Masters Cup et Coupe Davis, le doublé (encore) impossible

By  | 21 novembre 2017 | Filed under: Coupe Davis, Histoire

Un peu d’histoire

Vingt quatre ans !

24 longues années depuis que Michael Stich, le dernier, a réussi le doublé Masters Cup / Coupe Davis.

Merci à Chron'Open pour les photos

Cette année là, en 1993, le longiligne Allemand avait fait sa meilleure saison (n°2 au classement ATP de fin d’année) et bénéficié, il faut le dire, de deux circonstances favorables : d’abord, les « finales » se tenaient toutes deux à domicile pour lui : la Masters Cup à Francfort, et la finale de Coupe Davis (contre l’Australie) à Düsseldorf. De plus, il y avait eu une coupure d’une semaine et demie entre la finale de la Masters Cup (le 21 novembre), remportée en 4 sets face à Sampras, et le premier match de Coupe Davis, le 3 décembre. En revanche, Stich avait dû passer de la moquette à la terre battue, les Allemands ayant préféré jouer sur les faiblesses de leurs adversaires (puisque, excepté Fromberg, les Australiens de l’époque étaient très peu à l’aise sur terre) plutôt que sur leurs propres forces. De ce fait, et malgré la semaine de réadaptation à la terre battue, Stich avait eu un peu de mal lors de son premier match du vendredi, s’imposant difficilement en 5 sets face à Stoltenberg, avant de remporter plus facilement le double et le simple du dimanche.

Auparavant, dans l’ère moderne, trois autres joueurs avaient réussi ce doublé :

  • André Agassi en 1990, de façon très remarquable car en ayant eu à gérer un changement à la fois de continent (de Francfort à la Floride) et de surface (de la moquette indoor à la terre battue indoor), mais avec – heureusement – une semaine et demie de battement entre les deux – et face aux mêmes adversaires que Stich en 1993 (l’Australie de Richard Fromberg, et de son futur coach Darren Cahill).
  • Boris Becker en 1988, là aussi avec un changement à la fois de continent et de surface (de la moquette indoor de New York à la terre battue indoor de la Suède). Becker avait bénéficié d’une semaine et demie de battement entre les deux. Cependant il est à noter qu’il n’avait joué aucune de ces deux finales « à domicile », et qu’il est, de tous les joueurs ayant réussi le doublé, celui qui a dû battre les adversaires les plus redoutables en finale de Coupe Davis (Wilander, Edberg et consorts, chez eux).
  • Et enfin, John McEnroe en 1978, dans les deux cas « à domicile », mais dans l’autre sens, remportant d’abord la finale de Coupe Davis en Californie sur dur outdoor le 10 décembre, puis la Masters Cup au Madison Square Garden de New York sur moquette indoor en… janvier 1979. Un peu exagéré dans ces conditions de parler de doublé…

Ces vingt-quatre dernières années, en revanche, ce doublé n’a plus jamais été réalisé.

Pourtant, on a vu lors de 22 éditions sur 24, un ou plusieurs joueurs participer aux deux événements (ça a toujours été le cas depuis 2000). Ainsi, cette année, c’est David Goffin qui est le nouvel exemple du joueur ayant eu la possibilité de faire le doublé, sans y parvenir.

Le n°1 belge n’a rien à se reprocher, vu que des joueurs aussi prestigieux que Stefan Edberg, Pete Sampras, Lleyton Hewitt, Rafael Nadal, Novak Djokovic, Roger Federer, Stan Wawrinka et Andy Murray s’y sont essayés, pour certains à plusieurs reprises, sans succès.

Le tableau ci-dessous résume les résultats de ces deux épreuves depuis 1993, en se concentrant uniquement sur les joueurs participant aux deux finales (cliquer sur le tableau pour le voir à l’échelle 1).

 Masters_CD_201711a

Depuis le doublé de Stich, seulement trois joueurs qualifiés pour la finale de Coupe Davis venaient de remporter la Masters Cup, mais aucun des trois n’a gagné la Coupe Davis en suivant.

Leurs fortunes ont été diverses en finale de Coupe Davis :

  • Sampras 1997 : se blesse dès son premier match de simple et abandonne. Dans la foulée, les rescapés américains subissent une débâcle face aux suédois de Jonas Bjorkman.
  • Hewitt 2001 : bilan pas folichon, 1 victoire et 1 défaite en simple, 1 défaite en double… Pourtant cette année a vu la seule occurrence depuis 1993 des deux finales ayant lieu dans le même pays, mais Hewitt (et encore moins Rafter, éliminé en poule à la Masters Cup) n’a pas pu en profiter, la faute à un certain Nicolas Escudé.
  • Djokovic 2013 : remporte ses deux simples, mais renonce au double, ce qui fait (peut-être) basculer la finale en faveur de Berdych et Stepanek.

Réciproquement, depuis 1994, parmi tous les joueurs à avoir remporté la Coupe Davis, ceux qui avaient performé le mieux en Masters Cup juste avant ont été :

  • Sébastien Grosjean en 2001. Finaliste à Sydney sur dur, il soulève ensuite la Coupe Davis à Melbourne sur gazon… mais en perdant ses deux simples (!) dont l’un, face à Hewitt, était un remake de la finale de la Masters Cup.
  • Roger Federer en 2014. Alors qu’il était déjà le recordman des victoires en Masters Cup (6), Fed avait pour la première fois l’occasion d’enchaîner les Masters et la finale de Coupe Davis. Qualifié pour la finale à Londres, il doit hélas déclarer forfait juste avant son match face à Djokovic pour cause de dos en vrac. Superbiquette sera néanmoins suffisamment rétabli moins d’une semaine plus tard pour disputer et remporter la finale de CD de l’autre côté de la Manche, à Lille sur terre battue indoor, avec l’aide précieuse de Stan Wawrinka (celui-là même qu’il avait battu en demi-finale des Masters…)

En fait, bien souvent, les vainqueurs de Coupe Davis se retrouvent parmi les joueurs éliminés précocement à la Masters Cup : 11 cas ces 24 dernières années de vainqueurs de Coupe Davis qui étaient sortis des Masters dès les poules (le plus récent étant Andy Murray en 2015), contre 5 cas de demi-finalistes, et donc deux finalistes dont on vient de parler.

Cependant l’élimination précoce aux Masters ne garantit pas la victoire en finale de Coupe Davis : on a vu 8 cas de joueurs éliminés en poule et qui perdent la finale de Coupe Davis (le plus récent étant Cilic en 2016), et 2 cas parmi les demi-finalistes des Masters.

Conclusion : En prenant en compte uniquement les données de ces 24 dernières années, il semble légèrement préférable, pour augmenter ses chances en finale de Coupe Davis, d’être éliminé en poule ou en demi-finale aux Masters.

L’analyse est bien entendu faussée par le fait que la finale de Coupe Davis se joue en équipe, et qu’une très bonne performance individuelle peut être « gâchée » par des partenaires pas au niveau (exemple : Djokovic 2013), ou, au contraire, une piètre performance individuelle (exemple : Grosjean 2001) être rachetée par des partenaires à leur top.

Un peu de prospective

David Goffin, finaliste malheureux du Masters dimanche dernier à Londres, essaiera le week-end prochain de faire aussi bien que Grosjean 2001 et Federer 2014, et d’apporter sa première Coupe Davis à la Belgique (il faudra même qu’il fasse beaucoup mieux que Grosjean, car on voit mal la Belgique s’imposer sans que Goffin remporte ses deux simples).

Comme Federer en 2014, Goffin n’aura qu’à traverser la Manche puisqu’il aura les mêmes adversaires à affronter (moins Monfils, plus Pouille) dans la même ville et le même stade. Détail en apparence positif : contrairement à Fed en 2014, Goffin n’aura pas de changement de surface à gérer (cependant il suffit de regarder le tableau ci-dessus pour se rendre compte que, suite à un changement de surface entre les deux compétitions, il y a à peu près autant de cas où la finale de Coupe Davis a été gagnée, que de cas où elle a été perdue, donc ce critère ne semble pas décisif). Ceci dit ces deux finales (2014 et 2017) ont, malgré les apparences, plus de différences que de points communs, surtout parce que Goffin n’est pas Federer et que Darcis n’est pas Wawrinka, et donc la Belgique n’a pas autant d’arguments à faire valoir que la Suisse. Après son excellent Masters, la finale de la CD ne pas va être une formalité pour David Goffin.

Davis_Cup_Masters_Cup


NDR : Le présent article est une version actualisée d’un papier initialement paru le 11 novembre 2014

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Sous d'autres cieux et en d'autres temps, je fus connu sous le sobriquet de "Colin Maillard et Tartempion".

567 Responses to Masters Cup et Coupe Davis, le doublé (encore) impossible

  1. Achtungbaby 26 novembre 2017 at 18:42

    Je parie gros que Noah arrête. Antoine, les cotes ?

    • Antoine 26 novembre 2017 at 18:48

      Excellent ! Pas de cote, mais oui je pense aussi qu’il va se barrer maintenant…

  2. Jo 26 novembre 2017 at 18:45

    On peut toujours ergoter sur les faiblesses adverses ou considérer notre qualité intrinsèque. Les Bleus, c’est, allez, deux Top 15, une des meilleures équipes de double du monde et une réserve quasi inextinguible. La France ne fait pas tache au palmarès de la Coupe Davis.

    • Colin 26 novembre 2017 at 18:48

      Ouaip il suffit de lister les joueurs non sélectionnés ou blessés : Monfils, Mahut, Benneteau, Mannarino, Chardy, Simon… Avec ça il y aurait de quoi monter une équipe B qui serait aussi dans le groupe mondial.

      • Antoine 26 novembre 2017 at 18:51

        Qu’est ce qu’il a Mahut ? C’était PHH qui s’était légèrement blessé au Masters et c’est lui, et non Mahut qui joue. Pourquoi n’ont-ils pas joué ensemble ? Mystère….

        • Achtungbaby 26 novembre 2017 at 18:53

          oui ça c’est vraiment la grosse question !

      • Colin 26 novembre 2017 at 18:54

        Noah l’a dit en conférence de presse : PHH et Gasquet ont été excellents à l’entraînement, donc PHH > Mahut. Et Noah voulait un troisième joueur de simple.

        • Antoine 26 novembre 2017 at 19:03

          Noah a essayé de faire croire que PHH et Richie sont meilleurs que PHH et Mahut ? C’est une blague ?

          Et pourquoi faudrait il un troisième joueur de simple alors que n’importe qui peut battre Darcis vu comment il jouait dès vendredi ? Il n’avait pas confiance en Pouille alors ?

