Quand Ivan rime avec ciment (1/3)

By  | 10 septembre 2012 | Filed under: Histoire

Ivan aime New York et l’Amérique le lui rend bien. Le riant Tchèque fut non seulement finaliste neuf fois de suite au Madison Square Garden, mais disputa surtout huit finales consécutives à Flushing Meadows (pour trois titres). Retour sur son parcours lors de ces huit éditions.

  • 1982-1984: le temps des pilules amères…

Quand débute l’US Open 1982, Ivan Lendl est le dominateur de la saison. Avec son jeu explosif basé sur la puissance débordante de son coup droit, il a déjà remporté 11 tournois (il en remportera 15 au total cette année-là) et a réalisé une série impressionnante de 44 victoires consécutives. Manque de bol pour lui, il n’a pas connu le même succès en Majeurs, ayant été éliminé dès les huitièmes à Roland-Garros par Wilander, et fait ensuite l’impasse sur Wimbledon. Autant dire qu’il aborde l’US Open avec la ferme intention d’y remporter son premier Grand chelem et de confirmer qu’il est bien le nouveau boss du circuit, un an après la retraite de Borg. Les seuls obstacles sur sa route vers la gloire sont les jumeaux gauchers ennemis, McEnroe et Connors, qui se sont partagés les titres depuis le déménagement de l’US Open à Flushing Meadows. Cependant on doute de leur capacité à contrecarrer Lendl: ce dernier reste sur une série de 5 victoires consécutives contre McEnroe (dont la dernière à Toronto, 6/4 6/4) et vient de refiler un cuisant 6/1 6/1 à Connors à Cincinnati. Il humiliera aussi Connors lors d’une session d’entrainement avant le début du tournoi, se moquant de manière à peine voilée de l’Américain. Il ne sait apparemment pas qu’il ne faut jamais heurter l’ego surdimensionné d’un fauve aux abois.

A part une grosse frayeur au deuxième tour face à Tim Mayotte, qui mène 2 sets à 1 et se retrouve à 3 points du match au tie-break (score final 6/4 3/6 4/6 7/6 6/4), Lendl démolit littéralement tous ses adversaires (y compris son bourreau de Roland-Garros, Mats Wilander, qui ne lui prend que 6 jeux lors d’un match qui tourne carrément au carnage tellement Lendl est débordant de puissance) pour atteindre aisément les demies où l’attend McEnroe, n°1 mondial et triple tenant du titre. Là encore, le match tourne à la boucherie : foudroyant en retour, impérial en passing shots, Lendl crucifie un McEnroe complètement désabusé qui ne sait plus quoi faire pour rentrer dans le match. Une statistique montre l’ampleur du désarroi de McEnroe face à la force brute d’Ivan: l’Américain n’a pas suivi au filet 30% de ses secondes balles de service (16 sur 53) ! Cela montre à quel point les retours de service du Tchèque firent mouche ce jour-là, surtout dans la psyché de John.

Après cette démonstration destructrice (si on exclut le match contre Mayotte, Lendl n’a perdu aucun set et a abandonné seulement 43 jeux en 5 matchs), le seul enjeu consistait à deviner le nombre de jeux que le vieux Connors allait marquer en finale. Et pourtant… Lendl ne semblait pas réaliser qu’il était devenu la cible de Connors depuis cette humiliante session d’entraînement. Sa déclaration après le match contre McEnroe n’améliora en rien la situation. Au journaliste lui demandant ce qu’il pensait de la future finale face à Jimmy il répondit de façon laconique: « Ah bon, il a gagné [nda: en demie face à Vilas] ? »

Ayant fait trésor des roustes reçues durant lesquelles il a constamment été débordé et hors tempo, Connors avait préparé un plan de bataille audacieux et adapté à son tempérament de guerrier des courts. La tactique était d’agresser continuellement Lendl, mais en se focalisant de façon insistante sur le point fort du Tchèque, ce coup droit ravageur qui tétanisait le circuit. Connors synthétisa cette stratégie de la manière suivante: « When you break a player’s strength down, you break him down. Tomorrow, that’s what I’m going to do against Lendl. I’m going to break down that forehand that everybody’s been talking about. When I break it down, we’ll see how good he is”. Et c’est ce qu’il fit en dominant complètement Lendl lors des deux premiers sets. Complètement débordé sur ses appuis à cause de l’agressivité de l’Américain, Ivan ne réussit pas à mettre en place son jeu dévastateur, ne trouvant souvent pas le bon tempo pour placer ses coups droits ravageurs. Appuyé par un service en verve (qui avait déjà largement contribué à sa récente victoire à Wimbledon), après la perte du troisième set Connors comprit qu’il devait augmenter encore plus la pression sur Lendl sous peine de le voir revenir dans le match. Il se mit à multiplier les montées au filet et terrassa finalement Ivan sur le score de 6/3 6/2 4/6 6/4.

Tandis que l’Américain savourait son triomphal retour à la première place mondiale, Lendl venait d’apprendre une amère leçon : on ne se moque pas impunément d’un vieux lion, qui plus est quand il joue dans son antre…

Un an plus tard, la donne a changé. McEnroe est de nouveau sur le toit du monde suite à sa victoire à Wimbledon, Lendl déçoit toujours en Majeurs, tandis que Connors semble en perte de vitesse (élimination en quarts à Roland-Garros face à Roger-Vasselin et en huitièmes à Wimbledon face à Curren). Big Mac est le grand favori de l’US Open mais, à la surprise générale, disparait dès les huitièmes face à Bill Scanlon, laissant la voie libre à ses deux rivaux qui se retrouveront en finale pour la revanche de 1982.

Comme en 1982, Lendl est le grand favori. Il a encore humilié Connors aussi bien en tournoi (6/1 6/3 à Montréal) qu’en entraînement avant le début du tournoi, en servant et retournant le feu (décidément, le Tchèque n’a toujours pas appris la leçon). De plus, il a été encore plus impitoyable qu’en 1982 pour atteindre la finale : aucun set perdu pour 44 jeux abandonnés en 6 matchs (7,3 jeux par match) ! Le début de la finale confirme cette impression, tant Lendl prend clairement l’ascendant à partir du deuxième set malgré la résistance de Jimbo. Au troisième, il a une balle de deux sets à un à 5-4 sur son service. Quasiment une balle de match. Et c’est à ce moment précis que se confirme véritablement la légende du chicken Lendl. Alors qu’il a le match en main, Ivan craque et réalise une double faute. Connors sent l’odeur du sang et sait que pareille occasion ne se présentera plus. Il jette tout ce qu’il a dans le ventre pour débreaker. En fait, le match vient de se terminer. Lendl ne marque plus le moindre jeu et s’incline 6/3 6/7 7/5 6/0. L’impensable s’est produit à nouveau, Jimbo conserve son titre à l’US Open. Plus incroyable encore, il est modeste dans la victoire. Pas d’exultations à la Connors, juste un humble bras levé en signe de victoire.

Ce qu’on ne sait pas, c’est que Connors est sérieusement blessé à l’orteil et joue depuis plusieurs jours sous infiltration. Le matin de la finale, la douleur est tellement forte qu’elle l’empêche de s’entraîner et courir. Pour pouvoir jouer, il a recours à une injection de xylocaine avant le début du match, mais le problème est que l’effet anti-dolorifique ne dure que 90 minutes. Au début du troisième set, on note que Connors boîte lourdement. Il demande un break pour pause toilette (« J’ai eu une attaque de diarrhée » dira-t-il lors de la conférence de presse) mais en réalité, contrevenant au règlement, Jimbo est allé se faire une deuxième injection pour lui permettre de poursuivre la rencontre. Vu le temps pris par Jimmy pour sa « pause pipi », Lendl sent bien qu’il y a anguille sous roche et presse le superviseur d’aller voir ce qui se passe. Celui-ci surprend Connors en pleine injection et entre dans une colère noire, menaçant le médecin de perdre sa licence. Cependant, il décida de ne pas suspendre le match et permit à Connors de retourner sur le court. On connait la suite…

En 1984, McEnroe survole la planète tennis. Il arrive à l’US Open avec seulement deux défaites au compteur depuis le début de la saison. Malheureusement pour lui, une de ses deux défaites a lieu lors de la finale de RG où super-chicken Lendl remporte enfin son premier titre majeur. On croit le tchèque finalement libéré de la pression mais on se trompe. A Wimbledon, il s’incline une nouvelle fois face au vieux Connors alors qu’il avait le match en main. Pire encore, il s’incline au premier de tour du tournoi de Toronto (son seul tournoi de préparation) face à l’obscur Francisco Gonzales, 91ème mondial. Malgré ces déconvenues, il fait partie des favoris du tournoi américain. De plus, le sort a mis McEnroe et Connors du même côté du tableau, si bien qu’Ivan n’aura à affronter aucun des deux avant la finale. Son parcours jusqu’en demie est comme d’habitude aisé et son futur adversaire, le jeune Pat Cash, ne semble pas en mesure de l’inquiéter sérieusement. On pense qu’il fera tout au plus un bon match, comme celui livré en demie de Wimbledon face à McEnroe. Et pourtant, à la surprise générale le match sera éblouissant. Etincelant au filet et au service, Pat Cash réussit à pousser à Lendl au 5ème set. Le tchèque obtient plusieurs balles de match sur le service de l’Aussie, mais n’arrive pas à les concrétiser. Pire, il se fit breaker à 5-5 et voit Cash servir pour le match! A 40-30, Pat obtient sa première balle de match. Il sert extérieur sur le revers de Lendl qui réussit un bon retour croisé. Mais tel un lynx, Cash est déjà au filet pour déposer une belle volée profonde dans le côté droit du court. Tout le monde voit le match déjà fini mais c’est sans compter sur la ténacité d’Ivan: en bout de course, il réussit à faire un incroyable lob défensif qui finit sur la ligne de fond court! Loin de se démonter, Cash passe un ace…ou du moins le croit-il. L’arbitre annonce (probablement à tort) la balle faute! Hors de lui, l’australien se déconcentre et se fait débreaker dans la foulée. Il perdra finalement le match au tie break (3-6, 6-3, 6-4, 6-7, 7-6). Ivan ne sait pas encore qu’un certain dimanche de juillet 1987, l’australien prendra sa revanche…

L’autre demie-finale est tout aussi combattue, et McEnroe n’élimine Connors qu’au bout de la nuit après cinq sets de joute acharnée (6-4, 4-6, 7-5, 4-6, 6-3). Mac est tellement éprouvé physiquement qu’il pense n’avoir aucune chance pour la finale. Mais, selon ses dires, c’est dans les vestiaires qu’il comprit que le match ne pouvait lui échapper: « j’étais complètement vidé et me demandais comment j’allais pouvoir affronter ce match. C’est alors que j’ai vu Lendl s’échauffer et tenter de toucher le bout de ses pieds. En fait il arrivait à grande peine à dépasser ses genoux et je compris qu’il était plus cuit que moi physiquement. Le voir dans cet état me fit l’effet d’une piqure d’adrénaline. Deux heures de bon tennis de ma part suffiraient pour le battre. Je suis resté concentré comme jamais et me suis retrouvé à mener 2 sets à 0. Le souvenir de RG me hanta à ce moment. Mais cela ne fit que décupler encore plus mon énergie. Il était hors de question que je perde à nouveau. Je fis un premier break mais cela ne me suffisait pas, j’en fit un autre pour mener 4-0. Contrairement à 1983 Lendl ne baissa pas les bras mais son retard était désormais impossible à remonter. J’ai finalement gagné 6-3, 6-4, 6-1« .

Malgré sa première victoire en majeur, les choses ne semblaient pas beaucoup changer pour Lendl. Sa série noire continuait: 5 finales de majeur perdues, dont trois consécutives à l’USO. On pouvait sans hésiter affirmer que pour le moment Ivan se prenait le ciment dans les dents….

Prochain épisode (2/3) : Le rideau de fer

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325 Responses to Quand Ivan rime avec ciment (1/3)

  1. Clément 11 septembre 2012 at 11:55

    Bon bah il va être temps de mettre G&D à jour !

    • Antoine 11 septembre 2012 at 11:57

      Bonne idée Clément ! Tu t’y colles ?

      • Clément 11 septembre 2012 at 12:03

        A moins que quelqu’un d’autre ne se dévoue… j’imagine que oui !

        • Antoine 11 septembre 2012 at 12:17

          Super ! Merci.

  2. William 11 septembre 2012 at 12:26

    Bravo Murray, il a mis le temps mais c’est fait, un Grand chelem dans la poche !
    J’ai suivi le score jusqu’à 2 sets à 1, pensant que Murray bouclerait l’affaire en 4… Les stats sont franchement moyennes mais je n’ai pas vu le match, seulement certains points sélectionnés par Eurosport. J’appuie Antoine : monte au filet, Andy, monte ! M’enfin, c’est gagné… Assez sobre dans la victoire, l’Ecossais. Il peut en gagner d’autres, j’en suis certain.

