Tops/flops terrien(s)

By  | 12 mai 2010 | Filed under: Actualité

Un top/flop un peu ramassé qui se concentre sur les quelques grands acteurs de cette première partie de saison sur terre.

Des chiffres et deux lettres

RN. 17 Masters 1000 (dont 12 sur terre battue), 147 victoires pour 5 défaites sur terre (depuis 2005), 6 Monte-Carlo d’affilée, 5 Rome, 3 jeux perdus par match en moyenne à Monte-Carlo, signant au passage la plus large victoire en finale d’un Master 1000 ou équivalent dans l’ère Open. L’ocre coule dans les veines de l’Espagnol et personne, à l’heure actuelle, ne semble vraiment en mesure de lui contester la victoire finale à Paris. Impérial lors de ses deux tournois de rentrée, Nadal n’a pas trahi les pronostics et a enfin pu mordre de nouveaux trophées. Tout semble rentré dans l’ordre donc. Et pourtant… S’il a signé sur le Rocher l’une de ses victoires les plus faciles et ensuite enchaîné avec Rome, il flotte une légère impression de trop peu sur le n°3 mondial. Bien sûr, après ces longs mois de disette, personne ne s’attendait à retrouver l’ogre de 2008, le rouleau-compresseur qui écrase la concurrence dès les vestiaires. Mais quand même. Dix mois sans titre, c’est long. Dix mois sans victoire sur un Top 10, très long. Les défaites, alors, s’acceptent difficilement. La confiance, doucement, s’érode. La peur, lentement, s’installe. Ses regards ne trompent pas et trahissent une certaine nervosité, un semblant de crainte. Le jeu devient attentiste dans les moments cruciaux, le coup que jadis on osait reste dans la raquette et la conviction de sa puissance se mue en l’espoir d’une faute adverse.

Heureusement, la terre salvatrice s’annonce enfin et avec elle, le retour au sommet, la gloire retrouvée, la défaite oubliée. Des adversaires réduits au rang de faire-valoir et un coup de fouet toujours aussi destructeur. Un juste retour des choses, en somme, mais une impression insidieuse que l’édifice peut s’écrouler de nouveau, que les genoux meurtris par tant d’années de surrégime refuseront de jouer les prolongations. A Rome, lors d’une demi-finale qu’il aurait pu perdre mille fois, Rafa s’est, pour la première fois sur terre, vraiment arraché. Face à la pluie de coups gagnants, il a répondu  par la couverture de terrain et l’intelligence du jeu. Il a su saisir les seules opportunités qui se présentaient et vaincre l’impétueux qui osait lui tenir tête. Le match déclic ? A la veille du tournoi de Madrid, Nadal temporise : « J’espère faire aussi bien à Madrid (qu’à Rome et Monte-Carlo) qui est sans doute un tournoi plus délicat en raison de l’altitude, la balle va plus vite, à moi de m’adapter à la situation. Je ne me fixe pas d’objectifs précis. Je ne suis pas obnubilé par le fait d’être numéro un, deux, ou trois mondial, je veux juste être heureux. » Heureux. Pour un champion de sa trempe, cela passe forcément par une réussite sur le terrain et à l’heure actuelle, malgré ce léger soupçon, difficile de prédire qui pourra venir troubler la fête.

La Nouvelle star ?

