrée Federer. A part une certaine résistance dans le deuxième set, il n’y eut pas match, Nadal déroulant son tennis pour l’emporter aisément, se permettant même le luxe de refiler au Maestro un « bagel » pour conclure la partie. Heureusement pour Borg, un compatriote se chargea d’empêcher Nadal de battre son record l’année suivante…

4- Roland-Garros 1977 : Guillermo Vilas bat Brian Gottfried 6/0 6/3 6/0
En l’absence de Borg, Vilas est l’impitoyable matador de la cuvée 1977 de Roland-Garros. Sentant son heure enfin arrivée, il se lance en quête de son premier Grand chelem, bien décidé à pourfendre qui se dressera sur son chemin. Même s’il abandonne un set en route, sa marche en avant n’en est pas moins impressionnante face à des adversaires de bon calibre : 6/1 6/2 6/1 contre Stan Smith en huitièmes, 6/4 6/0 6/4 contre Fibak en quarts, 6/2 6/0 6/4 contre Ramirez en demies, et enfin 6/0 6/3 6/0 contre Gottfried, littéralement étrillé en finale.

3- Roland-Garros 1978 : Bjorn Borg bat Guillermo Vilas 6/1 6/1 6/3
Absent en 1977, Borg est enfin de retour à Roland-Garros pour remettre les pendules à l’heure et montrer à tous qu’il est bien le maitre incontesté de la surface ocre. Et il y met la manière : pas un set perdu du tournoi, et la misère de… 32 jeux abandonnés en 7 matches (vous avez bien lu, 32 !). Si en plus on considère que le vaillant Tanner a réussi l’exploit d’en prendre 12 à lui tout seul, ça laisse 20 jeux pour les 6 autres adversaires, une moyenne sidérale de 3,33 jeux par match ! En finale, le tenant du titre Vilas sera tout aussi impuissant que les autres. Ne trouvant aucune solution face aux coups profonds et précis de Borg, Vilas résiste, s’épuise, et finit par exploser. Il ne réussira à marquer que 5 jeux en tout. Ce Roland-Garros 1978 est à ce jour la plus forte démonstration de destruction totale lors d’un tournoi du Grand chelem.

2- Wimbledon 1984 : John McEnroe bat Jimmy Connors 6/1 6/1 6/2
Vous pensiez Jésus disparu depuis 33 ap. J.C. ? Détrompez-vous, il est brièvement revenu sur terre ce dimanche 8 juillet 1984 pour célébrer la messe, troquant son bâton de pèlerin pour une raquette, faisant des miracles à profusion en multipliant les volées gagnantes et les services intouchables. En face, ce pauvre diable de Connors a du se rappeler qu’il ne fait pas bon provoquer le seigneur. Résultat : 4 pauvres jeux pris à un McJésus marchant sur l’eau, auteur de 75% de premières balles (11 aces), de 35 points gagnants et de… 2 fautes directes. La perfection on vous dit !

1- US Open 1974 : Jimmy Connors bat Ken Rosewall 6/1 6/0 6/1
A peine une heure de jeu, 31 « winners » (contre 8 pour Rosewall), 2 aces et 18 services gagnants (contre 5 doubles fautes), 8 balles de break sur 12 converties (contre 0 sur 3), 18 jeux à 2… Les chiffres à eux seuls permettent de mesurer l’ampleur de la destruction qui a eu lieu lors de cette finale de l’US Open 1974. Inutile d’en rajouter plus pour ce pauvre Rosewall qui peut se vanter d’être le joueur ayant marqué le moins de jeux lors d’une finale majeure… En tout, il en aura marqué 8 en deux finales consécutives contre Connors.

Hors-concours : Roland-Garros 1988, Steffi Graf bat Natasha Zvereva 6/0 6/0
32 minutes de jeu, 0 jeux concédés et 13 points perdus… ce n’est même plus de la destruction, mais de la désintégration pure et simple ! Pourtant, rien ne laissait présager une telle issue vue que la pauvre Zvereva avait éliminé en huitièmes une certaine Martina Navratilova, quadruple finaliste de 1984 à 1987 (pour une victoire), et ensuite Helena Sukova. Malheureusement pour elle, Graf était pressée de s’envoler vers son « Golden Slam » 1988 et l’expédia vite fait au goulag. Elle dira plus tard regretter de ne pas lui avoir laissé un jeu.

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129 Responses to Sens unique !

  1. benja 7 octobre 2011 at 09:08

    Je suppose que tu dois faire des choix et c’est normal.

    Mais l’Agassi schuettler de 2003: 6-2 6-2 6-1?

    Score le plus sèvere de l’histoire de L’Australian open!!
    Devançant même le Lendl-Mecir de 1989: 6-2 6-2 6-2.

    Article très sympa, merci.

