Stefan Edberg, le gentleman venu du froid

By  | 14 septembre 2010 | Filed under: Légendes

Stefan Edberg… Ce nom ne vous est pas inconnu. Pour les plus jeunes qui, comme moi, se sont passionnés pour le tennis à la fin des années 1990, le Suédois représente une espèce disparue dans le paysage monochrome du tennis actuel : celle des serveurs-volleyeurs, des attaquants pure souche. Mais pour les générations précédentes qui ont eu la chance de le voir évoluer sur le gazon australien ou le ciment new-yorkais, Edberg incarnera à jamais la quintessence de ce tennis flamboyant et spectaculaire. Alors séquence nostalgie ou quasi-découverte, en route pour un tour d’horizon de la carrière de ce grand Monsieur.

Stefan voit le jour le 19 janvier 1966 à Västervik, petit village du nord de la Suède. Comme bon nombre de gamins du même âge, l’avènement de Bjorn Borg dans les années 1970 va irrémédiablement le pousser sur les terrains de tennis. Jusqu’à l’âge de 15 ans, la filiation de son jeu avec son prédécesseur peut sembler évidente. Mais c’est à cette période que le jeune Edberg (et son entourage) décide d’abandonner son revers à deux mains au profit d’un revers à une main, plus adapté à un jeu offensif et ce, pour le plus grand bonheur des esthètes de ce sport. Ce revers justement, considéré à juste titre comme l’un des plus beaux du circuit, sera tout au long de sa carrière la pièce maîtresse de son jeu, à l’inverse de son coup droit, plus faible, qui n’a pour vocation que de permettre au joueur de se projeter vers le filet. Les deux autres armes majeures du Suédois seront son service, placé, avec beaucoup de variations et permettant une mise en action immédiate et bien sûr, sa volée, notamment de revers qui reste la référence dans le domaine.

• 1983-1987 : l’irrésistible ascension.

En 1983, à 17 ans, Stefan Edberg brille déjà avec son jeu d’attaquant et réalise ce qui restera unique dans l’histoire du circuit junior : remporter la même année les quatre levées du Grand chelem ! Mais c’est l’US Open qui marquera durablement le joueur pour des raisons extra-sportives. Alors qu’il affronte en demi-finales Patrick McEnroe (frère de John), un juge de ligne est frappé à l’aine par un service du Suédois. Celui-ci chute et est victime d’un traumatisme crânien. Le pauvre homme décédera dans les jours suivants des suites de ses blessures. Edberg déclarera quelques temps plus tard avoir songé très sérieusement à stopper sa carrière après ce tragique accident…

C’est en 1984 que Stefan Edberg, déjà entraîné par l’Anglais Tony Pickard (coach qui le suivra tout au long de sa carrière), remporte son premier tournoi sur le circuit principal, à Milan, face à son compatriote Mats Wilander. La même année il s’adjuge le titre olympique à Los Angeles, titre honorifique puisqu’à cette période le tournoi n’est ouvert qu’aux moins de 20 ans. Il atteint également les quarts de finale de l’Open d’Australie.  Dès sa première année sur le circuit professionnel, Stefan Edberg intègre le Top 20 et ne va pas tarder à tutoyer les sommets de l’ATP… L’année 1985 verra la consécration de deux jeunes prodiges. Alors que l’Allemand Boris Becker s’impose à la surprise générale sur le Centre court de Londres, devenant ainsi le plus jeune vainqueur d’un tournoi du Grand chelem à 17 ans et 7 mois (record détenu jusqu’en 1989), Edberg va imiter son jeune adversaire en remportant quelques mois plus tard l’Open d’Australie disputé sur le gazon de Kooyong (le tournoi déménagera à Flinders Park en 1988). Il bat en finale Mats Wilander sur le score de 6/4 6/3 6/3 malgré un head-to-head pourtant en sa défaveur (1-4).
Ainsi, à tout juste 19 ans, Stefan remporte avec autorité son premier tournoi du Grand chelem. Auteur par ailleurs d’une excellente saison indoor (victoires à Bâle, San Francisco et Memphis), il termine l’année à la 5e place et fait désormais partie des meilleurs joueurs du monde.

L’année suivante restera vierge de tout titre en Grand chelem, sa meilleure performance étant une demi-finale perdue à l’US Open face à Ivan Lendl. Il est tout de même à noter qu’il restera tenant du titre en Australie, compte tenu de l’annulation du tournoi cette année-là pour cause de changement de calendrier.  Comme fin 85, il terminera au 5e  rang du classement ATP avec trois titres à son actif (Stockholm et Bâle en indoor, Gstaad sur terre battue).
1987 débutera en fanfare avec une victoire à Kooyong (dorénavant disputé en janvier) lors d’une finale homérique remportée en cinq sets face à Pat Cash (6/3 6/4 3/6 5/7 6/3). Décevant à Paris où il s’incline dès le second tour face à Eric Winogradsky, Stefan Edberg brille à Wimbledon en atteignant pour la première fois de sa jeune carrière le dernier carré, battu à ce stade de la compétition par Ivan Lendl.  Après avoir atteint une nouvelle fois les demi-finales lors de l’US Open et du Masters et détenteur de sept titres, Edberg termine l’année à la seconde place du classement mondial, derrière Lendl.

• 1988-1990 : la consécration.

Durant cette période, Stefan Edberg va connaître des succès prestigieux mais également des échecs cuisants. 1988 peut être considérée comme une année charnière dans la carrière du Suédois. En effet, le 4 juillet, Stefan Edberg soulève le trophée du plus prestigieux tournoi du monde, Wimbledon. Cette finale gagnée en quatre sets (4/6 7/6 6/4 6/2) contre son rival Boris Becker, première des « trois glorieuses » qui devaient les opposer à Londres, le fait définitivement entrer dans la légende du tennis. Pourtant, le Suédois revient de loin après avoir frôlé l’élimination en demi-finale contre le fantasque et génial Miloslav Mecir, match où Edberg, mené deux sets à zéro, arrivera finalement à inverser la tendance et s’imposer sur le fil dans un match splendide. Le triomphe trois jours plus tard contre son « meilleur ennemi » n’en sera que plus beau ! Malgré cette superbe victoire, Stefan reculera à la 5e place du classement mondial en fin d’année, Mats Wilander raflant les trois autres Grands chelems et détrônant ainsi Lendl au sommet de l’ATP.

Début 1989, blessé en huitièmes de finale de l’Open d’Australie, Edberg est contraint de déclarer forfait contre Thomas Muster en quarts. À Roland-Garros, il réalise un parcours remarquable en ne perdant qu’un seul set avant les demi-finales où il affronte Becker. Au terme d’un match décousu en cinq sets, Stefan Edberg l’emporte et tient enfin sa première finale à Paris, sur un court où ses aïeux ont tant brillé par le passé. Endossant le statut d’archi-favori face à la révélation du tournoi, Michael Chang, Edberg passe complètement au travers de la première manche qu’il perd sèchement 6/1, visiblement stressé par l’enjeu. Breaké dans le second set et au pied du mur, le Suédois va sonner la révolte pour mener 1/6 6/3 6/4 4/3. Mais hélas, il ne convertira aucune des dix balles de break qu’il se procurera dans cette quatrième manche et finira par perdre le match 6/2 au cinquième set, laissant ainsi Chang devenir le plus jeune joueur de l’histoire à remporter un tournoi du Grand chelem. Malgré un sourire protocolaire durant la remise du trophée, la désillusion est immense pour le Suédois qui sait qu’il vient peut-être de laisser passer sa seule et unique chance d’inscrire son nom au prestigieux palmarès de cette épreuve. Une nouvelle fois, l’attaquant a trébuché sur la terre battue parisienne, renforçant un peu plus le désamour des amateurs de service-volée à l’égard du Grand chelem français.
Malgré tout, Edberg espère se rattraper à Wimbledon où il est tenant du titre. Après une demi-finale remportée face à un McEnroe vieillissant mais toujours dangereux sur gazon, il affronte à nouveau Becker en finale. Mais contrairement à l’année précédente, l’Allemand est intraitable et balaie son adversaire en trois sets dans un match à sens unique. La claque est grande pour Stefan qui vient de perdre coup sur coup deux finales d’un tournoi du Grand chelem.
La victoire contre Becker en finale du Masters dans un match de très haut niveau sauvera quelque peu une année 1989 définitivement à oublier.

1990 sera l’année de la consécration. Pourtant elle ne pouvait plus mal débuter pour Edberg, contraint à l’abandon lors de la finale du Grand chelem austral contre Lendl alors qu’il avait survolé la quinzaine en infligeant notamment une correction à Wilander en demi-finale. Destitué de son titre à Wimbledon l’année précédente, le Suédois retrouve pour la troisième fois consécutive Becker en finale. Après avoir gagné les deux premiers sets assez facilement, Edberg lâche prise et se retrouve embarqué dans un cinquième set forcément indécis. Malgré un break de retard en début de manche, c’est finalement Stefan, plus régulier, qui remportera le titre, son second à Wimbledon, sur le score de 6/2 6/2 3/6 3/6 6/4. Grâce à ce sacre et à trois victoires supplémentaires lors de la tournée américaine (Los Angeles, Cincinnati et Long Island), Edberg accède enfin à la première place mondiale, devenant par la même occasion le seul joueur avec John McEnroe à atteindre cette place en simple et en double (1987). Après un US Open une nouvelle fois raté (battu au premier tour), il s’incline en finale du Masters contre André Agassi pour clore la saison.

• 1991-1993 : les dernières années au sommet.

