Les maudits du Grand chelem (1/2)

By  | 17 octobre 2011 | Filed under: Regards

Chacune des quatre levées du Grand chelem possède ses maudits, ses grand champions y ayant couru en vain après le titre manquant à leur palmarès, ou ses grands joueurs ayant échoué à plusieurs reprises en finale sans jamais l’emporter. Tour d’horizon.

Acte I : Open d’Australie.

- Pat Cash : Depuis 1976 et la victoire surprise de Mark Edmondson (à ce jour encore le joueur le plus mal classé à remporter un Grand chelem, du haut de son 212e rang mondial !), les Australiens sont privés du titre sur leurs terres. Si Lleyton Hewitt est le dernier en date à y avoir atteint la finale, celui qui s’approcha le plus du sacre fut Pat Cash, double finaliste en 1987 et 1988. En 1987, dernière édition du tournoi jouée sur gazon, Cash échoue en cinq sets (6/3 6/4 3/6 5/7 6/3) face au tenant du titre, Stefan Edberg. Malgré un départ canon du Suédois lors des deux premières manches (seulement neuf points perdus sur son service), Cash s’accroche pour remporter le troisième set et prendre le large 5-1 dans le quatrième. Mais c’est le moment que choisit Edberg pour se réveiller : il recolle à 5-5 et, si il finit par perdre la manche 7/5, le « momentum » a changé de camp et Edberg finit par s’imposer 6/3 au dernier set.

En 1988, dans le nouveau stade de Flinders Park, Pat Cash arrive à nouveau en finale après avoir éliminé Ivan Lendl en demies (6/4 2/6 6/2 4/6 6/2). Face à lui se dresse Mats Wilander, vainqueur du derby suédois dans l’autre demie face à Edberg (6/0 6/7 6/3 3/6 6/1). Wilander commence sa finale tambour battant en menant 6/3 3-0 avant qu’une averse ne renvoie tout le monde aux vestiaires. La pause permet à Cash de se ressaisir : il refait son break de retard, remporte les deuxième et troisième manches 7/6 6/3 et semble tout prêt de la victoire. Mais Wilander profite d’une incroyable baisse de concentration de l’Australien pour remporter la quatrième manche 6/1 et mener 2-0 dans la dernière. Cash recolle à 2-2 mais Wilander est trop solide et finit par l’emporter sur le score de 6/3 6/7 3/6 6/1 8/6.

- Stefan Edberg : Il est certes étonnant de voir Edberg dans cette liste, vu qu’il a remporté deux Opens d’Australie consécutifs en 1985 et 1987 (aucune édition tenue en 1986). En fait, il a remporté ses titres dans le vieux stade de Kooyong mais a été maudit dans ce tournoi après le déménagement à Flinders Park. Il y a perdu trois finales : contre Ivan Lendl en 1990, il se blesse à l’aine des les premiers jeux. Stoïque, il réussit malgré tout à mener 6/4 6/5 service à suivre mais la blessure s’aggrave il est finalement contraint à l’abandon (4/6 7/6 5/2 ab.). En 1992 et 1993, ce fut un Jim Courier intraitable qui se chargea de mettre fin à ses espoirs, le battant à chaque fois en quatre sets (respectivement 6/3 3/6 6/4 6/2 et 6/2 6/1 2/6 7/5).

- Ils ont échappé à la malédiction : Avec ses deux défaites en 2002 (contre Johansson, 3/6 6/4 6/4 7/6) et 2004 (contre Federer, 7/6 6/4 6/2), Marat Safin ne fut pas loin de de faire partie du groupe. Il sut cependant élever son jeu à des niveaux stratosphériques en 2005 pour terrasser Federer lors d’un match légendaire en demi-finales (5/7 6/4 5/7 7/6 9/7), puis le local Lleyton Hewitt en finale (1/6 6/3 6/4 6/4).

Acte II : Roland-Garros.

- Jimmy Connors : Privé de Roland-Garros lors de sa grande année 1974 (20 victoires en Grand chelem pour aucune défaite : seul Laver et Budge ont fait mieux), « Jimbo » bouda ensuite le tournoi parisien jusqu’en 1979. Jamais à l’aise sur la terre battue européenne, il ne jouera aucune finale Porte d’Auteuil mais y obtiendra malgré tout de bons résultats, arrivant quatre fois en demi-finale (1979, 1980, 1984, 1985) et quatre fois en quarts de finale (1981, 1982, 1983, 1987).

- John McEnroe : Quasiment 30 ans ont passé mais John McEnroe en fait encore des cauchemars. Allergique à la terre battue de Roland-Garros, « Big Mac » faillit déjouer les pronostics en 1984 et dompter enfin cette terre hostile. Au sommet de son art, il arriva en finale à Paris et écrasa Ivan Lendl de sa classe lors des deux premiers sets (6/2 6/3). Malgré la perte du troisième set, il semble tout près du titre quand il mène 4-2 au quatrième, mais il se fait alors breaker. A 4-4, il a balle de break mais son revers est trop long. Après la perte du set 7/5, il obtient deux nouvelles balles de break au cinquième à 3-3 40-15 : sur la première, Lendl glisse mais le coup droit de Mac est trop long. Sur la deuxième (point qui commence à 3:35 de cette vidéo), Lendl fait une mauvaise montée au filet et Mac n’a plus qu’à placer un passing le long de la ligne. Hélas, son coup droit finit dans le filet, et Mc s’effondre à terre, désespéré : il vient de laisser passer sa dernière chance. Il finira par s’incliner 3/6 2/6 6/4 7/5 7/5. Il atteindra bien encore les demies en 1985, mais la magie n’est plus la même…

- Stefan Edberg : Comme tous les serveurs-volleyeurs, Stefan Edberg n’a jamais réussi à apprivoiser la terre battue de Roland-Garros, seul titre du Grand chelem manquant à son palmarès. Il fut pourtant celui qui s’approcha le plus de la victoire, en 1989. Auteur d’un parcours impressionnant avec des victoires sur Alberto Mancini – vainqueur à Monte-Carlo et Rome – sur le score sans appel de 6/1 6/3 7/6, et sur Boris Becker en cinq sets accrochés (6/3 6/4 5/7 3/6 6/2), Edberg mène deux sets à un face au jeune Américain Michael Chang, tombeur surprise d’Ivan Lendl en huitièmes. Dans le quatrième set, le Suédois obtient 9 balles de break mais n’en convertit aucune et se fait surprendre à 4-5 par Chang, qui remporte le set. Malgré un break initial dans le cinquième et plusieurs autres balles de break, Edberg s’incline sur le score de 6/1 3/6 4/6 6/4 6/2 (avec 6/25 en balles de break). Il n’aura plus jamais l’occasion de remporter le tournoi, ses autres meilleurs résultats étant trois quarts de finale en 1985, 1991 et 1993.

- Boris Becker : Comme pour Edberg, Roland-Garros sera le seul Grand chelem manquant au palmarès de Boris Becker. De 1986 à 1991, il y obtient malgré tout de bons résultats: huitièmes en 1988, quarts en 1986, et demies en 1987, 1989 et 1991. Sa meilleure occasion de remporter le tournoi fut probablement en 1989, quand il mena 2-0 au dernier set contre Edberg avant de s’effondrer. Face à Chang en finale, vu leur affrontement de 1991 et les faces-à-faces, il y avait de fortes chances qu’il l’emporte.