Avec sa coupe à la Stéphane Bern et sa façon de jongler avec les balles avant de servir, Ernests Gulbis relève plus du chien fou que du maître tacticien. Adepte d’un jeu en mode Jésus (multiplication des pains), Neness n’a peur de rien, un talent fou mais un gros poil dans la main. Comme tous les talentueux, l’âpre besogne, très peu pour lui. Il préfère largement tâter de la pouliche que bouffer du cardio-training. Pourtant, à la veille du tournoi de Rome, il confiait s’être entraîné « comme un fou » sous l’impulsion de son nouvel entraîneur, Hernan Gumy (ex-coach de Marat Safin). « Je sais que je dois travailler plus pour avoir de meilleurs résultats, mais c’est contre ma nature. » Ses résultats en tout cas plaident pour son coach dont le programme d’entraînement chargé aura permis au Letton de marquer les esprits en sortant Federer d’entrée et en bousculant sévèrement Nadal en demies. Avec une première balle supersonique, un revers à deux mains presque aussi beau que celui de Murray et un coup droit dévastateur, Ernests à les armes pour battre tout le monde. Cela fait longtemps qu’on le sait, mais cette année semble enfin être celle de la confirmation des attentes, avec un premier titre ATP et une demie en Master 1000. Reste à espérer que le fougueux n’explose pas en vol, lui qui n’a peur de personne : « Lorsque je joue bien, je suis un problème pour n’importe qui. J’ai un bon service, je joue des coups forts et je sais que c’est difficile de jouer contre moi. J’espère être en forme pour Roland-Garros et Wimbledon. » Actuellement 34e au classement, Gulbis n’est pas assuré de passer tête de série à Paris et pourrait donc créer la sensation dès les premiers tours en sortant un cador du circuit.

Fear Factor

L’un et l’autre partagent l’insigne honneur d’être à la fois les bons potes de Rafael Nadal et ses souffres-douleurs favoris. Mais si Fernando Verdasco ne s’est jamais imposé contre Rafa, David Ferrer peut se targuer d’être l’un des seuls joueurs du circuit à l’avoir battu sur terre (en 2004, une autre époque). Outre ces privilèges, les deux Espagnols partagent surtout, avec l’autre intouchable, la tête d’affiche de ce début de saison terrien avec des résultats plus que probants, signant tous les deux leur plus beaux parcours sur ces tournois. « C’est le meilleur début de saison de ma carrière. Je n’avais jamais eu autant de points. En général, je suis très content de la tournure des évènements. » Il faut dire qu’en prenant l’ascenseur émotionnel en moins d’une semaine, Fernando a prouvé qu’il pouvait rebondir. Après une mémorable rouste en finale de Monte-Carlo, le chéri de ces dames, le chouchou des coiffeurs et l’égérie d’une marque de sous-vêtements qui en a sous le capot vient enfin de décrocher une victoire probante à Barcelone. Défait en demi-finale du « Godo », Ferrer signait la semaine suivante à Rome sa première finale en Master 1000 où il résista pendant le premier set à la puissance nadalienne, avant de logiquement s’effondrer. Leur côte ne sera assurément pas la plus basse pour le rendez-vous parisien, mais les deux Ibères seront à surveiller : ils pourraient bien réserver quelques surprises…

La roue de l’infortune

Pendant que les Espagnols trustent les places d’honneurs, le reste du monde – ou presque – fait la queue devant l’infirmerie. Juan Martin del Potro, en délicatesse avec son poignet, n’en finit plus d’envoyer des lettres d’excuses aux organisateurs de tournois. Après une kyrielle de diagnostics, tous aussi pessimistes les uns que les autres, le grand brun s’est finalement résolu au saut vers l’inconnu en acceptant une délicate opération. Écarté des courts depuis janvier, il ne fait plus de doute que le reste de sa saison s’annonce compromise. L’US Open arrivera sans doute trop tôt dans son calendrier, un retour lors de la saison indoor est dès lors plus probable. L’autre grande animation de la fin de saison 2009, Nikolay Davydenko, souffre lui aussi d’un poignet (le gauche) et, après son forfait à Estoril, ses chances de participer au French s’amenuisent également. Éternel éclopé, Gilles Simon a le moral en compote et le genou aux fraises, avec le spectre de l’opération qui plane au-dessus de lui. Mardy Fish est tout cassé et Gaël Monfils, même s’il kiffe à donf la Suisse (sic), a eu le mal des montagnes et l’estomac en bouillie, ce qui l’a amené à ne jouer ses premiers matchs sur terre qu’à Madrid. S’ajoute à cela une cohorte de souffreteux tels Tommy Haas (hanche), James Blake (genou), Mischa Zverev (côtes), Steve Darcis (tout), Ivan Ljubicic, Novak Djokovic (apparemment, il tiendrait un rôle-titre dans la prochaine saison de « Dr. House »)… A trois semaines du rendez-vous parisien, le tableau ne s’annonce pas très fringant.