          • Paulo 26 novembre 2017 at 20:56

            Le 3ème joueur de simple, ça peut aussi être pour assurer en cas de blessure, surtout quand ce joueur est aussi très bon en double (Gasquet a obtenu une médaille de bronze dans l’exercice aux JO).

            Non, pour moi le choix se justifiait sans souci.
            S’ils avaient perdu, je peux comprendre que l’on râle, mais ils ont gagné… je ne vois pas ce qu’on pouvait leur demander de plus.

          • Bapt 26 novembre 2017 at 21:14

            Si Gasquet devait finir le boulot au cinquième match à cause d’un Pouille défaillant, sa victoire en double lui aurait sans doute donné une bonne assurance et des repères aussi.

            Bon mais comme il n’a pas joué car Pouille était mentalement apte à gagner, ça donne un côté étrange au choix de Noah.

            Je faisais partie de ceux qui pensaient qu’il fallait mieux mettre Gasquet que Pouille, le premier étant plus « stable » (pour le meilleur et pour le pire) que le second.

            Mais bon Noah avait l’air sûr de Pouille et il a eu parfaitement raison car Pouille a été tendu disons 2-3 jeux pas plus, ce qui est quelque chose de tout à fait normal.

            À vrai dire sa sérénité m’a étonné.

            • Patricia 27 novembre 2017 at 22:15

              Gasquet n’a pas joué car il avait une gêne au dos, mais le staff a révélé que c’est lui qui était prévu. Noah n’allait pas amoindrir le mérite de Pouille ou saper sa confiance en clamant qu’il était le second choix….

              Mahut a payé le fait que Noah ne faisait pas totalement confiance à Pouille initialement, et que Richard était très convaincant aux entraînements.

  3. Achtungbaby 26 novembre 2017 at 18:50

    Une petite pensée pour le meilleur joueur de cette fin de saison, qui aura tout perdu…

    • Colin 27 novembre 2017 at 09:47

      Certes mais du coup « le meilleur joueur de cette fin de saison » c’est Dimitrov, pas Goffin.

  4. Achtungbaby 26 novembre 2017 at 18:53

    Je suis content parce que j’ai trouvé plus pisse froid que moi !
    1/ Antoine
    2/ Rémy
    3/ Bibi

    • Remy 26 novembre 2017 at 18:55

      Avec plaisir :mrgreen:

    • Antoine 26 novembre 2017 at 19:00

      Moi ? C’est scandaleux ! J’étais pour la Belgique !

      • Achtungbaby 26 novembre 2017 at 19:02

        soit je ne comprends pas votre 2nd degré soit vous n’avez pas bien lu ce que l’on classe !

        • Antoine 26 novembre 2017 at 19:05

          Il n’y a pas de deuxième degré en ce qui me concerne…J’aurais été ravi que la Belgique gagne, donc je sus un peu déçu, pas trop parce que je n’y croyais guère, mais quand même…

          • Achtungbaby 26 novembre 2017 at 19:14

            d’accord ! pareil pour moi.

            Mais je suis très content pour Pouille et ravi que Tsonga n’ai pas apporté le point décisif.

          • Colin 27 novembre 2017 at 09:52

            @achtungbaby : vivement une finale de CD France / Canada (puisqu’on ne peut pas avoir France / Québec (du moins pour l’instant)). Avec Shapovalov et Augier-Aliassime pour épauler un Raonic vieillissant, ça devrait pouvoir se faire.
            Après France / Romandie 2014 et France / Wallonie 2017, ce serait dans l’air du temps. On planifie ça pour 2020?
            Et si c’est la France qui accueille, ça pourrait se jouer à St Pierre et Miquelon.

  5. Achtungbaby 26 novembre 2017 at 18:56

    oh le gros vent que Noah se prend avec Simon !
    il lève la main pour taper, mais le joueur semble le snober ostensiblement !

    • Nathan 26 novembre 2017 at 19:05

      Vu le niveau de Simon aujourd’hui, le vent ressemble à une brise tiède.

      • Achtungbaby 26 novembre 2017 at 19:05

        pas faux…

    • Antoine 26 novembre 2017 at 19:06

      Simon et Noah, ce n’est pas le grand amour, c’est le moins que l’on puisse dire…

  6. Remy 26 novembre 2017 at 19:00

    Noah est déjà à la bière alors qu’ils n’ont pas encore le trophée

    • Achtungbaby 26 novembre 2017 at 19:03

      Rémy vous êtes 2è vous êtes 2è n’insistez pas !

  7. Nathan 26 novembre 2017 at 19:07

    La très bonne nouvelle, c’est que Goffin peut nourrir de très gros espoirs pour l’année prochaine. Il a le tennis. Il a les nerfs. Il semble avoir la constance.

    • Bapt 26 novembre 2017 at 20:43

      Et oui !

      Rappelons qu’après avoir brillé en Coupe Davis en 2010, Djoko a explosé en 2011 pour l’année qu’on connait.

      La Coupe Davis, un tremplin pour prendre le contrôle du Tennis mondial ?

      • Paulo 26 novembre 2017 at 20:52

        Disons qu’en novembre 2010, Djoko avait déjà dans sa besace un GC, deux finales de GC, 5 ou 6 demies, quelques Masters 1000, qu’il était numéro 3 depuis 3 ans… ça aide quand même, ou plutôt ça en dit déjà un peu sur le potentiel du garçon.

        Avec tout le respect que j’ai pour Goffin, on en est encore très loin. Et (je me répète certes) que ce que nous avons vu sur quelques matches en indoor, ne se reproduira pas forcément en outdoor.

        Si de plus les gros bras (Djoko, Murray, Wawrinka, voire Raonic ou Nishi) reviennent en force l’an prochain, nous pourrions nous souvenir que la concurrence au sommet peut être très, très rude…

        • Bapt 26 novembre 2017 at 21:10

          C’est vrai. Goffin c’est une finale aux masters, 3 ATP 250 et 1 ATP 500. Et puis il n’est pas si jeune.

          Mon analogie a ses limites mais j’avais trouvé que le Djoko avait quand même été bien gonflé par cette Coupe Davis en commençant sur les chapeaux de roue l’année 2011.

          J’ai fait cette analogie car les joueurs français ont été aussi impuissants face à l’un comme face à l’autre.

      • Colin 27 novembre 2017 at 09:25

        Ça s’est avéré aussi pour Murray, qui fait sa meilleure saison en 2016 après avoir gagné sa première CD en 2015.

        • Bapt 27 novembre 2017 at 10:26

          Tous les feux sont verts pour David donc. Qu’il en profite. Surtout que le garçon est très sympathique et son jeu plaisant.

  8. Jo 26 novembre 2017 at 19:17

    Manu, l’émotion est à son comble, un mot pour nos téléspectateurs: « Bon ben, je crois que mon Poupouille, il lui a fait bouffer ses frites au nabot belge, une fois! (Rire gras.) Comme disait l’immense Thierry Roland, à qui j’envoie des bisous au paradis des commentateurs, après avoir vu ça, on peut mourir tranquille, enfin, le plus tard possible quand même, mais, on peut. »

    • Achtungbaby 26 novembre 2017 at 20:02

      ha oui alors si votre référence c’est T.Rolland, m’étonne pas qu’on soit pas d’accord sur le soutien aux français ! ;-)

  9. Elmar 26 novembre 2017 at 20:02

    Un mot sur la compo. Moi j’ai toujours trouvé que l’option 2 joueurs de simple + 2 joueurs de double était un voix risqué quand on avait les moyens de faire autrement. Si un joueur de simple se blesse, c’est envoyer au casse-pipe qui n’a rien demandé. Alors c’est passé par exemple avec les Bryan pour les USA. Mais je trouve le choix de Noah du 3+1 pas couillon. Mais bon, je suis quand même bien triste pour Juju de Bresse.

    • Colin 27 novembre 2017 at 00:00

      Oui d’ailleurs il suffit de voir que c’est un choix qu’il a fait pour la finale, alors qu’il ne l’avait pas fait lors d’autres rencontres précédentes. Cette fois, le contexte c’était :
      1. on a en face de nous un Goffin bien placé pour gagner ses deux points,
      2. l’équipe de double belge est réputée faible.
      Pour moi, la conjonction de ces deux paramètres justifie tout à fait le choix de Noah.
      Mais bon ceci dit il n’en reste pas moins que Noah a eu, dans l’ensemble, beaucoup de bol. Mais ça fait partie du jeu. Il y a eu des tas d’éditions de la CD où l’équipe de France n’en avait pas eu (du bol), donc il était logique que ça finisse par tourner, à force de persévérance. Car on peut au moins leur reconnaître cette qualité : la persévérance, quand tant d’autres équipes en face n’en font pas preuve du tout (ou « plus » preuve, après qu’ils aient gagné le saladier une fois).

  10. Quentin 26 novembre 2017 at 22:33

    J’ai lu que Gasquet aurait évoqué des douleurs lombaires après le double.
    Ce qui fait que le pari de Noah de prendre Gasquet pour avoir le choix en cas de 5ème match ne lui a finalement apporté aucun bénéfice mais aurait pu coûté cher le samedi.
    Comme Elmar je trouve que le pari n’était pas idiot, la faute à pas de chance s’il n’a pas pu en tirer bénéfice le dimanche.

    Content en tout cas pour l’équipe de France, notamment Tsonga et Gasquet constamment décriés pour n’avoir rien gagné (on fait moins ce reproche à Monfils je trouve, et encore moins à Simon).

    Finalement quand on regarde le palmarès des deux bonhommes, ils ont tout deux gagné une Coupe Davis, une Hopman Cup et une médaille Olympique en double, trois grosses compétitions par équipe. De la part d’égoïstes qui ne pensent qu’à leur gueule c’est quand même très fort.

    • Quentin 26 novembre 2017 at 22:35

      Déçu pour Goffin en revanche, mal récompensé de son investissement en Coupe Davis.

    • Colin 26 novembre 2017 at 23:54

      Comme je l’ai écrit dans un comm plus haut, il faudrait peut-être que Goffin pense à se mettre au double, sinon je ne vois pas trop comment il pourra gagner la CD un jour.

      • Patricia 27 novembre 2017 at 22:19

        Ouais, il faut qu’il fasse comme Murray ; mais comme il n’a pas de frère, il faut qu’il ait du bol en plus.

    • Hasek 27 novembre 2017 at 00:43

      Concernant Simon, le fait qu’on ne lui reproche pas trop est assez cohérent car il n’a pas du tout les qualités physiques et/ou techniques des 3 autres. Pour moi, Simon est allé au maximum de son potentiel contrairement aux 3 autres.