Pour la première fois, Stefan Edberg entame une saison en tant que n°1 mondial. À Flinders Park, il réalise un parcours probant jusqu’en demi-finales où il affronte Ivan Lendl. Le Suédois mène deux sets à un et se procure plusieurs balles de match dans la quatrième manche. Mais la victoire lui échappe avec la perte de ce set au tie-break et il s’inclinera finalement en cinq sets. La perte de ce tournoi lui coûte sa première place mondiale au profit de Boris Becker. Vaincu par la puissance de Jim Courrier en quarts de finale de Roland-Garros, Edberg fonde de gros espoirs sur Wimbledon. Une quatrième finale Edberg-Becker se profile sur le Centre Court mais c’est un autre Allemand, Michael Stich, qui va mettre fin à l’hégémonie des deux compères en battant successivement Edberg en demi-finales sur le score de 4/6 7/6 7/6 7/6, puis Becker en finale. Cette défaite fera grincer des dents à Londres car le tenant du titre se voit éliminé sans avoir perdu son service, la faute à la mise en place du tie-break pour répondre aux exigences de la télévision… Edberg n’a jusqu’ici jamais connu la réussite à Flushing Meadows, semble-t-il gêné, comme Borg avant lui, par le folklore accompagnant chaque édition du grand cirque américain. Il décide donc de louer une maison à Long Island afin de s’acclimater le mieux possible à la vie new-yorkaise. Coïncidence ou providence ? Toujours est-il qu’Edberg va jouer à un niveau prodigieux durant le tournoi et particulièrement en finale, où il va balayer un Jim Courier pourtant en pleine ascension sur le score très sec de 6-2 6-4 6-0. Il remporte pour la première fois l’US Open (son cinquième majeur) et redevient n°1 mondial dans la foulée.

Début 1992, Edberg arrive en Australie avec une grosse interrogation quant à son niveau de jeu. En effet sa préparation hivernale a été tronquée par une blessure contractée avant le Masters l’année précédente. Les conditions ne sont donc pas optimales pour le Suédois. Pourtant, il se hisse en quarts de finale sans trop de difficultés où il prendra sa revanche sur Ivan Lendl en cinq sets. L’obstacle Wayne Ferreira passé en demies, Stefan se retrouve à nouveau en finale de l’Open d’Australie pour un remake de la finale du précédent US Open, puisque ce n’est autre que Jim Courier qui sera son adversaire avec en prime la place de n°1 mondial en jeu. Mais la donne a changé en quelques mois, et c’est cette fois l’Américain qui se comporte en patron sur le court, dominant Edberg en quatre sets : 6/3 3/6 6/4 6/2. Destitué de sa couronne au profit de l’Américain, Stefan se consolera en épousant sa fiancée Anette Olsen au mois d’avril. Malgré une victoire prometteuse sur la terre battue de Hambourg quelques semaines auparavant, Edberg ne brille pas à Paris, éliminé dès le troisième tour par le russe Cherkasov.

Après une défaite en quarts de finale contre un certain Goran Ivanisevic à Wimbledon, le Suédois aborde Flushing Meadows en tant que tenant du titre. Et il va y signer un exploit exceptionnel : plus que la conquête d’un second titre de « king of New York », c’est son parcours qui force l’admiration. Jugez plutôt : Stefan va remporter lors de cette édition pas moins de trois matchs consécutifs en cinq sets, tout en étant, à chaque fois, breaké dans la dernière manche ! Krajicek en huitièmes de finale (6/4, 6/7, 6/3, 3/6, 6/4), Lendl en quarts (6/3, 3/6, 6/3, 5/7, 7/6) et enfin Chang en demies (6/7, 7/5, 7/6, 5/7, 6/4), ces trois adversaires vont successivement pousser le Suédois dans ses derniers retranchements, en vain ! Si bien qu’envisager une victoire finale face à Pete Sampras (de cinq ans son cadet) avec moins d’une journée de récupération parait complètement surréaliste. La perte du premier set sonne comme une terrible et inéluctable réalité pour le camp suédois. Pourtant, le gain de la seconde manche va permettre un regain d’espoir. Le tie-break du troisième set, remporté par Edberg, est le tournant du match. Dès lors l’Américain semble résigné et verra son adversaire brandir quelques minutes plus tard le trophée pour la seconde année consécutive (3/6 6/4 7/6 6/2). Cet authentique exploit constituera son sixième et dernier titre du Grand chelem.

En 1993, Stefan Edberg réalise une saison plus qu’honorable avec le gain du tournoi de Madrid sur terre battue contre Sergi Bruguera (futur lauréat du trophée porte d’Auteuil) et en se maintenant dans le Top 3 la majeure partie de l’année. Mais l’avènement des cogneurs de fond de court se confirme, et par deux fois Jim Courier empêchera Edberg d’étoffer un peu plus son palmarès en Grand chelem. A l’Open d’Australie, tout d’abord, où l’on assiste en finale à un remake de l’année précédente, avec une victoire en quatre sets de l’Américain. Et, plus étonnant, à Wimbledon en demi-finales, sur une surface favorisant pourtant le jeu offensif du Suédois, et où malgré le gain du premier set et un break d’avance dans la seconde manche, Edberg s’inclinera encore en quatre sets.
La naissance de son premier enfant Émilie au mois de juillet va irrémédiablement redéfinir les priorités de l’ex-n°1 mondial, avec un impact certain sur sa fin de carrière.

• 1994-1996 : la fin d’une carrière exceptionnelle.

Les années 1994 et 1995 vont voir Edberg progressivement reculer dans la hiérarchie mondiale. Malgré des victoires à Doha (par deux fois) et Stuttgart durant cette période, le Suédois n’est plus capable de rivaliser avec les ténors de l’époque (Sampras, Agassi en tête). La faute à l’âge bien sûr et à des problèmes de dos récurrents, mais surtout à une évolution des styles de jeu, le dogme de la puissance prenant encore un peu plus le pas sur les qualités d’anticipation et de toucher. Las des efforts à fournir pour rester compétitif, Stefan Edberg annonce qu’il prendra sa retraite sportive à la fin de l’année 1996.

Durant cette dernière année, chaque apparition du Suédois suscite engouement et admiration de la part des spectateurs. Du point de vue sportif, Edberg réalise quelques belles performances et réintègrera même le Top 15 en fin de saison. Vainqueur du double à l’Open d’Australie, quart de finaliste à Rome, Edberg aborde son dernier Roland-Garros avec l’envie de bien faire. Et le destin va lui en offrir la possibilité. Après avoir battu Alami et Moya lors des deux premiers matchs, Edberg est opposé sur le Central à Michael Chang. D’abord mené au score, Stefan remportera ce match après le gain du tie-break dans le quatrième set sous les ovations du public parisien. Difficile de ne pas y voir un clin d’œil de l’histoire… Il était écrit aussi qu’une dernière rencontre avec son éternel rival Boris Becker aurait lieu sur le gazon londonien. Et c’est en finale du Queen’s (et non à Wimbledon) que les deux joueurs vont se rencontrer. Becker l’emporte 6/4 7/6 et clôt ainsi une rivalité qui restera légendaire.
Dernier baroud d’honneur à l’US Open avec une formidable victoire au premier tour sur Richard Krajicek (récent vainqueur de Wimbledon) et un parcours qui se poursuivra jusqu’en quarts de finale, défait par Goran Ivanisevic.

Le moment fort de cette tournée d’adieux restera certainement le tournoi de Stockholm avec un Stefan Edberg en larmes devant son public venu l’acclamer une dernière fois… Une année riche en émotions donc et qui aurait pu se terminer en apothéose si Nicklas Kulti, compatriote d’Edberg en Coupe Davis, avait réussi à convertir l’une de ses trois balles de match lors du simple décisif face à la France. Finalement, l’histoire retiendra que le dernier coup joué par Stefan Edberg en tant que professionnel fut…une volée de revers. Tout un symbole.

• Sa carrière en chiffres :

-42 titres en simple (6 en Grand chelem) et 36 finales (5 en Grand chelem)
-18 titres en double (3 en Grand chelem) et 11 finales (2 en Grand chelem)
-N°1 mondial en simple (72 semaines) et en double, ce qui fait de lui le second joueur de l’histoire à avoir réalisé cette performance après John McEnroe. Edberg vient l’assortir d’une 1ère place mondiale chez les juniors.
-10 saisons terminées dans le Top 10 (n°1 en 1990 et 1991).
-8 participations au Masters (1 victoire et 1 finale).
-Vainqueur de la Coupe Davis en 1984, 1985,1987 et 1994 et finaliste en 1986, 1988, 1989 et 1996.
-Médaillé d’or du tournoi de simple aux Jeux olympiques de Los Angeles en 1984 et médaillé de bronze en simple et en double (avec Anders Jarryd) aux Jeux olympiques de Séoul en 1988.
-Intronisé membre du International Tennis Hall of Fame en 2004.

Fondateur d’une école de tennis en Suède avec son ami Mats Wilander, Stefan Edberg est resté un formidable ambassadeur de son sport. Homme d’affaires avisé, il participe néanmoins parfois à des tournois du Senior tour avec quelques victoires à la clé. Plus que son palmarès, beaucoup retiendront de Stefan Edberg l’image d’un funambule à la grâce et à l’élégance jamais égalées, un joueur au fair-play exemplaire détenteur d’un certain idéal de jeu. Un gentleman des courts assurément…

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186 Responses to Stefan Edberg, le gentleman venu du froid

  1. Elmar 15 septembre 2010 at 12:32

    News:

    Fed renonce à la CD. Je pense que la Suisse sera reléguée et je fais désormais une croix définitive sur le Saladier d’argent. Je ne vous cacherais pas que je suis déçu. Très déçu.

    Et c’est un type qui a soutenu becs et ongles Fed dans sa décision de ne pas participer à la CD, même dans des circonstances douteuses, comme en février 09.

    Très déçu. Si j’étais Stan, là, j’arrêterais de me décarcasser pour rien.

    • MarieJo 15 septembre 2010 at 13:06

      elmar, sans vouloir te commander, mais compte tenu que nous avons 2 articles en ligne tout commentaire sur l’actu, et autres sujet qui te passe par la tête passent de préférence sur l’article de colin WRC, ici c’est le « edberg lounge » ;)

      • Elmar 15 septembre 2010 at 13:10

        C’est juste, c’est plus approprié…

        Question, d’ailleurs: tu as la possibilité avec tes super-pouvoirs de déplacer des commentaires?