- Pete Sampras : Contrairement aux quatre joueurs cités ci-dessus, Pete Sampras n’a jamais donné l’impression de pouvoir remporter Roland-Garros. Il arriva une seule fois en demi-finale, en 1996, après un parcours du combattant qui le laissa sans force au moment d’affronter Kafelnikov. Ses autres résultats marquants furent des quarts de finale en 1992, 1993 et 1994.

- Ils ont échappé à la malédiction : Longtemps, André Agassi parut prédestiné au sacre parisien avec deux demi-finales en 1988 et 1992, et deux finales perdues en 1990 et 1991. Cependant, ses mauvais résultats sur cette surface après 1992 et sa traversée du désert en 1997-1998 le classaient d’ores et déjà parmi les maudits de Roland, et personne ne croyait vraiment en ses chances pour l’édition 1999. Mené 6/4 4-1 par le tenant du titre Moya en huitièmes, l’Américain semble d’ailleurs se diriger vers la sortie. Et pourtant, c’est à ce moment que va débuter la deuxième carrière d’Agassi : il renverse tout d’abord la vapeur pour s’imposer 4/6 7/5 7/5 6/1 contre Moya. Il survit ensuite, sur deux jours, à quatre sets terribles face à Dominik Hrbaty en demies (6/4 7/6 3/6 6/4). Et en finale, face au talentueux Andrei Medvedev, il effectue carrément une résurrection en revenant du fin fond de l’enfer : laminé 6/1 6/2 en une heure par un Medvedev en modalité « Nike Air », il réussit à renverser la tendance pour s’imposer 6/4 6/3 6/4 dans les trois derniers sets et ainsi devenir le cinquième joueur de l’histoire à faire le « career slam » ! Sa nouvelle carrière sera dès lors riche en satisfactions : trois Opens d’Australie, un US Open et la place de numéro 1 mondial à 33 ans.

Une décennie tout juste après Agassi, un autre maudit parvenait enfin à escalader son Everest : après trois défaites consécutives en finale face à Rafael Nadal (2006, 2007 et 2008) personne ne misait un kopeck sur Federer pour la course au titre tant le taureau de Manacor semblait imbattable. Mais, coup de tonnerre, le Suédois Robin Soderling réussit l’exploit d’être le premier (et unique à ce jour) à battre Nadal à Roland ! Alors Federer s’accrocha, devant remonter un déficit de deux manches face à Tommy Haas en huitièmes (6/7 5/7 6/4 6/0 6/2), puis batailler pendant cinq terribles sets face à Juan Martin del Potro en demies (3/6 7/6 2/6 6/1 6/4). Il sut cependant rester concentré jusqu’au bout en finale pour vaincre le tombeur de Nadal en trois sets (6/1 6/4 7/6), devenant par la-même le sixième joueur à réaliser le « career slam ».

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76 Responses to Les maudits du Grand chelem (1/2)

  1. Sam 17 octobre 2011 at 15:54

    Ah ! D’autant plus chouette article que je comprends qu’il s’agit là d’un excellent teasing pour une suite toute pleine d’Ivan dedans.

  2. Djita 17 octobre 2011 at 17:17

    Article très inspirant comme d’habitude. Et j’aime bien ton nouveau surnom, cher Axelbob. ;)

  3. Antoine 17 octobre 2011 at 17:33

    Les maudits des GC, plutôt, non ? Et on commence donc par l’Australie et Roland Garros. Je crois deviner la suite.

    J’aime bien le parti pris de l’article: il s’agit de se cantonner aux joueurs qui avaient une sérieuse chance de l’emporter, soit parce qu’ils ont été numéro un (au classement, ou en réalité: Becker en 89 par ex), soit parce qu’ils ont été plusieurs fois en finale sans pourvoir l’emporter..

    Je trouve cependant qu’Edberg n’a pas sa place dans la partie de l’article consacrée à l’OA vu qu’il a gagné deux fois. Que le tournoi ait changé de lieu et de surface ne change pas grand chose à l’affaire: son nom figure au palmarès. je trouve qu’il n’a pas non plus vraiment sa place côté Roland Garros parce ce que mis à part 1989 (qu’il aurait du gagner), il n’a jamais été favori ou donné le sentiment qu’il pouvait vraiment y arriver.

    Becker aurait pu y arriver. ce fut l’un de mes regrets. Sampras ne s’est jamais préparé correctement et a rapidemment fait l’impasse sur le tournoi. Connors aurait eu une très bonne chance de 74 à 77 et est arrivé trop tard: même s’il était allé en finale, Borg ne l’aurait pas raté. Le reste n’est qu’une longue suite de désilusions et d’attente.

    Quand on voit les noms de tous ces joueurs qui n’ont pas réussi à gagner Roland Garros, physiquement le plus dur de tous les GC à gagner, à fortiori pour un attaquant, on mesure mieux l’exploit de Federer. C’est lui le seul très grand joueur dont la terre battue n’est pas la surface maternelle à y être parvenu depuis Laver, quarante ans plus tôt.

    6 mais 2009: c’est non pas l’apogée de Federer, mais c’est vraiment le jour ou il devient légitime de dire que le Goat, c’est peut être lui.

    • John 17 octobre 2011 at 19:29

      Moui, pas vraiment d’accord sur un point: la terre battue est en fait la surface maternelle de Federer, ou du moins la surface d’enfance. C’est d’ailleurs, je crois, la raison pour laquelle Federer est parvenue à la domestiquer au plus haut niveau en dépit du fait qu’il suit d’habitude des filières en 2 ou 3 coups sur dur: joueur offensif, Federer est aussi un joueur de variations qui maitrise parfaitement la glissade de terre et le lift de remise, et ça, ça ne s’apprend pas à 18 mais à 12 ans…

      • Antoine 17 octobre 2011 at 19:38

        Moui, John, pas vraiment d’accord non plus. C’est à dessein que j’avais employé cette expression en pensant à Federer. Il a beau être né dessus, il avait quand même largement oublié comment on jouait dessus. Même s’il a eu de bons, voire très bons résulats sur terre lorsqu’il était jeune, il les a eu parce qu’il était très bon, et non parce qu’il savait jouer sur terre. En 2004-2005 par exemple, je trouve qu’il ne jouait pas bien sur terre. Il ne joue vraiment bien sur terre que depuis 2009…

        • John 17 octobre 2011 at 20:03

          Boh, je trouve que ses résultats sur terre ont toujours très honorables – je pense même que c’est à Hambourg qu’il gagne son premier MS1000.

