Bercy est à nous

By  | 12 novembre 2009 | Filed under: Bord de court

Marat Safin (photo Guillaume)Lundi 9 novembre. Night Session. Safin bat Ascione (6/4 4/6 7/6), Ljubijic bat Grosjean (7/6 6/4). 

Par Martin

Après courte réflexion, et surtout après avoir pris connaissance du programme de la soirée, j’ai décidé de venir à Bercy ce soir-là. Soyons clair : si Marat Safin n’avait pas été au programme, je serais resté sagement chez moi.

Quinze minutes de queue à la caisse, une place en catégorie 2 en poche, c’est bon, je peux m’installer confortablement au milieu de 100 sièges vides, pour assister au premier match de la soirée.

Safin mène déjà 2 jeux à 1, sans avoir fait le break. Le niveau global du match fut désespérant, surtout du coté russe. En fait, il me semble qu’ils ont peu ou prou joué au même niveau, mais… on attend bien mieux de la part de Safin que de celle de notre ami Ascione, 168e mondial et qualifié. Très honnêtement, Ascione a même plutôt bien joué, compte tenu de son classement. Il a bien servi, a été relativement solide dans l’échange. Il n’avait pas grand chose à faire cela dit car au bout de trois frappes, Marat faisait la faute. Nous avons donc eu droit,  de la part des deux  joueurs, à quelques fort jolis points, un dictionnaire de fautes directes,  une trentaine d’aces et… trois balles de matches sauvées par Marat.

Ces trois balles de matches… Ascione mène 5-4 dans le troisième set et 15-40, sur le service de Safin. Alors qu’il s’apprête à servir, je réalise que je suis peut-être sur le point d’assister au dernier point officiel du Russe. Tout simplement. Je reconnais avoir ressenti un peu d’émotion. Et de crainte aussi. Non, je ne veux pas qu’il parte comme ça. Devant un public aussi clairsemé, au premier tour du tournoi qu’il préfère, dans cette salle où il a tant de fois brillé… La fin aurait été top triste. Il mérite mieux.

L’ambiance est plutôt animée, malgré un contingent de moins de 2000 personnes. Bien sûr, la présence des joueurs de l’équipe de France de foot, accompagnés de leur sélectionneur, a aidé. Les « Allez Raymond ! » chambreurs fusent. C’est de bonne guerre : s’il ne veut pas entendre ces sifflets contre lui, il n’a qu’à rester chez lui, notre Raymond préféré ! 

15-40, donc. La fin de l’histoire ne dépend que de Marat. Il a les cartes en mains. Le champion qu’il fut fait un passage éclair sur le court, juste pour dégainer les aces (as ?). 30-40. Puis 40A. Un point oubliable et oublié plus tard, et notre Français, qui n’avait pas le rôle le plus facile hier soir, a l’avantage. Troisième balle de match. Troisième ace. Facile. Tonnerre d’applaudissements. A 2000, on peut faire du bruit, quand même… Ascione qui doit se dire : « P…. mais c’est qui le Français sur le court ??? » Eh oui, la vie est cruelle, parfois. Tomber contre Safin au premier tour de Bercy en 2009, c’est pas un cadeau, Français ou pas Français.

Dans quelques instants, une malheureuse raquette va perdre la vie (photo Guillaume)Le match s’est terminé au tie-break. Ascione a fait trop de fautes, Safin a servi sérieusement, et il a gagné. Mais sincèrement, il ne méritait pas de gagner. Il a trop mal joué. Il ne doit sa victoire qu’à son service. Le reste… Qu’il est loin le grand (mais épisodique) Safin du début du siècle !!! J’aime énormément ce joueur. Charisme, sens de l’humour, franc-parler, talent évident, il a tout. Il devrait jouer son dernier match mercredi. L’Argentin del Potro ne devrait pas lui laisser plus de huit jeux. Il risque même une sévère raclée.  Ca serait triste mais c’est la loi du jeu.

So long Monsieur Safin ! Profitez bien de vos derniers instants sur le court de Bercy. Vous pourrez vous consoler en conservant précieusement les clés du court. Elles sont à vous.

La suite fut intéressante mais Sébastien Grosjean n’avait pas sa chance. Une fois le moteur diesel d’Ivan Ljubicic lancé (il a attendu trois jeux de service avant de claquer son premier ace !), ça allait trop vite pour le corps usé de Grosjean. Il s’est bien défendu mais avec ses moyens du bord… Contre le récent vainqueur de Lyon, sur une surface similaire, ils étaient vraiment trop limités.

Ljubicic, lui, avec son allure de faux mou (vraiment mou à partir de 3-0 pour lui au premier set, toutefois), promenait son grand corps nonchalant d’un bout à l’autre du court. Et de temps en temps, il vous claquait un retour de coup droit bien saignant, ou une accélération de revers très élégante. Son revers à une main est très agréable à voir, comme tous les revers à une main, d’ailleurs.