    Jérôme : Murray vient d’assurer la place de numéro 1 en fin d’année à Roger ? Ah ? Ce que je vois c’est qu’à la Race Djokovic a une belle avance sur Roger et que, contrairement au Suisse, il n’a presque pas de points à défendre d’ici la fin de l’année. Et l’indoor est une surface qui lui convient bien.

    Mauvaise nouvelle pour del Potro qui est sûrement forfait pour la Coupe Davis. Nalbandian déjà forfait, ça sent la finale pour Berdych et ses compères. Je ne vois pas les USA s’imposer en Espagne, on partirait donc sur une finale entre Tchèques et Espagnols, le tout en République Tchèque.

    Autre mauvaise nouvelle : le rôle de Ferrer va devenir de plus en plus pénible. Avec Murray qui a passé un nouveau cap, le tirage sera plus déterminant que jamais… Tsonga n’est pas en forme et n’est pas plus haut que 7e à la Race, il ne peut pas tenir le rôle du 4ème gros bras. Je ne vois qu’une seule solution mes amis… Il faut tout simplement que Nadal revienne au plus vite !

  3. Clément 11 septembre 2012 at 12:44

    Salu

    Très honnêtement j’étais pour Djoko, parce que Murray, non, rien à faire ça veut pas, mais c’est bien que le Scot ait gagné. Pas parce que ça peut permettre à ce bon Rogé de finir l’année n°1 (je m’en cogne un peu) mais parce que les années à 4 vainqueurs dans les 4 GC c’est quand même plus marrant (quand ce sont tous des champions bien évidemment, pas des one-shot) et puis parce que je trouvais que Djoko ne méritait pas tellement de finir l’année avec 2 GC. Fondamentalement il n’a pas fait une meilleure saison que Fed, ni même que Rafa mais bon, comme ce dernier ne joue plus depuis un bail c’est un peu capillotracté de le faire rentrer dans l’équation, j’en conviens…

    Enfin bref, tout ça pour dire que c’est bien. Quand je suis finalement arrivé devant mon écran hier soir, les 2 lascars débutaient tout juste le 3ème set. J’ai trouvé le niveau plutôt bon, avec quelques très bons points, mais lisant vos commentaires à rebours j’en ai conclu que ça n’avait pas été le cas pendant les 2 premiers sets. Je n’avais donc rien loupé, tant mieux. Au 3ème set, Djoko a assez nettement dominé son sujet une fois qu’il eut breaké. Au 4ème en revanche c’était nettement plus chaud, malgré le score flatteur et le double break. Vers la fin de cette manche on sentait que le Scot revenait à toute berzingue et Djoko a eu de nombreuses balles de break à défendre, qu’il sauva parfois avec un peu de réussite. Du coup dans le 5ème je voyais une grosse bataille entre une Murène qui avait eu le temps de reprendre son souffle et un Djoko jouant son jeu normalement.

    Et puis patatra, le Serbe s’est retrouvé mené 3/0 double break en très peu de temps, je me suis dit à ce moment-là que c’était plié et je suis allé me coucher. A lire les comptes-rendus, il a réussi à revenir à 3/2 mais sans que ça ne change grand chose au final.

    En termes de jeu, le truc qui m’a le plus marqué c’est la difficulté qu’avait Djoko à bouger Murray. Je ne sais pas si c’est le vent qui le gênait vraiment, ou simplement la couverture de terrain monstrueuse du Scot mais il était vraiment obligé de frapper de toutes ses forces pour le déborder, et souvent sur plusieurs coups de suite. La Murène de son côté trouvait des angles vraiment pas dégueus aussi bien en revers qu’en coup droit. Son coup droit, parlons-en d’ailleurs, les progrès sont vraiment patents. Capable de le frapper très fort, à plat, et ça rentrait 8 fois sur 10 ! Djoko bombait nettement plus en comparaison, en revers itou. Du coup c’est souvent lui qui se faisait bouger et était obligé de défendre en sliçant en bout de course. Ce qui est fort dommage dans un sens car son slice de revers est une véritable torture visuelle, une insulte à tous ceux qui ont fait du chip & charge leur gagne-pain ; on ne le dira jamais assez.

    Ça c’était pour la finale. Le reste du tournoi, eh bien… comme d’habitude, ça a beau être mon tournoi préféré, c’est celui dont je vois le moins d’image à cause de ses horaires à la noix. Quelle idée de faire des night sessions. Ça, plus le fait que comme apparemment pas mal ici, j’ai eu beaucoup de mal à m’y intéresser (pourquoi ? Aucune idée), eh bien je n’en ai quasiment rien vu. Tout comme je n’avais rien vu de Montréal et Cincinnati (mais là c’était les vacances). Pas surpris de la victoire de Berdych sur Federer, je vais pas dire que je m’y attendais mais pas loin tout de même… Déçu par Del Potro qui s’est cassé les dents sur Djoko. En fait je crois que Del Po c’est le nouveau Safin. Il est beaucoup plus sérieux que ce dernier, mais comme il est dans une ère où la concurrence est encore plus relevée, l’un dans l’autre ça donne ça. Un type qui peut taper n’importe qui sur à peu près n’importe quelle surface dans un bon jour, mais qui malgré tout s’arrête souvent en 8ème ou en 1/4. Vivement qu’il gagne l’OA 2014 en battant Murray en 5 sets au bout du suspense.

    En attendant, mon prono post-Olympique s’est avéré juste : Murray vainqueur de l’USO. Et comme j’avais mis Federer à la CC, et que je pensais ardemment que Djokovic allait gagner quand le tournoi a commencé (et jusqu’à la fin d’ailleurs), j’avais forcément raison. La morale est sauve. 8)

    A part ça, j’ai raté pas mal d’articles ! Celui-ci est d’ailleurs très bon, comme d’hab’ avec Robert ; on apprend plein de choses et j’adore. Les articles précédents étaient bien aussi, même si j’ai rien compris à celui d’Oluive. Et puis Andy les bons mots qui prend sa retraite out of the blue, snif.

  4. Mathias 11 septembre 2012 at 14:44

    Ben moi j’ai vu le 2ème et 3ème set, et je me suis ennuyé comme un rat mort devant ma télévision. Comme je suis aller me coucher dépité à ce moment-là, mon avis n’est cependant que partiel et très subjectif.

    Les conditions étaient dantesques et simpement de mettre la balle dans le court sans offrir un caviar à son opposant semblait déjà être très compliqué.
    J’ai vu aussi un nombre de passing ratés assez effroyable, et ce alors même que l’opponent ne montait pas dans les meilleures conditions. Comme quoi jouer un coup reflexe tendu tenait de la gageure.
    Je les excuse donc… en partie.

    Ce qui m’a plus déçu c’est que nous avons eu une sorte de copié collé au niveau de la tactique et du jeu que leur match de Melbourne.
    Je n’arrive pas à comprendre pourquoi Andy joue sis défensif contre Djoko. Il lit à la perfection les 2èmes balels de celui-ci et s’avançait de deux mètres dans le court pour son retour. Mais c’était systèmatqiuement pour reculer de 4 mètres pour le 2ème coup de raquette au lieu d’essayer de mettre véritablemet la pression sur le Serbe.

    Lors de la demi des JO, il avait été autrement plus offensif et cela avait bien mieux marché. Là, il semblait avant tout capitaliser sur les fautes de Djoko. Et si cela a marché c’est simplement que celui-ci a été très inconsistant et n’a pas réussi à maintenir son niveau moyen assez élevé.

    Bref, je ne retiendrai de cette finale que le fait que le Scot a enfin perdu son pucelage en Grand Chlem.

    Et sur cet USO, à part quelques beuu 5 sets à rebondissements des premiers tours, je retiendrai avant tout le quart entre Djoko et La Poutre. Vraiment un très beau match, avec plein de points superbes, un Del Porto qui a tout donné sur le court et un Djoko qui a pété le feu.
    Et à propos de Del Po. Comme les autres membres du top 5 à 8, il a tendance à s’arrêter en quart. Mais les seules fois où il passé le cap, cela a donné défaite en 5 sets en demie et victoire finale. C’est le seul que je vois pouvoir battre de suite deux des ogres du Top 4. Il a le jeu et le mental pour cela. Les autres ne sont pas fondamentalement prêt à répéter un pareil exploit en 24-48 heures.
    Il l’a d’ailleurs démontré à mon sens lors des Jos. Poussez Rodger himself dans ses derniers retranchements sur gazon, perdre au bout d’un match de folie et résussir quand même à battre Djoko le lendemain.
    Ni Ferrer, ni Tsonga, ni Ferrer n’en sont capables.

    • Antoine 11 septembre 2012 at 14:49

      Toi aussi, tu te mets à l’ »opponent » comme Jeanne, Mathias ?

      Ni Berdych tu veux dire à la fin à moins que Ferrer ne se soit déboublé comme les Bryan ?

  5. Antoine 11 septembre 2012 at 14:45

    Lançons une pétition pour le retour de Nadal le plus vite possible comme le souhaite William à juste titre. On peut très bien ne pas aimer le style de Nadal, mais il apporte beaucoup à n’importe quel tournoi, d’abord parce qu’il se bat et qu’il faut lui marcher dessus pour le sortir, ensuite parce qu’il a un style très particulier, bien à lui quoi qu’on en pense et qu’il y a forcément une opposition, plus ou moins marquée, avec le jeu du type en face de lui. Il est de toute façon spectaculaire. Quand il ne joue pas sur terre battue, j’aime pour ma part voir Nadal jouer, surtout sur herbe d’ailleurs.

    Cet US Open a beaucoup pati de son absence je trouve. Tant mieux pour Ferrer qui a pu aller en demies mais j’aurais préféré voir Nadal à sa place et Ferrer danbs sa niche en quarts, d’autant qu’il se débrouille bien à l’US Open ces deux dernières années puisqu’il avait été en finale à chaque fois.

    On va signer cela et transmettre à Coach qui se chargera du reste.

    • Skvorecky 11 septembre 2012 at 15:02

      L’absence de Nadal déséquilibre les tableaux, c’est certain, d’autant plus que désormais il faut compter avec Murray: ce dernier a fait 7 demi sur les 8 derniers Grands Chelems (ne perdant qu’en quarts la huitième fois, et ce à Paris contre Ferrer, qui est sans doute le nº4 sur terre). Donc Murray étant toujours au rendez-vous, sans Nadal il manque une roue au carrosse rutilant de l’ATP.

      Ce ne serait pas le cas si on avait un nº5 qui pète le feu, mais Ferrer ne le sera jamais. Et j’ai regardé le classement, croyez-moi Ferrer nº 5 on va en reprendre pour de longs mois.

      Donc Nadal reviens, vite!

  6. Skvorecky 11 septembre 2012 at 14:53

    (HS complet)

    Je viens de me faire quelque chiffres sur wiki, comme ça, sans raison apparente.

    Roddick en Grand Chelem, c’est 19 quarts de finale, dont 10 demi-finales, dont 5 finales, dont 1 titre.

    Roddick en M1000: 20 demi-finales, dont 9 finales, dont 5 titres.

    Enfin je viens de voir que ses 32 titres ATP (en 52 finales) ont été acquis sur toutes les surfaces (dur outdoor, dur indoor, gazon et terre).

    Il laisse une belle trace dans les années 2000 quand même!

  7. Remy - Karim d'Or RYSC RG 11 septembre 2012 at 15:23

    Murray gagne enfin un GC et la conclusion qui arrive vite est : « Nadal revient »
    Un défaut de plus pour l’écossais.

    Coupe Davis, Federer annonce qu’il participera cette semaine aux barrages de la Suisse.

    • Antoine 11 septembre 2012 at 15:36

      Il participe à la rencontre ? C’est le contraire de ce que j’espérais: qu’il parte en vacances pour un mois…Il compromet ainsi un peu ses chances de terminer numéro un à la fin de l’année mais bon…Il ne va pas non plus jouer contre des cadors. Je me demande bien pourquoi les hollandais ont choisi la terre battue, au passage…

      • Remy - Karim d'Or RYSC RG 11 septembre 2012 at 15:47

        Roger et Stan vont surement gagner leurs simple et le double.
        Ils laisseront la place pour les matches du dimanche.
        Je pense pas que ça pèse sur le physique de Fed pour la fin de la saison.

        De plus, je demande à voir la confirmation de sa participation à Shangai.

  8. Antoine 11 septembre 2012 at 15:31

    Bon, qu’est ce qui se passe d’ici la fin de l’année ?

    Andy n’a pas garanti la place de place de numéro un Roger en fin de saison, loin de là, mais il lui a donné une bonne chance de pouvoir la conserver d’ici là tandis qu’en cas de défaite, les carottes étaient cuites pour Roger ce qui aurait été parfaitement normal vu que le Djoker aurait gagné deux GC et aurait assurément mérité d’être considéré comme le meilleur joueur de l’année.