          Mais outre les résultats en termes purs, le plus important est que Federer ait toujours disposé dans son ADN des moyens techniques et tactiques pour bien jouer sur terre – qu’il ait décidé de s’y plier tardivement ou non. C’est grâce à son éducation sur terre que Fedrer n’a jamais été sérieusement gêné par les lifts des purs terriens – Nadal excepté. C’est grâce à elle qu’il parvient relativement naturellement à adapter son service lors de la saison de printemps. Et enfin, c’est grâce à elle encore que – j’y reviens – Federer est sans doute le seul joueur offensif de ces vingt dernières années à savoir se déplacer sur terre, et ce tant en termes de déplacements latéraux (la glissade…) que de déplacement vers l’avant (car l’art de l’attaque sur terre, c’est chasser la balle avant qu’elle ne meurt). Le reste est une question de transformation mentale avant tout: le Federer de 2004-2005 n’avait pas encore assez de cicatrices au menton pour porter le poncho du vrai terrien…

  4. MarieJo 17 octobre 2011 at 17:48

    maudits maudits c’est vite dit, les éternels maudits sont un peu toujours un peu les mêmes… à qques exceptions près.
    et RG reste quand même le tournoi remporté par un terrien les 3/4 du temps, ce n’est pas une malédiction de ne pas pouvoir le gagner quand on s’appelle edberg, stich ou sampras ou même Jmac… c’est juste pour les fans que c’est un malheur parfois absolu ;)

    merci j’attends impatiemment la suite bob !

    si non pour rajouter aux stats qui font peur :

    1) Lendl 520 weeks in a row as a top3 Atp, (3-08-81 till 21-07-91) 2) Federer 432 till today, 3) Connors 374 weeks.
    Top 2 consecutive: 1) Federer 346 weeks(17-11-03 till 4-6-10), 2) Connors 300 (3-6-74 till 2-3-80), 3 Lendl 280 (8-4-85 till 19-8-90)

    • Antoine 17 octobre 2011 at 18:31

      Voilà qui prouve bien que numéro 3, c’est une place pourrie qu’il ne faut pas regretter…

      • Djita 17 octobre 2011 at 20:27

        Antoine ou comment minimiser la lente descente de Federer ;)

    • Robert "AxelBob" 17 octobre 2011 at 22:03

      Pas pour chercher la petite bête, mais t’es sûre de ces chiffres? Parce que au pif, j’ai du mal à croire que Connors n’a que 374 semaines consécutives en top 3. Si on calcule qu’il l’a certainement été de 1975 à 1983 (soit 9 ans), ça fait déjà 468 semaines. Même en considérent une baisse à la 4ème place en 1983, rien que de 75 à 82 ça fait 416 semaines (et je ne compte pas les semaines dans le top 3 de 1974 où il a certainement dû en passer plus d’une vingtaine). Bref, faudrait revoir le classement

      • Robert "AxelBob" 17 octobre 2011 at 22:24

        J’ai trouvé online ce classement qui me semble plus vraisemblable:

        577 weeks Jimmy Connors [1974-1985]
        497 weeks Ivan Lendl [1982-1991]
        432 weeks Roger Federer [2003-2011]
        376 weeks Pete Sampras [1992-1999]
        335 weeks John McEnroe [1979-1986]

      • MarieJo 17 octobre 2011 at 23:20

        c’est possible que mes chiffres soient pas si bons que ça, effectivement et en plus la fiche wiki que j’ai trouvée n’est pas à jour non plus concernant le nombres de semaines à la place de numéro 3 !

  5. William 17 octobre 2011 at 20:42

    Sympa, ça, Robert ! J’imagine qu’on va avoir rendez-vous avec le meilleur ami d’Antoine dans ta seconde partie, son commentaire sera très attendu, cela va sans dire…
    J’aime quand un joueur trouve enfin les clefs d’un titre qui ne cessait de lui échapper : Agassi et Federer à Roland Garros, Ivanisevic à Wimbledon (je ne grille aucun suspense, tout le monde l’attend)…

    • Guillaume 17 octobre 2011 at 20:52

      Attends, quand on va voir Rosewall et Lendl côte à côte au palmarès des maudits de Wimb, c’est là qu’on va rigoler !!!

      • William 17 octobre 2011 at 21:04

        Oui, je me demande d’ailleurs si Robert ne ferait pas mieux d’effacer son paragraphe sur I*** L****… Voire de carrément ne pas parler de Wimbledon, qui ne consacre de toute façon que les meilleurs ! Mais…et Rosewall alors ? Antoine est cerné…

  6. Guillaume 17 octobre 2011 at 20:48

    Pff… Edberg, McEnroe et même Sampras en maudits de Roland-Garros, et rien sur Alex Corretja. C’est de la discrimination anti-croco. Allez hop, Bastille, ça fait longtemps !

  7. Robert "AxelBob" 17 octobre 2011 at 21:33

    Bon, je vois que l’article déclenche déjà quelques polémiques donc c’est un bon article :mrgreen:

    Concernant Edberg et l’OZ, bien que double vainqueur je l’ai choisi car c’est quand même un sérial-looser en puissance à Flinders Park: 3 finales et une demi-finale (avec balle de match contre Lendl) en 4 ans, c’est quand même assez balèze! En gros, pas vraiment un maudit de l’OZ mais de Flinders Park certainement.

    Concernant RG, j’ai pensé un moment inclure Corretja, mais que ça se bouscule au portillon à RG et que j’ai jamais blairé Alex, j’ai arbitrairement décidé de le supprimer de la liste :twisted:

    Enfin, je précise dès maintenant aux amants du paléozoïque que je n’ai pas inséré Fred Stolle et Little Bill Johnston dans le second opus des pouilleux magnifiques :lol:

  8. Sylvie 17 octobre 2011 at 22:21

    Du bon boulot comme d’habitude Bob. Même si ça rappelle quelques mauvais souvenirs comme les défaites d’Edberg et de Mac à Roland :(

    Moi aussi j’attends avec impatience l’évocation du meilleur ami d’Antoine dans l’opus II.

  9. Bapt 18 octobre 2011 at 08:41

    Bravo pour ton article ! Cela m’a permis de me repencher sur les échecs de Pat Cash à l’Open d’Australie. C’est un peu triste pour lui.

    En parlant d’échec d’un australien à l’Open d’Australie, tu n’as pas pensé à Rafter avec sa demi finale en 2001 contre Agassi ? Demi-finale qu’il tient en mains (deux sets à un) jusqu’à un effondrement (physique) inattendu. En finale il y avait Arnaud Clément (effroyable comme perspective) !

    Si on met Sampras, qui n’a jamais fait d’effort bien particulier pour Roland Garros (et qui personnellement, ne devait pas vraiment y être attaché), on peut bien mettre Rafter !

    • Guillaume 18 octobre 2011 at 10:13

      Rafter ? Si Sampras à RG c’est déjà pas joli-joli, Rafter à l’OA c’est encore pire. Avant sa demie la dernière année de sa carrière, il n’avait jamais fait mieux qu’un 8e. J’adorais ce joueur, mais malédiction en Australie… ou alors malédiction de toujours perdre prématurément. Quant à l’effroyable Arnaud Clément, il mène 2-0 dans son H2H contre Rafter, et l’avait battu en finale à Lyon trois mois plus tôt. De là à dire qu’il aurait remis ça à Melbourne il y a une marge, mais ça n’aurait pas été aussi simple que ça l’a été pour Agassi.