      Pour Goffin et la CD, pas trop d’accord. Le duo Bemelmans/De Loore a déjà fait ses preuves. Si Bemelmans ne s’était pas chié en fin de troisième set du double, ca aurait tout changé. Sans oublier que De Loore revenait tout juste de blessure.

      • Hasek 27 novembre 2017 at 00:44

        Pour Goffin, je répondais à colin

      • Colin 27 novembre 2017 at 09:02

        Hasek, je note quand même une contradiction entre « Le duo Bemelmans/De Loore a déjà fait ses preuves » et « Bemelmans s’est chié (dessus) en fin de troisième set ». Une équipe qui fait ses preuves, c’est une équipe dans laquelle on peut compter sur chacun des deux joueurs pour ne pas se chier dessus aux moments (vraiment) importants. Or ce n’était visiblement pas le cas. Une finale devant 25000 personnes, ce n’est pas la même chose qu’un quart face au Brésil ou à l’Allemagne, et ce, quel que soit le respect que je puisse avoir pour Mélo/Soarès et les frères Zverev.
        Je sais que c’est facile à dire a posteriori, mais quand on a la chance d’avoir dans son équipe un joueur comme Goffin, aussi dominateur en simple (pas un set perdu en deux matches, et pas un seul break concédé face à deux joueurs classés n°15 et n°18 mondial, jouant à domicile!!!) on s’en sert aussi en double. C’est comme ça que Borg, Becker et Murray ont gagné la coupe Davis, alors qu’ils n’avaient (presque) que des brèles avec eux.

        • Paulo 27 novembre 2017 at 10:44

          Borg, Becker et Murray sont des joueurs d’un autre calibre que Goffin (combien de GC ? Combien de M1000 ou équivalents ?)…
          De plus ces 3 joueurs sav(ai)ent volleyer, Goffin part de plus loin à ce niveau aussi.

          J’aime bien Goffin, c’est un type sympathique, intelligent, qui sait ce qu’il veut et qui atteindra le maximum de son potentiel, avec son physique de Simon ; mais je ne partage pas l’emballement de beaucoup ici.
          Que déjà il confirme, à 27 ans, sa présence dans le top 8, ou encore mieux dans le top 5 ; qu’il atteigne une finale de GC. Après, on en parlera…

          • Patricia 27 novembre 2017 at 22:21

            Une finale de Masters, c’est pas mal tout de même.

        • Colin 27 novembre 2017 at 12:31

          Tout ceci est vrai, mais, en compensation, la Coupe Davis est moins difficile à remporter aujourd’hui qu’à l’époque de Borg et Becker.

      • Colin 27 novembre 2017 at 09:21

        Tiens je viens de voir que lors de la finale 2015 face aux brits, c’était une paire Darcis/Goffin qui avait été alignée pour le double. Ils avaient perdu en 4 sets contre les Murrays. Il a aussi été aligné avec Bemelmans en 1/8èmes début 2016, nouvelle défaite face à Dodig/Skugor.
        OK… Il y a du boulot, on part de loin.
        Ceci dit Goffin a tellement progressé en simple que ça devrait aussi, forcément, se ressentir en doubles.

        • Patricia 27 novembre 2017 at 22:22

          Je pense aussi que Goffin a tellement joué en fin de saison qu’ils ne voulaient pas charger la bête…. Il a manqué un bon morceau de la saison à cause de sa blessure à la cheville de RG, et il finit quand même à 83 matches, plus que Thiem l’an dernier !

  11. Colin 27 novembre 2017 at 00:04

    Sur cette finale, Noah a sélectionné 4 gars qui ont apporté chacun un point à la victoire.
    Le meilleur joueur était en face, certes, mais les 3 plus faibles aussi.

  12. Colin 27 novembre 2017 at 00:18

    Et sur l’ensemble de la campagne 2017, ce sont pas moins de 8 joueurs différents qui ont apporté des points à l’équipe de France. Dans l’ordre :
    - Tsonga 3 pts
    - Pouille 2 pts
    - Gasquet 1,5 pt
    - Herbert 1,5 pt
    - Mahut 1,5 pt
    - Chardy 1 pt
    - Simon 1 pt
    - Benneteau 0.5 pt

    Avec 8 contributeurs, la France égale le record précédemment détenu par la Suède de 1998 (Bjorkman Norman Gustafsson Kulti T.Johansson Enqvist Larsson Tillstrom).

    • Paulo 27 novembre 2017 at 10:31

      Je pense que c’est l’habileté de Noah : avoir su mobiliser, impliquer tous les joueurs (dans la liste il y a Mannarino qui a fait le remplaçant en demie), de sorte que chacun ait conscience de jouer aussi pour les autres, pour l’équipe.
      C’est bien ce que disaient les joueurs, notamment Pouille après sa victoire sur Darcis : il voulait donner la coupe à ses « potes » qui s’étaient démenés pour amener la France dans cette position.

      • Achtungbaby 27 novembre 2017 at 11:25

        Storytelling ça non ?

        • Paulo 27 novembre 2017 at 12:07

          Je ne pense pas. Les joueurs semblent vraiment liés (même si Simon et Monfils semblent en retrait), et je me faisais personnellement la réflexion pendant ce week-end, et avant le match de Pouille.

          D’ailleurs le côté « mission commando » de Pouille durant ce 5ème match, alors que certains le voyaient s’écouler, va dans ce sens.

          Noah n’a pas fait cette année ce qu’il a fait en 91, avec ce formidable coup de poker nommé Leconte – Leconte qui non seulement gagne vs Sampras, mais communique sa folie et son envie à Forget durant le double – mais je pense qu’il a fait avec ce qu’il avait : des joueurs au potentiel moins élevé, à la motivation branlante, parfois divisés… il en a fait une équipe, avec des joueurs qui chacun ont apporté leur pierre à l’édifice.
          Je dis ça, et pourtant je n’apprécie pas beaucoup l’homme Noah (encore moins le chanteur). Et je ne pense pas qu’il rempilera, parce qu’on a bien vu que le feu des années 90 n’est plus là ; bref, il vieillit.

          • Achtungbaby 27 novembre 2017 at 13:21

            soit.
            J’avoue que j’ai toujours du mal à imaginer qu’il faille en arriver là pour qu’une équipe gagne. Je veux dire « mission », « lien entre joueurs », « osmose » et tout le verbiage du team building. Les gars sont pro, j’imagine qu’ils devraient avoir envie de gagner sans. DU le mal que j’ai de croire en la sincérité du « je gagne pour les potes ».

            La encore, je ne sais malheureusement pas comment ça communique à l’étranger sur le sujet.

            D’accord en tout point sur votre conclusion : Noah fait vraiment son age.

            • Patricia 27 novembre 2017 at 22:27

              Je pense que l’équipe de France devait gérer un passif pas facile sur le plan relationnel. Une compétition par équipe ça ne se gère pas comme de l’individuel, les tensions peuvent faire éclater des équipes avec des talents supérieurs. Les Français n’étaient pas dans une super dynamique sur le circuit, en 2017….

    • Paulo 27 novembre 2017 at 10:34

      D’ailleurs je n’ai pas bien compris pourquoi Monfils ne figure pas dans la liste, lui qui a en général très bien joué quand il était sélectionné en EdF. Bon après on sait comment Monfils peut être lunatique…

      • Colin 27 novembre 2017 at 12:17

        Ben cette année il a souvent été blessé, et notamment pendant les 4 week-ends de CD. Ce n’est pas pour rien qu’il a chuté de la 7è à la 46è place en un an.

  13. Colin 27 novembre 2017 at 09:29

    Allez dernière stat et je vous lâche : sur cette campagne les français ont gagné leur 4 matches de double, en alignant 3 équipes différentes : Herbert/Mahut (2 fois), Benneteau/Mahut et Gasquet/Herbert.

  14. Achtungbaby 27 novembre 2017 at 09:37

    Je n’aime pas Noah et je pense qu’il a eu un gros coup de bol de la gagner cette année, je l’ai souvent trouvé un peu hors du coup (il ne s’en est d’ailleurs pas caché), mais il faut reconnaitre que les 2 vrais choix qui ont été importants ce we ont payé : la compo du double et le choix de Pouille pour le match 5.

    On peut toujours dire que c’était dangereux et patati et patata. Mais il y avait un raisonnement qui tient la route derrière (une solution de plus en simple en prenant Gasquet pour le double), donc bravo. On peut toujours dire « si machin de ne chie pas dessus les belges gagnent le double… ». Mais si ma tante en avait…

    • Bapt 27 novembre 2017 at 10:30

      Effectivement c’est bien vu.
      Même si l’analogie est douteuse, on peut penser à la décision de Jacquet de ne pas sélectionner Cantona en 98. Cela a été très critiqué et ça semblait très contestable (il y avait des articles de l’Équipe au vitriol) mais le résultat fut là finalement.

      • Achtungbaby 27 novembre 2017 at 11:21

        Oui en effet Jacquet avait pris très cher dans l’Equipe.
        Noah a plutôt la carte lui dans les médias.

  15. Paulo 27 novembre 2017 at 10:28

    Donc Goffin a fait le doublé Masters-Coupe Davis, du coup ?

    (doublé des défaites en finale)

    … Ok, je sors.

    • Colin 27 novembre 2017 at 12:28

      Ah oui d’ailleurs ce « doublé » est extrêmement rare.
      Le dernier à l’avoir réussi, si j’ose dire, est Boris Becker en 1985. Point commun avec Goffin : il avait gagné ses deux simples en finale (mais perdu le double).

  16. Djita 27 novembre 2017 at 11:38

    Bonjour à tous.

    Je voulais savoir est-ce que cette finale de coupe Davis vous a intéressé? En toute honnêteté.

    Moi bizarrement elle ne m’a pas du tout intéressée je ne l’ai même pas suivi. Alors qu’il y’a 2 ou 3 ans je l’aurai regardé avec certitude. Pourtant je suis contente qu’ils ont gagné mais ça ne me transporte pas.

    C’est la compétition même qui ne m’intéresse pas, cela me semble dépassé.
    Est-ce que je suis la seule à ressentir cela?

    • Bapt 27 novembre 2017 at 13:52

      Personnellement je l’ai trouvée plus intéressante que Flushing Meadows.

      • Achtungbaby 27 novembre 2017 at 14:47

        on ne peut pas dire que Wim a été passionnant…

        • Bapt 27 novembre 2017 at 15:19

          euh… oui !

