La douleur du champion (2/3)

By  | 12 mai 2012 | Filed under: Histoire

Moscou, Stade Olympique, 1er décembre 1995.

C’était un piège. Un plan anti-Sampras tellement énorme qu’il en était grossier. La Russie recevait les États-Unis en finale de la Coupe Davis sur une terre battue d’une incroyable lenteur. Un bac à sable, tellement humide qu’il rappelait d’avantage une plage de Bretagne à marée basse qu’un court de tennis.

En face de Sampras pour le premier match, Andrei Chesnokov. Ni le plus jeune, ni le plus talentueux de ce que la Russie pouvait proposer, mais un baroudeur de la terre battue, surface sur laquelle il aura, au moins une fois, fait chuter tous les meilleurs. Et aujourd’hui, toutes les conditions sont réunies pour qu’il puisse réaliser la performance de sa vie. Son stade, son public, sa ville, sa surface. Et un Numéro 1 mondial en victime désignée.

Pourtant Sampras joue bien, probablement mieux qu’on ne l’aurait imaginé. Il domine Chesnokov, mais celui ci est suffisamment accrocheur  pour prolonger les débats jusqu’au cinquième set. C’est là, dans la dernière manche, a un partout, que la situation commence à se gâter.

Plus de trois heures de jeu sur terre battue laissent des traces et l’Américain n’en peut plus. Après un échange terrible, il revient lentement vers son banc, cherche de l’air, ses pas ralentis se font lourds. L’inquiétude devient palpable dans le clan US : Pete est dans le rouge. A trois partout, la tension monte encore d’un cran. Sampras, pris de crampes, fait appel aux médecins. A partir de ce moment, il ne parvient presque plus à courir. Le piège se referme. Chesnokov et le public sentent que l’Américain est au bord du K.O. Sampras est désormais incapable de tenir l’échange, incapable de courir après les balles. Mais il peut encore servir. Il se concentre alors sur l’essentiel : sa première balle comme bouée de sauvetage. Sur son seul service il reste dans le match. A quatre partout service Chesnokov, Sampras joue sa dernière cartouche. Il abrège l’échange, tente une série de coups gagnants en prenant des risques insensés. Et ça rentre. Il fait le break et rejoint péniblement son banc avant d’aller servir.

Le match est sa portée, mais les crampes s’intensifient. Pete peut à peine bouger. Tom Gullikson, le sélectionneur US, l’invective mais il sent bien que son joueur est au bord du gouffre. Un boxeur aurait déjà jeté l’éponge. Pete, lui, retourne dans l’arène. Une bonne série de premières balles lui permet d’obtenir deux balles de match. 40/15. Il suffit d’un ace. Mais Chesnokov retourne. S’engage alors un échange irréel. Sampras ressent probablement la plus épouvantable douleur physique de sa vie. L’échange est monstrueux, interminable. La balle passe au-dessus du filet 25 fois. Sampras dont on se demande sur quoi tiennent ses jambes n’a plus la force de frapper un coup gagnant. Il est à l’agonie. Le point de rupture est passé, à l’issue de cet échange il y aura quoi qu’il arrive un vainqueur et un vaincu. Le public se lève, hurle, c’est devenu une corrida, et on croit que le toréador va porter le coup final. Mais c’est Chesnokov qui craque. Quand il commet enfin la faute, L’Américain s’effondre. Il reste de longues secondes allongé sur la terre battue. On croit qu’il savoure le moment, mais on se trompe. Il est incapable de se lever. Abattu par les crampes, Sampras ne peut plus bouger. Ses coéquipiers, comprenant que quelque chose ne va pas, se précipitent a son secours. Ils le soulèvent et l’emmènent lentement vers le banc, puis le vestiaire.

L’Américain, dans un état proche de l’apathie, est littéralement évacué du court. Il n’aurait probablement pas pu jouer un point de plus, peut-être pas même un coup de plus. Incroyable image que celle du Numéro 1 mondial, vainqueur d’un match de quatre heures, incapable de se déplacer. Sampras est allé au bout de lui-même et certainement bien au-delà.