      • Bapt 18 octobre 2011 at 12:13

        Ben oui Guillaume mais aussi loser qu’ait été Rafter à l’OA (en tenant compte du fait que sa carrière de top ten a démarré tard, vers 1998), il était bien plus proche de le remporter que Sampras de gagner Roland Garros (Sampras s’est pris 6-7, 0-6, 2-6 contre Kafelnikov en 1996). Mener 2 sets à 1 contre un quadruple vainqueur d’un tournoi ce n’est pas rien.

        À propos de Clément, il est vrai qu’Arnaud Clément mène au H2H contre Rafter dans des tournois très mineurs quand même… 
        Doutes-tu qu’en finale de Melbourne, il ait pu le battre ? Seul un vrai champion aurait alors battu Rafter soutenu par un public en transe. Jusque ici Clément n’a rien montré dans ce sens…

      • Guillaume 18 octobre 2011 at 13:18

        Perso, pour avoir suivi assidûment cette époque je sais que ç’aurait été plus compliqué que ce qu’on pourrait croire aujourd’hui, en ne regardant que la page ATP des deux joueurs. Si Rafter aurait bien sûr été favori en cas de finale, Clément avait des arguments à faire valoir pour l’emm…der :
        - de juillet 2000 à janvier 2001, Clément jouait très, très bien, sans doute le meilleur niveau, et les meilleurs résultats, de sa carrière.
        - son jeu de contre était parfaitement adapté au service-volée de Rafter – 2-0 au H2H, et même aucun set perdu par « la Clé ».
        - Le Rebound ace, avec son rebond haut, ne réussissait pas des masses aux serveurs-volleyeurs (à vue de nez, aucun n’y a jamais gagné).
        - Last but not least, Rafter pouvait battre n’importe qui, mais était aussi le roi des défaites inattendues… surtout en Australie, où il disait avoir du mal à gérer l’attente du public.
        Tout ça fait que je n’ai aucune certitude quant au résultat de cette hypothétique finale. Je pense que Rafter serait quand même passé au bénéfice du vécu en finale de GC, mais ça aurait été plus dur que ça n’a été pour Dédé (qui au passage n’était alors que double vainqueur de l’OA, pas quadruple).

        • Bapt 18 octobre 2011 at 21:47

          Bon on va pas disserter très longtemps surtout qu’on est d’accord sur l’essentiel.

          Quelques précisions quand même :
          – quand j’ai parlé d’Agassi quadruple vainqueur, c’est effectivement au regard de toute sa carrière, pour fixer son niveau sur Rebound Ace à l’OA. Effectivement lors du match contre Rafter il n’en avait que deux (bientôt trois d’ailleurs). Mais si Clément avait un jeu efficace contre les serveurs volleyeurs, celui d’Agassi était encore supérieur, il suffit de voir les problèmes qu’il a posé à Rafter sur le gazon de Wimbledon. Donc mener deux sets à rien contre lui, ça signifie sans doute qu’il y aurait eu trois sets zéros contre Arnaud Clément. Pour une fois en 2001 ce n’est pas la tête qui a joué contre Rafter mais le physique (les crampes, les sueurs à cause du soleil etc.),
          – Tu dis que le Rebound Ace ne réussissait pas aux serveurs volleyeurs, mais cette surface a été utilisée jusqu’en 2008 je crois. Ça fait quand même quatre titres pour des serveurs volleyeurs (Sampras deux fois et Becker deux fois – même si en 1991, il ne monte qu’une fois sur deux sur première balle environ). Ce n’est pas si mal. Et il y a eu les finales d’Edberg et de Pat Cash, ce qui n’est pas si ridicule.
          – Par contre on se retrouvera sur l’essentiel : l’expérience d’une finale (et de deux victoires) en grand chelem aurait été décisive. Cela donne un énorme ascendant et c’est sans doute pour cela qu’il est important pour un champion d’en gagner assez vite un plutôt que de lambiner et de gamberger comme Murray, Lendl et consorts.

        • Guillaume 20 octobre 2011 at 00:18

          OK, ne dissertons pas longtemps. Une dernière précision pour moi aussi : c’est une discussion que tous ici on a souvent rabâché, mais à mes yeux Sampras ou Becker ne sont pas des serveurs-volleyeurs. Des joueurs offensifs, oui, pas des serveurs-volleyeurs. Ils ont une palette bien trop diversifiée pour être catalogués comme tels. Un type comme Sampras écoeure Moya du fond de court en 97. D’où le fait que pour moi aucun serveur-volleyeur pur et dur n’a jamais gagné l’OA. Ni Cash, ni Edberg, ni Rafter, pour rester dans l’angle des maudits de l’article.

          Un truc technique, aussi : quand tu entames une discussion, penses à toujours répondre au premier post du débat, sinon ça rétrécie un peu plus à chaque fois la fenêtre et ça finit par devenir indigeste à la lecture. Thx.

    • Robert "AxelBob" 20 octobre 2011 at 09:50

      Je sais pas Guillaume. Même s’ils ne sont pas de « purs » serveurs-volleyeurs comme Edberg, Rafter, McEnroe ou Henman (càd des joueurs qui ne savent faire que ça et dont le jeu est exclusivement basé sur les montées au filet), je les classe malgré tout dans les serveurs-volleyeurs car ils montaient la plupart du temps aussi bien sur première que deuxième balle.

      Certes, étant techniquement complets ils pouvaient le cas échéant varier et jouer du fond du court avec un succès somme toute relatif mais ce n’était pas la pièce maîtresse ou la quintessence de leur jeu, qui demeurait l’enchaînement service-volée.

      Si l’on excepte les victoires à l’OZ de Sampras contre Moya et de Becker contre Lendl, ils ont souvent perdu quand ils se sont entêtés à vouloir jouer la plupart d’un match du fond court(surtout Becker)

      Eventuellement on peut résoudre le problème et leur créer la catégorie serveur-volleyeurs complets

      • Guillaume 20 octobre 2011 at 10:04

        Je comprends bien, comme je disais c’est un sujet déjà 1000 fois débattu, mais pour moi ce sont des types que, comme Federer aujourd’hui, on ne peut pas enfermer dans une case. Ou alors celle de joueurs complets, tout simplement.

    • Robert "AxelBob" 20 octobre 2011 at 10:18

      Pour clôre le débat, tout dépend de ce qu’on entend par catégorie: le type de jeu réellement adopté tout au long d’une carrière ou bien les qualités intrinsèques d’un joueur?

      Le cas de Federer est assez emblématique: c’est un « joueur complet techniquement » mais dont le jeu est clairement dans la catégorie « attaquant du fond du court »

  10. Guillaume 18 octobre 2011 at 10:27

    Et donc, réhabilitons Alex parmi les maudits de Roland-Garros, il y mérite amplement sa place. Pour ceussent qui n’ont pas connu, Alex Corretja est un lifteur ibère (pléonasme) qui a sévi au tournant de la décennie précédente. A l’époque des surfaces bien différenciées, il pratiquait un tennis soporifique sur terre battue, mais se révélait agréablement offensif sur surfaces rapides, au point de gagner Indian Wells une année en faisant tout plein de service-volée.