      • MarieJo 15 septembre 2010 at 13:18

        oui et non, disons que tu peux les copier coller dans l’autre article et je supprime tout ici ;)

        • Colin 15 septembre 2010 at 14:11

          MarieJo, J’en ai supprimé quelques uns au dessus

  2. Ulysse 15 septembre 2010 at 12:47

    Article bien écrit, bien timé avec un contraste terrible par rapport à l’actualité, en un mot réconfortant. J’en prendrai matin et soir dans un grand verre d’eau sucrée. Dans une semaine ça ira mieux.

  3. Lionel 15 septembre 2010 at 12:56

    Pour Karim, le posteur? Lu sur le blog de Chrıstophe Thoreau.

    ’9.Bravo Rafa. Toute la Côte d’Ivoire t’admire et te souhaite de poursuivre dans l’effort. Tu es un modèle sportif accompli (humilité, endurance, respect de l’autre, gagneur)
    Vive Rafa. Tu es définitivement rentré dans la légende tennistique.
    Vamos Rafa, vamos

    De asdiarra2002, le mar 14 sept 07:45′

    • MarieJo 15 septembre 2010 at 13:20

      c’est l’edberg lounge on a dit ;)

      allez zou va poster chez colin !

    • karim 16 septembre 2010 at 10:51

      On a retrouvé sa maison, on est sur le coup t’inquiète.

  4. Clemency 15 septembre 2010 at 13:27

    Merci Fieldog, moi qui suis aussi de la partie (mais exclusivement psycho) je ne me serais pas permise, déontologiquement, d’user d’un tel procédé, car il faudra bien affronter un jour le mal être sans l’aide de produits. Mais bon dans le civil j’approuve. Et puis j’ai moi même sombré dans l’alcool trois jours, c’est une auto-prescription comme une autre.
    Le palmarès d’Edberg a ceci d’intéressant qu’il a remporté ses 6 titres six années différentes, et dans l’ordre, bien sage et méthodique (obsessionnel ?) effectivement le garçon (AO, Wimb, US), je me demande si c’est pas un fait unique pour un multi-titré en GC. Faut bien dire quelque chose sur le sujet, hein, et la volée et tout ça c’est déjà fait. J’vais m’ouvrir une bière tiens, la bière ça va c’est pas de l’alcool.

    • Le concombre masqué 15 septembre 2010 at 13:41

      « La bière, ça va, c’est pas de l’alcool ».

      As-tu songé à fonder une religion??

    • Clemency 15 septembre 2010 at 15:41

      Pas encore, tu serais adepte ?

      • Le concombre masqué 15 septembre 2010 at 16:45

        Oui, grand maître.

      • Clemency 15 septembre 2010 at 17:06

        Pas dans le ton mon frère, c’est une religion -ni dieu ni maître- style.

    • Alex 15 septembre 2010 at 21:51

      Becker aussi a la particularité d’avoir gagné ses 6 grands-chelems par série de lieux : Wimbledon, Us open, Melbourne.

      • Clemency 15 septembre 2010 at 23:14

        C’est vrai mais il ne l’a pas fait par séries de deux, et pas en six années différentes, pas assez organisé, voilà tout.

  5. Humpty-Dumpty 15 septembre 2010 at 16:49

    Merci pour ce bel article sur le joueur qui tient (sans guère de contestation) le haut de mon classement personnel. Je n’ai jamais beaucoup aimé les méchants, les hargneux, ça ne me dérange pas qu’on soit lisse et gentil du moment qu’on l’est non pas en étant inexistant (un coup d’oeil à son palmarès dément cette crainte) mais élégant…
    Même Mc en 84, je lui reconnaissais un toucher fabuleux, des volées remarquables, mais son côté grande gueule faisait tache. Bon, face au riant Morave il n’y avait pas photo bien sûr, mais bien que j’aie eu de la peine, je me suis remis de ce RG ; peut-être que j’étais bien jeune encore (10 ans), peut-être que la joie de Yannick n’était pas encore estompée… Mais en tout cas, mon traumatisme tennistique, ça a définitivement été ce RG 89, et cet enquiquineur de petit lapin jaune qui après avoir eu l’amabilité d’écarter le Tchèque, n’a pas eu la décence de s’effacer devant Stefan… Ces jeunes, aucun sens du respect, pfff !

    • Serge 15 septembre 2010 at 18:42

      Cette finale de Roland-Garros en 89, meme 20 ans apres elle me reste en travers de la gorge.

      A chaque balle de break en faveur du Suedois, je priais le bon Dieu pour qu il les convertissent et a chaque fois Chang les sauves.
      C est apres coup que j ai compris que dieu n allais pas m’aider en effet Chang etait le plus croyant de tous les joueurs de tennis.

      Et puis en 1989, gagnes Roland-Garros apres avoir remportes Wimbledon ca aurait ete un immense exploit.
      La presse parlait de Lendl est de son obsession de gagnes Wimbledon, la defaite de Mc enroe en 84 etait toujours dans toutes les memoires, personne depuis Borg n avait reussi la passe de deux Wimbledon / Roland Garros. Et en cette annee 1989 a RG, Edberg allait lui peut etre faire ce double. Sauf que voila Chang etait la, et pour moi ce Chang sa reste le jeux le plus degueulasse que j ai jamais vu.

      Bon maintenant c est tous les ans que le vainqueur de RG gagne ensuite Wimbledon, forcement ca a plus la a meme valeur.

      Sinon sa victoire contre Courier en 91 a l US open c etait du pur bohneur, ca semblait si facile que je me demandais pourquoi Edberg ne jouait pas tout le temps a ce niveau.

      • Yaya 15 septembre 2010 at 19:03

        « Sauf que voila Chang etait la, et pour moi ce Chang sa reste le jeux le plus degueulasse que j ai jamais vu »

        c’est bizarre c’est ce que j’ai ressenti en voyant pour la première fois Nadal jouer au printemps 2005. :mrgreen:

        • Serge 15 septembre 2010 at 19:09

          Oui enfin l un a gagner 9 tournois du Grand-Chelem, l’autre 1 seul ;)

          • Yaya 16 septembre 2010 at 10:43

            mais ç reste dégueux quand même.

      • Elmar 15 septembre 2010 at 19:54

        « C est apres coup que j ai compris que dieu n allais pas m’aider en effet Chang etait le plus croyant de tous les joueurs de tennis. »

        En effet, il vouait une vraie dévotion à un certain Luigi :)

      • Sam 15 septembre 2010 at 21:17

        Arrête, arrête de parler de ça, putain, arrête de parler de ça…Pf …de suédish de m…avec son brushing Loveboat, tout ce qu’on lui demandait, c’était de taper Chang. Ta-per Chang. Pouvait bien gagner tout les Wimby du monde, il n’a pas battu Chang. Le pire RG de l’histoire. Même le COsta était mieux.

      • Sylvie 15 septembre 2010 at 21:31

        Quel cauchemar cette finale. Je me suis dit longtemps que ce tournoi était maudit pour moi à toujours voir triompher celui qui ne me plaisait pas : Lendl contre Mac, Edberg contre Chang, Federer contre Nadal.

        Chang, mon dieu, à part sa précocité incroyable et son service à la cuillère qui a déstabilisé Lendl, quel pensum en ce qui me concerne.

      • fieldog 16 septembre 2010 at 08:21

        C’est vrai que la finale perdue contre Chang en 89 laissera des regrets éternels à tous les fans du suédois… Sinon c’était encore un career slam en prévision… Ah on me fait signe que c’est aussi le cas de McEnroe, Becker, Sampras,… :mrgreen:

        • Humpty-Dumpty 16 septembre 2010 at 19:19

          Mc oui, mais ni Becker ni Sampras n’ont jamais fait mine d’approcher le carrier slam, surtout l’Hélléno-Yankee, faut pas pousser !

      • Elmar 16 septembre 2010 at 08:32

        Je pense qu’il n’y a jamais eu une finale GC où tout le monde, toute sphère confondue, tenait pour le même joueur. Je crois que Chang devait avoir, dans le monde entier, deux supporters: son père et sa mère.

        Ah, et aussi Luigi, quand même!

        • Serge 16 septembre 2010 at 08:37

          Je sais je suis lent c est qui ce Luigi????

        • Elmar 16 septembre 2010 at 11:04

          Après la finale perdue de 95, Chang a remercié, selon Nelson Monfort « un certain Luigi, je ne sais pas qui sait ». « Non non, Nelson, c’était Jésus-Christ ».

          • Serge 16 septembre 2010 at 11:41

            MDR! Ah ce bon vieux Nelson :)

          • Elmar 16 septembre 2010 at 12:06

            qui c’est, évidemment… j’ai honte.

        • Humpty-Dumpty 16 septembre 2010 at 19:18

          Nan, c’était un jour de réunion de famille et j’avais un grand-oncle, qui m’a à la base toujours agacé, et qui en plus supportait bruyamment l’Américain. Ca faisait donc au moins trois. Grrrrrr, ça ajoutait encore à l’horreur de la situation.
          (Les deux finales suivantes je les ai vues dans le stades, ça évitait ce genre de déconvenues – sauf que je vibrais beaucoup moins pour Gomez, Agassi – qui n’a conquis mon respect qu’avec le temps – ou Courier, mais on fait ce qu’on peut…)

  6. Alex 15 septembre 2010 at 21:54

    Chang, le caillou dans la chaussure, le poil à gratter tombé des marronniers, hihihihi

  7. Alex 15 septembre 2010 at 22:01

    Merci Fieldog.
    Moi ce que j’aimais chez Stefan c’était sa moue faussement boudeuse et sa façon très féline de bondir dans le cours dans la prolongation de son service, à la façon d’un guépard.

    • Franck-V 15 septembre 2010 at 22:48

      le grand méchant mou et d’un seul coup.. l’elfe bondissant.

