Juan Martin del Potro, le grand absent

By  | 7 décembre 2010 | Filed under: Regards

Il était apparu timidement en 2007, avait éclos pendant l’été 2008 avant de confirmer son statut de nouveau grand en gagnant l’US Open l’année suivante en 2009 après une finale mémorable face à Roger Federer. On attendait beaucoup de lui en 2010 dans les grands évènements. Mais voilà : une blessure grave au poignet est venue tout arrêter après son retour à la compétition à l’Open d’Australie.

Je vous livre ici la traduction – effectuée par mes soins – d’une interview de son coach Franco Davin accordée aux journalistes argentins Sebastian Torok et Jose Luis Dominguez du quotidien La Nacion, le 10 novembre dernier.

Auréolé de son trophée de l’US Open, Juan Martin del Potro rêvait de se bagarrer pour devenir numéro 1 mondial en 2010, mais il a dû vivre la plus mauvaise année de sa courte carrière sportive. Franco Davin n’est pas seulement son entraineur depuis mars 2008, c’est aussi un de ses confidents, l’homme qui l’a accompagné dans tous ses voyages pour raisons médicales, qui l’écoute et le soutient. Aujourd’hui, del Potro et sa cellule pensent au début de saison 2011 ou le joueur de Tandil repartira de zéro. En dépit du profil bas affiché par l’entourage de « Delpo », Davin a fait une exception pour La Nacion, afin d’expliquer le pourquoi et comment de chaque étape.

« Après l’Australie, tout est devenu assez difficile parce que Juan commençait à désespérer ; il s’arrêtait deux semaines, recommençait à jouer, s’entrainait deux jours… et la douleur au poignet revenait, mais à chaque fois dans une zone différente. C’était assez préoccupant. Le poignet est une zone très compliquée, encore plus pour un garçon de sa stature, qui génère autant de puissance dans ses coups ; il faut prendre soin de ces articulations en particulier. Par chance nous avons trouvé le bon médecin (le docteur Richard Berger, ndlr), ce qui fut aussi assez difficile car ce n’est pas si évident de trouver la bonne personne. Nous avons fini par aller manger chez lui, il nous a traités comme des amis, ce qui n’est pas fréquent. Il nous a dit qu’il y avait deux options et qu’elles étaient identiques en termes de récupération, ce qui nous a un peu surpris. Mais Juan était dans une position inconfortable avec toute cette attente, l’année défilait. C’était un casse-tête pour lui… Nous avons décidé de rejouer pour Rotterdam, Dubaï et Marseille, et finalement on n’a pas pu y aller ; après ce furent Indian Wells et Miami auxquels on pensait vraiment pouvoir participer ; après encore vinrent Barcelone et Roland-Garros…. Et à partir de là on a arrêté de faire des plans sur ce retour et on a envisagé l’option de l’opération. Le médecin a fait des examens pendant un entraînement, et nous a expliqué ce qu’il avait. Il a fallu prendre aussitôt une décision.

J’ai senti que Juan se renfermait sur lui-même, car il vivait tout ce processus seul. C’est difficile de raconter tout cela au jour le jour, on ne savait pas ce qu’il en résulterait et il fallait prendre en compte qu’il est encore très jeune (il a eu 22 ans récemment, ndlr). En même temps les premiers commentaires extérieurs filtraient, pas mal de gens n’avaient pas confiance dans l’opération et il en a été marqué…. mais moins que par le fait d’être arrêté toute l’année sans pouvoir faire ce qu’il aime, c’est à dire jouer au tennis. Après l’opération, il a passé ses semaines dans le plâtre puis avec une atèle. C’est le moment où son moral fut au plus bas, car l’inactivité venait s’ajouter à tout cela. Lors d’une des visites à Berger, il lui a dit qu’il voulait être de retour pour l’US Open à n’importe quel prix. Mais ce ne fut pas possible car Juan commença à ressentir les douleurs inhérentes à ce type de récupération. Nous étions à Miami et nous sommes allés à Rochester deux fois (ville où l’a opéré le médecin, ndlr). On s’est alors fixé Bangkok comme objectif, et même si Juan était encore un peu trop juste et qu’on ne pensait pas pouvoir y arriver, le médecin nous a assuré que le poignet était bien, qu’il n’y avait pas de problèmes. A ce moment-là, je me suis dit que Juan pouvait enfin franchir une étape. »

Revenu à la compétition à Bangkok, Juan Martin del Potro y a perdu au premier tour contre Olivier Rochus (6/7 4/6), puis s’inclina au d’entrée à Tokyo face à Feliciano Lopez (3/6 0/6).