          Les abandons à foison (Murray et Djoko) ont mis un peu d’animation mais pas d’un point de vue tennistique.

          • Djita 27 novembre 2017 at 16:16

            Oui c’est clair. Tous ces abandons à répétition c’est problématique pour l’intérêt du fan.

      • Elmar 27 novembre 2017 at 15:20

        Le seul truc passionnant cette année à été l’incroyable AO

        • Djita 27 novembre 2017 at 16:15

          C’est vrai ! L’AO nous a tous surpris donc c’était hyper intéressant.
          Les masters 1000 de Miami et Indian wells Aussi. Sinon c’est vrai que Wimbledon et Us open bof bof.

          Je sens mon intérêt pour le tennis décroître et ça m’embête quand même :)

        • Achtungbaby 27 novembre 2017 at 16:54

          cette année je retiens :

          1/ l’AO et l’incroyable finale. Le must, le top, le nirvana.

          2/ les 4 victoires à la suite de Fed sur Nadal dont de vraies fessée, comme s’il fallait prouver que l’AO n’avait rien d’un accident.Toujours savoureux et jouissif.

          3/ le 8è Wim de Fed. Bon à prendre mais pas très passionnant.

          4/ le retour de Nadal à la 1ère place. Reconnaissons la performance, énorme.

          5/ la faillite physique des autres cadors et la jurisprudence Federer (« je mets fin à ma saison pour revenir plus fort »). A mon avis ça ne marchera pas pour tout le monde, Federer a un capital confiance en lui que n’a pas tout le monde, cf. le mal qu’à eu Nadal pour revenir. Bref ce n’est pas la martingale.

          6/ Les victoires en M1000 de nouveaux venus, signe de transition ? A mon avis non, on verra avec le retour de tous les tauliers.

          • Achtungbaby 27 novembre 2017 at 16:59

            7/ Des progrès à faire en orthographe.

            • Djita 27 novembre 2017 at 18:38

              Lol

        • Bapt 27 novembre 2017 at 17:17

          Le Masters était pas mal aussi avec de nouvelles têtes. La finale, bien que pas extraordinaire globalement, était stimulante. J’ai aimé.
          Et puis il y a eu quelques points somptueux.

          • Patricia 29 novembre 2017 at 12:27

            Itou. J’ai aussi aimé la saison sur terre de Thiem, Shapovalov qui déboule, le niveau en hausse de Dimitrov et Goffin (et Schwartzmann, Mannarino et Zverev senior), Zverev et Rublev (et Sock, j’espère) qui se positionnent comme des forces à prendre en compte, même si j’aimerais une progression plus évidente dans le jeu.

    • Elmar 27 novembre 2017 at 14:33

      Elle m’a intéressée mais parce que je tenais pour la Belgique.

    • Patricia 27 novembre 2017 at 22:36

      Je n’ai pas pu suivre parce que j’étais en formation ce WE, mais j’aurais été rivée devant l’écran ! La rencontre de demi des belges était parmi les trucs les plus intéressants de l’année, et si Darcis avait été en meilleure forme, ça aurait pu être dantesque malgré la nette domination de Goffin contre les Français.
      Cette année, des tops players fans de la compèt ont manqué à la Coupe Davis comme ils ont manqué sur le circuit, mais del Po, Nishi, Cilic et Murray ont proposé des matchs formidables l’an passé. Les équipes australiennes et canadiennes sont des équipes d’avenir, donc je reste confiante tant que l’ITF ne dénature pas la compèt.

  17. Montagne 27 novembre 2017 at 13:37

    Elle m’a intéressé car elle m’a permis de voir Goffin à son meilleur niveau.

    Comme répondu précédemment à Paulo, la victoire ou la défaite des Français m’importait peu, mais je me suis vraiment régaler à voir le tennis du Belge.

    C’est vrai que cette compétition sombre du fait de la défection de plus en plus systématique des meilleurs et elle va devoir se rénover (comment?) pour ne pas disparaitre ou ne devenir qu’une occasion de manifester son nationalisme et son chauvinisme (n’est-ce pas Chamouzéro ?)

    • Remy 27 novembre 2017 at 14:24

      Les 2 matches de Goffin, c’était un vrai régal.
      Une métamorphose assez incroyable.

      • Achtungbaby 27 novembre 2017 at 14:58

        Goffin est excellent en ce moment. Indébordable, et une façon de construire le point vraiment intelligente. Un revers hyper efficace et un service remarquable pour quelqu’un de sa taille. Le gars a l’air normal et agréable.

        Après perso ce n’est pas le genre de joueur qui va me faire rêver. C’est un petit Djoko ou un Nishi 2.0. Métronome, mais pas très passionnant sur la durée.

      • Nathan 27 novembre 2017 at 18:29

        Oui un régal. Enfin un joueur qui possède tous les coups du tennis ! Un tennis complet, ce n’est pas si fréquent. Une vitesse de déplacement de feu-follet. Un tennis hyper exigeant qui exige une vivacité et un coup d’oeil de tous les instants. Ce qu’il fait est à la fois très simple et très difficile. Son tennis est beaucoup plus japonais que celui de Nishikori. N’ayant pas les kilos pour envoyer du lourd, il est obligé de s’appuyer sur la force de l’autre en coupant les trajectoires, en prenant la balle au sommet du rebond, en anticipant pour donner de la vitesse à son mouvement. Faire simple, c’est compliqué. C’est du très grand tennis.

        S’il continue comme cela, il va donner beaucoup de fil à retordre au Big Two et aux autres. Et ceci, pas seulement sur surfaces rapides.

      • Nathan 27 novembre 2017 at 18:42

        Pour répondre à la question posée sur l’intérêt de cette Coupe Davis, je dirai que ne serait-ce que voir Goffin conclure le 1er set contre un Tsonga en feu (et Tsonga en feu, c’est un 30 tonnes lancé à 200 km/h !) valait le déplacement. C’était du grand art. Malmené pendant ce set, lisant progressivement les trajectoires de Jo, s’accrochant au mental pour revenir plusieurs fois de l’enfer et conclure positivement le set au nez et à la barbe de Jo, c’était tout simplement fédérien dans l’esprit.

      • Nathan 27 novembre 2017 at 18:57

        Pendant que j’y suis, félicitations à l’artiste ! Je veux parler du capitaine des bleus. Noah, le chanteur, le donneur de leçons sociétales, je m’en tape, mais Noah capitaine, c’est un must. On ne gagne pas 3 CD en tant que capitaine par hasard et par chance. Tout le reste, tout ce qu’on peut dire ici et là, c’est de la ratiocination en chambre, de la culture d’hypothèses dans le jardin des possibles.

        En plus l’équipe belge était piégeuse. Goffin jouait à un niveau stratosphérique. A ceux qui disent : oui, mais derrière Goffin, qu’y avait-il ? Je répondrai, souvenez-vous de Londres, du Queens, de l’herbe verte favorable à Tsonga et à Gasquet, du niveau plus que moyen de Murray durant cette rencontre (même s’il a fonctionné au mental, l’injure à la bouche comme jamais), et derrière Murray, qui ? Son frère, tu parles ! Le double nous tendait les bras. Simon a fait de son mieux pendant deux sets et puis pschitt ! Sans compter, ce que la caméra ne vous a jamais montré, une équipe en débandade. Je sais, j’y étais.

        • Elmar 27 novembre 2017 at 19:08

          Ah ben là y a dû croustillant! En quoi elle était en débandade l’équipe?

          • Nathan 27 novembre 2017 at 23:50

            Rien de bien croustillant, hélas, je vais te décevoir ! Simplement le sentiment diffus mais entêtant d’un malaise, de quelque chose qui ne va pas, d’une dent d’un rouage qui fatigue, d’un truc qui cloche, d’une ferveur qui se fait la malle, d’une équipe qui se détricote. Je sais, mes impressions sont forcément subjectives, donc négligeables. Alors à quoi bon les décrire dans leurs supports ? En tout cas, c’est ce que j’ai ressenti à l’époque.

        • Gerald 27 novembre 2017 at 23:07

          Je pense que Noah a mieux géré que Van Herck!
          Il n’a pas osé se passer de Darcis pour le simple du dimanche alors que dès le vendredi, il était clair qu’il n’avait pas le rythme (reprise seulement 10 jours avant la finale et aucun match). Mais, pouvait-on se passer de Shark Davis après tous les services rendus? Ruben Bemelmans qui avait craqué la veille dans le double aurait-il su faire face avec un esprit revanchard ou aurait-il encore craqué?
          Comme certains l’on dit ci-dessus, vu la forme de Goffin, il aurait peut-être dû l’aligner en double. Mais, comme il avait perdu lors de ses 3 précédentes tentatives et que David en était déjà à 82 matchs…
          Vu que c’était l’année des premières (première victoire de Goffin sur Pouille, première victoire sur Tsonga dans un match de cette importance, première défaite de Darcis lors du match décisif!), on aurait peut-être eu la première victoire en double de David.
          Quoi qu’il en soit, la decima mérite d’être fêtée pour la France et je suis d’ores et déjà impatient de voir ce que David nous proposera à l’AO!

          • Nathan 28 novembre 2017 at 14:29

            C’est une très bonne analyse que tu fais qui montre toute la difficulté de trancher dans un sens ou dans un autre. Van Herck avait de bonnes raisons de maintenir son double, une raison supplémentaire à celles que tu évoques étant de ne pas se mettre à dos une équipe de double qui avait tout sauf démérité dans le passé.

            Oui, je pense comme toi, mais après coup c’est facile, que Van Herck a manqué de volontarisme dans cette affaire et sous estimé le fait suivant : le Goffin d’aujourd’hui n’est plus le Goffin d’hier.

            Mais si Goffin avait perdu, pour reprendre l’expression de Noah, Van Herck s’en serait pris « plein la gueule ».

            Dans les situations incertaines, le « génie » du capitaine, c’est de rebattre les cartes, franchir le Rubicon, assumer l’impopularité… et gagner son pari. C’est bête comme chou mais faut pas se gourer.

            A cet égard, oui, Noah a été meilleur que Van Herck.

  18. Djita 27 novembre 2017 at 22:10

    Merci à tous pour vos réponses. Je les ai lu avec beaucoup d’attention. Heureusement que Goffin était là pour pimenter cette CD.

    Longue vie à « votre » CD.
    Et bravo à Noah quoiqu’on pense de l’homme, il a su gérer. Et c’était pas facile avec nos « champions » (ironie).