Grosjean et Ascione ont fini leur tournoi quand d’autres ne l’ont pas encore débuté. Ainsi va la vie. Au revoir et à l’année prochaine !

Et s’il vous plait Monsieur Safin, faites un peu d’exercice avant de retrouver Juan Martin del Potro sur le court ! Vous ne méritez pas une raclée. Pourtant, elle vous pend au nez. Ne finissez pas comme ça…

Mercredi 11 novembre. Session de jour. del Potro bat Safin (6/4 5/7 6/4), Nadal bat Almagro (3/6 7/6 7/5).  

Par Guillaume               

Nicolas Almagro (photo Mariejo)Martin a donc été exaucé. Marat Safin a réussi ses adieux face à un Juan Martin del Potro plutôt conciliant. Hier, le Russe n’avait pas envie de foirer son dernier match. Alors il s’est appliqué. Et comme la boîte à aces était de sortie (15 en tout, et autant de services gagnants), Marat a pu faire jeu égal avec le vainqueur du dernier US Open.

Alors certes, ce n’était justement pas le del Potro de Flushing Meadows que l’on a vu sur le court. Sans être brillant, l’Argentin a fait son match, permettant de faire durer le plaisir pour un public venu en nombre. De son côté, Marat Safin a tenu le choc, gratifié le public de quelques revers sautés fusant sur la ligne, de quelques raquettes cassées aussi (deux pour être exact, respectivement ses 428e et 429e en carrière, soit autant que de matchs gagnés par Fabrice Santoro en vingt ans), et a même chipé un set à l’Argentin. La cérémonie d’adieu, avec remise des clefs de Bercy et discours malicieux obligé, était un show bien rodé, saupoudré d’un hétéroclite contingent de joueurs dont on se demande bien ce que certains fichaient là : Karlovic ? Simon ? Albert Costa ? Nous aurait-on caché qu’ils étaient les meilleurs amis de Marat Safin ? On aura en revanche souri tendrement quand Marc Rosset, connu pour être l’un des très grands potes du Russe, lui fit un petit bisou sur le crâne, à la Laurent Blanc.

Bref, une mécanique bien huilée, un truc pas forcément très spontané, mais l’émotion était telle devant les adieux de l’une des personnalités les plus charismatiques de la décennie qu’on n’en tiendra pas rigueur aux organisateurs.

Et pourtant, sur le central du POPB, un joueur a volé la vedette à Marat Safin, faisant presque oublier ce dernier match et la cérémonie en l’honneur du Russe. Nom : Almagro. Prénom : Nicolas. Signe particulier : fait les vendanges hors-saison. Tout commença pourtant bien. Nadal, timide, jouant très loin de sa ligne, tout en défense et remises sans consistance à mi-court. Almagro, tennis explosif, revers dynamite et coup droit TNT, lui rentre dedans bille en tête, et c’est sans surprise et même sans trop d’émotions que l’Espagnol au profil de hibou remporte le premier set 6/3. Rebelote dans le deuxième set : Almagro breake rapidement. C’est là que le match bascule, et le public de Bercy avec lui, suffoqué par ce match fou fou fou. On rit, on trépigne, on applaudit, on se désespère, on s’égosille. Car Nadal débreake. Pas grave, Almagro reprend le service du Majorquin et sert pour le match à 6-5. 40-0, trois balles de match. Le début du calvaire. Le service ne passe plus, le coup droit TNT devient hautement instable, et l’amortie, si payante face à un Nadal qui joue quatre mètres derrière sa ligne, est oubliée. Nadal recolle à 40A. Deux autres balles de match suivront. Toujours pas. Un peu gêné de se voir offrir tant de cadeaux, Rafa finit par poliment accepter et hop ! tie-break rapidement empoché 7/2.

On ne donne pas cher de la peau d’Almagro au troisième set, et un break de Nadal dès le premier jeu semble nous donner raison. Mais non, Almagro debreake tout de suite, et prend une seconde fois le service adverse pour mener 3-1 service à suivre. Seulement Almagro menant au score n’est pas le même joueur qu’Almagro courant derrière. Même symptômes qu’à la fin du second set : angine au service, grippe du poulet en coup droit. Reste ce merveilleux et infaillible revers à une main, suffisant pour multiplier les égalités. Le tournant ? Peut-être cette scène ubuesque. Sur une balle de jeu pour Almagro, Nadal demande un arbitrage vidéo… mais retourne s’asseoir, genre « je suis convaincu qu’elle était dehors, j’ai juste demandé la vidéo par acquis de conscience ». Les deux joueurs ont retrouvé leur siège et avalent leur morceau de banane. Les portes ont été ouvertes et les gens commencent à aller et venir dans les allées. Sauf que le hawk-eye, que l’on avait presque oublié, vient donner raison à Nadal : il faut rejouer le point. Quelques minutes plus tard, Nadal coureur de fond en défense a raison d’un Almagro qui fait les points et, en l’occurrence ici, les fautes.