    • Robert 7 octobre 2011 at 09:32

      En effet j’ai du faire des choix et n’ai pas uniquement pris en compte le critère du nombre de jeux, mais aussi celui de l’opposition rencontrée en finale. La seule finale contre un second couteau que j’ai retenue est celle de RG 1977 parce que c’est le deuxième score le plus sévère en finale de GC

      • Guillaume 7 octobre 2011 at 11:18

        … et puis Rainer Schuettler en finale de Grand chelem : est-ce bien sérieux ?

  2. benja 7 octobre 2011 at 09:10

    Très sympa a regardé ce Giraldo-Nadal.
    Pas si facile pour la broyeuse.

    Par contre son vieux pote Fernand doit tout doucement penser à raccrocher, ça devient pathétique.

  3. William 7 octobre 2011 at 09:42

    Pas encore eu le temps de lire mais j’espère que tu cours très vite Robert : la photo principale risque de fortement déplaire à un petit homme vert…

  4. Robert 7 octobre 2011 at 10:07

    Petite coquille dans le point 10: il faut lire US Open 2001 et non pas Open d’Australie 2001.

    Sinon voici le lien à la finale Connors – Rosewall US Open 74: http://www.youtube.com/watch?v=Uh76_gnh5sA

    @ William: c’est fait exprès, comme ça il sortira finalement de son long exil :-D

  5. William 7 octobre 2011 at 10:31

    C’est très sympa ! J’adore les tops en plus, même si dans ce cas précis il s’agit plutôt d’un flop !
    Evidemment je n’ai pas tout vu en live, bonne idée donc d’avoir mis les extraits Youtube, je me garde ça au chaud pour plus tard.
    La moyenne de jeux par set laissés par Borg à RG 78 est incroyable ! Je l’ignorais et je ne pensais pas cela possible…
    Les stats de McEnroe sont encore plus folles : 35 coups gagnants pour 2 fautes seulement, en finale de Grand chelem et face à Connors ! Ahurissant, surtout vu le style de jeu pratiqué. Comme quoi, il y a des jours où on peut y mettre toute la mauvaise volonté du monde, la balle ne quitte pas les limites du court.
    Ces « momentum » sont des choses précieuses, le tennis est un sport étrange pour cela. On a parfois l’impression d’un joueur qui récite son tennis sans se soucier de l’adversaire. Tout de suite, là, je pense aussi à Safin à l’US Open 2000. Federer contre Hewitt, évidemment. 18 minutes pour un set ? J’en connais qui ne font que deux jeux en vingt minutes !

  6. Antoine 7 octobre 2011 at 14:30

    C’est le catalogue des plus grosses raclées en finale de GC ! Epatant !

    Si on raisonne en nombre de jeux, et que l’on remonte dans le temps, on peut rappeler que le Connors-Rosewall de 74 à Forest Hills n’a fait qu’égaler un record datant de 1936 puisque cette année là Von Cramm ne gagna lui aussi que deux jeux face à Perry. Il avait une bonne excuse: il s’était cassé un tendon d’Achille et avait néanmoins accepté de jouer…

    On peut aussi parler des finales les plus expéditives, par exemple celle de Wimby en 46 ou Jack Kramer gagne en 47 minutes, un record qui semble difficile à battre depuis que l’on a mis une minute trente d’interruption tous les deux jeux alors que jusqu’à la fin des années 60, il n’y en avait pas du tout..

    Borg en 1978 a fait effectivement très fort: 32 jeux perdus en sept matchs, ce n’est pas beaucoup mais en 1980, il a fait presque aussi bien: seulement 37 de paumés, un score que Nadal a approché en 2008 (41 jeux)…Au passage en 78, Borg a établi un autre record: seulement un jeu perdu dans une demie finale de GC..contre le malheureux Barrazutti..une boucherie, les spectateurs quittaient le stade pendant le match..

    • Robert 7 octobre 2011 at 15:58

      En effet Connors a juste égalé le record de 1936, j’aurais du préciser que je n’avais pris en compte que les résultats de l’ère Open. Sinon, voici la liste des plus belles raclées de l’ère Open pour chaque tournoi du GC:

      Australian Open
      5 jeux: Andre Agassi bat Rainer Schuettler 6/2 6/2 6/1 (2003)

      6 jeux: Petr Korda bat Marcelo Rios 6/2 6/2 6/2 (1998)
      Ivan Lendl Bat Miloslav Mecir 6/2 6/2 6/2 (1989)

      7 jeux: Johan Kriek bat Steve Denton 6/3 6/3 6/2 (1982)
      Pete Sampras bat Carlos Moya 6/2 6/3 6/3 (1997)

      8 jeux: Andre Agassi bat Arnaud Clément 6/4 6/2 6/2 (2001)

      Roland Garros
      3 jeux: Guillermo Vilas bat Brian Gottfried 6/0 6/3 6/0 (1977)

      4 jeux: Rafael Nadal bat Roger Federer 6/1 6/3 6/0 (2008)

      5 jeux: Bjorn Borg bat Guillermo Vilas 6/1 6/1 6/3 (1978)