    A Roland-Garros, il a signé une série de 5 qualifications consécutives pour – au moins – les quarts de finale : finale en 1998, quarts en 1999 et 2000, finale en 2001, demie en 2002. Cité parmi les favoris à chaque édition du tournoi, l’ami Alex tenait à chaque fois son rang… jusqu’au moment où il finissait par rencontrer un copain et perdait ses moyens. Ce qui à cette époque ne manquait pas d’arriver puisque les Espagnols trustaient les derniers carrés de RG. En 98 contre Moya et surtout en 2002 contre Costa, il rate ainsi deux belles occasions de concrétiser son rêve, et quittera le circuit avec pour plus grand titre… le Masters.

    En plus de ça un type sympa, souvent prix Orange du tournoi, tellement gentil qu’il parvenait années après années à supporter les looongues interviews d’après-match de Nelson Monfort – heureusement que ça a disparu depuis, d’ailleurs. Maintenant, deux petites questions sur le court et, hop, bon débarras Nelson.

    • Robert "AxelBob" 18 octobre 2011 at 10:55

      Concernant Alex, je me rappelle que mon antipathie pour lui date justement de 1998 pour les raisons suivantes:
      1- Alors que j’étais à fond pour lui il a le chic de perdre contre Moya (que je kiffais pas) à RG
      2- Il bat mon chouchou Becker lors de sa dernière finale sur TB à Gstaad alors qu’il est déjà en semi-retraite. Ca m’emmerde encore plus car le teuton avait fait un beau parcours en battant Pioline, Mantilla et Rios (n°2 mondial) en demi, j’étais sur qu’il tenait enfin son titre sur TB. Il perdra 7/6 7/5 6/3
      3- il bat mon autre chouchou Pete en 1/2 du Masters en le terrassant au tie-break du 3ème.

      En gors, Je l’aime pas je te dis :mrgreen:

    • Guillaume 18 octobre 2011 at 11:13

      Rhoo… T’as pas kiffé ce fabuleux moment où Alex sauve 3 balles de match, sur le service de Sampras, en demie du Masters ? :mrgreen:

      Moi j’étais fan de ce joueur. Un truc qui ne s’explique pas mais j’étais toujours pour lui. Même en finale de RG contre Guga, c’est dire !

      • Robert "AxelBob" 18 octobre 2011 at 11:42

        T’aimes remuer le couteau dans la plaie toi! :lol:

        Sinon c’était pas sur le service de Sampras les balles de match mais sur celui de Corretja. Je ne me rappelais meme plus que Sampras avait tenté de nous faire une volée à la Becker sur une d’elles!

        Le vidéo du jeu: http://www.youtube.com/watch?v=j_4SJSZCbx0

      • Elmar 18 octobre 2011 at 15:54

        Comment ne pas intervenir là-dessus?

        Ce match est dans mon panthéon personnel des plus beaux matchs de l’histoire du tennis. Juste en-dessous de Sampras-Becker, Masters 96… et d’un tas d’autres de Rog’.

        Franchement, ce Sampras-Corretja, c’est une pure merveille avec une parfaite opposition de style entre l’attaquant pur et le défenseur. Les services et les volées qui claquent, les passings improbables qui débordent. Du tout bon. Avec un scénario et un suspens insoutenable et une fin de match dantesque qui voit le grand Pete battu en indoor par Alex! Le fameux point sur balle de match, j’en avais des frissons sur le moment, tellement j’étais pas sûr si la balle de Pete était bonne ou non.

        Et puis, c’était l’époque où Duthu-Forget formaient un superduo sur eurosport… qui montrait alors bcp, bcp, bcp de tennis. Que du bonheur.

        La finale du lendemain était pas mal aussi. D’ailleurs, c’est bien pour Alex qu’il ait quand même gagné un grand titre. Sur TB, il manquait sans doute un peu de puissance pour empocher la mise à Roland. En 98, y a pas eu de match; en 2001, il aurait presque pu gagner car, dans le vent, il dominait Guga. Mais lorsque le vent est tombé, y avait plus rien à faire.

  11. Baptiste 18 octobre 2011 at 11:45

    ma t’aurais pas oublié riton dans les maudits de Roland?

    • Robert "AxelBob" 18 octobre 2011 at 12:11

      On deale pas les ritons laveurs dans ce forum!
      Ok je sors… :lol:

  12. Colin 18 octobre 2011 at 15:35

    Très bon cet article Bob. Et la citation d’Edberg en « maudit de Flinders Park » ne me choque pas, tant la différence avec Kooyong où il avait gagné les deux dernières éditions était nette.

    Tu gardes Rafter pour les maudits de Wimbledon j’imagine?

    Sinon il y en a un qui n’est pas passé loin d’être un maudit à Roland Garros, c’est Muster. Quand on voit la façon dont le bonhomme a dominé l’ocre dans les années 90, et le fait qu’il n’ait réussi qu’une seule fois à décrocher la timbale (1995), ça fait un sacré hiatus.
    Un autre qui aurait dû gagner, c’est Coria, même si sa fenêtre de domination de l’ocre a été relativement courte (2003, mais il y avait encore un super Ferrero (ainsi que la surprise Verkerk), et 2004, mais… cf. article précédent de Marie-Jo).
    Dans les deux cas, je m’en fous un peu, ayant toujours peu apprécié Muster comme Coria.

  13. Le concombre masqué 18 octobre 2011 at 16:51

    Hello!

    Pour la première fois depuis que j’ai rejoint la communauté 15-love, et même bien avant, j’ai envie de dire pour la première fois depuis que je vous ai retrouvés sur 15-love, je n’ai pas encore lu les…6 derniers articles : rien au mois d’octobre!

    La faute à plein de taf+ une grosse crève notamment et ça va pas s’arranger puisque je pars en vacances dans 10 jours dans un endroit où il n’y a de toutes façons pas internet…

    Ca va aussi être la première fois depuis au moins 10 ans où je ne vais pas à bercy du coup…

    C’est le fait d’avoir vu que ce bon Elmar était apparu en haut de la liste des derniers posts qui m’a donné envie de vous faire un petit coucou…

    Du coup, je le salue bien bas, et il me rejoindra certainement sur le commentaire que j’ai à faire :

    J’ai hâte de lire la partie 2 sur l’US Open et ce pauvre nadal maudit de chez maudit, qui semble-t-il n’y arrivera jamais : un 1/4 en 2006, deux demis en 2008 et 2009 et cette année encore la finale perdue…

    je pense qu’on tient là un de nos champions avec bien sûr ce Vain Denll…

  14. Marc 18 octobre 2011 at 22:24

    Très bon article de Robert qui tient la boutique à lui tout seul.

    Je pense que les rois maudits Rosewall et Lendl (Wimbledon) et Borg (US Open) arrivent dans le prochain article.

    Sur les 2 premiers tournois, c’est vraiment Cash à Melbourne et Mac à RG qui sont passés le + prêt et doivent avoir le + de regrets, l’un de ne s’être pas imposé devant son public, l’autre d’avoir peut-être raté le GC dans une année extraordinaire.

    Vilas n’est pas passé loin à RG, heureusement que Borg jouait les Intervilles en 77, Federer aurait été le roi des maudits (4 finales perdues contre le même adversaire) s’il n’avait gagné en 2009, et Safin aurait pu se les mordre longtemps d’avoir perdu l’OA contre Johanson s’il n’avait gagné en 2005 en sauvant une balle de match en 1/2 contre Federer.