Fin de l’histoire ? Et bien non. Almagro breake une nouvelle fois, mène 5-3… avant de se retrouver tétanisé par les crampes. Intervention du kiné, qui était déjà venu soigner Nadal pour des ampoules au pied quelques jeux plus tôt. Vous suivez toujours ? 4-5 puis 5-5, puis 6-5 Rafael Nadal. Le Majorquin sert pour le match… et, lui, ne tremble pas. Pas de blague : il fallait bien que quelque chose vienne nous rappeler que l’un est N°2 mondial quand l’autre n’est que N°20.

Une belle poignée de main, mais pas de cri de joie chez Rafael Nadal. Il sait qu’Almagro a plus perdu ce match que lui ne l’a gagné. Le Murcian quitte d’ailleurs le court sous des applaudissements bien plus nourris que ceux réservés à son vainqueur.

Grosse journée, et je dois bien dire que je suis bien content d’avoir sur un coup de tête (merci Martin) décidé d’aller voir Marat Safin « en vrai », pour la première et dernière fois. L’autre révélation de la journée – le mental en papier mâché de Nicolas Almagro n’en est hélas plus précisément une – concerne Rafael Nadal : je n’avais jamais vu un joueur mettre autant de violence dans sa frappe de balle. En live, c’est réellement impressionnant. Bref, une belle et riche journée de tennis. Le speaker lui-même n’en est tellement pas revenu qu’à la fin du match, il annoncera « on a vécu des choses énormes aujourd’hui : les adieux de Rafael Nad… euh non, de Marat Safin ! »

Jeudi 12 novembre. Session de jour. Djokovic bat Clément (6/2 6/2), Cilic bat Verdasco (3/6 6/3 6/4), Stepanek bat Murray (1/6 6/3 6/4).

Par Isabelle                              

Marin Cilic (photo Guillaume)J’arrive à Bercy vers 14h, flanquée de mon pique-nique, pour le match de Djokovic. Bon, autant vous dire que je n’étais pas très motivée pour le premier match au programme, Davydenko contre Soderling. Après une night session achevée très tard la veille, j’avais bien besoin d’une grasse matinée ! Un mot rapide sur Federer : je ne suis pas sûre que Bercy le motive vraiment. Je crois que quoi qu’il en dise n’avait pas trop envie d’être là. Mais je pensais quand même qu’il s’en sortirait. Benneteau a fait un match énorme, mais… ce n’est que Benneteau, quoi !

Bref, me voilà fin prête pour assister au match d’un de mes chouchous, Novak Djokovic. Heureusement que je ne suis pas arrivée en retard, car Arnaud Clément n’a pas fait le poids. Une vraie promenade pour le Serbe : je l’ai rarement vu aussi détendu sur un court. En gros, il s’est offert un entraînement un peu poussé. J’attends avec impatience le quart de finale qui va l’opposer à Robin Soderling : gros morceau en vue.

Les joueurs Français (Tsonga, Simon, Monfils, Benneteau) envahissent le Central… et nous on émigre sur le Court N°1, où Marin Cilic affronte Fernando Verdasco. Cilic, c’est ce Croate teigneux qui renvoie tout sans jamais s’énerver, hyper-patient. Le genre de gars qui attend tranquillement que passe l’orage… et donc le genre de gars propre à faire disjoncter Verdasco. Pas manqué : l’Espagnol attaque très fort – break d’entrée – et boucle le premier set très facilement. Mais dès qu’il commence à faire des fautes, Cilic est à l’affût et en profite. Le Croate remporte la partie, Verdasco n’a plus son destin en main pour le Masters. Il est retombé dans ses travers et laisse une nouvelle fois une sensation de gâchis. Il avait pourtant un bon tableau avec l’élimination de Fed… L’Open d’Australie 2009 restera sans doute une parenthèse dans sa carrière. Surtout qu’il aurait dû gagner la demi-finale contre Rafa.

Le court N°1 est maintenant pris d’assaut : les organisateurs n’ont rien trouvé de mieux qu’y programmer Andy Murray. Forcément, ça se bouscule pour trouver un siège. Je n’ai jamais vu autant de monde sur ce court, pas même pour un « Charlie » Moya – David Nalbandian en 2007.  Bon, le match contre Radek Stepanek est bizarre : je crois que le Scot n’a pas récupéré de son match contre James Blake. Mais en tout cas, contente pour Stepanek. Voir un attaquant battre un N°4 mondial, ça fait toujours plaisir ! 

Vendredi 13 novembre. Djokovic bat Soderling (6/4 1/6 6/3), Nadal bat Tsonga (7/5 7/5), Monfils bat Cilic (3/6 6/4 6/4), Stepanek bat del Potro (4/0 ab.).

Par Antoine

Rafael Nadal (photo Guillaume)Hier, vendredi 13, jour de chance, marqué d’abord et fondamentalement par une réunion de 15 Lovers, dans un bistrot du côté de Bercy, composée de Marie Jo, sa soeur Isabelle, Guillaume et votre serviteur. Une première pour moi, ce qui m’a permis non seulement de faire la connaissance de ces derniers, de siffler une bière avant de reprendre des forces pour aller voir Monfils et Cilic en découdre.