      6 jeux: Jan Kodes bat Zeljko Franulovic 6/2 6/4 6/0 (1970)
      Ilie Nastase bat Nikki Pilic 6/3 6/3 6/0 (1973)

      7 jeux: Bjorn Borg bat Vitas Gerulaitis 6/4 6/1 6/2 (1980)
      Juan-Carlos Ferrero bat Martin Verkerk 6/1 6/3 6/2 (2003)

      Wimbledon
      4 jeux: John McEnroe bat Jimmy Connors 6/1 6/1 6/2 (1984)

      6 jeux: Jimmy Connors bat Ken Rosewall 6/1 6/1 6/4 (1974)
      John McEnroe bat Chris Lewis 6/2 6/2 6/2 (1983)

      7 jeux: Bjorn Borg bat Jimmy Connors 6/2 6/2 6/3 (1978)
      Lleyton Hewitt bat David Nalbandian 6/2 6/3 6/2 (2002)

      US Open
      2 jeux: Jimmy Connors bat Ken Rosewall 6/1 6/0 6/1 (1974)

      6 jeux: Ivan Lendl bat Miloslav Mecir 6/4 6/2 6/0 (1986)
      Stefan Edberg bat Jim Courier 6/2 6/4 6/0 (1991)
      Roger Federer bat Lleyton Hewitt 6/0 7/6 6/0 (2004)

      8 jeux: Jimmy Connors Bjorn Borg 6/4 6/2 6/2 (1978)
      John McEnroe bat Ivan Lendl 6/3 6/4 6/1 (1984)
      Lleyton Hewitt bat Pete Sampras 7/6 6/1 6/1 (2001)

    • Coach Kevinovitch 8 octobre 2011 at 19:47

      Robert, 3+2+1 faisant 6, Verkerk n’a marqué que six jeux contre Ferrero et non 7.

      C’était le pinaillage du jour, le seul car ton article sur les écrasantes victoires est excellent.

  7. Antoine 7 octobre 2011 at 15:41

    A Tokyo, j’ai l’impression que l’on se dirige tranquillement vers une finale entre Nadal et la Murène. Je ne vois pas bien gagner un deuxième match de suite contre Nadal et Ferrer faire mieux qu’inquiéter la Murène qui a l’air réglé désormais..

    A Pékin, les deux TS survivantes, Jo et Berdych jouent l’un contre l’autre avec plus qu’une place en finale à la clé, mais sans doute le titre, car le vainqueur sera favori. De l’autre côté du tableau, déserté par les têtes de série après l’hécétombe du premier tour, il se pourrait bien qu’une fois de plus Papy Ljubi tire les marrons du feu et parvienne une nouvelle fois en finale aux dépends de Cillic cette fois. Cilic, il le connait bien, très bien même..Comme il n’y a jamais eu de match entre Jo et Berdych, hormis un challenger il y a sept ans, cela peut être intéressant à voir. Je donnerais bien un léger avantage à Berdych qui retourne mieux..

    • William 7 octobre 2011 at 15:50

      Berdych-Jo, clairement la finale avant la lettre. Je mettrais bien une pièce sur Berdych qui a collé deux roustes, à Kohlschreiber et Verdasco, surtout que Jo va bien finir par fatiguer à un moment ou à un autre…

      • benja 7 octobre 2011 at 16:19

        Berdich en 2 petits sets

  8. May 7 octobre 2011 at 17:11

    Merci pour ce tour d’horizon Robert.

    Chez les filles les finales à sens unique sont monnaie courante mais Steffi sous ses airs de gentille fille se cachait une tueuse. Elle a eu raison de ne pas faire de cadeau à sa victime. Et si Natasha s’était senti pousser des ailes et avait retourné le match en sa faveur? Y’avait peu de risque mais quand même…

    Sinon, je considère que la finale de l’AO 2011 était à sens unique même avec plus de 10 jeux marqués. Le déroulement du match à son importance, pas uniquement le score.
    Nadal avait perdu 3 x 6/2 vs Delpo à l’USO 2009, le score indique une belle rouste mais dans les 2 1ers sets pratiquement tous les jeux allaient à égalité, y’en a un des 2 qui a su gagner les points cruciaux mais il y avait match. Pourtant à la fin le score est sans appel. C’était pas une finale mais là tout de suite je n’ai pas d’autre exemple en GC.
    Evidemment l’histoire ne retiendra que les chiffres et non le fil du match.
    Évidemment il y a le joueur en état de grâce et même avec la meilleure volonté du monde l’adversaire ne peut que s’incliner et admettre sa supériorité, et inversement il y a aussi ceux qui passent à coté de leur match pour toutes les « bonnes ou mauvaises » raisons du monde.
    En tennis rien n’est simple.

    L’actu maintenant, vu que William n’a pas encore fait le point du jour !