Journaliste : Comment va le poignet de votre joueur ?

Franco Davin : Le poignet va bien, il n’y a plus de petites douleurs. On a le champ libre, surtout Martiniano pour la partie physique. Quand Juan est revenu de Tokyo, il pouvait finir tous les types d’exercices. Ce qui est clair, et Juan Martin en est conscient, c’est que le retour va être difficile. J’ai 100% confiance en lui, et lui aussi, il est très tranquille, il se sent bien. Mais cela ne va pas être facile de revenir à la compétition, il va repartir de zéro, sans classement, sans rien… Ce sera un sacré challenge, sans aucun doute.

Et toi qui es resté à ses côtés toute l’année, comment l’as-tu vécu ?

Ce sont des choses qui arrivent dans la carrière d’un sportif. Le problème c’est qu’il y a des décisions ponctuelles qui sont très difficiles. Là, c’est le père de Juan qui a pris la décision pour le choix du médecin, ou pour le fait d’aller voir d’autres spécialistes, car beaucoup se proposent pour lui venir en aide. Plus le désespoir de voir filer les tournois, le classement, l’année… tout ce qu’il avait imaginé qu’il pourrait faire et qui n’a pas eu lieu.

Qu’est-ce qui a été le plus dur ?

Juan était désespéré de ne pas savoir ce qu’il avait. Il voulait simplement qu’on lui dise « tu as ça ». C’est tout. D’être fixés nous a ensuite tiré vers le haut. Jusqu’à ce moment-là on était dans l’incertitude,  tout le monde appelait pour savoir s’il jouait ou non, qu’est-ce qu’il avait et on te proposait : « moi je connais Untel qui a soigné Machin au laser, moi j’en ai un autre qui… » et tout était comme ça. Mais Berger l’a tranquillisé depuis le début. Ce fut une bonne pioche de Daniel (le père). Car il y en a qui sont des commerciaux et qui te ruinent.

Comment l’as-tu trouvé à son retour à Bangkok ?

Il prenait du plaisir, tout en sachant que ce qui allait venir serait sans doute très dur. Repartir de zéro, bien choisir ses tournois… Y compris en se préparant mentalement d’une manière différente. Je sens qu’il va pouvoir à nouveau jouer au premier plan. Comme il a plongé au classement sans jouer, c’est une sensation bizarre ; c’est un sport où si tu t’arrêtes trois ou quatre mois, sans même aller jusqu’à une année, tu le payes, tu sors de ta propre carrière. Maintenant il s’agit de retrouver le rythme et se réinsérer à nouveau. J’ai confiance : il peut parfaitement y arriver, mais il ne reviendra pas dans le premier tournoi comme si de rien n’était.

Mentalement comment va-t-il se préparer à ça ?

En fait, c’est une des raisons pour lesquelles je voulais qu’il termine son année en jouant, mais il n’était pas prêt physiquement. Malgré tout c’était important qu’il retrouve la compétition, cela l’a beaucoup tranquillisé. Nous ne voulions pas non plus qu’il joue trop dans ces conditions, ça n’en valait pas la peine. En plus, il devait aller à Vienne, mais trois jours avant il a marché sur une balle pendant l’entrainement et le lendemain il avait la cheville très gonflée. Il a fallu renoncer à deux sessions d’entrainement qu’on avait prévues avec Chela.  Il se sentait mieux, mais on a préféré ne pas y aller.

« Je veux être à nouveau heureux sur un cours », a dit Juan Martin. C’est l’objectif principal ?

C’est ce qui arrive avec tous les joueurs, celui qui se sent bien en jouant, c’est celui qui obtient de bons résultats. C’est ce qui a emmené Juan au top… il a tout vécu trop rapidement, c’est pour ça que cette année a dans un sens été bonne pour pouvoir l’assimiler. Jusque-là il était lancé comme une Formule 1.

On a vu qu’il était prêt à gagner en Grand chelem, mais était-il prêt à assumer la suite ?