Quatre matchs de suite dans la journée à Bercy, c’est très fatiguant, et je remercie Juan Martin del Potro de m’avoir permis de rentrer à une heure encore décente (minuit quand même) pour libérer ma nièce, employée comme baby sitter pour l’occasion. J’ai été surpris comme tout le monde par son abandon mais il n’était guère fringuant Juan Martin, perdant ses deux premiers jeux de service que Stepanek n’avait guère de difficulté à retourner, se retrouvant à 0-4 après que ce dernier eut finalement remporté son deuxième jeu de service, très disputé celui-là, mené 15-30, pour finalement abandonner. Jusqu’à ce moment-là, je me disais que l’Argentin tapait fort, mais pas si fort que cela, moins que Soderling, Djoko, Tsonga ou Cilic en tout cas ; il est vrai que taper sans abdos, ce n’est pas possible et il a préféré arrêter les frais afin manifestement de ne pas prendre de risques à dix jours du Masters.

Avant lui, Monfils avait réglé son compte à Cilic en jouant très bien. Cilic n’a pas été mauvais et jouait nettement plus vite au premier set avant de baisser un peu, surtout au service, et finir par commettre les fautes que la défense de Monfils lui forçait à commettre. Quelques coups incroyables de la part de Sliderman, vraiment difficile à déborder. Le prix de la meilleure défense de la journée avec Nadal of course. Le court est assez intermédiaire : l’avantage des attaquants réside dans le fait que le rebond est bas, celui des défenseurs dans le fait que la balle perd énormément de vitesse au rebond. Il faut vraiment taper pour faire avancer la balle qui prend peu le lift, nettement mieux le slice.

Avant lui, Tsonga avait perdu sans gloire contre Nadal, contrairement à mon prono. Il a dominé assez nettement la plus grande partie du premier set, a raté le coche à 2-3 0-40, mais à partir de 5-5, Nadal a nettement pris le dessus, ne commettant plus une faute et servant très bien durant tout le match. Dès l’échauffement, je trouvais que Tsonga manquait de pêche et il est finalement apparu assez rapidement que c’était bien le cas. Il a fait l’essentiel des points et des fautes comme on pouvait s’y attendre mais la balance a inexorablement penché du côté de Nadal, très sérieux, très appliqué et qui globalement mis à part au début, a été bon, voire très bon quand il le fallait. Quand j’écris qu’il servait très bien, je veux dire par là qu’il a tapé de très nombreux aces (à 195 sur le T), très bien varié et qu’il était donc très loin d’être ridicule sur ce coup en comparaison de Jo qui perd aussi faute d’avoir été capable de passer plus d’une première sur deux… Plus de problèmes aux abdos pour Rafa en tout cas.

Un Rafa qui va donc retrouver Djoko cette après-midi pour ce qui est la finale avant la lettre parce que de l’autre côté Stepanek / Monfils, ce n’est quand même pas le même niveau. C’est Djoko qui me parait jouer le mieux, même s’il est fatigué de façon assez évidente. Finalement il s’en tire parce qu’à la fin, Soderling était encore plus fatigué que lui, lui faisant littéralement cadeau du match servant à 3-4 au dernier set, faisant quatre fautes, et Djoko que de servir pour le match deux minutes plus tard…En tout cas, pas un match de poètes que celui-là ; cela tapait, et fort… Au fond, je me dis que c’est en cassant les pattes de Sod avec ses amorties de revers (une bonne dizaine et plus des deux tiers qui amènent le point) que le Djoker qui a su laisser passer l’orage au second, a finalement réussi à être un peu plus frais que le Suédois en fin de rencontre… Fatigué mais il joue bien le Djoker, peu de fautes hier.

A l’arrivée, deux demies très ouvertes pour cette après-midi, le vainqueur de la première ayant quand même sur le papier les meilleures chances pour la finale. La demie entre le Djoker et Rafa me parait importante pour tous les deux. A suivre…

Dimanche 15 novembre. Finale. Djokovic bat Monfils (6/2 5/7 7/6).

Par Isabelle

Novak Djokovic (photo Guillaume)Bon, Djokovic a gagné. Je suis heureuse pour lui, ça se voyait qu’il en voulait, qu’il avait la rage. On a eu un beau match, avec des échanges de fous. A un set zéro, 3 – 1, je me suis dit que c’était bon, que dans un quart d’heure ce serait fini, et puis non… Monfils s’est accroché, comme contre Cilic, et Djoko était fatigué. Il a eu un gros coup de pompe à partir du deuxième set. Le Serbe, ça se voit tout de suite quand il est fatigué, il se traîne un peu sur le court, tête basse, un peu comme Marat. A chaque fois qu’il a le break, dans les deuxièmes et troisièmes sets, il se fait reprendre et se retrouve finalement tout prêt de perdre. Cinq défaites en finale de Master 1000 cette année, ç’aurait été vraiment dur !