  8. benja 16 septembre 2010 at 10:11

    les com’s se font rares cette semaine, m’en doutait…

    me demande bien pourquoi?

    • Yaya 16 septembre 2010 at 10:44

      ah oui pourquoi ?

    • Robin des bois 16 septembre 2010 at 12:23

      moi, en tout cas, je n’ai jamais autant commenté que cette semaine :))

  9. Franck-V 16 septembre 2010 at 10:47

    MarieJo elle-même a dit qu’il ne fallait pas souiller l’article de Stefan avec l’actu, pour cela, se rendre sur le TWRC de Colin :mrgreen:

  10. karim 16 septembre 2010 at 11:09

    La finale de RG89? Le tennis m’a fait pleurer deux fois. Quand Pete a gagné en 2002 à Flushing et quand Chang a gagné en 89 à RG. Mais les larmes n’allaient pas dans le même sens.

    Cette finale de 89… Chang n’avait pas deux supporters, il avait toute ma famille!! Je vous situe le contexte: dimanche pluvieux sur Abidjan, des amis de la famille venus déjeuner, un déjeuner qui n’en finit pas d’ailleurs. Convives légèrement « champagnés » et avinés et qui n’y connaissent rien au tennis. Je suis collé à mon match, avec mon polo Adidas Edberg sur le dos, celui de 87/88 en version avec les tags jaune vert rouge là, pas celui de USO dans les teintes violet/bleu/mauve, le vrai. La plus emblématique des tuniques de tennis avec le polo Lendl de l’époque, mais ça devait être lié à l’âge. Je m’égare. Bref j’essaye de suivre le match avec ces ouailles éméchées qui gueulent. Mes parents sont tous derrière « le petit Chinois là » qui est « trop fort » et « tout petit » et d’ailleurs « tue-le »!!!

    Bref à la fin du premier set torché 6-1 à coup de retours, passings et aussi volées ratées de Stefan, j’enfourche mon BMX et me retrouve chez des amis, au calme. Deux sets et demi de bonheur, puis l’hallali. Quand je rentre chez moi, ils sont tous encore là. On me fait « ah mais tu as vu hein, c’est super le chinetoque là a tapé l’autre grand proprement ». Je ne réponds pas je me retire dans mes appartements; la suite est lacrymale.

    Bon que ce ne soit jamais utilisé contre moi sur ce site, j’ai vos adresses et l’école de vos enfants.

    • Elmar 16 septembre 2010 at 12:02

      Merci pour ça.

      Je suis un peu plus jeune que toi (mais qui peut se targuer d’avoir 900 ans?) et je te confirme, le polo Adidas Edberg et le polo Lendl sont les plus emblématiques de l’histoire du tennis. Sans doute avec la tenue Fila de Borg, mais je n’ai pas connu cette époque. Après, avec Agassi, on a commencé à avoir un t-shirt par tournoi, donc bien sûr, c’est devenu éphémère.

      Il n’y a rien, rien de plus terrible que de devoir suivre un match de tennis à côté de types qui n’y connaissent rien, qui rigolent et portent des jugements qu’ils croient très intelligents. J’ai subi cela pendant la demi-finale du Masters 04 Fed-Safin, vous savez, celle qui s’est terminée sur un TB 19-17. Vous imaginez la tension pendant tout le TB et j’avais 2-3 conna… à côté. Je crois que j’ai jamais rien vécu d’aussi pénible dans ma vie (vous me direz : c’est qu’elle m’a bien épargné jusque là!).

    • Sylvie 16 septembre 2010 at 13:15

      Merci à toi Karim pour ce témoignage.Quelle fut cruelle cette défaite. Parce qu’on y a cru, vraiment.

      Pour les tenues, c’est vrai qu’il en y a eu des mythiques. Il faut dire que les joueurs n’en changeaient pas tous les deux tournois, il me semble. Pour qu’une tenue soit mythique, il faudrait encore qu’elle dure un minimum.

  11. Jean 16 septembre 2010 at 11:32

    Vous avez la mémoire courte, tout le monde a été fan de Chang au moins une fois dans sa vie, je me souviens comme ce nain perclus de crampes était parvenu à faire ressortir le chicken caché dans l’armure de Lendlator, quelle excitation, on s’était appelé avec des potes « T’as vu ça !!! ».

    Pas à dire, on kiffait voir Lendl perdre parce que pour le même geste face à Graf, on lynché une gamine du même âge, quand même.

    Et tout cas, ça me permet aujourd’hui de renvoyer Sam dans les cordes lorsqu’il s’attaque à mon petit cœur et évoque 84, date depuis laquelle RG est de toute façon maudit.

    On était à deux doigts de terminer la décennie avec trois vainqueurs volleyeurs, cela aurait peut-être changé toute l’approche du jeu sur terre, mais c’était des doigts de Django Reinhardt.

    • Elmar 16 septembre 2010 at 12:05

      Ce qui prouve bien à quel point Lendl était mal aimé. Le pauvre.

      Je sais pas comme il a pu vivre avec ce poids sur ses épaules, en permanence, dans chaque match joué, partout dans le monde. D’être le type qu’on détestait, de voir systématiquement l’autre joueur soutenu par le public.

      Surtout qu’il est, en fait, un vrai gentil. Perso, j’aurais jamais tenu le coup. Une vraie force de la nature, ce Lendl.

    • Jean 16 septembre 2010 at 12:32

      Aaah ! Tu touches du doigt (c’est la journée doigts) le SEUL point qui me fait respecter immensément (oui, oui) Tristos, cette capacité probablement épuisante à évoluer en milieu hostile, cette indifférence envers le jeu de la séduction sociale.
      Bon, il faut bien avouer que Mac devait souvent faire face à un climat pire encore, notamment chez lui, mais lui a déclaré que cela l’amusait, notamment lorsqu’il avait été sifflé la première fois à Wim et qu’il en avait rajouté une couche, pour voir.

      Regardez des images de la demie Lendl/Mac de l’USO 82, c’est juste hallucinant un tel niveau d’hostilité envers deux joueurs. Ou ce que Lendl prend en 84 face à Cash.

      Lendl mal-aimé, oui. Mais c’est quand même dingue, aussi, d’attirer l’antipathie des gens à ce point partout où l’on passe, il faut bien avouer que s’il l’était peut-être en dehors, Lendl n’était pas des plus généreux dans son attitude sur le court, il était notamment très irritable à ses débuts, balançant son match contre Wilander en 82, pas le genre de truc qui attire le respect.

      Et puis il y avait des types si charismatiques et cools (qui tous le détestaient), Cash, Noah, Connors était largement rentré dans la partie de sa carrière où il était hyper soutenu, Wilou était gentil. Il fallait vraiment qu’il tombe face à Mac en 84 pour être encouragé.

      Mais c’est un vrai sujet, l’acharnement de Lendl après ses défaites parfois honteuses (USO83), dans ce climat délétère (le « chicken » de Jimbo), quand on voit la fragilité de Murray… Il paraît qu’on l’avait habitué à en prendre plein sa mouille dès les juniors et comme on le dit parfois, peut-être n’aurait-il pas autant insisté s’il n’avait pas eu cette revanche à prendre. Et à s’enfuir de Tchécoslovaquie, aussi.

      • Sylvie 16 septembre 2010 at 13:12

        C’est là qu’on se rend compte que l’époque était dure. Aujourd’hui tu en lis des tonnes sur le soi-disant horrible public de RG qui n’a pas soutenu Nadal en 2009 ou sur le public de Bercy à fond derrière Tsonga ou la Monf’ mais on est bien loin des vrais hostilités qu’ont du souffrir des gars comme Lendl par ex. Les joueurs non plus ne se faisaient pas de cadeaux ni sur le court ni en dehors. Aujourd’hui c’est le monde des bisounours.

      • Franck-V 16 septembre 2010 at 13:36

        Oui, Lendl a pris cher avec les publics du monde entier, même quand il était l’incontestable n°1 mais en bon pro, Ivan savait que le public a toujours raison ; lui faisait simplement son taf.

        Il ne s’est jamais plaint de ces inimitiés, ni lors d’un discours de fin de match, ni en itw, du moins, à ma connaissance.

        Pas plus McEnroe d’ailleurs qui, à la rigueur, aimait ça et le provoquait.

        Quand Connors, un autre que la foule aimait alors détester, pourtant un américain déjà 2 fois vainqueur et 1 fois finaliste perd la finale de l’US 77 dans la confusion la plus totale, le public envahissant le court pour porter Vilas en triomphe avant même d’entendre le score final, Jimbo assomme un cameraman et déclare: « je vais foutre le camp à Monaco pour ne plus voir toute cette racaille ».

        Un an plus tard, ça ne l’empêche pas de revenir , cette fois à Flushing, toujours grande gueule, de gagner et d’entamer sa réelle histoire d’amour avec New-York.

        Maintenant, on pousse des cris d’orfraie quand on entend un sifflet ou si l’adversaire est plus applaudi, tout juste si ce n’est pas interprété tels des cailloux qui auraient été jetés des tribunes pour lapider le pauvre chéri.

        Qu’on se le dise, ces divas ne veulent pas seulement être payées, elle veulent être aimées de ce fameux « public de m…. ».

        Et leurs fans qui par procuration vivent l’outrage, par sites et blogs interposés sont vigilants à dénoncer les « odieux attentats » qui martyrisent leur chouchou dans son honneur bafoué.

        On en arrive à lire des messages sur le net sommant le public (je vous demande de vous arrêter!) irrévérencieux de réserver, cette fois, un bon accueil au joueur en question, sentence obligatoire comme de quelconques dommages et intérêts, l’entourage du principal intéressé y allant de sa petite campagne bien sentie.

        « Vraiment trop inzuste, il n’a pas mérité ça ».