    A Tokyo les 4 1ères têtes de série sont au rendez-vous des ½ finales. Ce sont tout de même les 2 ; 4 ; 5 & 8ème mondiaux, pas dégueux pour le tournoi tout ça.

    A Beijing c’est moins le cas mais c’est aussi du costaud : Tsonga / Berdych pour une première et Cilic / Ljubi duel pour un duel fratricide.

    Y’a aussi les filles qui jouent et la n°1 n’est plus dans la course le reste.. me souviens plus.

    • May 7 octobre 2011 at 17:12

      Zut trop tard!

  9. Antoine 7 octobre 2011 at 17:53

    La FIT a donc validé le choix de la Fédération espagnole et la finale de la CD aura donc bien lieu au stade olympique de Séville comme en 2004, sur terre battue, avec un toit temporaire au dessus du stade. ils vont certainement battre le record d’affluence pour un match officile de tennis établi à cette occasion (27 200 spectateurs à cette occasion là)..

    Une finale de CD devant 30 000 personnes avec Nadal et Del Porto, cela va avoir une certaine gueule même si l’affiche idéale aurait sans doute été contre la Serbie.

    Contrairement à 2008, Del Porto fait cette fois clairement de cette finale sa priorité de fin d’année et fait d’ailleurs l’impasse sur la tournée asiatique à cette fin. Il ne vise pas non plus le Master’s…Cela donne une bonne chance aux argentins, pour peu que Nalbandian se prépare lui aussi correctement et passe les deux mois qui restent au régime et à faire du footing parce qu’il n’est clairement pas au point et vient d’ailleurs de se faire battre sèchement par la Murène à Tokyo (le score est trompeur, il a été surclassé dans tous les compartiements si l’on regarde les stats). Il faudrait vraiment qu’il s’y mette s’il veut espérer battre Ferrer sur terre en trois sets gagnants, ce qui n’est pas une mince affaire. Or s’il paume ses deux matchs, les chances de l’Argentine avoisinnent quelque chose qui n’est pas loin de zéro..

    Ou alors, Nalby ne joue pas en simple, bien que j’ai du mal à penser que Chela ou Monaco aient vraiment leurs chances contre Ferrer..Pourtant, leur H2H contre Ferrer n’est pas mauvais. Chela mène 2-1, et même 2-0 sur terre, mais il s’agit de deux matchs en deux sets gagnants joués en 2004. Monaco est à 3-3 contre Ferrer, et même 3-2 sur terre, mais il y a deux matchs sans signification datant de 2004-2005 gagnés par Monaco là dedans. Sur la période plus récente, cela donne 2-1 pour Ferrer (défaite en 2009, mais deux victoires pour Ferrer en 2009 et 2011 respectivement). Contre Ferrer, Nalby est mené 5-7 mais surtout 0-4 sur terre battue et ne lui a pris qu’un set lors de ces quatre matchs. Le seul point positif, c’est qu’il l’a battu lors de la finale de CD en 2008 en trois sets, mais c’était sur dur..Pour Del Po, c’est pas dans la poche non plus: il est à 2-2 contre Ferrer (trois matchs joués en 2008, un en 2009, tous sur dur et un sur herbe)..Bref, les argentins vont avoir beaucoup de mal à battre Ferrer. Si l’un des deux joueurs y arrive, ce sera déjà bien..Difficile d’imaginer qu’ils puissent gagner plus de deux points, même en supposant qu’ils gagnent le double..

    Comme l’année dernière, cette finale a venir aura certainement un impact indirect sur le Master’s: comme Djoko l’an passé, Ferrer et Nadal s’y pointeront en ayant en tête la finale de la CD à venir. Les chances de Nadal de gagner le Master’s, déjà assez faibles au vu du passé, sont sans doute encore plus limitées cette année…

    • MarieJo 7 octobre 2011 at 23:01

      j’étais persuadée que cette finale s’était jouée dans les arènes de séville, autant pour moi !

  10. May 7 octobre 2011 at 18:34

    Je viens d’apprendre que la dernière représente de la famille Safin met fin à sa carrière. Pour combien de temps?

    • Guillaume 8 octobre 2011 at 10:11

      Pour l’instant elle n’a fait aucune déclaration officielle. C’est son frère qui parle beaucoup.

  11. David 8 octobre 2011 at 08:51

    Ferrer s’est pris une raclée contre Murray 6-2 6-3. A voir contre Nadal qui a disposé très facilement de Fish aussi 7-5 6-1.
    Cilic en finale à Pékin. Victoire 6-4 6-3. Match serré qui a eu vu Ljubicic ne convertir aucune de ses balles de break, d’où une frustration dans le second set.

  12. William 8 octobre 2011 at 09:57

    Le tableau de Shanghai est disponible : http://www.atpworldtour.com/posting/2011/5014/mds.pdf
    Je ne vois pas qui pourrait empêcher une nouvelle finale Nadal-Murray.