    Au classement ATP, Roger a 1 335 points d’avance ce qui lui garantit de pouvoir y demeurer jusqu’à après Shangaï au moins. A la Race, il a 1 005 points de retard sur le Djoker, ce qui est un handicap sérieux mais pas insurmontable.

    Il attendait certainement le résultat de la finale de l’US Open pour voir s’il fasait de la place de numéro un en fin d’année un objectif ou pas et annoncer son programme en conséquence. Pour l’instant, il a seulement annoncé qu’il irait à Shangaï, qu’il pouvait de toute façon difficilement zapper n’ayant pas été en Asie l’année dernière vu les priorités de ses sponsors.

    Son problème est qu’il va sans doute avoir à peu près le même programme que le Djoker qui vient souvent à Bale lui pourrir la vie désormais et que sauf plantade du Djoker, il faudra qu’il le batte en finale pour marquer plus de points que lui puisqu’ils seront à chaque fois les deux TS. En plus le Djoker va jouer à Pékin ou il peut rafler 500 points. Roger doit être en discussion pour aller à Tokyo ou Murray et Nadal s’étaient pointés l’année dernière. Pour l’instant ne figurent au programme du Djoker que Pékin, Shangaï, Bercy et le Master’s mais ayant annoncé qu’il allait se battre pour terminer numéro un juste après sa défaite hier soir, il n’hésietra sans doute pas à le modifier.

    Pour Roger, l’enchainement Bâle, Bercy et Master’s rend impossible une victoire dans ces trois tournois comme l’année dernière et zapper Bercy coûte deux fois plus cher que de zapper Bâle. Il va devoir prendre des décisions pas faciles puisque pour gagner plus de 1 000 points que lui, si le Djoker est aux rendez vous, il faut qu’il le batte en finale à plusieurs reprises.

    En effet, le battre en finale à Shangaï ou à Bercy n’en rapporterait que 400 et le battre en finale du Master’s 500 (et seulement 200 à Bâle). Le Djoker ne sera pas forcément en finale à chque fois puisqu’il y a tous les autres, Murray, Nadal qui sera peut être de retour, plus des types comme Jo ou Berdych et tous ceux qui vont se battre pour une place au Master’s, mais Roger ne sera peut être pas non plus en finale à chque fois pour les mêmes raisons, la raison principale étant sans doute Murray dont la place dans les tirages va sans doute compter beaucoup.

    Il eut mieux valu que Roger n’ait que 995 points de retard plutôt que 1005. A l’arrivée, il risque de lui manquer 5 points ! En attendant, le plus urgent est de zapper la Coupe Davis le week end prochain..

    Ce que j’espère de cette fin de saison est que Roger ait refait une partie suffisante de son retard d’ici le Master’s pour qu’une victoire au Master’s les départage dans un sens ou dans l’autre et que ce tournoi soit, ce qui n’est pas arrivé depuis longtemps, le juge de paix de la saison. Autrement dit, il faut qu’il y ait moins de 500 points d’écart entre les deux à la Race d’ici le Master’s (dans un sens ou dans l’autre) pour que l’un des deux ne puisse pas se contenter de se qualifier pour les demies ou la finale du Master’s pour assurer la place de numéro un en fin de saison mais qu’il soit obligé de gagner le titre, si nécessaire en battant l’autre en finale s’il est au rendez vous.

    Les autres, Murray, Nadal et ceux qui suivent peuvent indirectement donner un coup de pouce à l’un ou à l’autre mais de toute façon les deux premiers cités ne peuvent concourrir pour la place de numéro un en fin d’année étant beaucoup trop loin des deux autres à la Race.

    • Mathias 11 septembre 2012 at 16:07

      Nous avons déjà eu la 7ème de Nadal, la 7ème de Fed, la 1ère de Murray, quatzres vainqueurs différents en Grand Chelem.
      Une telle année ne peut se terminer que par une finale de Master attribuant la 1ère place mondiale. Ainsi soit-il!

    • Alex 11 septembre 2012 at 21:05

      Fed a confirmé sa participation aux barrages contre les Pays-bas …

  9. Antoine 11 septembre 2012 at 16:17

    Rémy, j’ai lu la confirmation de la participation de Roger à Shangaï quelque part il y a trois jours mais je ne sais plus ou et le website du tournoi est absoluement indigent et sans aucune info….

    Plus ça va, plus je me dis que Roger va chaudement féliciter Andy pour sa victoire.

    Non seulement il lui donne un bon coup de main pour cette année et la durée de sa place au classement mais à plus long terme, c’est également un sérieux plus.

    Je n’ai aucun doute sur le fait que Murray va gagner d’autres GC et qu’il sera un concurrent redoutable dans les années à venir à Wimbledon et sur les deux autres GC sur dur. Il est probable qu’un jour ou l’autre Roger en fasse les frais, ce qui n’est poas encore arrivé, l’empêchant d’aller en finale ou de gagner un titre supplémentaire si cette défaite survient en finale, mais l’autre côté de la médaille, c’est qu’avec le Djoker et maintenant Murray, même lorsque Roger ne sera plus là ou aura été battu avant l’heure comme lors de cet US Open, Nadal aura les pires difficultés à gagner un titre hors de son antre à Roland Garros.

    Même lorsque Nadal a gagné RG cette année, revenant à seulement 5 longueurs de Roger, je ne pensais pas que le record de titres de Roger, 16 à l’époque, était sérieusement menacé pour autant. Mais avec Murray réellement dans la course aux titres désormais, Nadal me parait n’avoir plus aucune chance de rattraper ou dépasser Roger au compteur…

    Et Djoko qui a 25 ans déjà est beaucoup trop loin pour constituer la moindre menace, a fortiori avec Murray dans ses pattes.

    Roger peut donc dormir tranquille. Il ne risque pas de lui arriver ce qui est arrivé à Pete, à savoir voir un type lui bouffer tous ses records juste après avoir raccroché ce qui serait bien plus pénible pour Roger que pour Pete puisque Nadal aura été toute sa carrière son pire adversaire.

    En attendant, les Roastbeefs exultent ! La victoire d’Andy est arrivé jour pour jour 76 ans après le dernier titre de Perry, à Forest Hills en 1936..Pour eux, c’est sûr, cela fait du bien quand cela s’arrête…Félicitations du Premier Ministre Brit, du premier Ministre Ecossais. Compte tenu de cette victoire et de sa médaille d’or aux JO, il va peut être être fait baron à Noël et il faudra l’appeler Sir Andy..

  10. Patricia 11 septembre 2012 at 20:54

    Pour revoir quelques points du tournoi, un bon paquet réalisés par notre nouveau grandchelemisé… : http://www.wat.tv/video/eurosport/best-of-us-open-592u5_2f1o7_.html

  11. Renaud 11 septembre 2012 at 22:44

    Vu aucun point, je regarderai bien quelques aielaighte, et très content du résultat.
    Je n’ai rien contre Djoko mais je trouve que Murray pour son année mérite tout à fait sa victoire.
    Les progrés de ce dernier sont énormes si l’on compare ne serait-ce qu’à l’an dernier.
    Au dela du jeu plus complet (le coup droit en étant presque le symbole) le mental n’est plus le même.

    Murray en GC cette année c’est 1 V, 1F et 2 1/2
    Seul Djoko fait mieux 1V, 2F et 1 1/2

    Même si j’aimerai que Roger en gagne encore un pour au moins égaliser avec le nombre record de GC en golf qui est de 18 (rien à voir mais c’est un chiffre que j’ai en tête) l’on risque de s’apercevoir bientôt qu’il a bien fait de gagner cette année.

    Murray me semblant effectivement meilleur sur herbe que Nadal et Djoko.

    Et comme le souligne Antoine fort justement d’ailleurs ce serait une anomalie que Murray ne gagne pas d’autres GC. Fera t’il aussi bien que le Riant Tchèque, rien n’est moins sur mais sans vouloir faire peur si cette victoire (après celle importante des JO) lui fait le même effet que celle de Djoko en coupe Davis je vois bien Murray nous faire un Fed 2004-6-7 l’an prochain.

    @ Antoine
    Sur le record de majeur.
    Même avant la victoire de Murray je n’étais pas trop inquiet pour le record de Fed, allant même jusqu’à dire que Sampras peut lui aussi dormir tranquille.

    Nadal c’est 11 GC en 8 ans, soit en moyenne soit 1,375 GC/an
    Sur sa meilleur période 2008-2012 c’est 8 GC en 5 ans soit 1,6/an

    La seule possibilité pour Nadal d’égaliser et/ou de dépasser Sampras et à plus forte raison Fed ce serait d’être hors norme également à la fin de sa carrière tout comme il l’a été dés le départ de sa carrière.

    Depuis le début de l’ére open la grosse partie du palmarès des multititrés se concentrent sur 6-8 ans grand maximum.
    Pour ceux devant Nadal
    Borg est à part car il arrête avant de décliner
    Sampras c’est 14 en 13 ans mais surtout 12 en 9 ans
    Fed c’est 17 en 10 ans mais surtout 14 en 6 ans.

    3 GC de mieux pour Nadal c’est soit 10 RG et cela semble insensé, rien que de l’écrire pose l’impossibilité. Chaque unité rajouté à une série rapproche cette dernière de sa fin.
    Ou alors 9 RG + 1 titre sur une autre surface dans les 2 ans.

    Nadal à 26 ans, cela fait 9 ans (2004-2012) qu’il joue au plus haut niveau.
    Il serait exceptionnnel qu’il puisse encore jouer 4-5 ans au sommet.

    • Antoine 11 septembre 2012 at 23:34

      Comme tu peux le lire ci-dessous, je suis nettement plus optimiste que toi s’agissant de Roger que tu vois, au mieux, gagner un dernier GC.

      Souvent, je lis des commentaires disant que je suis trop optimiste en ce qui le concerne. C’est parfois vrai mais je me souviens du pronostic que j’avais émis lorsque Roger avait gagné à Flushing en 2008 qui était alors son 12ème GC. J’avais alors écrit que Roger terminerait sans doute sa carrière avec 16 à 18 GC, ce qui avait été considéré par beaucoup comme excessif, voire franchement irréaliste.

      Or Roger en est déjà à 17 GC et est actuellement numéro un tandis qu’il n’était déjà plus de numéro deux au moment ou j’écrivais cela..

      Quand Marie Jo m’a demandé combien je pensais que Roger avait encore de GC dans sa raquette le soir de sa victoire à Wimbledon il y a deux mois, j’ai répondu sans doute un ou deux.

      Je me dis que finalement, j’ai plutôt tendance à sous estimer Roger que l’inverse. Pour les raisons que j’ai indiqué un peu plus bas, il est sans doute capable de continuer à gagner un GC par an au cours des trois prochaines années, ce qui est son rythme de croisière depuis 2008. Cela amènerait donc Roger à 20 GC….

      Cela peut paraître excessif mais on ne parle pas d’un champion ordinaire…

  12. Antoine 11 septembre 2012 at 23:06

    C’est sans doute dommage Patricia mais quand je clique sur un lien qui comporte une vidéo d’eurosport, mon ordi plante systématiquement avant même que j’essaie de la regarder, peut être parce que c’est un ibookG4 qui n’est plus tout jeune, je ne sais pas. J’essaierai demain de mon bureau.

    J’ai l’impression, je dis bien l’impression, je peux me tromper, que cet US Open et la finale d’hier, c’est à dire la victoire d’Andy, une belle victoire quand même, sur le Djoker et surtout sur lui même, ne suscitent pas un intérêt et un enthousiasme inconsidéré ici même. je crois me souvenir que d’autres tournois du GC avaient suscité davantage de commentaires d’un plus grand nombre de 15-Lovers…

    Tant pis, je vais continuer tout seul comme un grand. Il se trouve que j’ai pensé à un joueur depuis mon dernier post et, tenez vous bien, c’est Roger ! Si, je vous assure !

    Comme je l’ai écrit un peu plus haut, je pense que l’une des conclusions de cet US Open, c’est que Roger peut définitivement dormir tranquille sans crainte d’être réveillé par un cambrioleur qui essaierait de lui voler ses records, et tout particulièrement son record de titres en GC, et il faut, je pense, en tirer la conclusion que Roger est désormais le plus serein des joueurs de tennis. Il peut vraiment prendre tout ce qu’il souhaite faire encore de façon totalement relachée. Tout ce qui viendra désormais est vraiment du bonus à 100%, des cerises sur son gros gâteau.

    Comme il a encore le niveau de jeu adéquat comme il l’a prouvé depuis un an maintenant puisque c’est à la suite de sa défaite contre le Djoker à l’US Open qu’il s’est sérieusement remis en question et que depuis il a quand même gagné 9 tournois, dont 1 GC, 1 Master’s, 4 M1000 et trois autres tournois de moindre calibre, le tout en ne perdant que 8 matchs sur le circuit et un autre en Coupe Davis, il me parait clair que s’il garde encore sa motivation, Roger va continuer à faire mal dans les mois et les années à venir avant de prendre une retraite bien méritée. Avoir à la fois le niveau de jeu et être totalement zen me parait en effet être une base très sérieuse pour continuer à engranger. La question est plutôt de savoir s’il conservera la motivation suffisante pour continuer à faire les efforts considérables sans lesquels il ne peut y avoir de succès.