Questions sur un Champion

En préambule de la saison, Roger Federer annonçait vouloir remporter plus de tournois cette année, « même les petits », et entendait donc mettre les bouchées doubles en vue de réussir cet objectif. Quatre mois après son titre à l’Open d’Australie, faute de nouvelle victoire, son discours évolue déjà : « Mon objectif n’est pas de gagner douze tournois cette année, mais de briller dans les principaux événements que sont les Grands chelems, les Masters 1000, et de conserver ma première place mondiale. » Voilà donc son but, briller là où ça compte. Le hic c’est qu’après le premier Slam de l’année, remporté avec panache et brio, la machine s’est grippée et les déconvenues accumulées. En manque de rythme depuis son retour à la compétition, Federer se cherche, à l’image d’un Top 10 qui, Nadal et Roddick exceptés, navigue dans l’inconnu. Burn out, séquelles de son infection pulmonaire, contrecoup logique après plus de dix ans sur le circuit, dont sept au top ? Lorsqu’on a tout gagné, tout prouvé, tout réussi au-delà de ses espérances les plus folles, l’envie de passer à autre chose semble légitime chez la plupart des personnes. Mais Federer a déjà démontré qu’il n’était pas n’importe qui et crie haut et fort qu’il a toujours faim. Soit.

Malgré la défaite, le match de Rome contre Gulbis donnait quelques raisons d’espérer un retour vers un meilleur niveau. Sa tournée au Challenger ATP 250 d’Estoril devait ensuite permettre une progressive montée en puissance pour arriver à Madrid, puis Roland-Garros, en pleine possession de ses moyens. Lourd sur ses appuis, imprécis, visiblement agacé, Roger s’est fait cueillir par le premier terrien venu et présente un bilan peu rassurant, avec deux victoires sur terre pour autant de défaites (et seulement sept rencontres en tout depuis l’Open d’Australie). Confiant en l’avenir, Fed répète à l’envie, peut-être pour se convaincre lui-même, « qu’il n’est pas inquiet », mais ces désillusions répétées démontrent, s’il le fallait encore, le double visage que propose le Suisse sur les formats courts et longs. Alors qu’il entame son parcours du combattant, avec 5000 points à défendre en six semaines, Roger va-t-il confirmer l’adage et nous rappeler que rien ne sert de courir mais qu’il faut partir à temps ?

Le maillon faible

En ces temps de crise, beaucoup de joueurs pourraient postuler pour ce titre peu glorieux (et un peu sévère), mais Novak Djokovic se détache nettement du peloton. Numéro deux mondial un peu par accident, Nole a pu profiter du coup de mou de ses concurrents directs pour gravir l’avant-dernier échelon de la hiérarchie. Mais s’il y a toujours un barreau supplémentaire sur l’échelle de ses ambitions, Novak a quelque peu dégringolé ces derniers temps. Comme d’autres, il s’alignait sur terre avec de légitimes ambitions et le souvenir de sa bonne saison 2009. Las, il tombe deux fois contre Verdasco et propose un tennis en dents de scie, où les creux sont plus fréquents que les hauts. La collaboration avec Todd Martin a fait « pschiiit », laissant au passage une crise de confiance plutôt profonde et un manque de puissance assez flagrant. Malgré tout, il atteint le dernier carré à Monte-Carlo et les quarts à Rome, sans convaincre, certes, mais à l’inverse d’un certain Suisse, au moins il enchaîne les matchs. Et puis vient Belgrade, son tournoi, géré par Papa, pensé par Maman. Une rencontre contre un jeune Serbe, inconnu au bataillon. Victoire facile, sourire de circonstance ? C’était sans compter sur le nouveau mal qui désormais le ronge : les allergies. Alors que les années précédentes, il semblait s’en accommoder, cette saison, il n’y arrive pas et abandonne en court de partie pour la première fois depuis l’Open d’Australie 2009. Forfait à Madrid, Novak est presque certain de perdre sa place de dauphin et arrivera à Roland-Garros avec plus de questions dans ses bagages que de certitudes sur son état.