Les États-Unis remportent le premier point, mais la Russie croit s’être débarrassée de Sampras pour la suite de la compétition. Erreur. Le lendemain, il est aligné en double et gagne. Deux jours plus tard, il pulvérise Evgueni Kafelnikov, futur vainqueur de Roland-Garros, et s’envole avec la Coupe.

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267 Responses to La douleur du champion (2/3)

  1. Jérôme 12 mai 2012 at 08:41

    Figure toi que je n’avais pas vu ce match. Il faudra que j’y remédie grâce à l’ami YouTube.

  2. Bapt 12 mai 2012 at 09:13

    J’ai trouvé un lien notamment pour les derniers jeux ! C’est impressionnant même si l’image est mauvaise :
    http://www.youtube.com/watch?v=um71LDQZkeM

  3. Ulysse 12 mai 2012 at 10:25

    J’ai zappé 1987-2004 en tennis, accaparé par d’autres centres d’intérêts. Je découvre donc avec surprise ce morceau de bravoure de Pete, dont je crois bien n’avoir jamais vu un match en direct. Il était pas mal ce type finalement, non ? En tout cas c’est supêr-bien raconté. Bravo !

  4. Sylvie 12 mai 2012 at 10:55

    http://www.welovetennis.fr/atp-madrid/48612-toni-nadal-en-veut-a-tiriac-et-a-l-atp

    Tonton demande carrément la tête de Tiriac. Finalement Madrid et Belgrade, même combat mais au moins à Belgrade ça a le mérite d’être clair. Tiriac a commis un crime de lèse-majesté, la vengeance sera terrible.

  5. Sylvie 12 mai 2012 at 11:07

    Superbement raconté Kristian, un vrai thriller. Je regrette de plus en plus de n’avoir pas suivi ce joueur.
    C’est pour ces moments là, où le sport prend une autre dimension, qu’on aime regarder des matches ou suivre d’autres sports. C’est aussi pour cela que le sport peut-être addictif. On vit, par joueur interposé, ces moments de forces mentale et humaine, cette capacité de se transcender qui redonne au sport ses lettres de noblesse et son esprit. Loin du dopage, du fric etc. Belle leçon.

    Je vais regarder les extraits proposés.

  6. Sylvie 12 mai 2012 at 11:10

    Je m’étonne d’ailleurs en lisant tes deux premiers récits, de l’accusation faite à Sampras de manque de charisme. Pour quoi on regarde le sport ? Pour voir des joueurs se transcender, se sublimer ou nous proposer du beau jeu ou pour voir des acteurs avec force mimiques et poing rageur ? C’est sûr qu’entre Sampras et Agassi on avait deux personnalités aux antipodes.

  7. Colin 12 mai 2012 at 11:27

    C’est superbement raconté, et l’histoire est belle et émouvante, cependant la conclusion me laisse sur une impression bizarre:

    Sampras finit le match du vendredi totalement sans force, et: « le lendemain, il est aligné en double et gagne. Deux jours plus tard, il pulvérise Evgueni Kafelnikov, futur vainqueur de Roland-Garros, et s’envole avec la Coupe ».

    Il y a de quoi être perplexe, non? Soit Pete est un surhomme, soit l’équipe américaine a fait le voyage à Moscou avec une armoire à pharmacie bien remplie.

    • Jérôme 12 mai 2012 at 12:57

      I y a clairement plusieurs hypothèses possibles :
      1 – celle de gros coup de pompe qui arrive subitement à cause de la thalassémie et qui repart aussi vite pour la même raison.
      2 – celle de l’assistance « médicale ».
      3 – celle qui mixe la 1 et la 2.