    Quand je dis les mois et les années à venir, je ne pense donc pas simplement à cette fin de saison, mais plutôt aux trois ou quatre prochaines années. Je ne vois vraiment aucune raison pour laquelle Roger ne pourrait pas avoir une longévité au plus haut niveau également remarquable, comme Agassi par exemple. Il a d’ailleurs mentionné les jeux de Rio dans quatre ans. Il arrêtera peut être avant, mais tant qu’il gagnera ou pensera pouvoir encore gagner un GC, pour quelle raison arrêterait il ? Tant que ses filles n’auront pas l’obligation d’aller à l’école en Suisse et que sa vie familiale demeurera harmonieuse, il continuera, à mon avis. Elles ont trois ans. Cela lui laisse donc probablement encore trois ans. Elmar, quand commence la scolarité obligatoire en Suisse ? Comme en France, à 6 ans ?

    Wimbledon en 2015 serait donc sans doute le moment et le lieu pour tirer sa révérence, douze ans après son premier titre, comme Pete, avec simplement un lieu différent: Wimbledon plutôt que Flushing, puisque c’est là qu’il a gagné son premier grand chelem et que c’est donc là qu’il serait bon qu’il fasse ses adieux…

    Voilà donc ce que je me dis ce soir: Roger est là pour encore trois ans et il va continuer à gagner. C’est pas une bonne nouvelle, çà ?

    • William 12 septembre 2012 at 00:09

      Très bonne messire !

      Quand j’ai entendu Roger parler des Jeux de Rio je me suis dit « non c’est pas vrai, il nous refait le coup ! ». Je dois bien avouer que je n’en menais pas large en 2008 quand on parlait de ses chances aux JO 2012. En fait, en quatre ans les choses se sont plutôt très bien passées pour notre Roger non ?
      Je pense moi aussi qu’il est généralement assez sous-estimé, par exemple dans sa capacité à rebondir et à se remettre en question dans les moments difficiles. Pas si prétentieux que ça, le Suisse… Son orgueil l’a poussé jusqu’ici et l’a certainement porté quand ça n’allait pas. L’éternelle question est celle de la motivation… Moi ce que j’aimerais beaucoup, ce qu’il soit encore plus offensif. Il terminera sûrement là-dessus, histoire de maximiser ses chances de longévité. Annacone fait du beau boulot malgré sa tête d’enterrement.

      Sur le peu d’engouement apparent vis-à-vos de ce tournoi, mon excuse monsieur l’agent : fin d’été chargée entre inscriptions administratives toujours aussi compliquées et recherches d’appartement, pas moins compliquées d’ailleurs… J’adore ce tournoi, surtout les premiers tours et les plus beaux matchs ont d’ailleurs été en première semaine (Haas contre Gulbis !). J’ajoute le Del Potro-Djokovic. Je refuse de penser que le manque relatif de commentaires était une conséquence de l’absence de Nadal ou/et de l’élimination précoce de Roger. Enfin, ce n’est en tout cas pas mon cas… Le tennis leur survivra, c’est évident !

    • Patricia 12 septembre 2012 at 09:49

      Ho le joli fantasme ! Mais effectivement, Roger étant même bien plus zen qu’Agassi, et poussé par une gourmandise bien plus authentique, il est tout à fait capable de jouer les prolongations ! Souvent les joueurs arrêtent par lassitude (mais il adore ça), parce qu’il n’ont plus le niveau, souvent à cause de blessures (mais il est hors norme de ce côté aussi), pour profiter de leur famille (mais il a la perle rare polyvalente mum/agent/coach à ses côtés). En outre, il me semble que la scolarité obligatoire c’est 7 ans, et rien n’empêche de scolariser ses enfants avec un précepteur, quand on a une vie nomade.

      La tronche de Djokopope quand Roro lui ravira la médaille d’or aux JO de Rio !

    • Antoine 12 septembre 2012 at 10:31

      En fait, il y a trois types de fin de carrière différentes, même si les choses peuvent se combiner.

      a) ceux qui arrêtent parce que cela ne rapporte plus assez vu leurs performances déclinantes tandis que leurs charges fixes (entraineur, kiné etc..)demeurent les mêmes: en clair, ce n’est plus rentable. Les top players ne sont pas concernés, sauf ceux qui jouent vraiment excessivement les prolongations alors qu’ils se prennent défaite sur défaite mais, même là, ils continuent souvent à récupérer beaucoup d’argent des sponsors. Roddick n’est que 38ème au prize money récéupéré sur le circuit depuis le début de l’anéne (550 000$ quand même) mais d’après le classement de Forbes établi sur une période différente (juillet 2011-juillet 2012), s’il n’avait gagné que 800 000$ de prize money (qui ici inclue visiblement les garanties et les exhibs), ils estimaient que Roddick avait gagné 8 M$ de ses sponsors ce qui fait un total de 8,8 M$ qui le met à une respectable 10ème place, hommes et femmes condondus (il y a cinq hommes et autant de femmes dans le top 10 de Forbes). Roddick n’a donc pas arrêté parce que cela ne lui rapportait plus assez.

      b) ceux qui arrêtent parce alors parce que leurs performances déclinantes les conduit à estimer qu’ils n’arriveront plus à retrouver un niveau suffisant à leurs yeux et que compte tenu des efforts plutôt en hausse à fournir pour se maintenir au niveau, ils préfèrenet passer à autre chose. C’est le cas de la plupart des joueurs qui continuent à gagner pourtant pas mal d’argent même si la décision peut arriver à un âge avancé. Par exemple, Agassi en 2006 qui fait ce qui apparait aux yeux des fans comme la saison de trop et qui arrête alors.

      c) ceux qui arrêtent parce que le physique ne suit plus, à la suite de blessures à répétition ou d’une blessure vraiment sérieuse ce qui compromet leurs chance de retrouver le niveau antérieur.

      d) enfin, le cas le plus rare, ceux qui arrêtent alors qu’ils n’ont pas de pbs physiques, qu’ils ont encore de bons, voire très bons résulats mais qu’ils en ont marre du tennis. La motivation n’est plus là. Borg est l’archétype. On pourrait y ranger Safin car la baisse des ses performances avant son arrêt à 29 ans est surtout le fait d’une insuffisante motivation pour le tennis, et ce depuis des annes. Peut être aussi Pete qui s’est posé la question pendant un an de savoir s’il arrêtait ou pas avant de l’annoncer à Flushing en 2003.

      Hors le cas de blessure grave, la décision d’arrêter arrive généralement entre 32 et 34 ans. Il n’y en a pas beaucoup qui prolongent au delà de la borne supérieure de cette fourchette. Elle pourrait sans doute augmenter un peu vu que les trentenaires n’ont jamais été aussi nombreux dans le top 100. Stepanek joue encore à 34 ans, Haas aussi, après un retour réussi après une blessure grave. Curieusement, il n’y en pas pas beaucoup de joueurs de simple qui se mettent à jouer le double en fin de carrière hormis les rares cas ou ils étaient avant tout des joueurs de double dans un premier temps avant de devenir des joueurs de simples, comme Stepanek ou Llodra. Economiquement, cela se tiendrait pourtant car les meilleurs en double gagnent plus que la plupart des joueurs de simple:les Bryan sont 22ème au classment du prize money mais il y a pas mal d’autres joueurs de double qui figurent dans le top 100. Or, en double, on peut être compétitif jusque vers 40 ans.

  13. William 12 septembre 2012 at 00:23

    Un mot enfin sur cet article, dont l’écriture toujours fluide de Bob m’ouvre une fois de plus une fenêtre de choix sur les années 80. Je pense surtout à Connors en fait. Qu’est ce que j’aurais aimé voir ce joueur ! Instinctif, combattif chétif, tête à claques… Orgueilleux et talentueux. L’anecdote sur la prise de xylocaine me fait de la peine… Je pense que si c’était déjà comme ça il y a trente ans, il n’y a aucune raison pour que cela ait changé aujourd’hui, alors que les enjeux publicitaires et économiques ont explosé… Bob, tu viens de sortir la plus cinglante et la plus discrète des attaques contre le dopage ! Bravo !

  14. Renaud 12 septembre 2012 at 09:21

    Il est clair depuis 2004 et à plus forte raison 2006 que Fed est au dessus du lot sur le plan du jeu et que son tennis est moins éprouvant que celui de Nadal et Djoko.
    Mais à ce niveau là 5 ans d’écart avec ces derniers cela compte tout en sachant qu’il faut clairement rajouter Murray dans l’équation.

    Tu as peut-être raison sur la capacité de Fed à gagner encore 3 GC dans les 2-3 prochaines annnées mais tout dépendra de sa motivation et d’éviter les blessures.
    Il faudrait aussi de bons concours de circonstance car depuis 2010 (je ne compte pas la finale de l’USO 2009 car c’était une finale donc pas une contre perf) Fed peut se faire taper par d’autres joueurs que l’habituel top 4.

    Gagner Fed, à plus forte raison en GC reste un objectif majeur pour tous les joueurs hors Top 4.
    Même s’il est vrai que Berdych n’a jamais réellement réussi à Fed, dans le sens ou le H2H était plus équilibré.

    En se projetant sur l’OA 2013 le tirage va avoir une importance cruciale.
    La capacité de Nadal de jouer 7 matchs au sommet (dans l’idée de ne pas perdre trop de jus dans les premiers tours) sera une inconue et, lapalissade, c’est à la fin du tournoi que l’on verra s’il fallait mieux être dans la demi de Nadal que dans la demi de Murray.

    Ah j’oublais le parcours de Murray à partir de Raonic n’est peut-être pas du super lourd mais c’est quand même un beau parcours et cela devrait prouver au rochon de base que certains des 3 autres ont gagné des tournois avec de bien moins bon adversaire.
    Raonic, Cilic, Berdych puis Djokovic soit 15 – 13 – 7 (6) et 2 ca se pose là.

    Donc je n’irai pas jusqu’à glore à Murray mais j’irai jusqu’à total respect.

  15. Robert "AxelBob" 12 septembre 2012 at 09:58

    Hello tout le monde, désolé pour le peu de présence sur le forum mais j’ai pas vraiment eu la possibilité de suivre le tennis dernièrement.

    PZ a finalement gagné son premier GC et ce n’est pas plus mal si ça permet enfin de mouvementer un peu les choses au sommet. Si en plus Berdych et Del Potro réussissent à hausser plus régulièrement leur niveau de jeu face au top 4 en quarts (Ferrer, c’est meme pas la peine d’espérer…), ça permettrait d’avoir finalement des tournois dont l’issue n’est pas si linéaire et évidente (càd top 4 qui truste tout). Y en avait quand meme marre de voir tous ces petits chelems enfilés les uns derrière les autres :-)

    Concernant l’affaire Connors de 1983, les sous ont une part dans l’histoire. En gros, Connors allait déclarer forfait pour la finale quand son agent, Donald Dell (ironie du sort il était aussi l’agent de Lendl à l’époque) lui dit: « Soyons francs Jimmy, tu as 31 ans et peux gagner un 5ème USO. Je sais que tu comptes revenir l’an prochain mais nous savons tous que tu n’arriveras probablement plus jamais en finale. Si tu veux avoir une chance de gagner, je peux faire en sorte que tu puisses jouer ».
    Dell alla ensuite chez Bill Talbert, directeur du tournoi, et lui dit tout sec « t’as deux options Bill. Ou tu me permets de gérer à ma manière la blessure au pied de Jimmy, ou il est forfait et tu te retrouves sans finale ».

    En bon directeur Talbert ne pouvait se permettre de perdre du pognon si le tournoi se concluait sans finale jouée. Meme si les sous-fifres n’avaient apparemment pas été avertis (comme le superviseur qui a surpris Jimmy dans les vestiaires), ils ont tellement bien étouffé l’affaire qu’il a fallu attendre la publication en 2009 du livre de Dell pour connaitre la vérité.

    Par contre, il ne s’agit techniquement pas de dopage au sens strict du terme vu que le xylocaine est un antidouleur qui n’est pas interdit. Ce qui est interdit, par contre, c’est de s’en injecter durant le match…

    • Mathias 12 septembre 2012 at 10:14

      Ca c’est de l’info en profondeur! Genial complément à l’article!