Il a puisé la rage de vaincre en regardant son box, où ses parents étaient venus avec l’un des petits frères. Marian Vajda a même dansé après la balle de match. Moi, sur mon siège, j’essayais de ne pas trop manifester mon soutien à Djoko : j’étais un peu seule cette après-midi à le supporter et j’avais pas envie qu’on me regarde de travers. J’étais une supportrice silencieuse !

Gaël, lui, a été trop attentiste. Il faut vraiment qu’il apprenne à devenir agressif, surtout qu’il a la frappe pour ça. Sur la balle de match, au moment où Gaël sert sa seconde, quelqu’un a crié « allez Novak ». Stupide.

Mais Monfils a mérité d’être en finale. Ses victoires contre Cilic et Stepanek sont admirables, surtout la seconde. Contre Radek, il a moins bien joué que contre Cilic, mais s’est arraché et a vraiment gagné au mental.

Bercy 2009 aura donc été un bon cru. Ambiance très chouette tout le week-end. Quand les Français sont là en fin de semaine, l’ambiance est tout de suite différente. Ca reste bon enfant mais c’est beaucoup plus chaud.

On a vu pas mal de beaux matchs, des grosses bagarres, quelques abandons sulfureux… Mes meilleurs matchs ? Le Djokovic/Nadal pour le niveau de jeu de Djoko. Il était sur un nuage. Et c’est fort d’être encore capable de produire ça en fin de saison. Pour l’intensité, je dirais le Cilic/Monfils ou le Nadal/Almagro. J’ai vu tellement de matchs cette semaine que j’ai un peu du mal à faire une synthèse. Mais le match de Djoko contre Nadal est vraiment le truc qui me saute à l’esprit. Le bijou de la semaine.

Bon, un mot sur le Masters pour finir : Djoko va avoir intérêt à sérieusement se reposer la semaine qui vient s’il veut faire quelque chose à Londres. Federer est-il motivé ? Nadal, lui, le sera, Murray à domicile encore plus. Roddick, non, je n’y crois pas… Si je devais parier, je dirais Murray vainqueur. Il doit rattraper ses échecs en Grands chelems cette année. Et puis il joue à la maison. Nadal en challenger principal s’il regagne de la longueur de balle. Une pièce sur l’outsider Verdasco en demies s’il ne fait pas sa tête de cochon. Soderling hyper dangereux aussi s’il y va. Mais c’est difficile de se livrer au petit jeu des pronostics tant que l’on n’a pas le tirage des poules.

Rendez-vous à Roland-Garros pour retrouver la baroudeuse dans ses grandes œuvres !

About 

Tags:

156 Responses to Bercy est à nous

  1. antsiran23 15 novembre 2009 at 23:43

    J’avoue que le spectacle donne cet apres-midi par Nole et la Monf ne me passionne pas. Coups lourds et surpuissants. Match de boxe a distance. Des frappes d’une violence inouie. Pas mon truc. J’ai bien aime la lecon de tennis de Stepanek hier. Il n’avait malheureusement aucune chance. Comme le tennis d’aujourd’hui est engage dans une course aux gros bras… J’ai un peu de mal pour me passionner pour ce qui se passe en ce moment.

  2. benja 16 novembre 2009 at 07:42

    je pense surtout que Nole a mis 6 mois à s’habituer à sa nouvelle raquette.

    Il est donc très bien placé pour prendre la place de numéro un aprèès l’ausopen.

    Allez, je prends le pari que Nole sera numéro un au plus en mars 2010.

  3. karim 16 novembre 2009 at 08:53

    Je ne pense pas que la perf de Nole soit à tempérere par l’état de fatigue générale du circuit. Je rappelle qu’il est le joueur qui a gagne le plus de matches cette année, il est donc au moins aussi entamé que les autres. Et le physique n’a jamais été son fort. Ils évoluent tous donc dans des conditions similaires, et toutes choses étant égales par ailleurs, il est donc tout simplement le meilleur joueur à l’heure actuelle.

    Et pour 2010 il se pose clairement comme un des vrais favoris. Je crois en tout cas beaucoup plus en lui qu’en Murray dont le jeu ne me convaincra jamais on dirait bien. Si JMDP se remet dans le sens dans la marche, ces deux-là risquent de se tirer la bourre l’an prochain, suivis de près par ceux qui sont devant eux à l’heure actuelle.

    Nadal vous savez ce que j’en pense suite à nos échanges « off » d’hier.

    Fed je fais parti de ceux qui pensent que son doublé était un formidable cadeau d’adieu de la part des dieux du tennis, reconnaissants. peut-être encore un ou deux Wimbledon. Paradoxalement c’est sur les surfaces naturelles que ses chances restent les meilleures en ce début de fin de carrière.

    Murray… c’est qui?!!!!