  8. Renaud 12 mai 2012 at 12:34

    Bonjour à tous, pour cause de travail je ne fais que lire mais je ne résiste pas à mettre mon grain de sel dans cette « folle » semaine de tennis sur TBB.
    L’ami Federer me fait de plus en plus penser au genre de vieux tueur sur le retour genre  » à mon age petit la longévité est une preuve suffisante de mes qualités » des films noirs ou des bons vieux westerns (Lee Van Cleef-colonel Mortimer par ex)
    Puisque nous sommes sur un article sur Sampras le parrallèle est évident il y à tout juste 10 ans Pete ne faisait plus peur à personne, et son dernier titre à USO sonne comme une providence.
    Aujourd’hui Fed envoie toujours un message fort à Nad et Djok « dés que vous ralentissez je reviens dans vos rétros les cocos ».
    Du côté de la pression de la défense des places et des points, et ce même s’il est clairement dominé par Djoko et Nadal en général, Fed reste plus que jamais un rival sérieux pour ces deux là.
    La moindre baisse de régime se paye cash.

    Tout comme Antoine et d’autres je trouve d’ailleurs admirable l’approche mental de Fed actuellement. Je ne crois pas un instant qu’il soit venu ici pour faire de la figuration tout comme il ne devait pas espérer la victoire finale mais quand les circonstances se mettent en place il reste encore le meilleur pour en tirer le meilleur profit.

    Bien entendu la surface n’est pas bonne au dela que ce soit habituellement une TB plutôt rapide mais l’adaptation de Fed à cette dernière laisse songeur.

    Bien entendu Fed n’a pas encore gagné le tournoi loin s’en faut.
    Tsipa… ne l’empêchera pas de rallier la finale mais que ce soit contre Berdych ou contre DelPot ce ne sera pas mieux que 50-50.

  9. Renaud 12 mai 2012 at 13:18

    Concernant Sampras il est l’un de ceux qui me font aimer ce sport.
    De lui j’aimais parfois son allure indolante entre les points tellement à l’opposé de son explosivité dans le jeu.
    De lui j’aimais le côté létal (j’adore ce mot que j’ai piqué sur un post précédent !!!) implacable de certains coups, matchs.
    Sa faculté de donner le meilleur de lui même contre Agassi même s’il est évident que le jeu de Agassi lui convenait à merveille, il n’était rarement meilleur que contre Agassi.

    Il est quand même rassurant de voir que les 3 derniers plus grand joueurs (Fed-Sampras-Borg) ne ressemblait en rien aux hargneux façons Nadal et Djoko.
    Borg et son apparente impavidité , Sampras et son apparente indolence, Fed et son apparente inébranlabilité.
    Calme en apparance, semblant même parfois complètement détaché du match en cours mais finalement présent lors des grands rendez-vous avec le meilleur taux de réussite en finale de GC que tous leurs poursuivants.

    Cela ne saurait tarder mais les années qui viennent finiront de démasquer les imposteurs que sont Nadal et Djokovic
    Même si je suis conscient qu’il est difficille de faire des parrallèles entre les palmarès et les époques pour moi Nadal n’est et ne sera jamais la moitié d’un Borg ou d’un Sampras, moins bon que Mc Enroe ou Connors quant à Djokovic je dirai Qui ?

    Ils sont nuls, incapable de s’adapter ce sont les Universal soldier du tennis j’ai dit.
    Les Van damme du tennis.
    Ils sont ce que ce Voice est à la musique c’est à dire le néant, ce que le Mc Do est à la gastronomie c’est à dire une atteinte à la santé, ce qu’un chat est à un tigre c’est à dire une pâle copie, ce que mes connaissances astronomiques sont à l’astronomie c’est à dire proche de zéro.
    Ils ne sont rien.
    De leur palmarès il ne restera rien.

    Djokovic ne fera pas le Djoko slam, Nadal ne dépassera pas Borg les dieux du tennis veillent.

    • Kristian 12 mai 2012 at 13:23

      Oui. Et en plus Nadal et Djokovic sont dopes (Oeuf). Et c’est bien les seuls.