        Vous imaginez Lendl faire ça? :-)

        • Sylvie 16 septembre 2010 at 13:45

          la dernière en date qui m’est tombée sous les yeux : Federer a pourri le tennis car il est soutenu par les publics du monde entier ce qui est injuste pour ses adversaires. Vivement qu’il dégage. Le public est prié de ne plus avoir de préférences ou alors celle qui correspond à nos goûts, les seuls valables, bien sûr.

        • Franck-V 16 septembre 2010 at 13:53

          Avec l’accès au net du plus grand nombre et à force de le répéter, si Edberg était aujourd’hui le rival de Nadal, ils seraient capables de faire passer Stefan pour la plus grande des pourritures :-)

          Ça fonctionnerait sûrement.. :roll:

      • Coach Kevinovitch 16 septembre 2010 at 14:08

        A propos du match Change-Lendl, n’est-pas cette rencontre qui a provoqué le fait que Lendl n’est plus jamais revenu à Roland-Garros. D’ailleurs, je suis quasi certain de ne pas l’avoir vu lors de la cérémonie qui a eu lieu avant la finale de Roland-Garros 2008 pour les 80 ans du stade.

        Pour répondre à Franck-V et à Sophie, malgré tous les enjeux financiers, le tennis professionnel demeure du sport, en soi, un jeu. Il n’a pas vocation à générer des antipathies ou des sentiments haineux s’exprimant de la sorte envers quelqu’un comme c’était le cas pour Lendl.
        On pouvait largement lui préférer Connors, McEnroe, Noah pour x ou y raisons (panache, esthétique, jeu d’attaque..) mais le détester comme cela, pour moi ce n’est pas normal.

        Je peux comprendre que cela semble étrange que les comportements hostiles actuels envers certains joueurs, mais bien moindre que ceux qu’a connu Lendl, déclenchent de vagues de protestation (dans les forums notamment) sommant le public de conserver une certaine tenue. Toutefois, il ne faut pas oublier qu’on sait maintenant là où la haine envers un sportif mêlé à la folie peut mener (Gunther Parche). Par conséquent, je comprends que l’on dénonce cela pour éviter les cas extrêmes!

        « Ivan, go home »! On entendait ça pendant les US Open, vous vous rendez compte!! Je suis désolé mais ce n’est pas normal même s’il joue le tennis qu’on n’aime pas, même son jeu n’est pas du tennis, même s’il n’a pas le caractère, le panache qu’on voudrait qu’il est, même s’il n’est pas comme celui qu’on aime. Ce n’est pas normal d’en arriver là, quelque soit la raison, ce n’est que du sport.

        • Sylvie 16 septembre 2010 at 14:40

          Personne n’a dit qu’exprimer une antipathie envers un joueur ou le siffler sans motif était légitime, juste que quand on lit les réactions parfois excessives pour des événements qui ne le méritent pas tant, cela fait un peu sourire. Il vaudrait mieux dénoncer les cas extrêmes plutôt que reprocher à un public d’encourager machin plutôt que truc.

          Il me semble évident qu’on ne cautionne pas le coup de couteau envers Seles, par ex, dois-je le préciser ?

          Et je ne m’appelle pas Sophie, si c’est à moi que tu t’adressais.

          • Coach Kevinovitch 16 septembre 2010 at 15:13

             » Et je ne m’appelle pas Sophie, si c’est à moi que tu t’adressais. »

            Autant pour moi.

            Je suis d’accord pour que le public encourage un joueur pour qu’il gagne. Quand le public encourage un joueur pour que son adversaire perde, là c’est déjà beaucoup moins bien. Quand un public montre clairement son antipathie envers un joueur en le sifflant, c’est nul et petit.

            It’s all what I meant.

          • Sylvie 16 septembre 2010 at 15:32

            Je pense que personne ne trouve génial d’applaudir les fautes d’un joueur parce qu’on soutient son adversaire mais disons que, quand on a connu des périodes antérieures, certains « tollés » font parfois un peu sourire c’est tout.

        • Humpty-Dumpty 16 septembre 2010 at 21:20

          Je ne comprends pas, Coach… « la cérémonie qui a eu lieu avant la finale de Roland-Garros 2008 « … quelle finale RG 2008 ? Il y a eu une finale à RG en 2008 ?
          (Je sors…)

    • Sam 16 septembre 2010 at 23:34

      Pfiuuu. Je tourne le dos 1 journée, et tac, ça tape Lendl.
      Jean est la réincarnation d’Enrico Macias (hein, quand il se lève mort de rire devant la cuillère). ALors qu’il est même pas mort.

  12. Jérôme 16 septembre 2010 at 20:02

    Plusieurs réactions.

    @ Jean, d’abord, à propos de Chang.

    On a déjà parlé de l’affaire Hingis à RG 1999, et franchement je trouve que mettre Chang dans le même paquet que Hingis pour ce coup, c’est un contresens total.

    Si Hingis a effectivement reudement été lynchée à 19 ans, c’est parce qu’elle a eu sur le court un comportement d’une arrogance telle que personne n’en avait plus vu depuis une quinzaine d’années, et en effet en plus face à un monument hyper-consensuel du tennis féminin.

    Imaginez un peu un jeune blanc-bec qui se mette à traiter comme de la merde en finale de GC Sampras en 2001 ou 2002, Federer en 2011 ou 2012.

    Hingis a pété un câble, a été hyper-arrogante parce qu’elle a souffrait du syndrome de la petite impératrice. Peut-être qu’elle a eu la malchance d’être mal élevée. Mais à 19 ans, même joueur de tennis pro, on est majeur et responsable. Et qui plus est on est coaché.

    Le service à la cuiller de Hingis, c’était un crachat à la figure du public et de son adversaire. Et en plus, cette petite imbécile, elle a perdu le match. Ce genre de truc, c’est comme un coup d’Etat : les gars qui tentent un coup d’Etat n’ont pas le droit de le louper. La victoire apporte un semblant de légitimité à la méthode honteuse selon l’adage que seul le résultat compte. Mais si on échoue, c’est 12 balles dans la peau : fallait pas être c… au point de perdre. Quitte ou double.

    Chang, lui, était juste perclus de crampes (sa mère lui mimait les respirations à faire pour ne pas syncoper) dans un combat physique contre le type le mieux préparé physiquement du circuit. Et en outre, il voyait bien que le seul point faible de Lendl c’était dans sa tête. Alors oui, au bord de la panne physique, Chang a fait un service à la cuiller pour surprendre parce que, n’ayant quasiment plus de jus, il savait qu’il allait se faire massacrer sur le retour de Lendl.

    Quant au fait de s’avancer dans le court pour mettre la pression au serveur, tout le monde fait ça à un moment ou à un autre. C’est juste mettre la pression sur l’adversaire et ça fait partie du jeu.

    Ceci étant dit, je n’aimais pas le jeu de Chang. Auquel il faut néanmoins reconnaître que ce n’était pas un one shot puisqu’il a joué plusieurs autres finales de GC (3 si ma mémoire est bonne : 1 autre RG, 1 USO et 1 AO).

    Sur Lendl c’est une autre affaire. Effectivement, beaucoup de monde, moi compris, n’aimait pas Lendl.

    Parmi les raisons de ce rejet, je vois notamment le contexte de guerre froide. Lendl, c’était Ivan le rouge.

    Et puis bien sûr les soupçons de dopage. Je crois que c’est la 1ère fois que les soupçons de dopage ont pris une telle importance au tennis. Ca correspondait avec l’époque Navratilova body-buildée.

    Autre motif : Lendl aimait bien jouer le méchant. Un peu comme Murray aujourd’hui, il affichait souvent sa hargne, semblait avoir une revanche à prendre contre la terre entière.

    Moi qui n’aimait pas Mac Enroe parce qu’il était super-brat, je me suis mis à apprécier le Mac lors de la mythique finale de RG 84. Dingue le pouvoir qu’avait Lendl de faire changer les sentiments envers les autres de son fait !

    D’ailleurs, sur le plan de la préparation physique, je reste convaincu que Lendl est le joueur qui a eu le plus d’influence sur le tennis moderne, y compris peut-être sur les dérives.

    • Humpty-Dumpty 16 septembre 2010 at 21:24

      Mince, Jérôme, tu es sûr que tu n’es pas une émanation de mon cerveau ? J’aurais pu écrire chaque ligne de ce comm sans en rien retirer !

    • Elmar 16 septembre 2010 at 21:56

      Putain, j’avais pas pigé que Llodra avait craché à la gueule de Federer lors de leur dernière rencontre. Le salaud, je vais lui faire la peau. Service à la cuillère contre Dieu. La peine capitale, je vous dis!

    • MarieJo 16 septembre 2010 at 22:35

      je crois que llodra avait fait un pari qu’il jouerait un service à la cuiller s’il jouait fed, car il ne s’étaient plus joués depuis les juniors !

    • Jean 17 septembre 2010 at 04:48

      Jérôme : tu rigoles pas quand t’argumentes, toi.

      Je pointais le fait que le même geste avait été accueilli de manière très différente, sans émettre spécialement de jugements.

      Et notamment que, si l’auteur du geste compte, la victime également, et comme tu le dis, on ne perçoit pas les choses de la même manière si cette dernière est Jeanne Moreau ou Nosferatu.

      Pour ce qui est des auteurs, tu as en partie raison (Hingis ne sert pas à la cuillère pour cracher à la gueule de Graf mais parce qu’ayant réalisé plusieurs doubles fautes, elle est à ce moment là complètement perdues), c’est vraie que c’était une insupportable petite connasse bourgeoise (mais quand même pas vilaine), mais j’avais néanmoins trouvé la réaction du public très très démesurée, il y avait moyen d’exprimer son désaccord sans insister autant et sans l’emballement dû à l’effet de groupe.