    • Antoine 12 septembre 2012 at 10:40

      Très utile et très précis complément en effet Robert et qui confirme mon post en réponse aux réactions outragées de ceux qui estimaient que c’était un cas de dopage scandaleux: il ne s’agissait pas de dopage et seul le fait de se faire injecter en cours de match était interdit. Je connaissais l’affaire de l’injection mais pas le fait que le truc avait été couvert par Talbert. C’est donc l’ATP qui a été magnifiquement cocufiée dans l’affaire puisque le superviseur est un agent de l’ATP et non de l’USTA qui organise le tournoi. C’est du moins la répartition des rôles aujourd’hui mais je crois que c’était déjà le cas en 1983. Cela a du faire plaisir à Jimmy qui avait une dent contre l’ATP à qui il avait intenté un procès en 74 et qui a toujours refusé d’en faire partie.

  16. Mathias 12 septembre 2012 at 10:36

    Moi c’est depuis que Fed a battu le record de Sampras en retrouvant la place de no 1 que je penses que tout maintenant n’est que du bonus pour lui.
    Même si la manière n’a pas le brio de ses grandes années, il a réalisé quelque chose que même ces plus grands supporters pensaient désormais impossible pour lui il y a à peine 12 mois.

    Comme souligné dans plusieurs postes, la grosse inconnue c’est la motivation. Après l’USO 2011, il a su remettre les choses à plats (merci Mirka) et s’asséner des nouveaux objectifs. Au lieu de courir uniquement pour les reccords et les grands chelems, il a su se à nouveau se montrer bcp plus présent et concernés dans les rendez-vous « secondaires ». Comme tous les grands champions, il se dope à la victoire. La motivation de continuer se nourrit des succès. Quand le travail paye, il y a beaucoup moins de raison pour se demander pourquoi aller s’entraîner tous les jours.

    Quant à savoir quand la gestion des questions familiale devriendra un facteur décisif par rapprot à une retraite, je crois que la réponse appartient plus à Mirka qu’à lui.
    Il a plus intérêt à se demander ce qu’il va faire après le tennis que de planifier l’éducation de ses filles.

    A ce propos: J’ai un amis d’un amis qui est banquier et qui s’occupe indirectement de certains des intérêt de Federer. Ce cher maître se fait actuellement construire une nouvelle maison sur le rive Nord du lac de Zurich. Il s’agit en fait d’un vrai complexe, avec notemment trois maisons (une pour eux, mais aussi deux autres pour leurs parents respectifs), mais surtout pleins d’autres batîments, comprenant notemment un centre de fitness pour une soixantème de personnes. Je n’ai pas demandé combien de courts de tennis sont prévu, mais je verrais bien quelque chose comme une « Académie Federer » voir le jour…

    • Antoine 12 septembre 2012 at 10:46

      Aimant faire du ski et n’en faisant plus depuis que ses sponsors le lui ont interdit par contrat, Roger s’est également fait construire un chalet tout ce qu’il y a de mieux à la montagne pour une somme rondelette. En revanche, il a investi à Dubaï au mauvais moment, juste avant que la crisse n’éclate et que la bulle de Dubaï ne se dégonfle. C’est comme au tennis: on ne gagne pas à tous les coups..

      • Mathias 12 septembre 2012 at 12:38

        Avoir un châlet comme résidence secondaire c’est dans la nature profonde de tout Suisse. Nous sommes très très attachés à nos belles cîmes par ici… (Au point que nous venons de voter oui à une initiative limitant le nombre de nouvelles résidences secondaires pour contenir le bétonnage intensif ;-)).

        Là. il est en train de déménager sa résidence principale du canton de Schwytz au canton de Zurich. Il part donc d’un véritable paradis fiscal (même si je lui fait confiance pour être très bien conseillé de ce côté-là) car il peut construire bcp plus grand et bien mieux connecté (transports) de l’autre côté du lac.

        Mais je voulait juste distiller une petite info à titre purement indicative.

        • Antoine 12 septembre 2012 at 13:09

          Mais je comprends donc que tu es suisse Mathias, cela m’avait échappé. Je pensais que le seul suisse ici était Elmar. Vous êtes combien ici ? Sinon, mauvais nouvelle pour vous: Roger n’est pas suisse, mais français. Sa mère est sud africaine d’ascendance française et néerlandaise. Néerlandaise, cela ne compte pas, dont elle est d’ascendance française. On va modifier le code de la nationalité pour que cela se transmette par la mère comme la religion juive et que Roger soit donc vraiment français. Il pourra s’expatrier en Suisse pour des raisons fiscales s’il veut car le régime fiscal des impatriés est beaucoup plus favorable que celui des citoyens helvétiques, même ceux du canton de Schwytz. Ce régime fiscal des impatriés est même un pur scandale de mon point de vue et mériterait que l’on vous fasse la guerre. Ce n’est pas l’unique raison mais c’en est une bonne.

          • Mathias 12 septembre 2012 at 14:58

            Je suis suise, romand je prècise, et j’habite à Zurich.

            Quant à l’ascendence française de Rodger par le petit orteil droit de sa mère, je ne saurais le contester. Car après tout toute l’humanité n’est qu’une grande famille si on remonte jusqu’à ce bon Adam. ;-)

            Pour ce qui est du régime « d’imposition au forfait » (dont ne peuvent profiter que les étrangers ayant leur résidence principale en Suisse mais n’ayant pas revenu généré sur le territoire national), c’est effectivement un scandale. Un double scandale d’ailleurs, vu que ces barons sont mieux lotis que les citoyens suisses eux-mêmes.
            A noter que nous avons voté l’année passée pour supprimer ce régime au niveau du canton de Zurich. et qu’une initiative fédrale est en court de récolte de signature pour qu’il soit fait de même au niveau national.
            Comme pour le secret bancaire, ce n’est qu’une question de temps pour que cette injustice disparaisse. Tant mieux!

          • Clément 12 septembre 2012 at 16:02

            Haha Antoine, je valide 10 fois et je cosigne des 2 mains ! :lol:

  17. Mathias 12 septembre 2012 at 10:51

    Je crois que cela a déjà été soulevé une fois, mais il y a une coïncidence troublante dans la nationalité des membres du Big 4:
    Swiss
    Serbian
    Spaniard
    Scotsman

    • Colin 12 septembre 2012 at 13:13

      Ça marche jusqu’au cinquième d’ailleurs.

      • Mathias 12 septembre 2012 at 14:59

        Oui, mais bon après on m’aurait reproché d’inclure Ferrer, car bon ce n’est quand même que Ferrer…

        • Antoine 12 septembre 2012 at 15:50

          Qui est ce ?

  18. Antoine 12 septembre 2012 at 11:54

    Interview du riant Ivan dans « l’Equipe » ce matin: Ivan est en effet capable de parler et de répondre à certaines questions, pas toutes bien sur. A la question « que pensez vous avoir apporté à Andy ? », il répond qu’il ne va pas répondre parce que ce serait donner des indications à ses adversaires..A celle « Qu’est ce qui explique à votre avis qu’Andy arrive à bien jouer dans le vent ? », même réponse du croquemort…Il dit quand même que le match le plus important pour Andy avait été la demie de Melbourne (avais que je partage). RAS sinon. Andy lui dit qu’il espère pouvoir continuer avec Ivan, ce qui signifie que la question est surtout de savoir si Ivan en a envie. Or il a surtout envie de jouer au golf et dit qu’il s’y remet dès cette semaine. Prochain tournoi ou Ivan sera là: le Master’s. Son intervention est donc limitée aux GC et au Master’s. L’interview de Murray après sa victoire est quand même assez étonnante. Il parale du fait qu’il est surtout soulagé. Les journalistes lui demandent s’il n’a pas envie d’exulter. Il répond de sa voie d’outre tombe qu’il ne sait pas ce que cela veut dire…Légèrement introverti le Scot….

    Mais tout cela ne vaut peut être pas le billet de Wilander. On l’a oublié mais le plus grand exploit de Murray, c’est d’avoir fait en sorte qu’un prono de Wilander se révèle pour une fois exact. Tout content de lui, Wilander affirme le plus sérieusement du monde : « Ma connaissance du jeu me permet d’affirmer qu’Andy ganera 5 GC. Au moins ». C’est d’ailleurs le titre qu’a retenu « l’Equipe » pour son billet « Andy gagnera au moins 5 GC ». L’avantage de ce pronostic, c’est que quand Andy arrêtera sa carrière, s’il n’en a gagné que 3 ou 4, tout le monde aura oublié le pronostic de Wilander. Cela ne mange donc pas de pain de faire des prévisions pour les 6 ou 7 prochaines anénes…Cela étant, et c’est notable, Andy a gagné ce tournoi sans jouer son meilleur tennis en de nombreuses occasions.

    On a déjà parlé des similarités et des différences entre le match de Melbourne et celui là mais il y a une autre similarité: les matchs ont duré aussi longtemps dans les deux cas: 4h50 à Melbourne, 4h54 avant hier…Vu cette durée, on est tenté de dire qu’Andy, en dépit d’un parcours qui l’a amené à passer plus de temps sur le court pour aller en finale avait quand même plus d’essence dans le réservoir que le Djoker qui avait joué la veille contre Ferrer. Au cinquième set, il était cuit…Andy était éprouvé bien sûr, mais bien plus fringuant quand même. Comme il s’agit de matchs sur dur, on peut se demander combien de temps durerait un match sur terre entre les deux….

    Sinon, en dépit d’avis médicaux en sens contraire, Del Po a décalré qu’il ferait tout pour jouer le week end prochain en dépit de sablessure au poignet, blessure au poignet d’ailleurs récuurente qui montre que l’opération qu’il a subie n’a pas pu réglé complètement le problème. C’est peut être là aussi et surtout que réside la difficulté pour voir Del Po retrouver autrement que par interminttence son niveau de 2009. Cela fait bien la 3ème fois de l’anéne qu’il se plaint de son poignet…

    • Colin 12 septembre 2012 at 13:16

      Cette fois c’est le poignet gauche.
      Si c’était le droit, il ne se poserait même pas la question !

      • Antoine 12 septembre 2012 at 13:30

        Ah bon ? Bien fait alors ! Ca lui apprendra à ne pas jouer ses revers avec ses deux mains !

    • Bapt 12 septembre 2012 at 17:43

      J’ai lu l’interview avec Lendl aussi dans l’Équipe. Il m’a semblé moins désagréable qu’à une époque et plus bavard mais pas trop non plus. À mon avis s’il ne répond pas sur la question d’Andy qui arrive dans le vent c’est qu’il aurait fallu dire la vérité : Andy est un meilleur technicien que Nole.
      Sinon on voit bien que le coaching d’Andy est sans doute une forme de pari personnel (« pourquoi pas ? ») et pas une vocation à vie. À mon avis, si Murray se met totalement en route et gagne un grand chelem par an, Lendl estimera qu’il a atteint son objectif et retournera pour de bon au golfe.

      • Antoine 12 septembre 2012 at 18:08

        C’est clair…

        Et je me demande combien Ivan va toucher de la part d’Andy car il va toucher un bon paquet pour son RTT. Le jour de la finale de Wimby, le Sunday Times ou un autre canard roastbeef avait pondu un article en « une » expliquant qu’une victoire d’Andy à Wimby pouvait lui rapporter 100 M£, rien que cela ! C’est n’importe quoi mais c’est clair qu’Andy va gagner beaucoup plus de pognon qu’avant..D’après Forbes, entre juillet 2011 et juillet 2012, Andy a touché 5 M$ de prize money et 7 M$ de ses sponsors. 7 M$, cela parait pas mal comme ça, mais Roddick en touchait encore 8 selon eux, le Djoker 9,5, Nadal 25 et Roger, hors catégorie bien entendu, 45. A moins que son agent ne soit un demeuré mental, tous les contrats d’Andy prévoyait certainement un bonus en cas de GC plus une révision à la hausse pour les années à venir et nouveau tarif évidemment pour les contrats à renouveller et les nouveaux contrats…

        Ouiblions le prize money gagné lundi. Sa victoire va lui rapporter au bas mot une vingtaine de millions au cours des prochaines années. Changement de catégorie pour Andy. Et donc gros chèque, voire très gros chèque, pour ce fumier d’Ivan qui a été embauché pour cela….C’est peut être le jour ou il le touchera qu’on le verra sourire.

      • Bapt 12 septembre 2012 at 21:54

        Ivan risque de toucher un bon paquet parce que :
        1. Il a quand même rempli sa part du contrat, c’est indéniable ;
        2. Je pense qu’il sait bien négocier ses contrats.

        Par contre je ne crois pas que l’argent soit décisif pour le père Lendl même s’il ne crachera pas dessus évidemment. Tel que je le vois, il doit bien gérer sa fortune avec des placements prudents (pas dans l’immobilier espagnol).
        Je pense que Lendl était et est un type qui marche plus ou moins au défi :
        – Gagner un grand chelem (ça a marché difficilement)
        – gagner Wimbledon (ça n’a pas marché)
        – réussir au golf (là encore ça n’a pas marché)

        Prendre en charge le « chicken » Andy devait aussi être une forme de défi.

        Par ailleurs, il ne vaut mieux que Lendl ne sourie pas trop : c’est assez effrayant.