    Pour moi, Edberg et Becker, (et encore moins Sampras) n’ont pas été si souvent près de gagner RG pour être considérés comme maudit, par contre, Colin a raison, comme Vilas, Muster a failli être tricard à RGavec un palmarès en béton sur TB.

    @ Concombre : sur Nadal, je ne saisis pas ton point, il a gagné l’US Open en 2010

    @ Guillaume : encore heureux que Corretja n’ait pas gagné RG, on a déjà eu Costa, ça suffit les joueurs mono-surfaces qui gagnent un GC quand le GOAT des années 90 est en pré-retraite et le GOAT des années 2000 (et peut-être GOAT tout court) est encore un junior :-)

    Pour moi, les vrais maudits sont Cash (OA), McEnroe (RG), Rosewall et Lendl (et peut-être Roddick, 3 finales) (Wimbledon), et Borg (USO). Les autres n’ont pas assez passé prêt pour être considérés comme maudits.

    • Bapt 18 octobre 2011 at 23:07

      La question qui se pose à te lire Marc, c’est quel est le critère pour être « maudit » :
      – tout tenter pour obtenir un titre et rater finalement (ex : Lendl ou Borg) ;
      – être passé très près d’un titre et avoir échoué à la dernière minute (Cash à l’OA, Edberg à l’OA sur Rebound Ace, Mc Enroe en 1984)
      – avoir toutes les clés (ou beaucoup) pour réussir mais échouer malgré tout (Becker à Roland Garros, Courier à l’US Open).
      – Etre un grand champion auquel un titre se refuse sans que cela soit pour autant une quête initiatique (Sampras à Roland Garros)
      – Supporter un coup du sort complet qui fait qu’on perd un titre (Edberg face à Lendl en 1990, Connors barré de Roland Garros l’année du petit chelem)… 

      • Marc 19 octobre 2011 at 06:46

        Salut Bapt,

        pour moi c’est clair, c’est essentiellement tes 2 premiers points, sachant que j’ai exclu Edberg déjà vainqueur à Kooyong et qui ne s’est pas approché assez près de la victoire lors de ses défaites en finales sur Rebound Ace, sauf si on retient sa blessure en 1990 en finale contre Lendl, alors qu’il le dominait complètement.

        Pour les points 3 et 4, Becker, Courier et Sampras ne se sont pas approchés assez près de la victoire pour être considérés comme maudits et n’ont pas tout donné (préparation spécifique, calendrier…) pour se mettre dans les conditions nécessaires pour gagner. Pour Connors à RG, rien ne l’empêchait de revenir à RG avant 79, et rien ne dit qu’il aurait battu Borg en 74…

        • Bapt 19 octobre 2011 at 20:59

          Je te suis : pour qu’il y ait une malédiction, il faut qu’il y ait du drame, de la tragédie… des pleurs et des larmes.
          Ce n’est pas vraiment ce qui caractérise les échecs de Sampras ou de Becker à Roland Garros (mais cela aurait pu le devenir pour Federer s’il n’y avait pas eu 2009).
          Par contre la défaite d’Edberg en 1990, contenait un peu de cela, avec un bémol : il semble que depuis plusieurs jours déjà Edberg avait des problèmes physiques qui laissaient présager ce qui allait se passer.
          Pour Connors en 1974, c’était sa meilleure chance de battre Borg sur terre battue à mon avis. Revenir dès l’année suivante n’aurait pas changé grand chose par contre car Borg était conquérant… 

    • Le concombre masqué 19 octobre 2011 at 14:29

      Cher Marc,

      Vraiment?? Tu m’étonnes, en tous cas si c’est vraiment arrivé, c’est quelque chose que j’ai du immédiatement effacer de ma mémoire :mrgreen:

      • Le concombre masqué 19 octobre 2011 at 14:34

        Tu sais pour karime, Pete n’a JAMAIS pris 6/1 – 6/1 contre Santoro avec les cheveux peroxydés à Montecarlo…

    • Colin 19 octobre 2011 at 14:31

      « @ Concombre : sur Nadal, je ne saisis pas ton point, il a gagné l’US Open en 2010″ Cher Marc, il semblerait que tu sois réfractaire à l’humour absurde du Concombre masqué… Pourtant ce pseudonyme aurait dû t’aiguiller :lol:

      • Marc 19 octobre 2011 at 21:05

        Colin, postant assez peu, Je ne connaissais pas encore assez concombre pour savoir si c’était de l’humour ou de l’ignorance, mea maxima culpa, et le 2ème post de concombre m’a éclaire :-)

  15. Nath 19 octobre 2011 at 07:20

    Antooooine, tu as vu la nouvelle page ATP matchfacts ? Il y a vraiment de quoi faire ! http://www.atpworldtour.com/Matchfacts/Matchfacts-Landing.aspx

    • Nath 19 octobre 2011 at 07:23

      Là c’est sûr, on ne va plus le lire pendant des mois :lol:

      • Antoine 19 octobre 2011 at 13:19

        Extra, mais dommage que cela ne remonte qu’à 1991..

  16. Antoine 19 octobre 2011 at 13:31

    Il y a plein de posts, celui de Marc en dernier lieu, qui essaient manifestement d’influencer Robert pour qu’il mette Lendl parmi les maudits de Wimbledon et avoirt ensuite le plaisir sadique de me voir démolir son article..

    Robert: ne tombe pas dans ce piège grossier qui t’es tendu. lendl n’a bien entendu rien à faire dans une catégorie « les maudits de Wimbledon ». Comme tu as du t’en apercevoir, empocher le titre n’a jamais été à sa portée. Les deux seules fois ou il a été en finale, il n’a pas remporté un seul set et était très loin du compte..

    C’est un peu comme si on disait que la Murène est un maudit de Melbourne alors que comme Lendl à Wimby, il a paumé deux fois en finale sans gagner un set..On me dira: oui, mais la Murène n’a jamais été numéro un mondial. Ce à quoi on peut répondre que c’est excatement la même chose pour Lendl sur herbe…

    Ceci, sans même évoquer tous ces joueurs qui ont perdu plus de deux fois en finale mais en étant proches de gagner. Ce sont eux bien sûr que l’on peut qualifier de maudits de Wimbledon et dont j’imagine que tu vas nous parler dans la suite de ton article…

    • Colin 19 octobre 2011 at 14:26

      On n’échappera pas à Roddick, donc.

      • Antoine 19 octobre 2011 at 19:43

        Ce serait juste: 3 finales perdues, la première d’assez peu, la dernière de très très peu..Autre chose que de prendre 6-4 6-3 7-6…

  17. Marc 19 octobre 2011 at 15:17

    Robert, ne te laisse pas impressionner par l’abominable mauvaise foi d’Antoine, qui est incapable de reconnaître le moindre mérite à un gars qui a dominé le tennis à une des époques à laquelle la concurrence était le + fort, et qui a perdu en finale face à 2 des meilleurs joueurs d’herbe (Cash et Becker).
    Si Lendl avait joué sur l’herbe d’aujourd’hui, aussi lente que la TB, il aurait gagné Wimbledon sans pb.
    Quant à la comparaison avec la Murène, mis à part que chacun a perdu ses 3 premières finales de GC, faut pas exagérer ! Le jour où la Murène fera ce qu’a fait Lendl, on en reparlera…
    Je n’aime pas Lendl, mais il faut que l’ayatollah Antoine arrête de dénigrer un joueur au motif qu’il ne l’aime pas, alors que la plupart des joueurs et observateurs s’accordent à voir en Lendl celui qui a contribué à la professionnalié le tennis.