      Il y a peu de raisons pour un stade de lyncher ainsi une personne qui n’est pas non plus en train de faire boire de l’eau de javel à des petits chats, cela vaut pour Leconte, que pourtant je détestais, à Bercy 88. Henri n’a plus rien fait jusqu’à la CD 91, Hingis n’a plus gagné un GC, il faut quand même se rendre compte des implications que cela peut avoir sur la psychologie, certains peuvent résister, d’autres moins (s’il déclenchait l’hostilité, je ne me souviens pas que Lendl ait été réellement hué). Je n’aime pas les effets de groupe, qui généralement font disparaître le sens de la mesure, je crois bien que tout ce qui est lynchage public m’insupporte.

      Steffi n’avait d’ailleurs pas été super classe (comme d’habitude) en montrant ainsi sa jubilation. Beurk.

      Pour ce que tu dis de Lendl et de la guerre froide, McEnroe jouissait également parfois d’un certain anti américanisme (Paris 84), il y avait bien sûr cette symbolique est/ouest très forte dans le contexte de l’époque.

      • Elmar 17 septembre 2010 at 06:16

        C’est très intéressant ce que vous dites l’un et l’autre.

        Je pense que, clairement, la cuillère de Chang est une option tactique alors que celle de Hingis est la conséquence d’un mental touché : elle sent le match lui échapper, en finale du seul GC qui manque à son palmarès; elle sent l’inimitié du public et elle est toute perdue sur le court. Ce jour-là, Hingis a pété une durite et je crois qu’elle ne s’en est jamais vraiment remise.

        Je ne sais pas si elle était une petite bourgeoise prétentieuse (fort possible) ou si simplement elle était très bête (dans le sens idiote, QI limité), ce que j’ai toujours pensé la concernant. Ce qui est sûr en tous cas, c’est que l’environnement de Hingis, dès son plus jeune âge, a été malsain. Hingis, plus qu’aucun autre athlète tout sport confondu, c’est la créature de sa main. Réellement. Mélanie Molitor a tout de même choisi un père géniteur prof de tennis qu’elle a quitté dès que possible pour s’installer dans un pays offrant de bonnes conditions d’entraînement à son enfant, à qui elle a donné une raquette à 2 ans, avant de choisir un beau-père manager à Martina.

      • Elmar 17 septembre 2010 at 06:24

        Sinon, Jean, pas touche à Steffi, mon premier amour!

      • Jérôme 17 septembre 2010 at 07:17

        Jean, moi non plus je n’aime pas les lynchages collectifs. Pour ma part, je n’étais pas dans les gradins mais derrière mon écran. Pour autant, je suis sûr que j’aurais réagi de la même manière si j’avais été dans le public.

        Pour moi comme pour beaucoup d’autres, incontstablement, le fait que Steffi Graf ait été une quasi-icone du tennis a vraisemblablement renforcé la réaction. Mais cela l’a juste renforcé. Car alors que je n’ai pas la moindre affection pour Gasquet, je ne peux plus encadrer Verdasco depuis qu’il s’est comporté comme il l’a fait en finale du tournoi de Nice.

        Compte tenu de l’image de Steffi Graf, le comportement de Hingis équivalait à une agression de Marine Le Pen sur soeur Emmanuelle.

        Quand on se comporte d’une telle manière, on ne doit avoir le minimum de cervelle pour se dire qu’on aura un certain prix à payer, surtout en public, surtout quand on est un personnage public. La réaction collective n’était que la somme inéluctable n’était que la somme des réactions individuelles que la plupart d’entre nous aurions eu. Il n’en reste pas moins que les effets de groupe sont terriblement violents et donnent une impression d’injustice puisqu’on ne peut qu’avoir une certaine compassion pour le type seul, fut-il une bouse, qui se fait lyncher. Même un couple de criminels contre l’humanité comme les vieux Ceausescu, j’ai trouvé les images de leur exécution sommaire (fin 1989) poignantes (surtout qu’ils ont été exécutés par leurs complices).

        Là où je te rejoins, c’est sur Leconte 88. La oui, le public a été dégueulasse parce que Leconte a juste fait ce qu’il a pu pour jouer son jeu. J’étais géné comme Wilander était géné.

      • Robin des bois 17 septembre 2010 at 09:34

        Moi non plus, je n’aime pas les lynchages collectifs (pour les lynchages individuels… :roll: je me tâte encore un peu, ma religion n’est pas faite), mais quand ils s’abattent sur une personne que je n’aime pas, je me dis qu’elle l’a bien cherché. :evil:

        • Franck-V 17 septembre 2010 at 09:46

          Toi Ahmed, avec ta faculté à te multiplier, t’es un lynchage « collectif » à toi tout seul; qui sait trouver la cible adéquate de ta vindicte; cible, qui de ce fait.. l’a bien cherché :mrgreen:

      • Jean 17 septembre 2010 at 13:14

        « Compte tenu de l’image de Steffi Graf, le comportement de Hingis équivalait à une agression de Marine Le Pen sur soeur Emmanuelle. » Mdr, t’es fou en fait, toi.

        Le fait que je n’ai jamais compris sur quoi reposait cette déférence envers la Sauterelle de Mannheim a certainement joué dans la façon dont j’avais reçu le truc, Schteffi, je ne pouvais juste pas la blairer et je jubilais à chacune de ses défaites (sauf contre Sanchez où je ne pouvais pas jubiler). C’est bien elle qui avait oublié de téléphoner à Seles après son agression ?
        Et je redis que se réjouir ostensiblement du lynchage d’une gamine ayant lieu devant soi est biiiiip, ce n’est pas cela qui m’aurait fait l’apprécier.

        Déjà que le côté vache sacrée est un peu bizarre, pour Schteffi, j’imagine que je n’ai juste pas les connexions neuronales pour comprendre. Par contre, ton image est très bonne, j’aurais été assez pour qu’on l’envoie définitivement au fin fond des ghettos du Care chopper la polio (en toute gentlemanie bien sûr, Elmar).

        Sinon, Marine… Elle a été surexploitée trop jeune mais son jeu était magnifique, tellement plus varié que le jeune l’autre, un beau gâchis. Mais qu’est ce que je kiffe le côté bourgeoise-connasse qui fait du cheval. Ou du mérou. http://www.dailymotion.com/video/x33anx_jacques-brel-le-cheval_music

        « La réaction collective n’était que la somme inéluctable (…) des réactions individuelles » : je pense justement qu’elle lui est parfois supérieure, comme je l’explique plus haut. J’avais éteint la télé tellement j’étais horrifié. Juste une gamine.

        La première fois que j’ai vu Mac, c’était en finale de Wim 82 et je m’étais demandé ce qu’avait pu faire ce type pour avoir ainsi l’univers entier contre lui, surtout que l’autre en face faisait vraiment gros beauf surexcité. Sûrement la classe britannique. Ce gars au jeu si sensible et singulier semblait si seul (je suis devenu fan à vie de Mac en à peu près une seconde et demi). Mais bon, Coltrane sifflé à Paris en 60 (cet exemple commence à être usé à force que je m’en serve, si quelqu’un en connaît un autre).

        • Colin 17 septembre 2010 at 13:17

          Ouais ouais enfin faut pas trop exagérer non plus, un « lynchage » ce n’est pas ça, les noirs lynchés au Texas et autres états du sud des USA dans les années 30 à 50 pourraient en parler… s’ils avaient survécu, eux.

          • Jean 17 septembre 2010 at 13:44

            Euh… oui, la vie de tennisman est certainement moins trépidante que celle d’esclave ou de descendant d’esclave du Mississippi (et bien après les 50’s). Mais certaines définitions retiennent l’acceptation « critiquer violemment et de manière répétée », sûrement plus moderne et médiatique.
            Disons qu’à l’échelle d’un stade de tennis, je ne me rappelle pas d’un truc plus violent, si ce n’est Gunther, bien sûr.

          • Franck-V 17 septembre 2010 at 14:11

            Si quand Woody écoute Wagner, il a envie d’envahir la Pologne, lire tout ça m’a donné envie d’écouter Old man river.

          • Franck-V 17 septembre 2010 at 15:54

            Osons le http://www.youtube.com/watch?v=HAdO8wuQ11Y&ob=av2n pour les désaimés du tennis.

            Surtout que le manichéisme est facile, alors pourquoi se priver :-)

            Les belles orchidées blanches: Mc, Edberg, Cash, Fed (à moitié Sud-Africain, je le rappelle) :mrgreen:

            Les pauvres tulipes noires: Lendl, Muster, Chang, Bruguera, Mancini etc etc et la petite graine Nadal.

            Elles sont plus nombreuses, c’est normal.

            A cause du tennis,pour Karim; Mandela est devenu le personnage le plus surestimé de l’histoire, c’est dire.. :roll:

        • Franck-V 17 septembre 2010 at 13:24

          Sans déc, Jean, t’es devenu fan du Mc seulement avec la finale de Wimbledon 82?

          Moi, je l’ai détesté (à l’époque) dès l’US 80, voire déjà à Wimbledon de la même année :-) tant ce qu’il avait montré annonçait l’inéluctable.

          • Jean 17 septembre 2010 at 13:50

            Bah je ne pouvais quand même pas être fan avant de voir du tennis, j’aime bien Mac mais faut pas abuser. Mais t’inquiètes, j’ai vu tout ce que je pouvais sur lui, Borg, Geru, …

  13. Kristian 16 septembre 2010 at 22:03

    Edberg.. moi, ce joueur m’ennuyait prodigieusement. Les gars dont la seule tactique est l’acces au filet le plus vite possible, ce n’etait pas mon truc. Et je n’ai jamais reussi a trouver ca beau. Par contre ce qui etait beau, c’etait quand Edberg mangeait du passing, ca j’adorait. C’est pour cela que le suedois est devenu le joueur que preferais voire.. perdre.