Gagner un Grand chelem est au moins aussi difficile que ce qui vient derrière. C’est pour cela qu’un champion a tellement de valeur. Imagine que depuis le titre de Gaston (Davin était le coach de Gaudio quand il a gagné Roland-Garros en 2004, ndlr), en dehors de Federer et Nadal, il n’y a eu que Safin, Djokovic et Juan. Mentalement c’est très dur. Boris Becker après avoir gagné à Wimbledon a connu des difficultés, même chose avec Lendl. Aujourd’hui c’est Murray qui a la pression pour gagner un Grand chelem… Le changement psychologique existe. Sans compter que ça a permis à Juan d’aller au Masters, avec beaucoup de matchs et d’heures de vol… L’année dernière on a beaucoup voyagé en Europe, à un moment ton corps te le fait payer. J’en parlais avec Gaudio : le « tu termines l’année, tu recharges les batteries et tu repars », non. Ca ne marche pas comme ça. En fait il y a une accumulation, et Juan arrivait d’un sacré rallye. Mais il est fort, c’est un taureau, c’est un mec qui encaisse beaucoup de choses, et il le fait tout seul. C’est pour ça que les rumeurs qui sont arrivées jusqu’ici, y compris une sur une présomption de doping, l’ont un peu enfoncé.

Tu es confiant sur son retour dans le Top 10 ?

Oui, je suis confiant dans sa capacité à revenir au même niveau qu’avant. En étant en bonne santé, il le sera à nouveau. Après, il faut attendre le processus de réinsertion dans la compétition. Si ça lui prend six mois, il en retirera beaucoup de bénéfices dès 2011, mais si pendant les six premiers mois il ne gagne pas beaucoup de matchs, il ne pourra pas prétendre aux premières places. On se fixe des objectifs tout le temps, mais aujourd’hui on ne s’en fixe pas beaucoup car il a été arrêté un an, et tout est un peu plus dur. C’est sûr que tous les adversaires vont jeter un œil plus concerné sur les tirages au sort, car personne n’aura envie de tirer Juan au premier tour.

Tu as pensé à tout laisser tomber ?

Non. Absolument pas. Surtout avec Juan blessé, je n’ai jamais pensé une minute à baisser les bras. Ce n’est pas normal qu’un joueur soit arrêté pendant un an, mais ce sont des choses qui arrivent, le circuit te détruit physiquement. Plus le temps passe, plus ta vie de sportif effective est raccourcie, et tu dois être au taquet. Les saisons sont vraiment longues.

A la fin de l’année, quand tu lèveras ton verre, que vas-tu demander ?

Que ça se termine. Avec Juan on se disait qu’il fallait célébrer la fin de ce genre d’année. Avant de partir en vacances il m’a dit : »Le 22 (novembre, ndlr) je reviens à bloc pour commencer l’intersaison ». Cette année a été très dure pour lui, pour moi aussi de le voir souffrir sans pouvoir rien faire… Il a été courageux. Le tennis n’est pas une chose qui se fait du jour au lendemain et lui était arrivé très haut. Mais les douleurs sont parties et il pense déjà à 2011.

Ne pas pouvoir défendre son titre à New York a dû être un des moments les plus durs…

Regarder le dernier US Open à la télé fut très dur pour nous tous (le joueur et notre entourage, ndlr). J’étais avec Juan le jour où il a reçu sa tenue de Nike, qui est spécialement conçue pour les vainqueurs de Grand chelem : les baskets, et mille autres choses pour un gars de son âge. Et il ne pouvait même pas les montrer aux mômes de Miami. Ce sont des choses qui t’affectent, mais qui t’endurcissent aussi, elles te font réaliser ce que tu as pu achever quand tu es en bonne santé, quand tu es bien. En 2009 ce fut intense, et cette année on est resté à quai.

NB : Juan Martin del Potro reviendra à la compétition dès janvier à Sydney, puis à l’Open d’Australie, avant de faire la tournée américaine sur dur en février avec  des participations confirmées à San José, Memphis et Delray Beach. Il est intéressant de noter qu’il ne jouera aucun tournoi sur terre, peut-être pour faciliter son retour. Le dur reste sa meilleure surface, ce qui lui donne l’assurance de jouer des échanges sans doute plus courts que sur terre battue, et le fait de ne pas changer de surface pendant plusieurs mois d’affilée est sans doute un atout, quand on sait qu’il faut à chaque fois un temps pour s’adapter à une autre surface.