  19. MarieJo 12 septembre 2012 at 11:59

    Désolée de pas trop suivre en ce moment mais je profite encore de petites vacances !
    Un Andy qui s’en vas, et un Andy qui gagne enfin !
    merci à robert pour son papier tjrs aussi éttofé et bien écrit, j’avoue humblement qu’il y a des jours ou j’envoie ta capacité de production ! Muchas gracias amigo !
    On m’attend pr aller à la plage !

  20. Remy - Karim d'Or RYSC RG 12 septembre 2012 at 14:01

    Après Roddick, un autre vainqueur de Grand Chelem quitte les terrains.
    Juan Carlos Ferrero fera son dernier tournoi à Valence à la fin octobre.

    Cela fait des années qu’il n’est plus au niveau, mais je suis triste quand même :(

    • Antoine 12 septembre 2012 at 16:31

      C’est vrai ? cela te fait vraiment de la peine de voir Ferrero partie à la retraite ? Je ne sais pas pourquoi mais Ferrero, je n’ai jamais accroché. C’est propre comme tennis, pas de points faible, pas de points vraiment fort non plus. J’ai tendance à bailler en le voyant. Voilà près de 10 ans qu’il n’a rien gagné puisque sa grande année fut 2003 et que depuis on n’a eu droit qu’à des miettes de sa part, en cause des blessures certes mais quand même. On entend parler de lui de temps en temps alors on se souvient qu’il joue encore, comme quand Monfils avait perdu contre lui à l’US Open l’année dernière (à l’époque, Monfils essayait de jouer au tennis). J’ai du mal à me rappeler quand il fut vraiment bon. Pourtant, il a même été nuémro un mais vu la brièveté de son passage, cela ne veut pas dire grand chose. Il est très discret et j’arriverai presque à le confondre avec Robredo. Je viens de le chercher sur le classement et je vois que ce match contre Monfils lui coute aujourd’hui beaucoup faute d’avoir pu récidiver puisqu’il vient de perdre 45 places et de sortir du top 100 (il est 111ème). Cela ne va pas s’arranger pour lui: il est 170ème à la Race. Il était encore 38ème en juillet, la dégringolade a donc été brutale….Il est donc temps qu’il s’arrête…15 ou 16 titres selon la page que l’on consulte sur le site de l’ATP.

      Un grand Chelem, ce qui est bien et même très bien. C’est quand même pour cela que l’on parle de Ferrero. C’est fou la différence qu’il y a entre quelqun qui a gagné un GC et quelqun qui a été en finale, même deux fois, comme Pioline par exemple.

      Roddick a la retraite, Ferrero bientot aussi, reste Hewitt qui fait de la résistance et qui vient de re-rentrer dans le top 100 (100ème). Roger va finir par se sentir bien seul. Il n’y aura bientôt plus aucun joueur de ses jeunes années. Il va les enterrer tous les uns après les autres.

      • Remy - Karim d'Or RYSC RG 12 septembre 2012 at 16:46

        Ferrero c’est le type qui était très fort à RG quand j’étais ado.
        Donc forcément je l’ai suivi.
        Il fait une année 2003 incroyable avec sa victoire à RG, à Madrid et une défaite face à Roddick principalement due à son gros match contre Agassi la veille.

        Sa victoire est RG est tout sauf le fruit du hasard. Ok il profite qu’un inconnu déboule en finale (il a d’ailleurs disparu juste après) pour l’emporter, mais il faisait preuve d’une grand régularité à RG les années précédentes. Deux défaites en demi contre Kuerten et une finale perdu contre Costa.

        Fin 2003 il prend pleine tronche la tornade Federer aux Masters puis à l’AO. C’est déjà la fin, malgré quelques 1/4 à Wim plus tard.

        Ce joueur a été coincé entre Moya et Nadal, mais il fait parti de cette génération d’espagnol qui a réussi à aller plus loin que la terre battue.
        En y regardant de plus près, on trouve même une victoire contre Kuerten à Rome en 5 sets, ce n’est pas rien.

        Ce n’est pas le plus grand champion, mais c’est quand même un vainqueur de GC et j’ai une tendresse personnelle pour lui.

        • Remy - Karim d'Or RYSC RG 12 septembre 2012 at 17:11

          Et il a été numéro 1 mondial !

          • Antoine 12 septembre 2012 at 17:24

            Et oui, on a du mal à y croire Rémy mais durant quelques semaines, c’est bien ce qu’indiquait le classement de l’ATP. Sa victoire à RG était effectivement l’aboutissement d’une progression constante sur terre. Pourtant, à l’époque, cela m’aurait bien amusé que Vervhek (je ne sais même plus comment cela s’écrit) réussisse le casse du siècle alors qu’il n’était même pas dans le top 100 si je me souviens bien. En finale, le hollandais a moins bien joué et la logique l’a emporté. Une victoire de ce dernier aurait sans doute découragé beaucoup de joueurs de bosser sérieusement..A quoi bon si c’est la loterie et que n’importe qui peut gagner ? Cela aurait fait une grosse tâche dans le palmarès du tournoi. Tout le monde se demanderai encore: mais c’est qui se type qui n’a jamais rien gagné à part Roland Garros ?

            Je viens de lire la réaction de son ami Ferrer déclarant qu’il a été l’un des meilleurs de l’histoire. A ce compte là, qui ne fait pas partie des meilleurs de histoire ? Ferrer, peut être ? Entre Ferrer et Ferrero, il y a plus qu’un o de différence ?

          • Remy - Karim d'Or RYSC RG 12 septembre 2012 at 17:38

            Marrant de relire les tableaux de RG 2003.
            Federer sort au premier tour contre Luis Horna.

            Robredo s’offre Hewitt (alors n°1) et Kuerten avant de tomber face à Costa.

            Ferrero fait un beau tournoi en sortant Henman, Mantilla, Gonzalez, Costa avant sa finale contre Verkek.

            Ce hollandais improbable qui a servit le feu pendant la quinzaine s’est offert Schuttler, Moya et Coria !!!
            Complètement incroyable.

            Je me souviens que la pluie s’est invitée ce dimanche la, ralentissant les conditions de jeu et favorisant ainsi le moustique.

            • Antoine 12 septembre 2012 at 17:50

              Luis Horna ? Le dopé ?

              Robredo qui bat Kuerten ? Dingue ! Je ne me souvenais plus. Quand à Verkmahcin, je me souviens de son parcours, c’était effectivement dément. Moya n’était pourtant pas n’importe qui…

            • Colin 12 septembre 2012 at 18:34

              Et surtout Coria qui était le co-favori cette année là.
              Tout le monde s’attendait à une finale Ferrero-Coria.

        • Patricia 12 septembre 2012 at 18:48

          J’aimais beaucoup Ferrero, qui a déboulé très jeune et avait un jeu d’attaquant du fond assez flamboyant à ses débuts, un coup droit fulgurant. Un type très talentueux, très fort en junior. Il était beaucoup plus intéressant que les autres espagnols, et il a été le premier à vouloir faire évoluer son jeu pour être concurrentiel également sur dur (préparation raccourcie…) Il a aussi bossé son revers qui était son point faible mais ce faisant, il a affaibli son coup droit qui est devenu plus quelconque (un peu comme Roddick). Ca avait marché puisqu’il avait fait finale à l’USO, après que Roddick ait profité d’un Nalbandian blessé en fin de match, qui aurait sûrement remporté le tournoi.
          Et puis Ferrero a chopé la varicelle, a mis presque un an à s’en remettre et n’est jamais revenu au niveau antérieur. Une sorte de Robredo, alors que c’était bien plus que cela. Plus proche de Verdasco dans l’agressivité de ses frappes (en bcp, bcp plus malin!)

  21. Antoine 12 septembre 2012 at 14:37

    Je viens de regarder le nombre de matchs disputés par les uns et par les autres depuis le début de l’année et de le comparer à celui de la saison passée.

    A la même époque, c’est à dire une fois jouée la finale de l’US Open, Djokopope avait disputé 65 matchs. Il en disputa ensuite 11 de plus, pour un total de 76 matchs durant la saison 2011. Cette saison, Djokopope joué non pas moins mais plus de matchs que la saison pasée. Il en a déjà disputé 71 matchs, soit 6 de plus que l’anée dernière. C’est d’ailleurs lui qui en a disputé le plus, Ferrer arrivant juste derrière avec un match de moins. Suit ensuite Almagro avec deux matchs de moins que Djokopope.

    De son côté, Roger a déjà disputé 67 matchs et arrive quatrième au nombre de matchs disputés. Il a gagné un match de moins que Djokopope (59 contre 60) mais enregistré trois défaites de moins (8 contre 11).

    Djokopope ne va donc pas forcément être en super forme en fin de saison bien que certainement bien meilleur que l’année dernière ou sa fin de saison, suite à sa blessure contrcatée lors du match de Coupe Davis contre Del Po juste après l’US Open, avait été assez cauchemardesque. Il n’avait pas pu gagner un seul tournoi d’ailleurs.

    Mais Roger a également disputé plus de matchs que la saison passée à la même époque, et non pas 6 de plus comme Djokopope, mais 8 de plus puisqu’il n’en était qu’à 59 après l’US Open l’année dernière. Il en avait ensuite disputé 17 d’ici la fin de la saison, tous gagnés. C’est la raison pour laquelle j’aurai préféré qu’il parte en vacances dès le milieu de la semaine dernière après sa défaite contre Berdych plutôt que de reprendre le taf cette semaine pour aller jouer en Hollande ce week end. Cela coupe son break en deux et il ne peut pas s’y pointer en touriste même si son adversaire de vendredi n’est pas un cador parce que c’est sur terre battue et qu’il lui faut un minimum d’entrainement.

    Après les quatre premiers cités, le cinquième au nombre de matchs disputés est Del Po (65), blessé au poignet gauche donc, puis on trouve Tipsarévic (63) et Berdych (59), ex-aecquo avec Isner. Jusqu’à présent Tipsarévic et Berdych sont en forme, forme retrouvée pour Berdych.

    Arrivent ensuite Murray et Jo qui ont disputés tous les deux 58 matchs et qui devraient donc être plus frais que les premiers cités en fin de saison. Pour une fois, Nadal n’a pas beaucoup joué pour les raisons que l’on sait: il n’est que 17ème au classment avec 48 matchs disputés. de ce fait, c’est aussi lui qui a perdu le moins de matchs cette saison (6). Lorsqu’il reprednra, il sera à court de compétition, mais évidemment très frais. Il pourrait en tirer les bénéfices à Melbourne en début d’anée prochaine car même avec une semaine de rab cette année, la coupure entre les deux saisons demeure bien courte et le temps réel de repos faible.

  22. Antoine 12 septembre 2012 at 17:06

    L’ATP change les règles…

    L’ATP vient de décider de changer la règle en ce qui concerne le dépassement du temps imparti entre les points qui est de 25 secondes sur le circuit (de façon absurde, le temps réglemantaire est de 20 s en GC mais l’ATP n’a aucun pouvoir sur ces tournois). Jusqu’à présent, la règle était qu’une première violation était sanctionnée d’un avertissement et en cas de récidive on donnait le point à l’adversaire.

    Le changement consiste à assouplir la règle: après un premier avertissement, en cas de récidive, la sanction demeure un point de pénalité si le receveur est le fautif mais une faute si c’est le serveur. Concrètement, cela signifie qu’en cas de récidive, le serveur devra alors jouer une deuxième balle.

    Compte tenu du fait que la règle n’était pas appliquée, ou trop rarement, et donc de façon inéquitable, cet assouplissement me parait être une bonne chose, du moins si les arbitres appliquent la nouvelle règle de façon plus consistante que la précédente. Si les dépassements de temps à répétition sont effectivement sanctionnés ainsi, cela devrait conduire à y réfléchir à deux fois avant de dépasser délibéremment le temps réglementaire. On verra donc comment cela s’applique dès le début de la saison.

    J’ai entendu dire que Nadal avait aussitôt chargé Coach et se autres avocats d’attaquer l’ATP devant les tribunaux pour essayer d’obtenir l’annulation de cette règle. On dit aussi qu’il se mord les genoux d’avoir quitté le conseil des joueurs…

    Par ailleurs, le Board de l’ATP a décidé d’expérimenter cette fois un autre changement, sur le circuit challenger, et pour trois mois, consistant à ne pas compter les lets au service. On verra là encore ce que cela donne. Cela peut être intéressant et me parait être une bonne idée. Si l’expérimentation est concluante, ils la généraliseront sur l’ensemble du circuit ATP.

    • Bapt 12 septembre 2012 at 17:45

      C’est effectivement une bonne idée bien que quand même plus favorable au serveur qu’au receveur là… Entre perdre le point et avoir droit à une seconde balle, tout le monde prend la deuxième option.
      Sinon c’est quoi cette histoire de lobbying de Nadal Antoine ? Tu plaisantes là ? C’est un gros bobard ?

      • Antoine 12 septembre 2012 at 17:51

        Je vois que tu as saisi Bapt…C’est curieux que cela puisse paraitre crédible, non ?