    • Sylvie 12 mai 2012 at 14:16

      Tu n’y va pas avec le dos de la cuiller ! Quand je pense qu’on me reproche des propos soi-disant haineux…
      Traiter Djoko et Nadal d’imposteurs, cela me parait excessif. Pourquoi imposteurs ? Pas conforme à ton idée du tennis ou à tes goûts mais l’imposture je ne la vois pas.

      • MacArthur 12 mai 2012 at 16:34

        On peut ne pas aimer le Djoker et Nadal pour tout un tas de raison. C’est normal. Mais jusqu’à ce qu’ils soit prouvé qu’ils sont dopés, ils méritent le respect pour ce qu’ils ont accompli. Les traiter « d’imposteurs », c’est d’une bassesse indigne d’amateurs d’un sport aussi classe que le tennis.

    • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 12 mai 2012 at 14:52

      Lol ! Renaud, quand tu peux pas piffrer quelqu’un, c’est massacre à la tronçonneuse !!!!
      Évidemment, pas d’accord avec toi sur le côté imposture des deux mais comme ta subjectivité est assumée, je dis bravo ! :lol:

    • Coach Kevinovitch 12 mai 2012 at 16:52

      Ton impudence, téméraire postard aura sa récompense.

      Détester des joueurs est un droit que tout ce qui suivent le tennis ont, toutefois comment oses-tu dire de Nadal et Djokovic sont des imposteurs sans avoir fait une carrière professionnelle semblable à la leur.

      Parce qu’ils ont une attitude différente des seuls joueurs digne de ce nom pour toi?

      Je préfère ce genre d’attitude un peu plus vrai, à celle de personnes qui sont des entreprises de publicités sur patte vendant une image complètement fausse de perfection lisse et plate avec une communication rationnellement mensongère qui amène à ne rien critiquer, à ne jamais prendre position même quand on a l’aura et la position pour, dans le seul but de préserver l’image de faux gentleman gendre idéal servi par son jeu, sa communication, son attitude, ses vestes blanches. Un tel professionnalisme dans tous ses domaines même dans ceux où il devrait être absent est tout sauf une sublime élégance mais bien un raffinement outrancier et pernicieux.

      Ceci est d’autant plus grave que ceci est une reproduction parfaite de l’éthique capitaliste qui épouserait aisément l’expression « vendre du rêve » comme crédo laissant place et même créant ce genre d’imposture car oui, cette façon de faire est une imposture.

      Dire que la carrière du joueur décrit plus haut est une imposture serait une gageure dans laquelle j’éviterais de tomber.

      Djokovic ne fera pas le Djoko Slam car Nadal dépassera Borg à Roland-Garros tandis que toi tu vocifèreras et déversera ton fiel sans que cela ait la moindre influence sur le résultat.

      Borg et Sampras seront oubliés avant Nadal et Djokovic car plus le temps avancera et plus les personnes qui auront joué Sampras et (surtout) Borg seront moins nombreuses que ça te plaise ou non.

      Fieldog: La subjectivité assumée n’interdit pas l’honnêteté intellectuelle.

      Amicalement votre.

      • Quentin 12 mai 2012 at 16:58

        Coach K, j’ai pensé à toi en écrivant mon article qui devrait sortir un de ces jours, n’oublie pas de le commenter quand il sera publié s’il te plait, ça m’intéresserait beaucoup!

        Amicalement toi.

      • Coach Kevinovitch 12 mai 2012 at 18:03

        Je prends note de ce que tu viens de dire et je commenterai ton article avec plus de mesure car sur ce post, j’ai volontairement laissé mon doigt sur le button On du « mode méchant ».

        • Quentin 12 mai 2012 at 18:11

          Merci!
          Quelle que soit ton opinion sur le site ou plutôt sur certains de ces acteurs, n’oublie pas qu’un certain nombre d’entre nous (dont ma pomme) t’apprécient beaucoup ici.

  10. Kaelin 12 mai 2012 at 14:20

    Soderling me manque ! (qui l’eut cru). C’est quand qu’il revient :( ?

    • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 12 mai 2012 at 14:54

      Même chose. Ca fait un moment que l’on a pas eu de nouvelles du bûcheron suédois… Vs croyez qu’il a été pris la main dans le pot de miel ?…

  11. karim 12 mai 2012 at 15:20

    Kristian le récit est superbe mais Colin à ruiné la fête, c’est quoi ces allégations qui normalement ne devraient s’appliquer qu’à nadal et djoko? Sampras s’est rétabli parce qu’il est le meilleur de tous les temps. Colin je t’aimais pourtant beaucoup, nothing personal friend mais je vais devoir te tuer avec beaucoup de cruauté.

    • Colin 12 mai 2012 at 17:32

      Sampras s’est rétabli parce qu’il était le meilleur de tous les temps, et aussi parce que Kafelnikov n’était qu’un imposteur !

  12. Clément 12 mai 2012 at 15:30

    Quel récit Kristian ! On EST Sampras là, c’est limite si j’ai pas senti les crampes à la lecture (aïe).
    A l’époque j’étais pas grand et ne suivais le tennis que par le moyen que j’avais : France télé pendant Roland Garros. Avec le recul je suis quand même un peu vert d’avoir raté tout le tennis des années 90, ça avait l’air d’envoyer du bois. C’est marrant parce que du coup j’ai pratiquement jamais vu joué Sampras quand il était au top. Le seul vrai souvenir que j’ai de lui est son run de RG’96. Je me suis bien rattrapé depuis grâce à YT, et j’ai déjà eu l’occasion de dire que je trouvais son tennis assez laid mais quel explosivité, un vrai régal. C’est hyper impressionnant, encore aujourd’hui.

    Est-ce qu’il m’aurait plus pour autant ? Pas sûr car contrairement à Sylvie je suis très attaché à la notion de charisme et je pense que je supporte au fond plus un joueur et sa personnalité que son style de jeu. Cela dit j’apprécie beaucoup son côté absolument imperturbable, très borgien finalement, alors qui sait !

  13. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 12 mai 2012 at 16:03

    Un sacré morceau de bravoure que tu nous contes là Kristian. Tellement bien retranscrit que la vidéo paraît fade à côté. Thanks and good job !
    J’attends avec impatience le dernier volet de la trilogie :)

  14. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 12 mai 2012 at 16:18

    Ça castagne sévère entre les 2 géants ! Je ne serais pas surpris que le match se joue en 3 sets…

  15. William 12 mai 2012 at 16:28

    Super tout ça ! La Russie qui fait plier Sampras jusqu’à la rupture…qui finalement n’arrive pas ! Comme un soldat, Sampras n’a lâché qu’une fois sa mission accomplie.

  16. Quentin 12 mai 2012 at 16:48

    Merci pour ce deuxième épisode Kristian
    J’ai un peu moins aimé que le premier, texte trop « à émotion » pour moi je pense. Mais ça reste très bien.

    Sinon vous avez vu ça?
    http://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Groth-flashe-a-263-km-h/283347
    C’est homologué comme record?

    • karim 12 mai 2012 at 16:53

      Non mais c’est bon toi, tu peux pas aller sur cuisinetv.fr pour choisir tes liens?

    • Quentin 12 mai 2012 at 16:59

      Ouarf!

  17. karim 12 mai 2012 at 17:14

    Berdych est en train de pliIer le truc, c’est lui le meilleur schtroumpf. Demain il sera dur à aller chercher, FED devra cuisiner à mort façon 2009.

  18. William 12 mai 2012 at 17:15

    Del Potro a servi pour le set à 5-4 sans avoir eu la moindre balle de break contre lui, se fait debreaker, se retrouve mené 2-5 au tie break, recolle à 5-5 puis paume deux points plus tard… Et break d’entrée de deuxième set pour Berdych.