Le big deal ?

« Toi tu prends les shorts taillés dans une nappe de pique-nique et le T-shirt moulant de l’équipe de foot d’Italie, moi je prends l’équipement sobre et classe, qui met en valeur mon côté chevalier blanc. » En substance, la conversation entre Roger et Rafa en visite chez leur équipementier à l’entame de la tournée sur terre. En échange, Rafa avait le droit de remporter les tournois du championnat espagnol.

Brèves de comptoir

Cela faisait presque vingt ans, depuis la mythique finale de Roland-Garros qui opposait Dedé à Jim, que deux Américains ne s’étaient plus affrontés pour un titre sur terre battue européenne. A ce petit jeu, c’est le moins grand des deux géants qui s’est imposé puisque Sam Querrey a finalement pris la mesure de John Isner au tournoi de Belgrade. Sauvant au passage une balle de match, Querrey s’impose une fois de plus cette saison contre son partenaire de double (après Memphis) et démontre toute son aptitude à développer son jeu sur terre.

Ils se faisaient discrets depuis quelques semaines, mais c’était pour mieux préparer leur retour. Mikhaïl Youzhny et Marin Cilic se sont eux retrouvés en finale du tournoi de Munich où le Russe s’est enfin offert le titre après deux finales perdues. Cilic, qui s’était débarrassé d’Almagro et de Baghdatis en chemin, a connu quelques ratés au service mais peaufine ainsi sa préparation sur terre, qui n’est pas sa meilleure surface.

Elles reviennent ! A même pas 30 ans, Martina Hingis et Anna Kournikova s’associent à nouveau en double et s’aligneront au tournoi des Légendes lors du prochain Wimbledon. Si la première citée mérite le titre, on est en droit de se demander ce que la seconde a vraiment apporté au tennis, si ce n’est une plastique avantageuse et un sens plutôt aigu des affaires…

Dans la catégorie « on a que ça à faire », deux acharnés ont décidé de battre le record du monde de la plus longue partie de tennis (non officielle). Après avoir disputé 68 sets et 517 jeux, David Watkins et Eric Perkins ont finalement dépassé le précédent record qui était de 36 heures et 36 minutes. Pour la petite histoire, Watkins s’est incliné sur le score sévère de 65 sets à 3.

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466 Responses to Tops/flops terrien(s)

  1. joseph 14 mai 2010 at 00:38
  2. Jean 14 mai 2010 at 01:28

    C’est dramatique, pour une fois que je parviens à regarder des bouts de matchs, je n’ai rien à dire. Wawrinka a une tête de loutre.

    N’ayant pas vu Estoril, je ne sais pas si Roger a été meilleur. Il a été normal, concerné. Nan, mais ne me dites pas qu’il va retrouver la forme juste avant le GC, quand même ?

    Faut pas lui demander d’avoir un plan, mais le meilleur qualificatif que je peux trouver à certaines frappes de Gulbis ce soir est… réfléchies. Et une belle attitude de branleur aux changements de côté, bras sur le dossier, cool.

    Lolo, les ramasseuses c’est important quand même, nan ?

    Voilà, j’ai dit tout le rien que j’avais à dire, je vois qu’il y a des gens qui luttent bien bien contre la déshydratation ici ! Luttons, luttons !

    • Elmar 14 mai 2010 at 06:18

      Stan la loutre, c’est énorme!