  19. Remy 28 novembre 2017 at 10:01

    Noah jouit d’une côte de popularité que je n’explique pas.
    On sent dans tous les commentaires journalistiques un attachement qui date de son titre à Roland Garros.
    Ce week-end sur France TV, on avait droit à un ralenti sur chaque geste de sa part, chaque gesticulation entre les points.

    Il ne faut pas se voiler la face, cette génération de joueur aurait du remporter la coupe depuis un moment.
    La densité et le niveau moyen de nos joueurs sont très élevés par rapport aux autres nations.
    Cette fois-ci ça passe et le capitaine n’y est pour rien. A force d’essayer, ça tombe l’année où toutes les nations n’ont pas joué le coup. (comprendre les top joueurs ont fait l’impasse)

    Ils ne sont tous servi : Nadal, Djoko, Murray, Berdych, Fed et Del Po.
    Maintenant qu’ils ont tous passé leur tour, ça aurait été un énorme échec de se planter ENCORE.

    Goffin a ébloui le week-end par son niveau de jeu, sa confiance et son attitude.
    Tsonga a été ridicule une fois le premier set terminé.

    Au final une campagne sans panache et sans intérêt.

    Alors ce résultat va t’il libérer les joueurs et transformer leur carrière ?
    Peut-être que cela va permettre à Pouille de repartir du bon pied avec une saison mi-figue mi-raisin.
    Mais pour les autres … je ne vois pas signe de changement et il est de toute façon trop tard pour eux.

    J’ai vu passé un titre « les nouveaux mousquetaires » dans la presse. C’est totalement à côté de la plaque et de mon point de vue, ce titre en Davis ne change pas l’idée d’un joli manqué sur la carrière de cette génération (dont Pouille ne fait pas parti).

    • Colin 28 novembre 2017 at 10:24

      « Noah jouit d’une côte de popularité que je n’explique pas. »
      Il est le dernier (et seul vivant) joueur français à avoir gagné un grand chelem en simple (et pas n’importe lequel : Roland Garros, et pas n’importe comment: en fessant Lendl et Wilander).
      Il était à l’époque beau comme un dieu, sympa, cool, drôle, rock’n’roll, pas du tout adepte de la langue de bois, détonant totalement dans le milieu hyper-bourge, coincé et sociologiquement clos du tennis français des années 70 (Pierre Barthès, François Jauffret, Patrice Dominguez… ils ressemblaient tous à mes oncles! Noah, après Borg, c’était le grand frère qu’on rêvait tous d’avoir. Il donnait une interview dans Rock & Folk, quand Pierre Barthès faisait des pubs pour les tisanes).
      Pour l’avoir croisé en 1982 dans un couloir du palais des sports de Grenoble, je peux attester qu’il avait à l’époque un charisme extraordinaire. Plus que Tsonga, Monfils, Gasquet, Simon, Pouille, Benneteau, Mahut, Forget, Clément, Grosjean, Pioline, Santoro, Boetsch, Leconte, Delaître, Raoux… réunis.
      Ulysse, qui l’a vu s’entraîner au début des années 80, a eu la même impression que moi, sauf qu’en plus il a pu constater que c’était un bourreau de travail, qui mettait un engagement à l’entraînement encore jamais vu dans le tennis français.
      En tant que capitaine, il a gagné deux Coupes Davis en 91 et 96, en autant de finales disputées, avec des joueurs moins bien classés que leurs adversaires. La France n’avait plus gagné la CD depuis plus de 60 ans. Il a gagné aussi quelques Fed Cup (de mémoire, deux).
      Il a fait une pige au PSG en 1996, en tant que « préparateur mental » pour épauler Luis Fernandez, l’année où ce club gagne la Coupe des Coupes.
      Mais bien sûr, tout cela n’est dû qu’au hasard.
      Enfin, et même si cela ne compte pas pour moi puisque je trouve sa musique fade et inintéressante, il utilise son charisme naturel pour subjuguer des foules faciles lors de ses concerts.
      Oui, vraiment, on se demande d’où peut bien provenir cette cote de popularité!

      • Remy 28 novembre 2017 at 10:28

        J’entends parfaitement tout ça mais ça date un peu non ?
        L’image que j’en ai aujourd’hui est bien loin de tout ça.

      • Colin 28 novembre 2017 at 10:35

        La cote de popularité, c’est quelque chose qui peut aussi se bâtir sur le long terme, non? Les gens ont encore un peu de mémoire, et c’est tant mieux.
        C’est vrai qu’à l’heure où l’on élit bébé Macron président de la république ça peut sembler un peu suranné.
        Mais bon, il y a plein d’autres exemples : Tiens, Jean-Jacques Goldman n’a pas sorti un disque depuis Mathusalem et pourtant des tas de gens l’adulent encore.
        Tout ça a un petit côté « Buena Vista Social Club », certes, mais dans certains cas, ça fonctionne.
        Et puis Noah a encore un peu de marge : En Russie Tarpischev est toujours à la tête de l’équipe de CD, à plus de 69 ans !!!

        • Bapt 28 novembre 2017 at 10:52

          La question pour Noah aussi est du rapport avec les joueurs. Je n’ai pas l’impression que ce soit le grand amour alors que sous Forget l’entente était bonne (car c’était très familial).

          Coacher durant des gens avec lesquels tu ne t’entends pas… À moins d’être en rade financièrement, mais ça ne doit pas trop être le cas.

          Bon, peut-être que la fin d’un « schéma familial-tout le monde s’aime très fort » peut faire du bien à l’équipe.

      • Achtungbaby 28 novembre 2017 at 11:05

        Tout ça date un peu en effet.

        Mon avis est que ça fonctionne encore dans le microcosme du tennis, peu dans le grand public, et plus du tout chez les jeunes. A peine chez les joueurs visiblement.

        Noah c’est un peu la solution de facilité de dirigeants en mal de solutions. Le recours permanent.

        • Colin 28 novembre 2017 at 12:11

          Au contraire, ça marche beaucoup plus fort dans le grand public que si c’était un autre capitaine. Qu’on le veuille ou non, Noah n’est pas pour rien dans les excellents scores d’audience de 2017.
          Sinon, comment expliquer que la finale 2017 a été plus suivie par les téléspectateurs français que celle de 2014, qui se jouait dans le même stade, et avec Roger Federer himself en face?
          Les chiffres de 2014 :
          http://archives.sport.fr/tennis/sports-night-la-finale-sur-france-televisions-resumee-en-trois-chiffres-364664.shtm
          Les chiffres de 2017 :
          http://www.ozap.com/actu/audiences-la-coupe-davis-booste-france-2/543437

          • Achtungbaby 28 novembre 2017 at 14:06

            difficile de mettre les résultats d’audience sur le seul compte de la présence de Noah !
            Pas d’autres différences ?
            Par exple un match 5 cette fois ci, avec une intensité dramatique plus forte.
            ça me parait plus significatif que la présence de Noah.

            Et puis est-ce que le fait que la France ait été cette fois-ci favorite n’a pas aussi joué ?

            Bref, vous négligez bcp d’autres facteurs à mon avis.

          • Colin 28 novembre 2017 at 19:41

            Bon, après vérification, on ne peut rien déduire des audiences, puisqu’elles ont été, en 2017 (par rapport à 2014):
            - très largement inférieures le vendredi (-50%)
            - très inférieures le samedi (-33%)
            - et au contraire très supérieures le dimanche (+33%).

            Donc le facteur Noah n’a pas joué sur les audiences, ou pas directement. En 2014, le vendredi et le samedi ont probablement été boostés par la présence de Federer. En 2017 en revanche, le dimanche a probablement été surboosté par le fait que la France avait viré en tête à 2/1 le samedi soir, et était donc en bonne position pour s’imposer, c’est sûrement ça qui a fait la différence, comme tu l’écris.

            [Ça n'enlève rien au fait que Noah est très nettement plus reconnu du grand public, en tant que capitaine de CD, que Clément ou même Forget.]

        • Patricia 29 novembre 2017 at 12:40

          Ben tout de même, au moins une partie des joueurs se sont exprimés fortement en faveur d’un maintien (le plus clair étant Gasquet qui dit plus ou moins « je ne m’investis plus s’il ne reste pas »). Forget a eu des problèmes avec Simon, Gasquet et Monfils, Clément avec Tsonga et Gasquet, Noah ça coince un peu avec Simon et il n’a pas réglé le cas Monfils…. Au moins son équipe type est loyale. Il est plus distant puisqu’il choisit de déléguer les entraînements et le suivi des joueurs sur le circuit, mais ça ne marcherait pas s’il n’imposait pas un certain respect.

          Je pense sinon que Noah marche encore bien mieux avec les médias qu’avec le public, parce que c’est un bon client d’interview, un bon communicant, qu’il est expressif au bord du terrain et qu’on peut broder sur sa carrière. Le public est divisé mais sa notoriété encore incontestable.

      • Montagne 28 novembre 2017 at 12:26

        Son interview dans « Rock et Folk » (je l’ai dans un numéro spécial « Descente de police ») c’était quelque chose en effet.
        Elle était réalisée par Thierry Ardisson (oui, oui !!) et Jean-Luc Maitre sous forme d’un interrogatoire policier avec des photos des mecs interviewés saoulés de coups… Il y a eu dans la série Gainsbourg, Eddy Mitchell, Hallyday, Jean.Edern Hallier, … ça valait son pesant de grattons.

        • Colin 28 novembre 2017 at 13:44

          Oui, et Reiser aussi.
          Ardisson et Maître : « L’imper vert et l’imper mastic ».

          • Sam 28 novembre 2017 at 19:50

            Je lis qu’on ne s’explique pas la côte de popularité de Noah et je prends un coup de vieux. Faudrait retrouver cet article, qui avait du paraître sur SportVox (Lionel, je crois ?) où il était question des multiples « traversées de rivières » de Noah. Dans les 80′s, il était difficile de ne pas être suspendu à la moindre traversée de Noah, entendez par-là, un nouvel avatar du destin sous forme de genou, de premier tour impossible en 5 sets, de valise sur le talon, etc, etc, etc… D’interviews lacrymales « lachez -moi les mecs », de Guignol’s à New York, de Laurent Chalumeau, des Enfants de la Terre, même. Noah, le film ne s’arrêtait jammais, 1000 histoires…

            • Achtungbaby 28 novembre 2017 at 19:56

              tout ce qui faisait que je ne l’ai jamais encadré !

          • Colin 28 novembre 2017 at 20:06

            T’as qu’à demander, Homard, et tu seras exaucé. Est-ce que c’est de cet article là dont tu parles ?