  13. Nath 8 octobre 2011 at 10:02

    Le tableau de Shanghai est sorti : http://www.atpworldtour.com/posting/2011/5014/mds.pdf
    Joli 3° quart, mention spéciale au parcours auquel aura droit le seul qualifié qui y sera placé : Cilic, puis Dolgo (ou Kubot), puis Fish (ou Tomic, voire Anderson), tout ceci juste pour aller en quart !
    Je ne vois pas qui pourrait empêcher Simon et Murray de se retrouver dans le 4° quart : Wawrinka qui sortirait Murray, un qualifié qui se chargerait de Simon ?
    Dans le premier quart, c’est l’inconnue, pas les joueurs les plus stables. Certains ont déjà battu Nadal, mais soit c’est très loin (Berdych, Nalby), soit ils sont très irréguliers (Gulbis), soit ils ne sont pas spécialement en grande forme ((Garcia) Lopez). A noter un premier tour entre Gulbis et Nalby, et un possible 2° tour 100% tchèque : Berdych / Stepanek.
    Le 3° quart, c’est 5 Espagnols sur 14 joueurs, avec les TS Ferrer, Almagro et Verdasco, mais aussi Roddick, qui jouera peut-être Dimitrov au 2° tour. Ça doit représenter une certaine étape de battre Roddick pour un jeune, non ? Ok, moins cette année. Raonic a ses chances à condition de passer Ferrer au 2° tour (il pourrait retrouver ce bon vieux Verdasco ensuite).

    • Nath 8 octobre 2011 at 10:08

      Le dernier quart dont j’ai parlé est en fait le deuxième.

  14. Guillaume 8 octobre 2011 at 10:27

    On dirait bien que 15lovetennis tient son AxelBorg. Impressionnant, Robert. William et toi tenez la boutique en ce moment.

    Ce qui est frappant dans le listing retenu, c’est que le bourreau du jour est souvent la victime du lendemain. C’est là qu’on voit que les choses tournent vite, et parfois en très peu de temps : Vilas passe d’écrabouilleur à écrabouillé en un an (RG 77 / RG 78), Edberg corrige Courier à l’US Open… pour mieux se prendre deux bonnes tannées lors des deux Opens d’Australie suivants. Les exemples sont légion.

    En ce qui concerne l’actu, puisque le tableau de Shanghai est tombé, 2011 vient confirmer ce qu’on avait déjà constaté l’an dernier : en fin de saison, les joueurs font un choix entre tournée asiatique et tournée européenne. Pas question de se faire ch… à disputer les deux. Nadal a été très présent en Asie (2 tournois), peu de chances qu’on le voit se traîner à Bercy à deux semaines de la finale de DC. Federer et Djokovic, eux, devraient au contraire ressortir de leur boîte d’ici Bâle. Même les joueurs de moindre standing font des choix, à l’image de Xavier Malisse, qui a choisi de zapper l’Asie : cette semaine, il s’est engagé dans un Challenger en Belgique plutôt que Tokyo ou Pékin et, la semaine prochaine, il ne joue pas du tout.

    • Djita 8 octobre 2011 at 11:51

      Super idée cet article. En effet Robert carbure en ce moment. Mais Axelborg c’est encore une autre histoire. Il me fait peur ce type. :lol:

    • Robert 8 octobre 2011 at 12:47

      Merci du compliment Boss :-D

      Pour en retourner à l’article chapeau bas à Borg et Connors qui ont réussi l’exploit de coller deux tannées consécutives en finale du GC, respectivement en 1978 et 1974.

      Si la statistique pure est en faveur de Connors avec 8 jeux abandonnés à Rosewall à Wim-USO 1974, ce que fait Borg en 1978 est de loin plus impressionnant: non seulement il écrase tout le monde sur 2 surfaces aussi différentes que la TB et le gazon, mais en plus il le fait en battant à chaque fois le meilleur joueur (à part lui) sur cette surface (Vilas pour TB et Connors pour gazon). Résultat: 12 jeux laissés en obole aux pauvres :lol:

      • Robert 8 octobre 2011 at 12:48

        PS: et ses 2 adversaires n’avaient pas 39 ans

  15. Nath 8 octobre 2011 at 13:05

    On va bien avoir un flash Rennes d’ici demain ?

  16. Robert 8 octobre 2011 at 13:12

    Sinon, voici un beau point: la grâce du cygne contre la ténacité du lapin duracell: http://www.youtube.com/watch?v=dg84bV6XqqM&feature=related

  17. Robert 8 octobre 2011 at 13:44

    Autre beau match vintage, la finale du Masters 78 entre McEnroe et Ashe: http://www.youtube.com/watch?v=HmphcQohodw&feature=related

    A noter qu’à l’époque big Mac n’avait pas encore perfectionné son légendaire service

    • Antoine 8 octobre 2011 at 14:44

      Pourquoi dis tu cela ? Il sert déjà en se positionnant parallèlement à la ligne de service ? Super match en tout cas. je m’en souviens très bien. Dommage pour Ashe..