  19. Sylvie 12 mai 2012 at 17:26

    Débreak de Del Potro

  20. Quentin 12 mai 2012 at 17:28
    • Quentin 12 mai 2012 at 17:32

      Enchaînement éventuels:
      Djokovic: Tomic, Monaco, del Potro ou Tsonga, Federer, Nadal
      Nadal: Raonic, Lopez, Berdych, Murray, Djokovic ou Federer
      Federer: Berlocq, Monfils, Tipsarevic ou Isner, Djokovic, Nadal
      Murray: Nalbandian, Gasquet, Ferrer, Nadal, Djokovic ou Federer

      • Arno, l'homme des antipodes 12 mai 2012 at 17:53

        Des parcours relativement équilibrés, je trouve. Fed et Nole ont quand même l’air un peu mieux lotis, à vue de nez. Murray risque d’en chier un max…

        • karim 12 mai 2012 at 17:57

          Il a joué à Madrid Murray?

          • Arno, l'homme des antipodes 12 mai 2012 at 19:18

            Non, blessure au dos. Mais de toute façon, qui s’en est aperçu?? Ce mec ne sert à rien…

            • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 12 mai 2012 at 19:42

              Si, à nous faire rire :lol:

            • Arno, l'homme des antipodes 12 mai 2012 at 20:03

              C’est pas faux. Je retire ce que j’ai dit, ce mec est d’utilité publique… ;)

        • Clément 12 mai 2012 at 18:12

          Oui, même impression. Très équilibrés ces parcours. Théoriques de toute façon.

  21. Sylvie 12 mai 2012 at 18:06

    Berdych en finale.

    • karim 12 mai 2012 at 18:09

      Il est solide le saligaud.

  22. Clément 12 mai 2012 at 18:20

    Bon gros match entre les deux cogneurs fous. Ça a frappé dru ! Un peu déçu pour Del Po qui a remis Berdych en selle tout seul par un jeu de service dégueu à 5/4 premier set. D’autant plus dommage qu’on sent quand même que l’Argentin en a plus sous le capot que le mangeur de gosses, il a sorti 2-3 passings pas piqués des vers, il joue plus souvent le coup juste, varie un peu plus, etc. Quand même une sacrée longueur de balle à mettre au crédit du Tchèque. Impressionnant les parpaings à 10 cm des lignes avec une telle régularité.

    Mais bon au final ça ne se joue pas à grand chose, un peu plus de réussite pour l’un (ou de malchance pour l’autre) dans les tie-break et le vainqueur changeait de nom… Un match sympa en tout cas.

    • David 12 mai 2012 at 18:26

      Je n’ai pas trouvé que Del Potro variait davantage, une deux ou deux amorties exceptées. Il est venu une fois au filet (!) contre douze au tchèque, a subi un peu plus le jeu et Berdych a même réalisé quelques slices de revers. J’ai trouvé que l’argentin s’agaçait beaucoup alors qu’il est plutôt calme d’habitude. Contre les rebonds, contre les glissades, contre l’arbitre… Il a même refusé de serrer la main de ce dernier pour deux décisions en faveur de Berdych alors que le Hawk-Eye a montré qu’elles étaient pertinentes.
      Berdych va être dur à battre demain, d’autant plus qu’il est des grands cogneurs celui qui réussit le moins à Federer (sous réserve que celui-ci passe Tipsarevic…).

      • MacArthur 12 mai 2012 at 18:41

        Je partage entièrement tes réflexions.

        Del Potro, « la classe au dessus et qui sait varier » est monté une seule fois au filet et a refusé de serrer la main à l’arbitre pour des raisons injustifiées :-)

        Match très solide de Berdych que j’ai pris du plaisir à voir jouer aujourd’hui et pas que d’ailleurs.