    Antoine, vas passer tes nerfs sur quelques stats :-)
    Je comprends que tu sois déçu, elles datent d’après 90, et donc après le règne de celui que tu déteste !

    • Antoine 19 octobre 2011 at 19:39

      C’est étonnant: je n’ai dénigré personne, pas même le souriant Ivan..Mais je t’accorde bien volontiers que si on remplaçait l’herbe par de la terre battue, Lendl aurait eu sa chance…C’est le problème de Wimbledon: il s’agit d’autre chose; ce n’est pas fait pour le tout venant ..et ce n’est toujours pas de la terre battue, quoi qu’on en dise…..

      Je n’ai pas non plus écrit que la Murène était au même niveau que Lendl : je soulignais simplement le côté grotesque de l’argument qui consisterait à prétendre que Lendl serait un maudit de Wimbledon au motif qu’il aurait été deux fois en finale sans jamais y gagner un set, en donnant aux jeunes générations un exemple plus actuel pour bien me faire comprendre: celui de la Murène dont personne ici jusuqu’à présent n’a osé écrire qu’il serait un « maudit de Melbourne » au motif de ses deux défaites en trois sets en finale alors qu’elles étaient pleinement méritées…

      C’était là mon point, et non le fait que la Murène ait perdu ses trois premières finales de GC..

      Je n’ai aucune animosité particulière contre le riant Ivan dont je reconnais bien volontiers, tant sa contributation décisive à la robotisation du jeu que ses multiples records comme par exemple celui du plus grand nombre de finales de Gc perdues; un record qui n’est certes pas près d’être battu…

      Robert: méfies toi de Marc; il parait de mauvaise foi et prêt à te faire trébucher sans coup férir..

      • Bapt 19 octobre 2011 at 21:14

        Wimbledon n’est peut-être pas de la terre battue mais avec un rebond moins bas et moins de faux rebonds, Lendl aurait été beaucoup plus à l’aise. Et surtout les serveurs-volleyeurs auraient eu plus de mal contre lui je pense. Franchement Antoine, tu penses que Djokovic est foncièrement un meilleur joueur de gazon que Lendl ? Pourtant il a gagné Wimbledon sans être jamais poussé au cinquième set… 
        Pour les fameuses finales plantées de Lendl, je ne suis pas sûr que cela soit si infamant. C’est toujours le problème des statistiques saisies de manière brute. Je m’explique : Lendl avait été un joueur moins complet et constant, s’il avait été moins bûcheur, dans le cadre d’une carrière qui a commencé tôt et qui s’est finie tard (finaliste encore en 1991), il aurait sans doute eu 8 titres contre 7 finales perdues.
        On enlève les trois finales perdues sur gazon et celle de 1991 où il a 31 ans et doit affronter un joueur de 24 ans comme Becker qui est en forme. Cela fait un ratio pas si mauvais, celui de Dédé par exemple.
        Lendl a effectivement quelques défaites pénibles contre le vieux Connors notamment mais aussi des défaites très honorables contre Borg (1981) ou contre Wilander (1988), lors de l’année du petit chelem de ce dernier.

  18. Ulysse 19 octobre 2011 at 20:39

    Marc c’est voulu d’asticoter Antoine sur le sujet Ivan ? Désir de gloire éphémère, ou inconscience ?
    En tout cas il était temps que ça re-tranche une peu dans le lard sur 15-Love. Ça avait failli devenir un peu mièvre.

  19. Marc 19 octobre 2011 at 21:01

    Je suis habitue a m’opposer a l’antilendelien primaire qu’est ce cher Antoine, que j’apprécie beaucoup d’ailleurs, surtout sa mauvaise foi quand il s’agit de dénigrer Lendl en prenant comme seules statistiques celles qui lui sont défavorables, et non celles ou il figure régulièrement parmi les meilleurs.

    C’est fou que j’en vienne a défendre Lendl, mais cet Antoine, sorti des fossiles d’avant guerre du type Tilden et la baron Van Cram qu’il a vu jouer, personne ne trouve grace a ses yeux :-)

    Au fait, mon cher Statisticen fou, tu nous la pond quand, ta suite de l’histoire du tennis a l’ere open ?

  20. Robert "AxelBob" 19 octobre 2011 at 21:06

    Super, y a du sang et de la baston aujourd’hui, vivement le round 2 :lol:

    Sinon, je rappelle que le critère (subjectif) de sélection des joueurs adopté est clairement affiché dans le chapeau:

    « grands champions ayant couru en vain après le titre manquant à leur palmarès, ou grands joueurs ayant échoué à plusieurs reprises en finale sans jamais l’emporter »

    A chacun d’en tirer les conclusions qui s’imposent pour le prochain opus :mrgreen:

    • Marc 19 octobre 2011 at 22:19

      Avec cette définition, il y a bien Lendl à Wimby, ou je n’y comprends rien :-)

      Te laisse pas impressionner par l’Antoine, l’homme qui a terrorisé les concepteurs de l’Odyssée !

  21. William 19 octobre 2011 at 21:17

    Pour l’histoire de Lendl à Wimbledon, j’apporte ma pierre à l’édifice. Ca sonne un peu néophyte, mais je n’ai jamais vu jouer Lendl (voilà bien quelque chose qu’Antoine m’envierait !) et d’après ce que j’ai toujours lu sur lui, il avait fait de Wimbledon son objectif numéro 1 pendant des années, allant jusqu’à zapper Roland… Donc, en mettant toutes les chances de son côté et en pratiquant le service-volée, il n’a malgré tout pas été sacré : on peut bien dire qu’il a été un maudit de Wimbledon non ?
    De toute façon il faut s’entendre sur l’appellation « maudit ». Un maudit c’est Edberg qui se blesse en finale alors qu’il avait toutes les cartes en main. C’est n’est pas par exemple la Murène qui tombe sur quelqu’un de plus fort que lui mais qu’il a déjà battu. Il faut pour être maudit qu’il y ait intervention d’un élément extérieur… En ce sens, je pense que Lendl n’est pas maudit. Mais comme Robert n’a heureusement pas restreint son article à ma définition du mot « maudit », à mon avis Lendl à sa place ici.

    • Robert "AxelBob" 19 octobre 2011 at 21:42

      Mais si qu’il était maudit Ivan! Tu ne savais pas qu’à l’époque Antoine avait embauché exprès un marabou pour lui lancer des macumbas? :twisted:

      • Bapt 19 octobre 2011 at 22:02

        Il avait une statuette à son image transpercée d’épingles sous son lit… 

        • Robert "AxelBob" 19 octobre 2011 at 22:43

          quand tu penses qu’il le transperçait au niveau des yeux, c’est pour ça que Lendl finissait par s’arracher les cils :lol:

  22. William 19 octobre 2011 at 21:23

    Et un set zéro pour Blake contre JMDP.