    Son tryptique malheureux a l’US Open 88-90 etait particulierement jouissif.
    88, il gagne Wimbledon, et se fait balaye par le vent et par Krickstein a Flushing Meadows lors d’une night cession cauchemardesque.
    89 (ma preferee), finale a RG puis Wimbledon, il vient donc a New York pour gagner. Il retrouve Connors en huitieme. Et le vieux lion de 37 ans completement dechaine, demolit le fade suedois en trois petits sets lors d’une nuit irreelle. Ah, c’etait bon…
    90, cette fois c’est la bonne, il arrive numero 1 mondial invaincu de l’ete et favori.. et se retrouve face a Volkov au premier tour a Flushing Meadows. Une sorte de Leconte slave, le charisme en moins. Pas de chance il reussit le match de sa vie ce jour la. Trois petis sets et le suedois s’en va encore une fois…

    Bon article, ceci dit.

    • MarieJo 16 septembre 2010 at 22:18

      post iconaclaste !!! t’as plus qu’à avouer que lendl te faisait kiffer, et antoine et la moitié de 15-love tombent en syncope !!!

      autant j’aimais edberg, autant becker avec son allure de tank qui déboule au filet pour faire la même chose me rebuttait prodigieusement… comme quoi !

    • Coach Kevinovitch 16 septembre 2010 at 22:41

      Allez avoue, tu aimais Ivan :mrgreen:

      Plus sérieusement, ça n’a et ce ne sera jamais mon truc, le service-volée systématique!

      Edberg, je ne l’ai pas vu jouer! Je vais regarder tranquillement les vidéos que Fieldog a postées pour avoir mon petit avis sur lui.

      • fieldog 16 septembre 2010 at 22:55

        Fais gaffe ça pique…

    • fieldog 16 septembre 2010 at 22:53

      Venant d’un fan de Lendl… La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe! :mrgreen:

      • Coach Kevinovitch 16 septembre 2010 at 22:59

        c’est(:mrgreen:)!

        Comme cela :mrgreen:

    • Franck-V 17 septembre 2010 at 10:56

      Plus que le tryptique US 88-90, ce qui doit ravir Kristian, ce sont les 5 « affreuses » d’Edberg à l’AO 90-94.

      - F 90: Après avoir survolé le tournoi et assommé à coups de filet à papillons, Wilander pourtant bien revenu (bat Becker) en 1/2, Edberg doit abandonner sur blessure en finale (abdomen), alors qu’il s’apprêtait à en faire autant avec Lendl.

      - 1/2 91: Revanche en 1/2 contre Lendl.. mais Ivan passe en 5 sets après avoir été mené 2 sets à 1 et remporté le TB du 4°, ne sais plus si il a sauvé des BdM .

      - F 92: Cette fois, Edberg bat Lendl en 1/4 mais à peine 5 mois après la punition de l’US, Courrier impose sa puissance en finale cette fois à un tennis champagne déjà révolu. Edberg est déjà down under en Australie.

      - F 93: Sampras a beau s’incliner en 1/2, Même scénario que l’année précédente contre Courrier.

      - 1/2 94: Cette fois, Todd Martin est suffisant pour l’arrêter.Plus de Lendl , ni de Courrier que Sampras battra en 1/8 et en 1/2 pour remporter son 1er AO. Ça sera aussi son dernier carré en GC.

      L’AO à Flinders Park avait mal commencé pour Edberg, contraint au forfait déjà (blessure au dos) en 1989 contre Muster en 1/4 (si il passait ce tour, il rencontrait… Lendl en 1/2).Cash, finaliste de l’édition précédente avait pris 4-0-2 en 1/8..

      Plus que RG qui, de toute façon, n’était pas sa surface, le changement de lieu et de surface à l’AO en a fait son tournoi maudit.. (avec en plus une édition 86, sur gazon, supprimée pour recaler l’AO en janvier) alors que paradoxalement, c’est là qu’il a eu ses résultats les plus réguliers.

      2 victoires (sur gazon), 3 F, 3 1/2, 2 1/4.

    • Kristian 17 septembre 2010 at 11:28

      Les finales 92 et 93 etaient assez sympas en effet. C’est d’ailleurs pour cela que j’aimais bien Courier malgre son cote agriculteur. C’etait l’antidote contre Edberg. Celui la meme qui a demontre que les services « moon-balls » du suedois, c’est de la rigolade. Pour le planter, il suffit de rentrer dans le court, prendre la balle tot avant que le kick prenne son effet, et taper fort.
      http://www.youtube.com/watch?v=HLAv8d9Tu9E&feature=related

    • Franck-V 17 septembre 2010 at 11:38

      Oui, Courrier c’était un peu le tennis Massey-Ferguson qui aura labouré 2 saisons avant de s’embourber dans ses propres tranchées.

      Juste utile pour enterrer Edberg, retarder avec gourmandise la consécration de Perruque mais déjà dépassé à RG par du Nadal 0.8 en la personne de Bruguera, agriculture moderne promise à un bel avenir.

      Chang même combat, suffisant comme Shaolin pour nunchackiser Edberg à distance, mais vite ramené à Lao-Tseu face à Muster.

      • Antoine 17 septembre 2010 at 12:00

        Excellent ! Massey-Ferguson; vraiment excellent ! Courrier est un exemple: si vous êtes un bourrin et que vous bossez dur, voilà à quoi vous pouvez néanmoins arriver; enfin pas tout à fait parce que dans la catégorie au dessus, il y a l’ami Ivan..

  14. Jérôme 16 septembre 2010 at 22:51

    Alors là, non alors. MarieJo, pas ça, pas de toi la grande fan de Rafa. ;-)

    Dans mon esprit, quand on aime Nadal pour sa générosité physique, son engagement total, alors on devrait apprécier Becker. Certes, le teuton était lourdaud et se déplaçait presque 2 fois moins vite que Nadal. Mais il avait une générosité physique qui pouvait être enthousiasmante. Et ce d’autant plus que, contrairement à Edberg, Becker avait un jeu beaucoup plus varié et complet. En fond de court, il était solide, varié. Sa faiblesse, c’était la tête (l’âme teutonne, j’imagine, à se prendre le chou sur des questions d’auto-analyse à la schtroumpf).

    Quand on a vu les finalles 88 (contre Lendl) et 96 (contre Sampras) du Masters, on peut difficilement ne pas apprécier le joueur.

    Autant en 88 Becker s’est un peu assomé tout seul en finale de Wimby, autant ça m’a fait ch… quand il a fini par perdre au 5ème set à Wimby 90 alors qu’il menait 3/1.

    • MarieJo 16 septembre 2010 at 23:27

      ben si, mon bon jérôme ! boris c’était pas possible, le look, le style lourdeau, le sale caractère pire que murray qui est un enfant de choeur à côté…
      c’était la mécanique inexorable du service avec un physique de bucheron, la grosse berta quoi ! donc non, et en plus le mec était aussi avenant qu’une bonne vieille herse de chateau fort médiéval.
      rien pour me plaire !!!
      j’aime rafa avant tout pour son esprit combatif, sa force de caractère pour aller chercher ses limites, ses courses impossibles qui se terminent par un passing… boris avait sans doute des qualité similaires, mais ça ne passe pas, ya pas forcément de raison !

      • Jérôme 16 septembre 2010 at 23:59

        Je ne te comprends pas. Boris, tu l’avais en lot avec Ion Tiriac, sa grosse moustache et son accent roumain à couper au couteau. Ca avait quand même plus de gueule que l’oncle Toni.

        Et puis le Becker de 92/93 avec la barbe à la Van Gogh, ça avait de la gueule … enfin ça avait au moins le mérite de compenser ses résultats en berne.

      • Franck-V 17 septembre 2010 at 12:12

        En plus, Ion avait déjà retenu « sur plan », la Porsche 959.
        Ça vous pose un gourou, ça.

  15. Marque 17 septembre 2010 at 07:35

    @Kristian

    Excellent post, comme un pavé dans la mare du consensus mou général. Tu balaies d’un revers de main l’idéalisation nostalgique des presques vieux cons que nous sommes devenus, pour remettre à sa place l’inconsistant Suedois et son jeu limité et surfait dont on veut se persuader qu’il est la quintessence du tennis

    Ceci dit, je te croise, je te péte les deux genoux, vieux salopard!

  16. Guillaume 17 septembre 2010 at 08:46

    Stefan Edberg… Curieusement, de toutes ces légendes du tennis que je n’ai découvert qu’a posteriori, Edberg est celui qui suscite chez moi le plus… d’indifférence. Il y a de l’admiration pour Wilander, sans doute le joueur le plus intelligent qui ait foulé un court de tennis, du respect pour Lendl, qui a fait carrière avec le monde entier contre lui, de la fascination pour le binôme Borg/McEnroe qui n’en finit pas d’être associé dans mon esprit, une certaine affection pour Pat Cash, brisé par les blessures mais si souvent bourreau des cadors de l’époque sur un match…

    Mais Edberg, rien. Ni en positif ni en négatif. Aucune aspérité apparente chez l’homme comme chez le joueur. Même quand il pique la petite amie de Mats ça se passe entre gentlemen !!! Quand je pense que pour une même histoire, Michaël Schumacher et Heinz-Harald Frentzen en sont venus aux mains dans le paddock :) Idem pour son tennis, très propre mais un peu trop stéréotypé à mon goût. C’est beau, superbe même côté revers, mais quand même très répétitif. Le seul match d’Edberg qui m’ait réellement fait vibrer, c’est la demi-finale de Wimbledon 1988. Et je crois que Mecir y est plus pour quelque chose que le Suédois…

    Ceci dit, ça ne m’empêche pas d’admirer. Il y a quand même une maîtrise du filet assez inouïe chez Edberg. D’ailleurs, on peut remarquer que quand on s’amuse à définir des « tops 5 du coup droit, revers, service, machin… », il y a toujours des discussions assez vives et beaucoup de prétendants, alors que celui de la volée est unanimement voué à un podium McEnroe/Edberg/Cash (choisissez l’ordre), avec Pat Rafter en arbitre. Sûr que ce type de joueurs manque cruellement aujourd’hui. C’est triste que cette tradition se soit perdue après Rafter et Tim Henman. Sportivement, la perte est immense, particulièrement à Wimbledon.