      • Clément 12 mai 2012 at 18:59

        C’est vrai que Berdych a été plus offensif de manière générale, il a fait plus de points gagnants et donc aussi plus de fautes (j’aimerais bien avoir les stats d’ailleurs, je les ai loupées car mon stream a planté tout à la fin). Del Po a joué dans une logique plus attentiste, il gagnait d’ailleurs la majorité des échanges qui duraient un peu.
        Quand je parle de variations je parle aussi de variations au service évidemment. A ce jeu-là l’Argentin a été supérieur, même si ça n’a pas suffi. Et le nombre de montées au filet n’est pas un indicateur du talent, qui est, je trouve, plus grand chez lui que chez Berdych. Ou alors Llodra est plus doué que Nadal.

        Pas calme d’ailleurs Del Po ? Ce n’est pas ce que j’ai vu, il était un peu tendu sur les points chauds mais pas plus que d’habitude

  23. Djita 12 mai 2012 at 18:32

    Merci Kristian pour ces articles, c’est très intéressant. ;)

  24. Antoine 12 mai 2012 at 19:08

    Je n’ai pas encore lu l’article que je commenterai plus tard..

    Bon, c’est Berdych, c’est çà ? 7-6 7-6…79 points chacun, 1 break de part et d’autre et plus de balles pour Del Po: 5 contre 2…Il loupe le coche donc..

    Mauvaise nouvelle pour Federer: depuis 2010, c’est Berdych qui mène 3-2 dans leur H2H…Un bon Federer ne suffira pas pour passer. Il faudrait un grand Federer, tendance Bercy, ce qui avait fait dire à Berdych qu’il avait eu en face de lui le Federer des grandes années…Sinon, ce sera Berdych..

  25. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 12 mai 2012 at 19:12

    Elmar, je viens de voir le résultat du « derby » entre nos deux formations de Hockey ;) … Allez les bleus, allez les bleus !!!!!

  26. Jérôme 12 mai 2012 at 19:18

    Antoine, ce genre de H2H, toi comme moi savons ce qu’il faut en penser. La capacité de Roger à varier, en particulier sur cette surface, va mettre Berdych au supplice. Sur ce que j’ai vu du match, Delpopo à trop peu varié.

    Roger gagnera en 2 sets, aujourd’hui comme demain.

  27. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 12 mai 2012 at 19:36

    La différence d’aisance entre les déplacements de Fed et Tipsy est impressionnante…

  28. Jérôme 12 mai 2012 at 19:43

    Et pour apporter un peu plus d’eau à mon moulin, vous avez vu qu’il souffle désormais un sacré vent à Madrid. Or comme son glorieux et riant compatriote (même si Lendl est naturalisé américain depuis 20 ans), Berdych a un lancer de balle très haut et il risque donc d’être perturbé demain pour servir.

  29. Jérôme 12 mai 2012 at 20:16

    Petite promenade de santé pour Federer. Tipsaroptic2000 n’avait dans ces conditions rien pour l’inquiéter.

  30. NTifi 12 mai 2012 at 20:53

    Bon on aura une finale Federer/Berdych, le Suisse est favori bien sûr.

    Sinon déçu de l’attitude de Delpo qui n’a pas serré la main de l’arbitre, il baisse un peu dans mon estime.

    • Kaelin 13 mai 2012 at 02:06

      Oué… un peu la même mais bon j’ai pas vu le match. Dans tous les cas c’est pas son genre pourtant, l’anecdote m’a surpris.

  31. Ulysse 12 mai 2012 at 20:55

    Si Federer l’emporte demain, est-ce qu’il ne serait pas par hasard le deuxième joueur de l’histoire à gagner un même tournoi sur trois surfaces différentes ?

    • Humpty-Dumpty 12 mai 2012 at 21:07

      J’ai un doute – le premier : Connors à l’USO ?

      • Jérôme 12 mai 2012 at 21:09

        Je ne sais pas s’ils ne sont que 2, mais Connors est bien l’un d’eux.

  32. karim 12 mai 2012 at 20:56

    Plus ca va plus l’australian open de FED me reste en travers de la gorge, s’il gagne demain c’est vraiment lui le boss. C’est dommage, ce petit loupé.

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