        Le paradoxe, c’est que l’on adoucit la sanction pour le seul serveur alors que les dépassements de temps sont beaucoup plus souvent imputables au serveur qu’au relanceur. Ils ont pris acte du fait qu’ils étaient incapables de faire appliquer la règle. Cela n’empêchera peut être pas Nadal de continuer à prendre tout son temps lorsqu’il sert contre Roger vu que ce dernier n’est guère plus efficace sur les secondes balles de Nadal que sur ses premières ! Bon, j’exagère un peu: c’est vrai uniquement sur les balles de break. Là, Nadal peut prendre franchement son temps…

      • Bapt 12 septembre 2012 at 21:41

        Arf ! Roger n’est peut-être pas très efficace sur les secondes de Rafa, mais au moins il se prendra moins de services gagnants dans les dents… 

        Par ailleurs, si on n’arrivait pas à appliquer la règle, ce n’est pas pour question technique (l’absence de montre du côté des arbitres), mais par lâcheté envers les ténors du circuit.
        Rien ne dit que les arbitres vont devenir plus courageux… 

        • Skvorecky 13 septembre 2012 at 00:46

          J’imagine que l’idée est que, la sanction ayant des conséquences moindres, les arbitres hésiteront moins à appliquer le règlement.
          C’est un raisonnement étrange mais pourquoi pas.

          D’autant que pour les joueurs qui font durer les pauses entre les échanges, première ou deuxième balle de service, ça ne fait pas une grosse différence (en revanche, les machines à ace ont à peine besoin de préparation pour lâcher leurs missiles).

          • Bapt 13 septembre 2012 at 22:25

            C’est l’idée de mettre un point de pénalité qui terrorise les arbitres ? À une époque j’ai vu des sanctions bien pires comme un set enlevé à Connors. Ce dernier avait piqué une bonne crise d’ailleurs.
            Je doute que ça change grand chose que cette mesure.

            Une question soudain : que vont-faire les arbitres si le dépassement de temps est entre la première et la seconde balle ? Étant donné la lenteur de certains ce n’est même pas impossible… 

  23. William 12 septembre 2012 at 19:03

    Moi aussi j’aimais beaucoup Ferrero, comme pas mal de jeunes de mon âge d’ailleurs. Un gros coup droit à l’époque, surtout compte tenu de son gabarit moyen. El mosquito ! Il avait fait quelques bons résultats récents en Grand chelem, à Wimbledon ou à l’US Open par exemple. Sortir Monfils, toujours un bonheur ! Il avait un côté « torturé » qui me plaisait bien… Il a été totalement éclipsé par Nadal et ne l’a jamais vraiment digéré, on se rappelle de ses déclarations après Rome 2008 (« non, non, Nadal n’était pas blessé »).
    La génération Federer perd un autre de ses membres… On les compte vraiment sur les doigts d’une main maintenant !

    • Guillaume 12 septembre 2012 at 19:15

      Sur Rome, contrairement au raccourci que que bcp de médias en ont tiré, il n’avait pas insinué que Nadal n’était pas blessé (difficile vues les images de ses crevasses au pied !), mais que lui aussi était diminué, adducteurs douloureux. A partir de là, il considérait qu’ils étaient à égalité devant les bobos et que sa victoire avait été obtenue à la régulière.

  24. Guillaume 12 septembre 2012 at 19:41

    Difficile de parler de Ferrero quand on a zappé la première moitié des années 2000, pas vrai Antoine ? :lol:

    Je suis retombé l’autre jour sur des vieilles coupures de presse datées de la fin 2000, quand Ferrero offre sa première Coupe Davis à l’Espagne. Des journalistes aux joueurs (Santana, Bruguera et même Moya, pourtant bouté hors de l’équipe nationale par ce même Ferrero), tous s’accordent alors à penser que c’est le grand champion que leur pays attend depuis Santana, justement. Dès sa première année pro, en 99, il bat ses premiers Tops 10 (Corretja sur terre notamment). Ses quatre premières participations à Roland-Garros se soldent par : 1/2, 1/2, finale et titre. Et au final sur les quatre saisons qui vont de 2000 à 2003 il est un vrai candidat aux grands titres sur toutes les surfaces : il gagne à Roland, passe à quelques points de gagner le Masters (en indoor), va en finale de l’US Open (bat Hewitt et Agassi dans un match pour la première place mondiale, avant de perdre contre Roddick), va en demies en Australie… Il n’y a en fait qu’à Wimbledon qu’il ne brille pas trop (deux quarts tardifs, 2007 et 2009). Sans oublier qu’il est impliqué dans 3 Coupes Davis espagnoles, 2000, 2004, 2009.

    Sur le plan du jeu, super coup droit comme le notent Patricia et William. Très bon service kické de terrien, qui déporte complètement l’adversaire et laisse le court grand ouvert. Côté revers, il fait partie des revers à deux mains qui trouvaient des courts croisés démoniaques les yeux fermés. Par contre a toujours gardé son physique de crevette.

    Malgré ce dernier point, c’est vrai que sa disparition dans la deuxième moitié des 2000′s est vraiment l’une des éclipses les plus inattendues de ce sport par rapport à sa régularité au top auparavant. Mais sur la densité de ses résultats pendant les premières années de sa carrière, ça ne me choque pas qu’il ait pu être brièvement N°1. Tous les règnes n’ont pas vocation à être longs et tyranniques.

  25. MarieJo 12 septembre 2012 at 19:49

    Roddick et maintenant ferrero, c’est la fin d’un époque, celles des « new balls » :(
    Avec, guga, marat, partis, il ne reste plus que Fed-duracell, hewitt-neverdies et Haas-comebackagain pour représenter cette génération, ah oui j’oubliais ce nalby-yésuisblesséunpoquito…
    Le début des 2000 était passionnant, rien n’était fait pour personne, la transition post sampras a donné bcp de beaux champions qui se sont très vite vus dépassés par Roger qui lui est encore miraculeuseument n1…
    Il restaient des spécialistes sur chaque surface, et on voyait quand même l »éclosion de joueurs désormais tout terrain, autant roddick n’a pas pu passer sur terre autant ferrero avait réussi à s’adapter ailleurs.
    J’ai du voir un paquet de matchs de ferrero à RG, dont ces 2 demies contre guga… Avant nadal y’avait juanqui…
    Hasta luego !

  26. Guillaume 12 septembre 2012 at 19:54

    Tant que j’y suis : en survolant le site ces jours-ci, j’ai lu la question « del Potro est-il surcoté ? » sous prétexte qu’il n’a toujours pas retrouvé son niveau de 2009.

    Pour moi la meilleure preuve de la valeur de l’Argentin est la considération que lui accordent les quatre de devant. Federer, Nadal, Djokovic, Murray font tous régulièrement des matchs médiocres, voire mauvais, quand ils jouent Ferrer, Tsonga ou Berdych. Mais en serrant le jeu dans les moments qui comptent, ils finissent toujours par passer. Contre Delpo au contraire, je remarque qu’ils mettent un point d’honneur à toujours sortir leur jeu A (voire A+), depuis Nadal en Coupe Davis l’an dernier à Djokovic en quarts à l’US Open, sans oublier Federer à plusieurs reprises depuis janvier (Australie, Indian Wells, Rotterdam au moins). Ils le craignent bien plus que n’importe quel autre Top 10. C’est à mes yeux la meilleure réponse à cette question de la valeur de Del Potro.

    • Jérôme 12 septembre 2012 at 23:30

      Je suis plutôt d’accord avec toi, Guillaume. Le principal problème de Del Potro, même si je trouve parfois que ses sélections de coups dans l’échange sont moins variées que lors de son année 2009 (ce qui le rend plus facile à manoeuvrer par les cadors quand ceux-ci le jouent lorsqu’il est dans un jour pas exceptionnel), c’est semble-t-il sa santé.

      Néanmoins, j’aurais bien aimé que Federer sorte son jeu A (voire A+ ;-) ) en quart de finale contre Berdych et je ne suis pas sûr qu’il ne l’ait pas fait juste par orgueil.

  27. Patricia 12 septembre 2012 at 20:42

    En souvenir de Juanqui, la 1/2 contre Agassi ; Antoine, mate-ça et avise toi encore de traiter ferrero de Robredo ! (Purée que ça joue vite ! )

    http://www.youtube.com/watch?v=eW7HmRjnKgY

    en particulier la séquence à 7′ 30 avec son petit tweener/coup droit décroisé… Robredo fait pas ça, man !

    7 58

    • Skvorecky 13 septembre 2012 at 01:46

      Très beaux échanges de fond de court, merci!

      La balle de match est un petit bijou.

  28. Rabelaisan 12 septembre 2012 at 21:12

    Salut à tous,
    j’aurais bien dit un mot de l’USO ou de la retraite du moustique mais cette vidéo m’a fait changer d’avis : http://www.youtube.com/watch?v=CsXdW9sfvlM&feature=player_embedded
    Un jour, Bartoli jouera dans un film de Lynch.

    • Skvorecky 13 septembre 2012 at 00:53

      C’est NSFW ta video.

      Je le précise juste pour les inconscients qui auraient l’idée de cliquer dessus demain matin en arrivant au bureau…

  29. Jérôme 12 septembre 2012 at 22:45

    Bonsoir à toutes et tous.

    Voici les résultats du RYSC pour cet US Open 2012.

    - D’abord, à tout seigneur tout honneur, le 1er, vainqueur de ce RYSC avec 8 points. C’est Quentin. Félicitations Quentin !

    - Ensuite, arrive 2ème pour sa toute 1ère participation au RYSC puisque c’est le dernier-né des 15-lovers : Skvorecky. Bravo aussi !

    - 3èmes ex-aequo, avec 6 points : Patricia et Marie Jo. Encore bravo !

    C’était notre podium.

    Arrivent ensuite :

    - un pack regroupant Jérôme, Ulysse, Oluive, Marc et Fieldog, avec chacun 5 points.

    - Pat avec 4 points.

    - Nath avec 3 points.

    - et derniers ex-aequo, Rémy et JC.

    • Skvorecky 13 septembre 2012 at 01:18

      Merci pour le boulot! Et pour ces bonnes nouvelles! La chance ne me quitte plus!

      En revoyant les pronos, on se rend compte comme le haut de tableau était très dur à pronostiquer (beaucoup « d’upsets »), et le bas de tableau incroyablement stable! Je n’ai trouvé que Simon en haut…

      Sinon, même si ça ne sert pas à grand chose, je suis curieux quant au nombre de points remportés au filet par le vainqueur du tournoi… Quelqu’un a les chiffres? Et puis il y a une place sur le podium en jeu!

    • Remy - Karim d'Or RYSC RG 13 septembre 2012 at 10:22

      Je réussis le doublé RG/US Open dès ma première année de participation.
      Doudou et ses 17 titres n’a qu’à bien se tenir !

      Bravo à Quentin, 8 points c’est un sacré score pour un tournoi qui a finalement eu son lot de surprises.

    • Quentin 13 septembre 2012 at 20:54

      Merci Jérôme pour cette petite joie au milieu d’un mois de septembre pourri, j’ai gagné ma journée!
      J’aime bien le RYSC: deuxième à Roland Garros, 1er à l’US Open, ça me réussi :)

      Et merci Rémy!

  30. Jérôme 12 septembre 2012 at 23:23

    Sinon, pour revenir au dernier Flushing, en effet Antoine, Wilander, pour une fois qu’il ne foire pas complètement son prono, trouve en plus judicieux de la ramener. En annonçant le nombre de GC de Murray en fin de carrière. Il aurait mieux fait d’y réfléchir plus sérieusement.

    Parce que 2012 est fini, et que ça fait déjà respectivement 5 ans (depuis 2007 pour Djoko) et 4 ans (depuis 2008 pour Murray) que Murray et Djoko sont à leur top niveau et membres du top 4. En 2013, Murray et Djoko auront 26 ans.
    Nadal en aura 27 ans et on ne sait pas dans quel état de santé il sera et à quel point le manque de matches sera pour lui un handicap (c’est toujours plus ou moins le cas pour lui).

    Alors, pour ce qui est de Murray et Djoko, je dirais qu’ils ont tous les 2 au max 3 ans au top. Après, pour eux, vu leur style de jeu excessivement exigeant au plan de l’engagement physique, je pense qu’ils accuseront le coup passé 28 ans, et ce d’autant plus que leur jeu est répétitif et de mon point de vue mentalement usant/lassant.

    Pour ce qui est de Nadal, c’est encore autre chose. Je pense qu’il est carrément plus près de la fin de sa carrière que Murray et Djokovic ne le sont de la fin leur pic de carrière. Je pense que Nadal tiendra le coup jusqu’en 2014 et qu’après on ne le verra plus beaucoup dans les grandes compétitions.