  17. karim 17 septembre 2010 at 09:58

    @ Kristian… tu es fou? déjà tu vis à Moscou, ça donnait un indice, mais là… Marque t’a déjà pété les deux genoux, je vais te péter tout le reste, articulation par articulation!

    Plus sérieusement, c’est la preuve rassurante que personne, personne, ne fera jamais l’unanimité. La preuve, pour moi Nelson Mandela est largement surcoté.

  18. Antoine 17 septembre 2010 at 11:57

    Il n’y a pas que Kristian qui trouve qu’Edberg était chiant à voir jouer ! Moi aussi et j’ai le même souvenir que lui du match de l’US Open 89 ou il se prend une tannée contre Connors. Vraiment jubilatoire, bien aidé par un service en panne d’Edberg, il faut avouer..Je trouve qu’Edberg arrivait à rendre le jeu de service volée aussi soporifique que le jeu de fond de court entre un Espagnol et un Argentin sur terre battue. Il n’y a qu’un domaine ou Edberg était vraiment bon, c’était la volée; pour le reste, c’était pas terrible..

    Pour réagir à la liste de Guillaume concernant les volleyeurs: Mc, Edberg, Cash et Rafter. Je trouve qu’il n’y a pas photo ou si photo il y a, elle est entre les trois derniers qui se valent sur ce plan je pense. Mais le meilleur joueur à la volée, et le meilleur joueur tout court, c’est Mc bien entendu !

    • karim 17 septembre 2010 at 13:08

      je suis contre tout ce que tu as dit, je n’ai jamais été aussi opposé à un post de ma vie. C’est peut-être l’occasion de réhabiliter la Bastille, qu’est-ce t’en pense? Ou Murray Hill vu que c’est là qu’on s’est vu pour la dernière fois?

      • Franck-V 17 septembre 2010 at 13:11

        Tu as été rapatrié, ça s’est bien passé?

        Pas trop d’engelures?

      • Sylvie 17 septembre 2010 at 13:51

        Pour une fois, je ferais alliance avec un membre de la guérilla. Elle est où d’ailleurs la guérilla. Elle ne sert plus à rien c’est ça. On va bientôt pouvoir en monter une avec le taureau d’or qui se profile.

        • Jean 17 septembre 2010 at 13:54

          Ici ça va être difficile, même MarieJo est fan de Djokovic…

      • Franck-V 17 septembre 2010 at 14:15

        Une guérilla anti Moloch n’intéresse personne, laissons le temps oeuvrer. :mrgreen:

        Ça n’empêche pas la jungle de Karim de se réduire à ..un bunker, voire un igloo.

    • Sylvie 17 septembre 2010 at 13:50

      Quand je pense qu’on croyait tenir avec Stefan, le joueur qui faisait l’unanimité et bien c’est raté ! Les coming out fleurissent, il suffisait de demander, en fait

      • Coach Kevinovitch 17 septembre 2010 at 14:18

        Ouais mais non! Edberg, c’est trop service-volée systématique! Ca donnait l’impression qu’il ne savait rien d’autre…et le pire est que cette impression est proche de la réalité!

        Il était très bon dans son style, mais c’est tout! Bien moins complet (selon moi), qu’un Lendl, Federer, Nadal etc..

  19. Djita 17 septembre 2010 at 14:09

    Mon frère qui m’offre une casquette Rf. Je lui ai dit que c’est pas le moment. Quel idiot celui-là. :evil:
    Je suis sûre qu’il le fait exprès. :!:

  20. May 17 septembre 2010 at 14:26

    La guérilla se repose jusqu’à la prochaine sortie victorieuse de Fedex. Charge à lui de réveiller ses fanfoufurieux qui sont au fond du gouffre.

    Sinon les amoureux de « l’esthétisme » peuvent virer leur cuti vers d’autres horizons puisque l’ère tennistique des bourrins est en marche ;)

    http://www.abrutis.com/video-patinage+artistique+et+sabre+laser-20499.html

    • Franck-V 17 septembre 2010 at 14:34

      May, si j’osais, je te conseillerais bien d’autre sites plus accueillants pour ta paroisse :-) mais comme on compte sur toi pour la MàJ de l’Odyssée :mrgreen:

    • May 17 septembre 2010 at 14:42

      Merci la V(ilaine), j’apprécie :mrgreen: si c’est juste par interêt.. mais les fans debilus cretinus c’est pas mieux hein donc pas la peine, je fais avec tous ces excès.

      • Franck-V 17 septembre 2010 at 14:51

        Non, mais sérieux, les liens par mail (car c’est quand même un peu honteux, il faut le dire), je peux le faire, tu vas te régaler.

      • May 17 septembre 2010 at 15:02

        Tu sais tu me fais penser à un gars (qui a l’air) bien sous tous les angles et qui traîne dans les quartier mal famés – Eyes wide shut -.
        Alors comme ça tu as des addresses honteuses au point de ne pas les mettre en lien. Tu n’as plus le choix maintenant il faut partager.

      • Franck-V 17 septembre 2010 at 15:04

        Ah je te fais penser à un gars?

        Il y a déjà quelque chose de positif là-dedans :-)

  21. Serge 17 septembre 2010 at 15:01

    Il est temps d’arreter les commantaires sur cet article, ca avait bien commence mais la si on commences a comparer Edberg a des vulgaires limeurs Espagnole de fond de court… Mais comment en est-on arrives la ?
    ;)

    • Franck-V 17 septembre 2010 at 15:05

      Ben ce n’est quand même pas inutile de connaître.. « la Genèse » si j’ose dire :mrgreen:

  22. Djita 17 septembre 2010 at 17:38

    Super article Fieldog. Je ne l’ai pas conviviale j’ai vu et entendu pleins de belles choses sur lui. En tout cas ton article met du baume au cœur. ,) Merci

    • Djita 17 septembre 2010 at 17:39

      Purée je suis fatiguée. « Je ne l’ai pas connu »

  23. fieldog 17 septembre 2010 at 18:38

    Eh oh, dites donc, c’est pas bientôt fini de tailler sieur Edberg là!!! Je vais vous découper à la serpette façon Delicatessen moi.

    En ce qui concerne les reproches formulés par certains à l’encontre du jeu d’Edberg systématiquement tourné vers le filet, je trouve ça un peu fort de café quand même. Il ne faut pas occulter le fait que les surfaces dans les années 80-90 étaient beaucoup plus rapides qu’aujourd’hui (vrai pour le gazon, la moquette indoor, etc…) et il n’était pas concevable de gagner autrement qu’en montant à la volée. Borg faisait service-volée à Wimbledon, Mac, Cash était tous deux des grands volleyeurs, etc, etc…
    Et puis cantonner Stefan à cela en occultant la qualité de son revers (assurément l’un des plus beaux du cicuit), c’est injuste je trouve. Évidemment qu’il n’avait pas solidité d’un Becker ou d’un Lendl en fond de court mais de là à le faire passer pour un Karlovic… :roll:
    C’est l’effet Moloch ou bien?!!!

    • Franck-V 17 septembre 2010 at 18:42

      Non, mais moi, je les comprends fieldog.

      C’est un fait que Edberg montait trop au filet, que Mc avait trop de génie et Fed trop de facilité dans la variété , à la fin ça finit par lasser tout ça. :mrgreen:

      • Sylvie 17 septembre 2010 at 18:43

        Bah qu’ils se rassurent, c’est fini

    • Sylvie 17 septembre 2010 at 18:43

      Oui, moi aussi j’ai tiqué. Edberg c’est un sacré toucher, une légerté dans le tennis… le public de RG ne s’y est pas trompé pour ses adieux qui a senti qu’on perdait quelque chose.

      • Franck-V 17 septembre 2010 at 18:45

        Encore heureux, RG, c’est peut-être le public le plus pourri..mais aussi le plus à plaindre…. ça excuse pas mal de choses.

        • Coach Kevinovitch 17 septembre 2010 at 21:06

          Oui le public de Roland-Garros peut être le plus à plaindre dans le sens où la surface de RG ne permet pas de voir le jeu qu’il aime, du coup ne permet pas ou très rarement de voir les champions qu’il aime triompher.

          Mais bon il a un GC « chez eux » donc il est sûr de voir les meilleurs joueurs du monde, beaucoup d’autres publics n’ont pas ce privilège.

      • fieldog 17 septembre 2010 at 18:57

        C’est typiquement français tout ça. On se plaint aujourd’hui que tout le monde joue le même jeu stéréotypé (les cogneurs de fond de court) et on reproche aux « vieux » de faire service-volée… alors qu’on s’enflamme quand un Llodra fait un match de haut niveau avec le même type de jeu! :roll:
        La nature humaine doit être ainsi faite…

        • Coach Kevinovitch 17 septembre 2010 at 21:15

          Mais à propos du service-volée, il faut préciser une chose:

          - les plus vieux sont nostalgiques du service-volée parce que c’est presque UNIQUEMENT comme cela qu’on jouait au tennis « avant » et constatent donc que les joueurs actuels ne vont plus à la volée

          - les plus jeunes n’ayant pu connaître l’époque du « tout service-volée ou presque », n’ont vu en direct que le tennis comme sport qui se joue en fond de court donc pour eux, un joueur qui fait service-volée systématiquement, c’est quelqu’un qui fuie l’échange par faiblesse.

        • Franck-V 17 septembre 2010 at 21:26

          Je ne sais pas qui sont les plus vieux, mais personnellement je n’ai pas connu le tennis où on jouait uniquement (en maj pour convaincre) le service-volée.

          Par contre, j’ai connu une époque d’opposition de style et de surface différenciée.

          Ça frappait moins fort, ça allait moins vite, ça n’avait pas le matos terminator ni le physique Ivan Drago, mais ça ne manquait pas d’intérêt.

          Alors forcément, a posteriori , aller voir les vidéos sur youtube, ça ne peut qu’inspirer aux jeunes: tain les nullards, ça va à 2 à l’heure, avec ma maximator pro cordage annihilator, je leur mets deux bulles.

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