      • Robert 8 octobre 2011 at 17:14

        Il sert déjà parallèlement mais la gestuelle n’est pas encore celle qu’il adoptera définitivement

  18. William 8 octobre 2011 at 14:27

    Désolé aux puristes, je passe de McEnroe à ça mais : premier set Berdych qui sert très bien (94% de points marqués sur sa première, aucune balle de break à sauver) et retourne facilement le service de Jo : 6/4.

    • Antoine 8 octobre 2011 at 14:41

      Oui, la différence se fait au retour: Jo ne retourne pas une seule première balle ou presque mais l’inverse n’est pas vrai. Il a intérêt à s’accrocher car Berdycj est son concurrent direct pour le Master’s et lui passe devant s’il gagne le match puis la finale contre Cilic..

      A Tokyo, pas de surprise: Nadal contre la Murène. Il s’agit d’un petit tournoi avec un match sans autre enjeu que de savoir si la Murène stoppe sa série noire en cours contre Nadal. Je lui donne une très bonne chance et vois bien Nadal lui rendre la monnaie dimanche prochain à Shangaï…

      Bonne affaire pour Llodra et Zimonjcic qui battent les Bryan pour la deuxième fois cette saison sur quatre matchs..

    • Nath 8 octobre 2011 at 14:49

      Il serait temps qu’il (re)gagne un tournoi celui-là. 3 partout au 2° set.

      • Antoine 8 octobre 2011 at 15:03

        Il manque de jus manifestement et il arrose copieusement contre le bourrin tchèque. C’est fou ce qu’il ressemble à feu Ivan, le Berdych. Vraiment le même jeu de robot, à deux mains cette fois..

        • Nath 8 octobre 2011 at 15:23

          Je parlais justement du bourrin tchèque et non du français qui a gagné Metz il y a 2 semaines. Quitte à ce que Berdych participe 2 fois de suite au Masters, ça serait pas mal qu’il ait un titre dans les 24 derniers mois…

  19. William 8 octobre 2011 at 15:05

    Et Tsonga va servir pour le set. La manche a tourné au challenge demandé par Tsonga et qui efface l’erreur d’arbitrage qui donnait le break à Berdych…

  20. Antoine 8 octobre 2011 at 15:16

    C’est bien, cela 1 set partout: une seule balle de break pour Jo depuis le début du match mais cela suffit..6 pour Berdych, une seule convertie..Il s’est mis à servir dans ce second set Jo..On ne peut pas dire qu’il domine, loin de là, il est sur le fil tout le temps mais si cela pouvait durer encore un set, je ne m’en plaindrais pas..Je déteste Berdych..

    • William 8 octobre 2011 at 15:19

      Honnêtement, sur ce match Jo-Berdych c’est même combat…

      • Antoine 8 octobre 2011 at 15:24

        Oh, je suis bien d’accord..Jo ne joue pas bien et va sans doute finir par perdre. Il ne propose rien de mieux que Berdych à part qu’il sert bien désormais..

        Je m’en fous que Jo paume ce match. Ce qui compte, c’est d’avoir battu les roastbeefs ce matin.Cà, c’est important !.On ne peut pas avoir tout le même jour..

        • Ulysse 8 octobre 2011 at 15:56

          Je suis bien d’accord. Toute tannée aux roastbeefs est non seulement bonne à prendre mais c’est même l’objectif premier de toute compétition d’équipe internationale.

          • Antoine 8 octobre 2011 at 17:29

            Cela devrait même être obligatoire ! Comme battre la Murène en GC: il faut que quelqu’un se dévoue. Dernièrement, c’est surtout Nadal. Il faudrait qu’un autre prenne le relais..

            Cela étant, je me demande si la Murène ne va pas gagner le Master’s cette année..

  21. MarieJo 8 octobre 2011 at 15:17

    merci robert pour ces beaux gadins !

    parmi les autres corrections en GC en vrac :
    nadal almagro en 2008 à RG… le nico savait plus quoi faire !
    federer roddick à l’oz en 2007… et l’autre demie gonzo haas !

    • Nath 8 octobre 2011 at 15:25

      Ah, Gonzo version AO 2007…

  22. William 8 octobre 2011 at 15:28

    J’en ai profité pour jeter un oeil sur le détail de la saison de Berdych : elle est plutôt bonne ! Il est très souvent présent en quarts ou demi-finale, l’ombre au tableau est qu’il n’a aucune finale à se mettre sous le dent, et donc encore moins de titre… A part un mauvais US Open et un désagréable Roland Garros, soufflé par les « crémabisous » de Stéphane Robert, le Tchèque fait donc une bonne saison. Pourtant il a été d’une discrétion rare : pas une fois je ne l’ai remarqué. J’aimerais qu’il aille en finale pour se faire étendre par Cilic, qui aurait moins de chance contre Tsonga…

    • Antoine 8 octobre 2011 at 15:33

      T’es pas difficile ! L’année dernière il est allé en demie à Roland et en finale à Wimby. Il est nettement en deça cette année..mais plutôt au dessus de ses années antérieures c’est vrai..