        • Colin 28 novembre 2017 at 19:55

          Montagne, tu veux pas nous la scanner et nous la déposer sur le site? Ce serait cool…
          Tout ce que j’ai pu trouver sur le net, c’est ça (lien)

          • Montagne 29 novembre 2017 at 13:20

            Je vais scanner l’article, je l’envoie ensuite par mail ?

          • Colin 29 novembre 2017 at 14:49

            Oui merci

    • Bapt 28 novembre 2017 at 10:50

      « Gagner la coupe depuis longtemps »… mouais. C’est douteux. Dès que les meilleurs joueurs s’investissent dans la Coupe Davis ça devient très difficile pour la France car nous avons de bons top 10 (et encore cette année nos meilleurs sont dans le Top 20), mais il y a un énorme seuil entre nos meilleurs jours et le top 5. Pour un Gasquet, un Simon ou un Monfils c’est quasiment impossible de les battre sur un format de 5 cinq sets et Tsonga n’y arrive que rarement en en Grand Chelem.

      Donc contre une équipe avec un top 5, la France commence déjà quasiement à 2-0 contre elle et il faut que personne ne se loupe. Et ce avec des joueurs au mental… disons variable voire incertain.

      Sans parler du fait que régulièrement la France n’a pas ses deux meilleurs joueurs en simple. Contre la Serbie ça a été un coup dur en 2010. Je pense franchement que Forget aurait préféré mettre Tsonga à la place de Llodra.

      Cette année encore, il a fallu que Noah mette plus ou moins la pression (avec peut-être une dose de conviction) pour faire revenir Tsonga parti en pleine paternité.

      Il a dû aussi sans doute bien coacher Pouille pour que celui-ci ne tremble pas comme une feuille en rentrant sur le court contre Darcis.

      Avec en plus la « culture de la lose » qui fait que les joueurs gambergent.

      Je ne dirai pas que c’est un exploit de gagner la Coupe pour Noah, mais ce n’était pas si simple.

      D’ailleurs qui a accompli des exploits en gagnant la Coupe Davis, c’est-à-dire avec un rapport de force très défavorable ? Ça ne doit pas être si fréquent. Pour moi la victoire des Serbes en 2010 ou celle des Suisses en 2014 n’étaient pas des « exploits ».

      • Paulo 28 novembre 2017 at 13:24

        « Il a dû aussi sans doute bien coacher Pouille pour que celui-ci ne tremble pas comme une feuille en rentrant sur le court contre Darcis. »

        Je n’en suis pas sûr. Pouille n’a à mon avis pas eu besoin d’être énormément coaché. Il a déconné une seule fois en CD, lors de son match vs Lajovic (le match vs Goffin, il n’y pouvait rien, Goffin était sur une autre planète). Il ne voulait pas que le scénario Lajovic se reproduise. Un article de l’Equipe dit que c’est auprès de Planque qu’il a été chercher les derniers encouragements et évacuer les derniers petits doutes avant de jouer vs Darcis, quoiqu’il était déjà remonté comme un coucou.
        On a tendance à critiquer Pouille ces temps-ci je trouve, parce qu’il a été en difficulté l’été dernier. Mais on oublie sa formidable saison 2016, où il était un des meilleurs du circuit ‘under pressure’. Et les passages à vide, tous les joueurs en ont… même Goffin, en 2013, qui avait dû repartir en challenger pour retrouver la confiance.
        Pouille en CD c’est 3 victoires en matches à enjeu (Vesely en 2016 et Edmund en 2017, et maintenant Darcis) pour 2 défaites : Cilic en 2016 (compréhensible), et le couac Lajovic en 2017.

        Quant à Noah, il a juste recollé les morceaux tant bien que mal dans une équipe où tout foutait le camp ; à ce titre il a eu l’intelligence à mon sens de faire participer un maximum de gars à cette campagne. Cela dit c’est vrai qu’il est aidé par le contexte (les meilleurs mondiaux absents).
        Maintenant, je pense qu’il doit laisser la place ; il faut partir sur de nouvelles bases, avce de nouveaux joueurs (Pouille, Herbert, peut-être Mannarino, et les jeunes qui arrivent derrière… même si pour l’instant ils ne se bousculent pas au portillon).

        • Bapt 28 novembre 2017 at 13:32

          C’est vrai que l’image de Pouille en Coupe Davis est très fortement plombée par son couac contre Lajovic (mais alors un beau couac).

          Comme il n’a pas beaucoup joué c’est difficile de faire un bilan équilibré. On commence d’ailleurs à y voir un peu plus clair.

          Si c’est Planque qui l’a remonté comme une pendule, qu’importe, l’important c’est le résultat.

          L’image d’un Pouille pas fiable (que j’avais avant le match mais qu’avait aussi d’autres personnes sur le site, comme Antoine) est sans doute liée aussi à son année avec des craquages et de grosses déceptions.

          • Paulo 28 novembre 2017 at 13:41

            je pense, oui, que c’est lié à son passage difficile cette année et sa défaite vs Lajovic (qui s’inscrit dans ce passage difficile).
            Antoine par exemple pensait qu’il n’avait pas gagné un seul match (à enjeu) en CD, alors qu’il en avait gagné 2 et perdu 1.

        • Patricia 29 novembre 2017 at 12:46

          J’ai lu effectivement que Pouille s’était ressourcé avec son coach, mais c’est au crédit de Noah d’avoir rendu ça possible. Par le passé, en EdF, les coaches individuels étaient strictement tenus à l’écart et une tentative de transgression menait à l’index…. Noah est flexible et a l’autorité pour imposer une gestion au cas par cas.
          C’était d’autant moins évident à gérer parce que c’était Gasquet qui était prévu sur ce match. Bon, le niveau de Darcis a aidé, évidemment.

    • Bapt 28 novembre 2017 at 10:56

      « manqué sur la carrière ». Excepté Tsonga qui aurait peut-être pu accrocher un grand chelem avec un coup de bol il y a 4-5 ans, les autres n’ont pas franchement raté leur carrière.

      Ni Simon, ni Gasquet ne pouvaient faire bien mieux. Monfils un peu mieux peut-être comme gagner un master 1000 ou améliorer son ratio V/D en finale, mais sans doute pas gagner un Grand chelem. Et puis il est beaucoup blessé

      Quant à Mahut et Herbert, ils gèrent bien une carrière de double assez fructueuse quand même.

      • Remy 28 novembre 2017 at 10:58

        Gasquet n’a jamais gagné mieux qu’un ATP 250.
        Voila, voila …

        • Bapt 28 novembre 2017 at 11:05

          À quel moment a-t-il raté le coche ? Il n’a jamais pu démontrer autre chose.

          Quand tu vois les joueurs contre lesquels il gagne en ATP 250 et contre ceux contre lesquels il perd en finale (avec finale en trois masters 1000), ben la différence de niveau est là. Il gagne contre Schwarzman ou Paul Henri Mathieu et perd contre Federer ou Del Potro.

          Il a le physique d’un joueur des années 80-90. Donc ça bloque évidemment.

        • Patricia 29 novembre 2017 at 12:53

          Il fait 3 demis en GC et 3 finales en M1000 ce qui équivaut à gagner un 500. Ses défaites sont contre Federer (2 fois en 2005) et Djokovic en 2012 pour les M1000, Federer 2007, Nadal 2013 et Djoko 2015 en GC. Tu prends à peu près tous les titulaires de 500 et 1000 de la période, hors Big 4, et ils ne font pas mieux.

      • Achtungbaby 28 novembre 2017 at 11:06

        d’accord, ils sont tous à leur niveau au niveau du palmarès. Un petit tournoi en plus par-ci par-là, mais sinon tout est en ordre. Le GC pour Tsonga, vraiment sur un malentendu alors…

        • Bapt 28 novembre 2017 at 11:22

          Pas tant que ça. Mais Tsonga ne peut enchainer les top players en grand chelem. On l’a vu en 2008 à l’OA ou en 2011 à Wimbledon. Il fait à chaque fois un « exploit » puis plante derrière.
          S’il avait eu Kevin Anderson ou Micha Zverev, il aurait pu le faire.

          Mais enchainer sur Djoko non.

          Dans tous les cas de figures maintenant c’est sans doute trop tard. Il finit 15e mondial cette année.

          • Elmar 28 novembre 2017 at 11:49

            Djoko était un petit puceau et il aurait très bien pu le battre.

            • Patricia 29 novembre 2017 at 12:54

              Il connaissait la situation, il avait participé à plusieurs grandes finales.

          • Achtungbaby 28 novembre 2017 at 11:58

            le pb c’est qu’après une première perf, Tsonga se met à chauffer du ciboulot !

          • Colin 28 novembre 2017 at 12:03

            En janvier 2008, Djoko était puceau en tant que vainqueur en GC, mais avait déjà remporté deux M1000 (dont l’un où il avait aligné consécutivement Roddick, Nadal et Federer, soit les 3 premiers à l’ATP) et fait une finale en GC juste avant, à l’USO. En comparaison, c’était bien Tsonga le puceau.

          • Bapt 28 novembre 2017 at 12:05

            Avec deux grands chelems dans les bourses, il en avait un peu plus que notre Tsong’ Tsong’ !

            Il y a une différence entre être puceau en Grand chelem et ne pas avoir gagné Wimbledon.

            Même si Djoko s’était planté devant Tsonga (c’était quand même le Djoko de 2011, celui qui avait perdu son premier match contre Fed quelques seamines plus tôt) il y avait encore la marche Nadal à franchir.

            Tout le monde sait que c’est trop pour Tsonga.

            Mais s’il avait eu le tableau d’un Nadal de Flushing Meadow 2017 (avec un Del Potro cramé et Anderson en final etc.), il aurait pu le faire.
            Ce genre de truc était d’ailleurs devenu une rareté alors que c’était plus fréquent dans les années 90, début 2000.

            • Bapt 28 novembre 2017 at 12:06

              Je pensais surtout à Wimbledon 2011 en fait. D’où ma réponse plus haut.

  20. Gerald 28 novembre 2017 at 14:49

    Steve Darcis qui ne cherche pas d’excuses:

    https://www.instagram.com/p/BcCZB64g79h/

    Bref: pas à la hauteur comme il dit!

    C’est malgré tout cela que j’aime chez lui: pas de porte de derrière ni de langue de bois!