    Si Murray et Djoko étaient déjà cette année, à 25 ans, au top de leur pic de carrière, et compte tenu de la qualité de la concurrence, des limites de Murray sur terre battue, de celles de Djoko sur gazon (oui, oui, j’assume malgré son titre à Wimby 2011), je ne les vois pas remporter en moyenne 2 titres du GC par an sur les 3 prochaines années. Ni l’un ni l’autre.

    Faut quand même pas déconner !

    Seuls les plus grands de l’ère open ont fait des doublés en GC plusieurs années d’affilée :
    - Connors 2 fois : 1974 et 1982,
    - Borg 3 fois : 1978, 1979 et 1980,
    - Mac Enroe 2 fois : 1981 et 1984,
    - Lendl 2 fois : 1986 et 1987.
    - Sampras 4 fois : 1993, 1994, 1995 et 1997,
    - Federer 5 fois : 2004, 2005, 2006, 2007 et 2009.
    - Nadal 2 fois : 2008 et 2010.

    Murray, qui a eu tant de peine à débloquer le compteur et a du attendre la dernière occasion de l’année de ses 25 ans pour gagner 1 GC, n’a pas la carrure de l’un des très grands champions précités.
    Car ce n’est quand même pas que pour des raisons mentales (le syndrome « chicken ») qu’il a perdu ses 4 premières finales de GC mais parce que :
    - primo la nature profonde de son jeu est d’être plutôt attentiste et de cuisiner, ce qui n’est pas l’attitude caractérisant les grands patrons dominateurs.
    - parce que les joueurs qui l’ont battu étaient meilleurs que lui (une très forte concurrence).

    Et par ailleurs, le fait qu’après 4 années au sommet, Murray déclare d’abord être soulagé d’avoir gagné enfin 1 titre du GC témoigne plutôt – comme le relève Antoine – d’un état d’esprit qui n’est pas celui d’un futur patron dominant le circuit.

    Djokovic, lui, devrait pouvoir rejoindre le clan des champions qui ont remporté 8 titres du GC. Passer au delà est possible pour lui, mais requerrait entre autres que Nadal sombre corps et bien et lui laisse donc la voie libre à Roland Garros, or à mon avis ce n’est qu’en 2015 que Nadal sera retiré de fait du circuit, soit à la fin du pic prévisible de carrière de Djokovic.

    Sur les pronos de palmarès en fin de carrière, les rédacs en chef des journaux feraient mieux, s’ils étaient bien informés, de s’adresser à des vrais pros qu’on trouve notamment sur 15-LT désormais. Je me souviens notamment qu’en 2008, quand Roger était à 12 ou 13 titres du GC et que des hordes de déclinologues annonçaient que Fed était fini et que tout au plus il gagnerait encore 1 ou 2 majeurs, quelques membres actuels ou passés de ce site, dont le père Antoine et moi, avions estimé que Roger avait encore 4 ou 5 titres du GC dans sa raquette.

    Eh bien aujourd’hui, on y est. Roger en est à 17 et a tout ce qu’il faut en mains pour en gagner encore quelques uns.

    • Skvorecky 13 septembre 2012 at 01:10

      L’analyse est intéressante, mais il y a une limite qui me saute aux yeux:

      Si Djokovic ne dépasse pas les 8 titres majeurs, si Murray n’arrive même pas à 4, si Nadal se retire fin 2014 (et au passage ne regagne pas en dehors de Roland), alors qui va gagner les titres?

      Il ne faut pas oublier qu’il semble y avoir un trou générationnel: les Tomic, Raonic et Harrison pourraient devenir assez bons, mais je ne les vois pas dominer Murray et Djokovic.
      Et ce n’est pas un Federer à 32 ans qui va tout rafler.

      Si je pousse au bout ton analyse, je vois encore une douzaine de Grands Chelems à se partager entre Djokovic et Murray d’ici à 2016 (en supposant que Nadal et Federer en gagnent 2 chacun sur la période). Il peut y avoir des one-shooters, mais je ne vois aucun second couteau actuel enquiller les grands titres, et aucun champion dominateur émerger à l’horizon 2015-2016.

    • Kristian 13 septembre 2012 at 07:47

      Voyons Skvorecky, tu ne connais donc pas Jerome.

      Sur les 3 saisons a venir, Nadal gagne un dernier GC avant de passer en fauteuil roulant, Murray n’en gagne pas plus de deux parceque Chicken, c’est pour la vie, Djokovic pareil, parcequ’imaginer plus, c’est juste desagreable. Et donc Roger finit a 25 GC, avant d’aller conquerir Rio, parceque Roger est eternel.

  31. Jérôme 13 septembre 2012 at 09:18

    Non Kristian. Ce n’est ni ce que j’ai écrit, ni ce que je pense.

    Ce que je pense, c’est que c’est une erreur de méthode de prévoir l’avenir en prolongeant linéairement les tendances passées, et plus encore une erreur que de le faire en prolongeant la photographie du moment.

    Le duopole Federer-Nadal, qui faisait par exemple dire à Djoko, voici environ 3 ans, qu’il avait eu la malchance de faire sa carrière à l’époque des 2 monstres (qu’il qualifiait rapidement, je crois, des 2 meilleurs joueurs de tous les temps), s’est achevé fin 2010.

    La domination écrasante de Djokovic n’aura duré qu’un an.

    Et, sauf le cas tout à fait exceptionnel de Federer qui est exceptionnel à plus d’un point de vue (santé, équilibre de la vie personnelle et familiale, style de jeu peu usant, amour de la dimension ludique du tennis), je ne pense pas qu’on soit revenu aux années 50-60 où les grands champions restaient au top jusqu’à la trentaine engagée.

    Je crois donc que la « consistency », la régularité à leur sommet de jeu d’un Djoko et d’un Murray vont diminuer d’ici environ 2 ans, comme celle de Federer à baissé depuis 2008, et celle de Nadal baissé depuis 2011.

    De même, il y aura des joueurs déjà sur le circuit qui vont progresser et qui sauront profiter de l’inévitable tassement des cadors actuels, et qui sauront donc faire un gros coup façon Stich, Krajicek, Korda, …etc.

    Je pense donc que Roger en à encore 2 ou 3 dans la raquette et peut finir à 20.

    Que Rafa en a 2 ou 3 dans la raquette, même si je le vous plutôt finir à 12 ou 13 qu’à 14.

    Que Nowak en a encore 4 ou 5 et pourrait finir à 10.

    Qu’Andy en a encore 3 ou 4 seulement et finira plutôt à 4 qu’à 5 (voire à 6 comme évoqué par Wilander) car contrairement à ce que certains pensent, je considère qu’il n’y a que sur gazon que Murray est meilleur que Djokovic. Je pense que ce n’est pas parce que Murray a battu Djoko en 5 sets à Flushing que l’écossais est meilleur que le serbe sur dur rapide car, selon moi, c’est le vent fort qui explique la défaite du serbe.
    En conditions franchement venteuses, Fed et Nadal sont au dessus de Murray qui est lui-même au dessus de Djoko car le serbe a un jeu de métronome et c’est ce style de jeu que le vent gêne le plus. C’était très visible en finale.

    • Patricia 13 septembre 2012 at 13:25

      Je suis d’accord avec toi pour la finale, mais dans la perspective de « non-linéarité » du niveau, je pense que Murray est le seul qui peut encore assez significativement progresser : en 2ème balle, dans l’emploi de son coup droit, dans l’utilisation d’une stratégie plus agressive. Il ne s’agit pas (comme on a longtemps pu le lire d’ailleurs) de limites constitutives, puisque tous ces points ont pas mal progressé dernièrement.

      Si Nadal tire sa révérence et que Fed n’est plus dans le coup sur terre, Murray peut même gagner sur terre (ce ne serait pas plus bizarre qu’Agassi). Aussi bien Fed que Djoko se feront un jour sortir avant la finale, au moins sur dur ! Ces titres « bonus » (comme le premier de Djoko en 2008, avec un Fed malade et un Nadal aguerri out) pourraient donc grossir le total de Murray.

  32. Renaud 13 septembre 2012 at 09:37

    Mettons nous d’accord.
    D’ici à la fin de 2015 il reste 12 victoires en GC a distribué.
    Pour l’instant j’ai tout juste.
    Même si j’aimerai que Fed en gagne un max je lui en donne perso un max de 2.
    Reste 10.
    Même si je n’aimerai pas disons que Nadal rejoint Sampras avec 14 soit encore 3.
    Reste 7.
    Et à ce jour les 7 sont pour Djoko ou Murray exclusivement.

    J’ai bien dit à ce jour, car aucun autre joueur, mis à part Del Potro, n’a été fichu de démontrer qu’il pouvait faire un vainqueur de GC acceptable.
    Pour faire simple c’est
    Soit 4 de plus pour Djoko = 9 ou 3 de plus =8
    Et pour l’ami Murray soit 4 de plus = 5 ou 3 de plus = 4.

    Sinon je regardais la dernière fois les pourcentages de V/D en finale de GC pour les joueurs ère open à plus de 10 victoires.
    Borg et Sampras sont loin devant avec respectivement 78,58 % et 77,78% de victoires.
    Vient ensuite Roger avec 70,83 % puis Nadal avec 68,75%

    Je me suis alors fait la réflexion que d’un point de vue des statistiques il aurait mieux fallu que Roger ne soit (tout est relatif) pas meilleur que Sampras sur TB.
    Il aurait dans cette hypothèse :
    16 GC pour 19 finales.soit un ratio de 84,21 % loin devant tous les autres.

    Surtout vis à vis de son H2H contre Nadal il serait à 2 à 2 en GC (je retire tous les affrontements à RG) et je ne m’avance pas sur la question de savoir si les défaites à RG contre Nadal ont un poids dans les défaites suivantes sur d’autres surfaces.

    La question serait plutôt
    Avec 16 GC et seulement 3 défaites en finale de GC sans victoire à RG est-ce que Federer vous semblerait plus grand qu’avec son palmarès réel. soit 17 GC dont RG mais 7 défaites en fnales dont 6 contre le même joueur.

    • Jérôme 13 septembre 2012 at 15:00

      eh bien pour moi la réponse est claire et nette.

      Il aurait de toute évidence été préférable pour Sampras de disputer 5 finales de Roland Garros, quitte à n’en remporter qu’une seule comme ça à été le cas pour Federer.

      Bien sur le nombre de titres du GC est le 1er critère d’appréciation d’une carrière et d’un palmarès. Mais il doit aussi être éclairé par le nombre de finales voire les parcours moyens en GC. Or seulement 1 demi et 2 quarts pour Sampras à RG, avec a contrario un nombre impressionnant d’éliminations sans gloire dans les 3 premiers tours, c’est le vrai point faible de son palmarès.

      23 finales de GC pour Federer.
      19 pour Lendl.
      18 pour Sampras.

      Hors RG, Federer a exactement le même nombre de finales en GC que Sampras (18) mais en a gagné 2 de plus (16 contre 14), ce qui lui fait un taux de victoire en finales de AO-Wimb-USO de 87,5%.

      Je reviens à Lendl, sujet de cet article pour dire que ses 19 finales de GC (dont certes 11 perdues) contribuent à son prestige autant qu’elles illustrent à quel point ce joueur à été le plus dominant des années 80 et à été un des très rares champions ayant dominé de manière écrasante le circuit pendant plusieurs années.

      • Colin 13 septembre 2012 at 17:02

        D’ailleurs, Ivan rime avec dominant

  33. Remy - Karim d'Or RYSC RG 13 septembre 2012 at 10:27

    Je sais que ça va briser le coeur de nombre de personnes ici (dont Karim, qu’on reverra bientôt j’espère).

    Mais on comprend désormais comment Patrick Mouratoglou a pu devenir le coach de Serena Williams …

    • William 13 septembre 2012 at 14:18

      Amazing ! Je viens de lire ça en effet ! Après Grigor, ça fait tourner à l’academie Glouglou !

    • Mathias 13 septembre 2012 at 15:23

      Ben non on comprend pas vu qu’on a pas accès à l’info.
      Ce n’est aps que je raffole des ragots de la press people, mais tu nous mets sur le grill là… ;-)

      • Remy - Karim d'Or RYSC RG 13 septembre 2012 at 15:31

        Les deux ne forment qu’un lorsqu’ils marchent main dans la main.
        Quoiqu’ils sont encore plus proches l’un de l’autre.

        Aucune idée si cette relation est une conséquence ou une cause des nouvelles fonctions de Mouratoglou, mais cela lui réussit au niveau des résultats sportifs.

        • Mathias 13 septembre 2012 at 15:43

          Karim va tourner Berserk, va remetter au goût du jour son avatar de Hulk et va convoquer illico le pendable à la Bastille.
          Même pas sûr qu’il y ai du sang. Il ne restera simplement plus rien de PM.

    • Coach Kevinovitch 13 septembre 2012 at 20:45

      C’est vrai???? On a une preuve de cela? Un lien ou quoique ce soit?

      Bon ben Karim, je suis désolé alors.

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