      • William 8 octobre 2011 at 15:40

        Je dois préciser que dans mon inconscient Berdych faisait une sous-saison et devait être éjecté du tennis professionnel sans autre forme de procès… J’ai donc été surpris de ses résultats !

      • Nath 8 octobre 2011 at 15:57

        Heu, faut se décider, là. Un joueur classé dans la partie inférieure du top 10 est là soit parce qu’il a fait au moins une demi-finale de GC / gagné un M1000, soit parce qu’il est régulier tout au long de l’année Régulier pour un top 5-8, c’est enchainer les quarts, Berdych est dans ce cas. Alors dans le premier cas on leur reproche de ne rien faire pendant les trois quarts de la saison, et dans le deuxième de ne pas faire de coups d’éclat.
        Or, dans un circuit où depuis plusieurs années les GC sont trustés par 2-3 joueurs et les M1000 par 3-4 joueurs, la probabilité d’aller à la toute fin des tournois est faible, et ça semble arriver plus souvent à des joueurs irréguliers, sans doute plus frais le jour J.
        Bref, entre 2010 et 2011 pour Berdych, ça se discute.
        Et j’espère très fortement que quand Djoko va baisser le pied, un autre ne va pas en profiter pour écrabouiller tout le monde, je veux du suspense :|

  23. Antoine 8 octobre 2011 at 15:37

    Vraiment pas terrible le tableau de Shangaï: on dirait celui de Tokyo auquel on aurait ajouté Jo, Berdych et Cilic..Cela reste un sous M100..un peu comme Bercy les mauvaises années..

    • MarieJo 8 octobre 2011 at 16:00

      un masters version décafeiné, c’est ce que j’ai lu ailleurs ;)

  24. William 8 octobre 2011 at 15:45

    Berdych double la mise : les commentateurs appellent ça un « hangover break », amusant. Il sert pour le match.
    Je ne me fais pas de soucis pour la qualification de Tsonga à la Masters Cup. Sa place est méritée au vu de sa saison et il lui reste un paquet de points à prendre, à Shanghai où le tableau est faible et à Bercy où il joue bien. De plus Soderling ne semble pas se remettre de sa mononucléose, cela libère donc une place pour le numéro 9 mondial… Fish, Tsonga et Berdych, voilà les joueurs que je vois aller à Londres.

    • David 8 octobre 2011 at 15:56

      Oui je pense aussi. Simon, le premier poursuivant, est à 400 points. Sachant qu’on aborde la saison indoor, Tsonga, Berdych et Fish devraient accumuler les points, vu leur style de jeu. Belle performance de Berdych qui est très impressionnant à voir jouer lorsqu’il est en forme. J’espère qu’il gagnera le titre demain, pour enfin ajouter une ligne à son palmarès (dernier titre : Munich en mai 2009 !!). Mais Cilic a l’air de revenir aussi à un bon niveau.
      Contrairement à Antoine, j’aime bien le tchèque. Certes, c’est assez stéréotypé, mais bon, à part Federer et Murray, quel joueur n’a pas un jeu stéréotypé ? Berdych a une assez bonne main au filet bien qu’il n’y aille pas souvent, meilleure en tout cas que des joueurs comme Simon ou Soderling, et il a surtout une gestuelle très pure et que je trouve très esthétique. C’est propre et sans fioritures. Tout le contraire de Tsonga qui a une gestuelle très laide, il faut l’admettre.

      • Antoine 8 octobre 2011 at 17:23

        Mais non, il y a plein de joueurs qui ont un style bien à eux et bien à part, Nadal en premier lieu..

        • David 8 octobre 2011 at 17:35

          Oui mais cela reste stéréotypé dans le sens où il ne varie quasi-jamais. C’est dans ce sens là que j’entends le mot stéréotypé.

        • Coach Kevinovitch 8 octobre 2011 at 19:53

          Ca reste un style bien à lui puisque son style ne ressemble à aucun autre joueur du grand circuit.

          La variation ne fait pas partie des critères pour dire qu’un jeu est stéréotypé ou non surtout que Nadal varie.

  25. Antoine 8 octobre 2011 at 15:51

    Totalement out dans ce 3ème set, Jo..Enfin, espérons que Cilic fera mieux demain..Je pense que tu as raison au sujet du Master’s: en plus des quatre autres et de Ferrer qui est quasi qualifié, cela a de bonnes chances d’être ces trois là..

  26. Sam 8 octobre 2011 at 16:18

    hard times pour Roman Marat Jouan sorti dès ce premier tour des qualifs…

    Mince, J’ai oublié le générique. Encore quelques garages technicus à effectuer.

    En direct de COLETTE

  27. Pat 8 octobre 2011 at 16:49

    Message pour Nath : si tu ne l’as pas fait, pense à tes pronos pour Shanghaï

    • Nath 8 octobre 2011 at 18:09

      Merci Pat ;) je ne savais pas qu’il y avait des matches du premier tour demain.