  21. Elmar 28 novembre 2017 at 17:26

    N’étant pas français et n’ayant – de justesse – pas été assez âgé pour suivre le victoire de Noah à Roland, j’ai, je pense, un regard plus extérieur sur le personnage.
    Et il se trouve que je partage l’avis de Colin: Noah, c’est un mec avec la culture de la gagne et un langage – bien sûr mainstream gauchisant – affirmé, qui dit ce qu’il pense et je trouve que ça fait du bien dans un monde toujours plus aseptisé.
    Par ailleurs, les faits parlent pour lui. Il a su gagner là où Forget a beaucoup échoué et là où Clément s’est – hélas pour lui, car je l’aime bien – planté. Je n’impute pas cette victoire à Noah, mais j’impute la défaite de 2010 ou de 2015 aux capitaines d’alors. Donc Noah a au moins le mérite de n’avoir pas fait perdre l’EDF.
    Il a gagné 3 Coupe Davis en tant que Capitaine alors que Forget – à mon avis un bon capitaine – en a gagné une seule en bien plus de temps passé sur la chaise. Bref, ça ne peut pas être le seul fruit du hasard.

    Je suis triste pour les Belges.

    • Colin 28 novembre 2017 at 19:17

      J’aurais pu écrire ce post, merci Elmar…
      Sauf sur l’imputation des défaites de 2010 et de 2014 aux capitaines d’alors. Pour reprendre ta façon de parler, je dirais plutôt : je n’impute pas ces défaites à Forget et Clément, mais j’aurais aimé pouvoir leur donner crédit en cas de victoire.

      En effet je fais partie de ceux qui pensent que :
      - En 2010, Forget avait eu raison de sélectionner Llodra pour le 5ème match et non Simon… ça n’a pas marché, dommage. Mais Simon n’aurait sans doute pas fait mieux (oui je sais il avait un H2H parfait face à Trotski, et alors? Pouille menait bien 3-0 face à Goffin avant vendredi dernier)
      - En 2014, les Français étaient bien inférieurs aux Suisses et n’auraient pas pu gagner quelle que soit la combinaison de joueurs alignés. Si Clément avait pu trouver la formule magique ce week-end là, ce serait un génie et il aurait déjà 1 ou 2 autres CD à son actif.

      • Elmar 28 novembre 2017 at 19:59

        Je parlais bien de 2015 et de la défaite en GB. Contre la Suisse, c’était mission perdue.

      • Colin 28 novembre 2017 at 20:17

        Ah OK désolé !!! Ça me paraissait bizarre en effet :mrgreen:

    • Nathan 29 novembre 2017 at 11:35

      Tout à fait en phase avec ce commentaire d’Elmar sauf peut-être une petite nuance sur ce point : « Noah a au moins le mérite de n’avoir pas fait perdre l’EDF », dans un sens positif.

      Quand on a ce mérite là, c’est qu’on est un artisan de la victoire.

      Car il me semble que la vraie question à se poser est : comment se fait-il que l’EDF avec son réservoir conséquent de bon joueurs (qui ne sont pas des top top players mais de bons joueurs, voire de très bons joueurs), compte tenu de la faible adversité souvent rencontrée, n’a pas plus souvent ramené de saladiers ?

      Et à cette question-là, il me semble que Noah a apporté une réponse : quand on a des victoires possibles, il ne faut pas laisser passer les occasions. Et ça, c’est un vrai job qui demande des qualités sur beaucoup de plans dans le contexte actuel de l’EDF. Ce n’est pas un truc facile. Le job a été fait. Bravo !

    • Guillaume 29 novembre 2017 at 12:21

      Noah, surtout, c’est 4 finales par équipes nationales (3 en Davis, 1 en Fed Cup), pour 4 titres à l’arrivée. Avec dans chacune de ces finales des coups de poker gagnants. A ce stade y’a pas de hasard. C’est un grand capitaine.

      Même si on est peut-être passé à un jeu de service de Ruben Bemelmans de perdre la coupe Davis face à ces Belges qui, hors Goffin, ne faisaient quand même pas bien peur.

  22. Guillaume 29 novembre 2017 at 12:49

    Mon top passionnant de 2017

    1- l’OA de A à Z. Un alignement stellaire comme il s’en produit peu, un tournoi passionnant dès les premiers jours avec des surprises à la pelle, des gros matchs… Pas un seul tour joué pour rien (Djoko dégage au 2e, Kerber au 3e, Murray en 8e…), ce qui n’arrive pas souvent – et encore moins sous le règne des 32 TS. Plus une fin de tournoi en apothéose, à base toujours de 5 sets (les 2 1/2 + la finale !), 5 sets en outre de qualité (Dimitrov – Nadal et Fed – Stan) et, enfin, la finale des deux rivaux éternels, la dramaturgie, le retournement final de 1-3 à 6-3 au 5e en faveur de celui qui perdait le plus souvent dans ce type de configuration entre eux… Tout y était. A juste manqué une finale dames palpitante, mais c’est vraiment pour faire la fine bouche.

    Puis, sans classement :

    - les M1000 américains pour l’appel d’air : Zverev et Shapo au Canada, Dimitrov et Kyrgios à Cincy. Il s’est passé quelque chose à ce moment de la saison. Fed et Nadal gagnaient tout et, soudain, ils ont dû laisser les jeunes s’exprimer. Au soir de Wimb, le duo n’avait laissé échapper que le M1000 de Rome en 8 gros tournois. Après Wim, ils n’en ont plus gagné « que » 2 sur 7 (Shanghai pour Rodge et, surtout, l’US que l’on sait pour Nadal). Y’a longtemps que des M1000 ne m’avaient pas semblé aussi excitants. Et si un nouveau venu parvient à gagne un Chelem en 2018, on se rappellera que c’est là que tout a débuté…

    - la fin de Masters, palpitante à souhait à partir de la dernière journée des poules. Une continuité de l’été, mais dans un plus gros tournoi. Dimitrov et Goffin qui jouent comme des avions (même si Grigou s’est grippé en finale) et toujours une fraîcheur qui, perso, procure un bien fou à mon intérêt pour le tennis.

    - le RG féminin : la tornade Ostapenko qui triomphe à la surprise générale en gagnant tous ses matchs en 3 sets, Mladenovic dont le run sur terre battue était épatant, Bacsinszky toujours aussi agréable à voir jouer (et chouette fille au passage), le 1/4 Halep/Svitolina… Autant le tournoi hommes était bof-bof (comme Wim et l’US derrière), autant le tournoi féminin était super.

    • Patricia 29 novembre 2017 at 12:59

      Je plussoie à tout, et j’ajouterai la fin d’année de Garcia, qui n’a fait que des bras de fer.

      • Guillaume 29 novembre 2017 at 17:13

        pas faux, les scores disent que ce devait être impressionnant… mais j’avoue que la tournée asiatique est totalement passée sous mes radars !

  23. Colin 29 novembre 2017 at 19:23

    Bilans de fin d’année obligent, j’ai mis à jour le tableau « Synthèse des vainqueurs en Grands chelems, Masters, J.O., Coupe Davis et des ‘year-end n° 1′ ATP depuis le début de l’ère Open » qui se trouve dans la page « Post-it : Grands chelems et statistiques« .

    A la vue de ce tableau, il m’est apparu que Tsonga était le seul membre de ce que l’on appelait il y a quelques années le « little 4 » à n’avoir pas encore gagné la Coupe Davis. Ferrer l’avait gagné 3 fois, Berdych 2, et Delpo une fois (l’an passé). Voilà une anomalie réparée !

    • Paulo 29 novembre 2017 at 20:24

      Je me suis amusé à faire le bilan global, par joueur, des victoires sur les autres numéros un. Ça donne : (j’ai fait un copié-collé du tableau, je ne sais pas comment il va passer ici)

      Borg 39 22 63,9%
      Sampras 75 44 63,0%
      Becker 74 49 60,2%
      Nadal 79 53 59,8%
      Lendl 98 72 57,6%
      Federer 100 74 57,5%
      Djokovic 82 62 56,9%
      Agassi 101 99 50,5%
      McEnroe 67 72 48,2%
      Nastase 21 29 42,0%
      Edberg 58 82 41,4%
      Hewitt 33 49 40,2%
      Courier 24 36 40,0%
      Murray 38 59 39,2%
      Kuerten 9 15 37,5%
      Connors 52 94 35,6%
      Roddick 25 54 31,6%
      Wilander 36 91 28,3%

      2 cas me semblant quelque peu particuliers : celui de Borg, parti très tôt en retraite, et celuide Connors, parti très tard et qui s’est pris pas mal de vestes en 2ème partie de carrière.

      • Paulo 29 novembre 2017 at 20:34

        « plus Boris Becker qui bénéficie d’un passe-droit arbitraire pour l’ensemble de son œuvre* »

        Ouf… :) en plus quand on voit comment il est classé ci-dessus…

        • Bapt 29 novembre 2017 at 20:56

          Surtout que les chiffres de Becker sont faussés contre le riant Lendl : une des défaites est due au fait qu’il n’a tout simplement pas pu jouer (blessure ou maladie je ne sais plus).

          J’ai quand même du mal à rentrer ça dans un H2H alors qu’il n’a même mis un pied sur le terrain.

        • Colin 30 novembre 2017 at 09:43

          Pour ce qui est de Becker, il a été de façon évidente le meilleur joueur de l’année 1989 (d’ailleurs, contredisant son propre classement, l’ATP l’a désigné « Joueur de l’année » et il a aussi été désigné cette année-là « Champion du monde ITF »).

          Il y a un deuxième joueur qui aurait sans doute mérité un passe-droit arbitraire pour apparaître dans ce tableau, c’est Guillermo Vilas. En effet l’argentin n’a jamais été n°1 mondial alors qu’il aurait mérité de l’être en 1977. S’il ne l’a pas été c’est parce que les critères de points de l’ATP de l’époque le désavantageaient (notamment parce qu’ils n’accordaient pas suffisamment de points aux tournois du Grand Chelem).
          A lire, un bon article paru récemment sur Vilas sur Eurosport.fr (contenu sponsorisé par l’office du tourisme argentin !!!).

          D’autre part, heureusement que Andy Murray a fini par atteindre la place de n°1 mondial fin 2016, parce que ça faisait des années que je me disais que lui aussi aurait peut-être mérité d’apparaître dans ce tableau. Finalement, il s’est débrouillé tout seul et c’est très bien comme ça.

          • Guillaume 30 novembre 2017 at 10:10

            Alors si vous voulez du Vilas je me sens obligé de faire une autopromo. Ou l’on trouve notamment une explication très concrète à la victoire d’Adriano Panatta un an plus tôt.

            http://www.rolandgarros.com/fr_FR/news/articles/2017-05-17/guillermo_vilas_je_me_rveillais_la_nuit_angoiss_davoir_rv_ma_victoire_rolandgarros.html?mosaic=grandslamlove

            • Paulo 30 novembre 2017 at 11:22

              Merci Guillaume !