      Sinon, je te confirme qu’on est très loin du Roger d’Estoril. Dieu merci. Un vrai jeu de jambes et une vraie envie. Un service retrouvé.

    • Lionel 14 mai 2010 at 08:15

      Les ramasseuses c’est bien pour exciter, cela concours d’une vue à court terme. Pour le label Grand Chelem histoire religion dieu Federer, je suis persuadé que l’austérité et le sérieux priment.
      Regarde Wimbledon, c’est pas vraiment funky. Tu penses que Monfils va gagner Roland Garros?

  3. Lionel 14 mai 2010 at 06:44

    Suite aux résultats madrilène, les vapeurs de Guiness m’ayant empêché de voir la fin du Roi, j’ose une prospective quand aux 1/4 de finale du jour. Je fais mon Antoine quoi.

    1 – Federer – Gulbis : gageons que l’helvète au jeu retrouvé aura l’envie de laver l’outrage de leur dernière rencontre. Le letton en pleine bourre lui, ne s’en laissera point compter. Avantage Federer.
    2 – Murray – Ferrer : Match ouvert, l’écossais semble apprivoiser une terre de feu. Et comme personne n’a envie de voir Ferrer gagner, que maman semble moins hystérique, il bénéficiera pour une fois, du soutien du public de 15Love, et ça c’est pas du cochon. Adv Murray.
    3 – Melzer – Almagro : les hommes en forme, que l’on attendait pas à pareille fête. Almagro l’espagnol pas chiant à regarder, qui sort avec un Top model comme beaucoup de tennisman – il aurait tort de se priver, fin de la parenthèse – face au tombeur de Verdasco, qui s’était vu trop beau a casa, pas loin du restaurant de papa. Melzer en plus est entraîné par Nystrom, et le couple Nystrom Melzer ça vaut une côte. Avantage sentimental vintage Melzer.
    4 – Monfils – Nadal : Pas un commentaire sur le brillant parcours de « La Monf », de son attitude de tueur, et de son pendentif. Un français en forme avant Roland, ça se fête. Bref, s’il joue à fond, au vu des 2 matchs de l’ibère majorquin, The Mond a 10 prcent de gagner.
    Au loin à l’horizon, la salive monte d’un duel au soleil, le premier depuis un an, Dimanche peut-être Le taureau sanglant du bronx espagnol, contre l’Apollon helveto-africain.

  4. Jérôme 14 mai 2010 at 06:55

    « Murray – Ferrer : Match ouvert, l’ecossais semble apprivoiser une terre de feu. Et comme personne n’a envie de voir Ferrer gagner, que maman semble mons hystérique, il bénéficiera pour une fois, du soutien du public de 15Love … »

    Ouaip ! Moi aussi je soutiens PZ dans son match contre Ferrer, avec l’objectif qu’en demi-finale … Fed lui en remette une bonne. :mrgreen:

  5. fieldog 14 mai 2010 at 08:24

    Comme vous, j’ai enfin retrouvé RF concerné par son tennis… Un match solide avec revers au niveau de l’OA, uN service retrouvé et enfin un jeu de jambes performant, oufffff! Le match contre Nénesse doit être la confirmation de tout ça.

    • Pat 14 mai 2010 at 13:43

      J’ai laissé Federer à 3/2 pour cause de décalage horaire et il ne m’avait pas paru irrésistible, surprise ce matin de voir le résultat !
      Il a peut-être mieux joué après et a alors une bonne chance contre Gulbis ; au vu des deux premiers jeux, ce n’était pas le cas. Je joue Federer quand même.
      10 % de chances à Monfils me paraît beaucoup !
      Ferrer est branché haute tension en ce moment, jusqu’à quand ? Il a eu de la chance contre Baggy mais a battu facilement Cilic ; je le vois plutot gagner contre Murray.
      Pas vraiment d’avis pour Almagro-Meltzer mais l’avantage du terrain et je mise Almagro.
      J’espère avoir 50% de bon, aussi bien qu’à pile ou face.

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