  28. Alexis 9 octobre 2011 at 09:21

    Bonjour à tous, je vous informe que mon ami Andy Murray joue actuellement très très bien contre Nadal.

    Super article par ailleurs. C’est vrai que le tennis féminin est hors concours ( Chris Evert/ Benjamin à RG en 83 (?) en 1/2 finale : 6/0 6/0 en 37′).

    • Nath 9 octobre 2011 at 09:27

      Murray est excellent, mais ne sommes-nous pas en plus en train de retrouver le Nadal classique de fin de saison ?

    • Alexis 9 octobre 2011 at 09:34

      Disons qu’indépendamment du niveau de Nadal (qui n’est pas si mauvais), Murray est extrêmement offensif et créatif, avec ses angles et ses variations de trajectoire. Pas trop de cuisine cependant, plutôt la bonne accélération des familles pour finir l’échange par un winner. Comme en plus il a contré qq attaques de Nadal de façon incroyable en défense, ça sent presque le 6/0 au dernier set…

    • Alexis 9 octobre 2011 at 09:35

      Ah ben le temps de l’écrire et ça y est…

  29. benja 9 octobre 2011 at 09:33

    Effectivement, Nadal depuis le début du deuxième set, n’a pas mis une balle plus longue que le carré de service, étonnant.

    Pourtant, Nadal n’a jamais joué aussi peu en été et automne.

  30. benja 9 octobre 2011 at 09:34

    Ceci dit, voila Fed obligé de gagner Bale, Bercy et le Masters pour rester n°3….

  31. William 9 octobre 2011 at 10:48

    Nadal n’a marqué que 4 points durant le troisième set ?! Choquant !
    Murray confirme sa forme du moment, il n’a perdu qu’un match depuis le début du Master de Cincinnati : contre Nadal à l’USO… Cela doit faire quelque chose comme une défaite pour 22 victoires, belle série !
    Sa saison n’est d’ailleurs pas mal du tout : une finale de GC, 3 demis, un titre en M1000, un 500, le Queen’s… Dommage qu’il ne passe pas le palier supplémentaire…

  32. Antoine 9 octobre 2011 at 11:02

    Bon, je pensais que la Murène avait les meilleures chances dans ce match mais le résultat est surprenant..Quand on regarde les stats, on voit un écart étonnant entre la fréquence des points que Nadal a réussi à gagner sur se seconde balle, très correct, surtout face à un type qui sait relancer comme la Murène et le pourcentage, très inférieur et incroyablement bas, de points qu’il a réussi à gagner sur sa première balle..et quand on regarde les stats set par set, on a du mal à penser que Nadal ne s’est pas blessé encours de match..

    Comment peut il faire pour ne marquer que quatre points dans le dernier set, dont deux seulement sur son service et aucun sur première balle ??

    Pas étonnant qu’il ne batte pas la Murène pour son tournoi de rentrée, l’écossais est au point lui mais à moins d’être blessé, il a manifestement un gros pb avec son service. Comme c’était déjà patent en finale de l’US Open, le moins que l’on puisse dire, c’est que cela ne s’est pas arrangé..

    Je trouve ce résultat nettement plus inquiétant que s’il avait perdu 6-3 6-3 parce que la Murène jouait mieux que lui..Enfin, on verra la semaine prochaine..

  33. Sylvie 9 octobre 2011 at 11:05

    Bel article Robert, dans la lignée des précédents et toujours aussi intéressant. Pour l’illustrer, on vient d’assister à un set (et non un match) à sens unique.

    Je suis assez surprise du score des deux derniers sets. Contente pour Murray mais c’est en GC qu’il faudrait briller dorénavant et ne pas se contenter de viser la troisième place en profitant de l’absence d’un joueur de surcroit.

    Je ne comprends pas trop la fixation sur la troisième place de Federer. Je pense qu’en déclarant forfait pour la tournée asiatique et en ne disputant pas Stockholm, il a clairement signifié qu’il n’en avait rien à cirer.

    Il va se concentrer désormais sur ses deux objectifs de fin de saison : Bâle et le masters et surtout préparer au mieux l’Australian open.
    Je pense qu’il a compris qu’il lui sera désormais quasi impossible de viser les deux premières places et il va donc se fixer quelques objectifs et ne plus courir après le classement. 3 ou 4 franchement, pour un mec de son calibre c’est du kif kif. C’est même dommage qu’un Murray en soit encore à se contenter de ça.

    • Nath 9 octobre 2011 at 11:30

      Faut le comprendre le Murray, il a beau avoir fait mieux en cours d’année, notamment en 2009, il a fini 2008, 2009 et 2010 à la 4° place. Il doit en avoir marre de cette place.

    • Sylvie 9 octobre 2011 at 11:33

      Vu comme ça, effectivement ;)

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