  4. Lionel 16 novembre 2009 at 11:16

    à part la peur ou déception du fan, je ne vois pas ta ritournelle sur la fin de Federer. Il a juste fait 17 des 18 dernières finales du Grand Chelem.
    2010 et 2011 et 2 pas mal risquent d’être pareil, Fed sera toujours un candidat plus que sérieux pour la gagne. Allons Karim, soit raisonnable! Il a été à quoi, quelques points UC Open et Australie réunis de faire le Grand CHelem le SUISSE.

    C’est quoi le nadaloff?

    • fieldog38 16 novembre 2009 at 21:07

      17 sur 18! C’est clairement sa statistique la plus impressionnante, plus encore que ses 15 GC et elle risque bien d’être encore d’actualité dans un 1/2 siècle…C’est juste incroyable. Ce qui l’est encore plus c’est la manière dont on banalise de tels exploits. Faut dire que c’est aussi un peu de la faute du suisse ;)

  5. Chewbacca aime Federer 16 novembre 2009 at 11:23

    Je suis entièrement d’accord avec Guillaume Apollinaire ….et c’est quoi le nadaloff?des commentaires en coulisse sous amphétamines?

  6. Antoine 16 novembre 2009 at 12:30

    Ceux qui pensent que le Suisse ne va pas tarder à décrocher risquent d’être surpris. Il pense manifestement qu’il peut jouer au top jusqu’à 32 ou 33 ans sans problème:

    http://www.timesonline.co.uk/tol/sport/columnists/paul_kimmage/article6917213.ece

  7. MarieJo 16 novembre 2009 at 17:31

    ça va être dur d’attendre le prochain gd chelem, heureusement que le masters fera mise en bouche, et que la coupe davis sera la cerise sur mon gateau !!! vamos españa ! :)

    • Antoine 16 novembre 2009 at 17:45

      Le Master’s, cela peut être pas mal parce qu’il y a trois ou quatre joueurs qui peuvent le gagner, les quatre premiers au classement je pense..pour les autres, et notamment Del Potro, cela risque d’être beaucoup plus difficile tout de même..

      Mais Marie Jo, pour la finale de la Coupe Davis, il n’y a guère de suspense: on voit mal comment les espagnols pourraient se débrouiller pour perdre, chez eux, sur terre battue avec Nadal dans l’Equipe et un bon double..Maintenant si Nadal se blesse d’ici là, les choses peuvent être plus ouvertes mais il n’y a pas de raison a priori..

    • MarieJo 16 novembre 2009 at 19:21

      pour moi ferrer n’est pas sûr de battre stepanek, le double me parait très périlleux… l’espagne peut se retrouver à 1-2, rafa égalise et l’avenir des espagnols pourrait reposer sur verdasco contre berdych !
      c’est extrêment piégeux, surtout que ferrer n’a plus joué depuis valence, et qu’en 2008 il a eu toutes les peines du monde à battre stepanek su terre à roland garros, il a été mené 2 sets à 1… et c’était assez mal parti.

  8. Benoît 16 novembre 2009 at 22:12

    Le seul prétendant sérieux au titre est Radek Stepanek. Profitant des nombreux forfaits et continuant sur sa lancée Bâle-Bercy, il surprendra son monde en s’imposant face à Djokovic en finale en sauvant 3 balles de match.

  9. Hasek 16 novembre 2009 at 22:28

    Interview lucide de Simon sur lequipe.fr, j’aime pas trop le joueur mais faut reconnaitre qu’il est vraiment pas mal sur cette interview (en tout cas + que sur le court :D ). Bon à part le passage sur Dancevic où on sent que c’est bien un canadien qui dit ça

    http://www.lequipe.fr/Tennis/breves2009/20091116_195046_-ma-blessure-m-a-libere-dans-la-tete.html

  10. Jérôme 17 novembre 2009 at 08:18

    Largement d’accord avec Karim sur le fait que Djoko est la question positive de l’année 2010. Il est très possible que ce ne soit pas un feu de paille et que Djokovic reprenne la trajectoire qu’on l’avait vu dessiner début 2008 mais qui s’était interrompue à mi-année.

    Moi non plus, contrairement à Agassi dont les substances ingérées ont du altérer le jugement, je ne vois vraiment pas Murray n°1. Djoko a un jeu nettement mieux fait pour dominer le tennis sur surfaces rapides. Lui et Del Potro.

    Pour Federer, c’est une autre histoire vu qu’il aura 29 ans l’année prochaine. Un des enjeux pour lui, c’est de maintenir le niveau physique et la rapidité/qualité de placement qui lui permettent de dérouler son jeu avec un bon taux de réussite. Un gars de 22/23 ans n’a pas tout à fait les mêmes contraintes.

    Pour Nadal, j’ai toujours pensé qu’il n’était pas le mieux armé sur surfaces rapides par rapport au suisse, au serbe et à l’argentin. Et que chaque victoire en tournoi est autant un hommage à son mental exceptionnel qu’une entaille dans son physique.