    • Nath 19 octobre 2011 at 22:10

      Avec le deuxième set qui va bien ! Un ancien finaliste à Stockholm le James si je me souviens bien.

      • William 19 octobre 2011 at 22:12

        Pas un bon résultat pour Delpo, même si Blake lui a souvent posé problème. Déjà la tête à la Coupe Davis ?

      • Nath 19 octobre 2011 at 22:31

        Possible, mais aussi premier match depuis un mois.

      • Guillaume 20 octobre 2011 at 00:25

        Vainqueur même, je crois bien. L’année où il fait finale au Masters.

  23. Marc 19 octobre 2011 at 22:32

    Il y en a quand même pas mal pour lesquels la malédiction n’est pas passée loin :
    -Vilas, Federer, Agassi à RG, voire Muster ou Gomez
    -Ivanisevic à Wimby
    -Safin à l’OA

    à Flushing, je ne vois pas trop qui a finalement touché le graal en l’ayant raté plusieurs fois : ceux qui avaient mal commencé (Lendl, Edberg) se sont bien rattrapés ensuite.

    Dans les super malédictions, il y a l’Argentine en Coupe Davis, 0 victoire et plein de finales, c’est cette année qu’il faut gagner, car la relève de Nalbide n’est pas là…

    La super malédiction, c’est Gerulaitis contre Borg, 0 victoire en plus de 20 matchs, et ce face à son meilleur pote sur le circuit…

    Enfin la super malédiction la + étonnante, c’est le mec qui roule sa 1ère pelle et qui se fait contrôler positif à la cocaïne ensuite…

    • Elmar 20 octobre 2011 at 08:06

      « à Flushing, je ne vois pas trop qui a finalement touché le graal en l’ayant raté plusieurs fois : ceux qui avaient mal commencé (Lendl, Edberg) se sont bien rattrapés ensuite. »

      Heu… Borg non?!!!

    • Colin 20 octobre 2011 at 21:08

      Ben non, Borg n’a jamais « touché le graal »

    • Bapt 20 octobre 2011 at 21:14

      Courier aussi non ? mais il n’a fait qu’une finale et deux demi… 

  24. Robert "AxelBob" 20 octobre 2011 at 09:16

    Journée pourrie à Rome, il tombe des cordes et comme d’hab rien ne fonctionne. Au chaud à la maison je repense à la phrase de Marc: « l’Antoine, l’homme qui a terrorisé les concepteurs de l’Odyssée ! » et me mets à cogiter:

    a) Antoine est un stakhanoviste des stats, un bûcheur forcené capable de nous pondre un énorme article sur les stats en break de Federer (dont j’ai toujours rien pigé)
    b) il est né aux alentours de 1960
    c) il a pour modèle des joueurs en noir et blanc du mésozoique
    d) son sens de l’humour est assez spécial
    e) il adore dénigrer Lendl, suscitant par là-même une vague de compassion (ou du moins solidarité) envers le tchèque, y compris chez ceux qui ne l’ont jamais aimé
    e) il terrorise les personnes, donc c’est un tyran….et tyran rime avec Ivan…

    J’assemble les pièces du puzzle et arrive à la conclusion que…

    ANTOINE ET IVAN LENDL SONT LA MEME PERSONNE!!!!!!

    Antoine n’est qu’un nom d’emprunt permettant d’écumer les forums et susciter de la sympathie envers Ivan Lendl à travers une savante tactique de dénigrement digne d’un extrémiste du hezbollah!!

    Les masques sont tombés, j’ai dit!

    • Elmar 20 octobre 2011 at 13:26

      !!!!

      Le meilleur post de l’histoire de 15-lovetennis.

      On le garde en collector. Un vrai travail de détective pour enfin révéler la vérité qui, à condition d’aditionner toutes les pièces du puzzle, sautaient aux yeux.

      D’ailleurs, dans Antoine, il y a AN, comme à la fin de Ivan. Il y a deux N, comme dans Ivan Lendl; il y a un I, comme dans Ivan, il y a un E, comme dans Lendl. Reste la question du T et du O en surplus… deux lettres qu’on retrouve comme par hasard dans l’acronyme GOAT. Antoine, qui n’est autre que Ivan Lendl tente effectivement de manière sournoise de prouver qu’il est bien le GOAT.

      On comprend pourquoi maintenant il écrivait des articles au troisième degré pour expliquer que Federer ferait des GC calendaires: c’était une manière de se moquer ouvertement du soi-disant statut de GOAT de Federer, puisque le GOAT, c’est lui-même.

      On comprend aussi pourquoi il attribuait des titres de GOAT cachés etc, puisque lui même était le GOAT caché derrière une fausse identité, pourtant si évidente lorsqu’on a tout démêlé.

      Bien joué, Bob!

      • Robert "AxelBob" 20 octobre 2011 at 13:52

        Elementaire mon cher Watson, merci d’avoir complété le puzzle en y apportant d’autres éléments inconfutables: ANTOINE EST BIEN IVAN LENDL !!! :mrgreen:

    • MarieJo 20 octobre 2011 at 16:20

      ivan le mytho qui se fait passer pour Antoine ??? euhhh vous prenez quoi au petit déj ??? moi c’est café tartine pafois le croissant quand je bosse ! vous c’est un café radioactif avec adjuvants je présume !!!

      j’attends le comm’ d’antoine avec impatience !!! lololol

  25. Jeanne 20 octobre 2011 at 10:21

    Félicitations Robert, quel travail de paléontologie ! Et ce n’est que le tome 1 !

    Concernant Antoine, j’ai des soupçons depuis longtemps et je rejoins ta conclusion, c’est imparable. Le plus inquiétant, c’est que je crois que certains 15-Lovers ont rencontré « Antoine » IRL. De quoi les a-t-il menacés pour garder le silence ?

    De plus Karim osait dire certaines vérités sur Antoine, et on ne le voit quasiment plus. A peine un joli commentaire, mais qui nous dit que c’est vraiment lui l’auteur.

    Le pire, cher Robert, c’est qu’ »Antoine » est dans le top 7 du site : il a des pouvoirs d’annihilation sur les commentaires, peut les reformuler a posteriori, peut-être y occasionner des destructions massives, bombarder un compte qui sait.

    On a senti aussi, bien qu’il le cache, le stress intense d’Ulysse à l’époque ou « Antoine » y proposait des réformes longues de 800 lignes que personne n’osait lire, ultimant des réponses sous 24 h SPPV. Pas étonnant qu’Ulysse a fait mine de jeter l’éponge odysséenne qui faillit devenir le radeau de la Mayduse provisoirement sauvé par la sirène bienveillante ex-guerillera.

    Il règne un sentiment d’insécurité, je devais le dire. Je m’attends à être blackmailée et à des représailles innommables. C’est peut-être mon dernier message.

  26. Ulysse 20 octobre 2011 at 14:09

    Antoine = Ivan Lendl ?

    Alors là ça y est, vous allez vraiment le mettre en colère. Je veux qu’il soit clair que je me désolidarise complètement de cette thèse ridicule.

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