              Pas fan de ce type de jeu, mais l’interview est très intéressante.

            • Colin 30 novembre 2017 at 12:21

              Merci Guillaume, super intéressante cette interview… (Et accessoirement elle éclaire certains aspects techniques du jeu de Borg, pas du tout abordés dans le film Borg McEnroe)

            • Montagne 30 novembre 2017 at 17:42

              Je crois bien que j n’avais jamais entendu parler de l’histoire de ces balles Tretorn l’année de la victoire de Panatta (qui m’avait enchanté).

      • Perse 30 novembre 2017 at 13:35

        Je suis impressionné par le matching power de Sampras et Becker: ça montre une capacité hors-norme à jouer à très haut niveau même si ça pêchait sur la durée de la carrière par rapport aux monstres actuels

        • Paulo 30 novembre 2017 at 13:49

          D’un autre côté Perse, ces joueurs n’avaient pas l’encadrement médical hyper performant dont bénéficient les joueurs actuels.

          Pour Sampras, ce ratio me réjouit, en tant que grand admirateur de Pete (autant que de McEnroe, c’est dire ;-) ).

          Cette phrase de l’interview de Vilas mise en lien plus haut par Guillaume me réjouit aussi singulièrement :
          « Nous avions la solution face aux anciens, et les joueurs arrivés ensuite avaient la solution face à notre style de jeu, Lendl et Becker par la puissance, McEnroe et Edberg par le jeu d’attaque. Puis les puncheurs à la Agassi – Courier ont à leur tour incarné la recette face à ces tennis-là… Et, au milieu, Sampras a été le plus fort car il alliait à la fois la qualité d’attaque et le punch en fond de court. »

          • Perse 30 novembre 2017 at 14:03

            Mais j’idolâtre Sampras et j’assume parfaitement (je n’ai pas connu McEnroe mais j’aurai certainement aimé).

            J’ai lu suffisamment d’articles montrant que le tennis des 90′s était nettement moins sous l’emprise de quelques têtes que lors des autres périodes (les 70 et 80 ressemblent plus au tennis de 2005-2015). Sampras est également le n°1 avec le plus de défaites.

            Mais ces stats me réjouissent particulièrement car elles montrent que Sampras fut le vrai patron.

            Cette phrase de Vilas est également très bien. Mais pourquoi les actuels jeunes n’ont ils pas de solution contre Federer et Nadal? C’est vrai que Rao et Dimitrov n’ont rien d’innovant.

            Shapovalov au contraire, malgré son petit gabarit joue déjà très bien avec une vitesse de jeu impressionnante.

    • Quentin 29 novembre 2017 at 20:31

      Merci Colin!

      Je crois que le H2H Nadal Djokovic n’est pas parfaitement à jour: il est de 24-26 et non de 23-24

      • Colin 30 novembre 2017 at 09:21

        Oups ! Tu as raison, celui-ci m’a échappé, je mets à jour.

  24. Achtungbaby 30 novembre 2017 at 09:35

    J’vous l’avais bien dit que Noah arrêterait après cette campagne victorieuse.

    Antoine, on aurait dû parier, on se serait fait un max de fric…

    • Patricia 30 novembre 2017 at 13:37

      Gnnn ? C’est de l’antiphrase ?
      Sinon Achtung, tu vas continuer à souffrir, Noah a annoncé qu’il prolongeait avec les hommes et les femmes l’an prochain… J’espère qu’il fera place à de nouveaux joueurs chez les jeunes, comme ça les anciens pourront se concentrer sur leur fin de carrière en individuel. La nouvelle règle, qui permet de sélectionner 5 joueurs, devrait aller dans ce sens. Pouille et P2H-Mahut vont être présents chaque fois, je pense ; Mannarino devrait également être de la partie. Paire, ce serait bien, mais j’ai des doutes vu les tensions avec Pouille… Monfils, ce serait l’occasion pour lui de rattraper le coup, mais je ne sais pas s’il est motivé.

      • Achtungbaby 30 novembre 2017 at 13:57

        je ne « souffre » que quelques we par an, pour peu qu’ils aillent au bout, donc c’est très relatif.

        L’an prochain je pense que je souffrirai davantage d’un retour à l’ordinaire pour Fed.

    • Colin 30 novembre 2017 at 13:54

      Certes Patricia, mais ça va dépendre aussi, hélas, de la localisation des matches. L’an passé pour le 1er tour, il n’y avait pas eu bézèf de candidats pour se rendre au pays du soleil levant.
      Et puis je trouve que tu expédies un peu vite Tsongasquet : tous deux ont dit qu’ils avaient l’intention de continuer…

  25. Montagne 1 décembre 2017 at 14:53

    J’ai envoyé l’article de Rock et Folk

    • Colin 1 décembre 2017 at 15:46

      Cool. Sur l’adresse de 15-love ?

      • Sam 1 décembre 2017 at 16:11

        Ah, bonne idée, ça, l’adresse de 15L…Checker ça, Colin !

      • Colin 1 décembre 2017 at 16:31

        C’est pas moi qui y ai accès, seulement Guillaume et Marie-jo

      • Montagne 1 décembre 2017 at 17:50

        Oui sur l’adresse 15-love

      • Colin 1 décembre 2017 at 17:55

        OK on attendra donc que les tauliers fassent le relevé mensuel de la boîte aux lettres ! Sinon je t’ai envoyé mon adresse mail perso, sur ton mail (celui avec lequel tu t’es inscrit sur 15-love).

        • Guillaume 1 décembre 2017 at 21:02

          Mais euuuuuuuh, seulement 3 semaines pour le Homard :)

        • Montagne 1 décembre 2017 at 22:26

          Renvoyé sur ta boite mail

        • Colin 2 décembre 2017 at 12:03

          Bien reçu, merci Montagne

  26. Renaud 3 décembre 2017 at 12:50

    Je commente un peu beaucoup en décalé, j’espère avoir quelques commentaires malgré tout :-)
    Sur la victoire de Noah et même si je n’adhère pas particulièrement au personnage impossible d’imaginer une seule seconde qu’il ne soit pas l’artisan fondamental de la victoire, il est la différence qu’il y a entre la victoire finale quelles que soient les conditions de cette dernière et la défaite quelles que soient les conditions de cette dernière.
    Il est la différence entre un Wawrinka qui a gagné 3 GC et Tsonga qui sort ce qui reste à mes yeux la plus détestable et pitoyable excuse qu’un « professionnel » n’est jamais dit « j’aurai mérité » !!!

    Sur le tableau des H2H entre N°1 + Becker c’est assez incroyable la différence entre le haut du tableau et le bas.
    En moyenne les premiers N°1 ont affrontés dans leur carrière de 8 à 10 autres N°1 (hors Borg pour la raison que tout le monde connait) et depuis FED c’est 5 à 6 !!!
    Mention spéciale à Agassi qui en a affronté 13 (de Connors à Nadal !!! ) et Sampras 12 ( de Connors à Roddick).

    • Colin 3 décembre 2017 at 19:35

      « Agassi qui en a affronté 13 (de Connors à Nadal !!! ) » Ouaip et le mieux c’est que je n’avais jamais remarqué à quel point c’était dingue cette stat.
      34 ans d’écart entre Connors et Nadal, et Agassi a réussi à les affronter tous les deux lors de sa longue carrière.
      Ceci dit Connors lui-même a fait mieux : en début de carrière il battait Rosewall (né en 1934) et en fin de carrière il challengeait Sampras (né en 1971), soit 37 ans d’écart entre les deux.

    • Elmar 3 décembre 2017 at 21:13

      Bon, si Zverev devient un jour n°1, ce qui risque quand même d’arriver, ça fera 27 ans d’écart pour Nadal ou Federer (Agassi 1970 et Zverev 1997).

      • Colin 4 décembre 2017 at 15:38

        On a de la peine à se faire à l’idée tellement on en a été privés depuis trèèèèèèèèèèès longtemps (1er février 2004), mais, en effet, plus le temps passe, et plus on se rapproche du jour où un autre joueur qu’un membre du Big 4 va se retrouver n°1 mondial.
        Du coup, il n’est pas inenvisageable que l’Elu soit un joueur en exercice. Peut-être même qu’il fait déjà partie du top 10.
        Alors, sera-ce en 2018? En 2019?? En 2020??? Plus tard???? (jamais?????)
        Sera-ce un semi-jeune comme Dimitrov ou Thiem? ou un vrai (encore jeune) comme Tadzio?? Ou au contraire un cheval de retour à la Cilic ou DelPo, ou carrément un très vieux comme Wawrinka??? Chacune de ces hypothèses vaut une grosse cote…

        • Elmar 4 décembre 2017 at 15:43

          Ça fera 14 ans non-stop pour seulement 4 joueurs. Heureusement que Murray l’a fait l’an dernier. Imaginez sinon.

    • Humpty-Dumpty, Karim de laiton CC 2012 4 décembre 2017 at 13:58

      Sur les 26 n°1 mondiaux de l’ère open notre Fabrice national en a affronté 22 (de Connors à Murray, seuls les 4 des 5 premiers qui ne sont pas Connors l’ont évité) dont 18 qu’il a battus au moins une fois (de Connors à Djoko, 35 ans d’écart) (au passage mention spéciale à Kafel qu’il n’a pas été fichu de battre en six tentatives…) ça se pose là aussi quand même !

      Comment ça, c’est hors sujet car on parle de ceux qui ont été eux-mêmes n°1 ? Et alors, 1er à la race en 2000 à un moment où l’ATP ne calculait pas de 1er sur 12 mois (donc il était alors le seul n°1 officiel) ça ne compte pas ?

      • Elmar 4 décembre 2017 at 15:42

        Putain, mais Santoro a pris sa retraite en 2010 et y a pas encore un gus qu’il n’a pas affronté qui est parvenu en haut de la hiérarchie. Y a quand même un problème.

      • Humpty-Dumpty, Karim de laiton CC 2012 5 décembre 2017 at 16:46

        On est d’accord Elmar ! Et le salut ne viendra pas de l’autre vieux Suisse non plus, je viens d’aller vérifier, Santoro avait sorti Stan à Wimb en 2005…
        Il a même joué Cilic (Ses adieux à l’OA 2010…) (non que je croie le Croate capable de passer n°1) et Del Potro…

        Il va falloir attendre que Sacha Z, ou au moins Goffin ou Dimitrov,par exemple, secoue enfin tout ça.

    • Colin 4 décembre 2017 at 15:26

      A défaut de battre Kafel, il s’est vengé sur Safin.

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