    S’agissant des pronos, voici 1 an sur un autre site, je pronostiquais 2 victoires en GC pour Fed, et 1 pour Nadal. Je me suis planté juste sur la répartition puisque je voyais Fed gagner l’OA (qu’objectivement il aurait du gagner) et Wimbledon, et Nadal gagner Roland Garros (qu’objectivement il n’était pas évident de voir Fed gagner et où l’élimination prématurée de Nadal a été pour beaucoup).

    Pour 2010, allez, j’y vais.
    1 pour Fed : Wimbledon
    1 pour Nadal : RG
    2 pour Djoko qui sera n°1 mondial : OA et US Open.

    Del Potro aura besoin de digérer. Et pour Murray ? De la panse de brebis farcie à la peaud’zob.

  11. Kristian 17 novembre 2009 at 09:08

    Difficile de se pronocer pour 2010.
    Djokovic est le + fort cet automne, mais Nadal et Murray reviennent de blessure, Federer est en pre-vacances, Del Potro n’arrive pas a avaler son nouveau statut.
    Federer a gagne 2 GC, mais en l’absence de Nadal, et profitant des contre-performances majeures de Djokovic et Murray.
    Finalement la seule periode ou a eu au moins Nadal, Murray, Djokovic, Federer au top ce sont les 4 premiers mois de l’annee. Et Nadal etait le meilleur. Et encore Djokovic venait de changer de raquette, et Federer n’a ete bon qu’en Australie.

    Bref tout ca pour dire que les meilleurs ont fait les montagnes russes en 2009, et en deduire qui est veritablement au dessus semble difficile. Nadal a ete le seul joueur vraiment dominant pendant une assez longue periode. Mais c’est aussi lui qui est aujourd’hui le plus loin de son meilleur niveau.

  12. Jean 17 novembre 2009 at 09:21

    Je voudrais préciser ce que j’ai écrit plus haut : j’ai trouvé Djokovic très bon, il est logique qu’il termine l’année avec au moins un MS et il sera bien l’un des grands favoris de l’année 2010. Mais force est d’avouer que les autres en cette fin de saison ne sont pas très fringants. Il ne s’agit d’ailleurs pas là de fatigue de fin de saison, contrairement à ce qu’on lit partout (un gros mois de pause depuis l’USO), mais de coïncidence des objectifs avec les programmes de repos, préparation,… Djokovic possède probablement un surcroît de motivation dû à la virginité de son palmarès cette saison, à son impératif de retrouver des sensations. Et également, il est très bon en indoor, il est dommage que cette partie de la saison soit un peu tronquée. Mais l’AO est encore loin, on se souvient de sa défaite un peu prématurée l’an dernier après son titre aux Masters. Comme tout le monde, je le vois jouer les premiers rôles (le premier ?) en 2010, mais il faudra le montrer lors des GC [on avait presque grandchelemisé Murray après ses tournées sur dur (printemps et été), et il fait pschit (© Jacquot)]. Qui vivra verra.

  13. Jean 17 novembre 2009 at 10:27

    Sur Murray : de là où je suis, sa progression et sa démarche me semblent être très raisonnées. Gros travail physique, tennis-pourcentage, le tout visiblement sous la houlette d’une équipe dense. Un truc qui m’avait laissé cette année l’impression d’une montée en puissance régulière devant presque automatiquement déboucher sur la domination du circuit d’ici quelques saisons. Le truc, c’est que le tennis garde une part de spontanéité, de fraîcheur mentale, et que c’est souvent celui qui arrive à se sortir les tripes qui s’impose dans les grandes épreuves.

    On verra ce que donne sur le long terme cette approche scientifique du tennis, plus Lendlienne que Lendl, au-delà de toute autre considération, c’est ce qui me rebute complètement chez ce joueur, ce manque de générosité de caractère, de spontanéité et de plaisir, cette démarche si rationnelle qu’elle semble ambitionner d’exclure du jeu tout son aspect aléatoire et personnel pourtant si fascinant. J’espère qu’il s’étouffera dans sa démarche et qu’un type moins artificiel, comme Cilic à l’USO, se dressera toujours sur sa route.

    • Alex 17 novembre 2009 at 15:46

      C’est d’autant plus dommage qu’il possède du touché ! Il a le potentiel de spontanéité d’un Mecir moderne,de loin,il a notamment une facilité à sortir des amorties de coup droit d’un autre monde,lorsqu’il n’en abuse pas.Lendl en son temps avait un coup qui faisait vraiment mal,c’était son coup droit ! Murray n’a pas cette arme et devra compenser en tentant plus de choses à la volée par exemple s’il veut franchir un cap en GC.

  14. Antoine 17 novembre 2009 at 11:06

    Djokovic me parait avoir surtout marqué le pas comme c’est souvent le cas après une première victoire en GC, puis avoir connu des problèmes de confiance, avant de revenir plus fort et plus haut. Il me parait bien parti pour confirmer en 2010 et monter que son titre à l’OA n’était pas un accident isolé..

    L’année prochaine, c’est peut être Del Potro qui marquera le pas à son tour comme semble le monter ses sorties très décevantes depuis qu’il a gagné à Flushing mais on verra; peut être fera t il un bon Master’s par exemple.

    Celui qui devrait obtenir de meilleurs résultats en GC cette année, c’est Murray. Ces deux dernières années, il a gagné 10 de ses 11 titres sur dur et c’est lui qui perd le moins sur cette surface, malheureusement pour lui en GC..Une meilleure gestion de sa préparation pour les GC devrait donc logiquement lui permettre d’y arriver. Compte tenu de son bilan sur dur depuis 15 mois, sa meilleure surface, dire qu’il a un type de jeu qui lui empêcherait d’y arriver me parait infondé. Il joue surtout en contre et n’est pas le premier à le faire..

    Sinon, il y a bien sur les deux autres et chaque tournoi du GC sur dur sera donc très ouvert, un peu moins en ce qui concerne RG et Wimby bien sûr..

  15. Hasek 17 novembre 2009 at 13:14

    Pour Del Po, je pense que c’est plus le physique que le mental qui est entamé actuellement. Faut pas oublier que Del Po est le plus jeune de la bande des 5 et qu’il est celui qui est arrivé le + tard au très haut niveau. De plus, l’an dernier, il avait déjà bien galéré en fin de saison avec notamment un gros raté en finale de la CD. Je pense qu’avec les vacances puis la préparation, il reviendra à un bon niveau, reste à voir si cette année il pourra tenir la distance sur toute une saison.

  16. maedel 17 novembre 2009 at 14:50

    Hello,
    I needed to catch up (c’etait bercy, apres tout!!!) and wanted to leave un petit mot et surtout un bravo a isabelle for her contributions!

  17. isabelle 17 novembre 2009 at 16:31

    hello Maedel
    nice to see you around on the site! well, my best contribution is to go every day to watch the matches live! ;)
    sinon un petit pronostic pour 2010:
    AO: delpo ou djoko: nole a l habitude de faire de bons débuts de saisons, il sait bien récupérer a l’inter saison (fin 2007 il était cramé au masters, il gagne AO en 2008 + indians wells). il a faim, il n’a rien gagné cette année, il n’a plus de problème de raquette. mais il faut voir s’il fera trop chaud ou pas. delpo aura fini de digérer son 1er grand chelem.
    RG: nadal, mais il va ramer plus que les autres années, maintenant il y en a plein qui sentent qu’ils peuvent le battre, sauf les espagnols…je vois bien djoko ou fed le battre sur un des tournois de préparation sur terre battue
    wimbledon: fed archifavori, en attendant que les autres progressent sur gazon…je ne vois pas nadal faire le doublé, il est trop cramé physiquement
    USO: le plus ouvert, aucune idée: fed, delpo,djoko voire murray, depuis le temps qu’on l’attend en grand chelem; il faudra voir qui est le plus en forme pendant la tournée américaine.
    favoris pour le masters:
    murray, djoko s’il n’est pas fatigué; delpo a déclaré qu’il voulait le master dans la presse argentine (s’il est au top physiquement).
    verdasco voudra bien y figurer,il va bien se payer un scalp…fed se cherche une motivation, nadal une longueur de balle, roddick des matchs préparatoires. davy, euh…encore une finale?
    j’espère que mes pronostics seront aussi exacts que ceux que je fais pendant les matches…des fois j’arrive à deviner le score en live, guillaume et mariejo peuvent en témoigner! :)

  18. Franck-V 17 novembre 2009 at 18:22

    Roddick forfait pour Londres, c’est donc Söderling qui le remplace.

    Voilà qui me plait plus, non pas de voir A-Rod hors course mais Robin présent au Masters. Je l’espérais déjà plutôt que Verdasco.

    Tsonga devient premier remplaçant en cas d’éventuelle défaillance de DP.

    • Jérôme 17 novembre 2009 at 22:48

      Vers un Nadal-Soderling en match de poule au Masters ?

      Ca promet. ;-)

  19. Thomas 18 novembre 2009 at 12:50

    Ce sera Nadal-Soderling!

    Groupe A: Federer, Murray, Del Potro, Verdasco

    Groupe B: Nadal, Djokovic, Davydenko, Soderling

  20. Jérôme 18 novembre 2009 at 16:59

    Wouaou ! Le groupe A est vraiment très relevé. Ca rappelle le Masters de la plus grande époque.

    Il y a un peu plus d’éclopés et de seconds couteaux dans le groupe B.

    Logiquement, je verrais bien une demi Murray (tête de groupe)-Soderling et une autre demi Djoko (tête de groupe)-Fed.

info login

pour le login activer sur votre profil la barre d'outils

Demande d’inscription

contactez-nous à : 15-lovetennis@orange.fr

Archives

Suivez nous sur Twitter

@15lovetennis