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Grande prêtresse de 15-LT : je désigne les prochains rédacteurs quand on manque d'articles, ils sont automatiquement inspirés pour écrire dans les plus brefs délais ! Un miracle ! ps mon avatar moi sur le canal St Martin un jour d'hiver 2009, en pensant à ce que pourrait être 15love :)

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248 Responses to Juan Martin del Potro, le grand absent

  1. Jean 8 décembre 2010 at 12:00

    On a une sorte d’acceptation molle de la défaite qui s’est installée, c’est vrai que la Serbie était largement favorite. Pas de surprise, mais sur la manière, on a quand même vu un Llodra tétanisé par l’enjeu en double comme en simple, Troïcki entre en état de grâce à partir du moment où il commence à dominer mais Llodra commence ce match tout doucement. Je suis d’ailleurs un peu partisan du « on ne pleure pas après un match quant on l’impression d’avoir donné le meilleur (et surtout à 30 ans) ». Llodra, supposé être le grand frère, quasiment le moteur des vestiaires de cette équipe…

    Mais il était quand même difficile de faire confiance à Simon, je ne vois d’ailleurs pas ce qu’il foutait là, Llodra avait un classement et des perfs à assumer.

    Et c’est là que le fait que personne et surtout pas Forget, à aucun moment, ne pense à Richard Gasquet est étonnant, on préfèrera toujours faire confiance au 41ème mondial qui n’a jamais gagné un match en CD qu’au 30ème. C’est dire la confiance qu’à Guy en Richard, avec Bouly et Benneteau blessé, il n’est pas sélectionnable.

    Déçu aussi par la performance de Monfils face à Djokovic.

    Bref une équipe pas au top mentalement même si c’était difficile. Mais le plus chahuté (sur ses services) aura été Clément, sans qui la France aurait pris une douille (ce qu’elle a fait le dernier jour).

    • Duong 8 décembre 2010 at 12:08

      Concernant Gasquet, je précise juste qu’il était « out » depuis jeudi : une fois écarté jeudi, il n’avait pas le droit de revenir le dimanche comme certains le croient parfois.

  2. Antoine 8 décembre 2010 at 12:11

    C’est vrai que j’étais également convaincu après le match de Tipsarevic contre Monfils qu’il ne jouerait pas dimanche…

    Jean remarque que personne n’a pensé à Richard mais il y a quand même un problème: Richard était remplaçant; il ne pouvait être sélectionné que s’il y avait un blessé et il n’y en avait pas..Par ailleurs, quand on voit, après la défaite de Llodra, Richard, les mains dans les poches en train de se dire « ils pourraient se grouiller maintenant, on va rater l’avion », cela parait difficile d’envisager titulariser quelqu’un qui a l’air de tout sauf d’être concerné en quoi que ce soit par cette affaire. Il ne semblait pas faire partie du groupe ce qui montre aussi les limites de cet esprit d’équipe dont on nous a tant parlé..

    • Duong 8 décembre 2010 at 12:15

      même s’il y avait un blessé, Gasquet ne pouvait remplacer un des 4 joueurs que jusqu’à 1 heure avant la première rencontre du vendredi, après il faut faire parmi les 4, quitte à faire jouer en simple un spécialiste de double …

      • Antoine 8 décembre 2010 at 12:17

        Je vois qu’il y a quelqu’un qui connait toutes les arcanes du règlement ici !

        Donc l’hypothèse Richard ne tenait absolument pas la route pour ce cinquième match..Reste Clément…Quelqu’un pense t il qu’il fallait faire jouer Clément ?

        • Elmar 8 décembre 2010 at 12:25

          C’est marrant, parce qu’après du double, je me suis posé la question. Mais bon, là c’était carrément le coup de poker! Et je pense que Forget avait pas envie de se ridiculiser.

          Comme cela a été dit, il a aussi fait sa sélection dans le but de n’avoir rien à se reprocher (ou qu’on ne puisse rien lui reprocher), au moins autant que dans le but de maximiser les chances de l’emporter.

          • Antoine 8 décembre 2010 at 12:28

            C’est bien cela que l’on peut reprocher à Forget et cela ne date pas d’hier..mais cette année, il a quand même pris davantage de risques…sauf au moment fatidique..

          • Duong 8 décembre 2010 at 12:34

            en quarts il n’a pas vraiment pris de risques : les forfaits de Tsonga et Gasquet, le retour de blessure de Simon, la surface très rapide imposaient Llodra.

            le seul « risque » à mes yeux ça a été le
            choix de Llodra en demie, et encore c’était un choix « dans la cohérence » comme il le dit encore aujourd’hui du choix de dimanche …

      • Jean 8 décembre 2010 at 12:22

        Justement, je ne parle pas du dernier match mais du fait qu’il n’était absolument pas sélectionnable dès le départ, alors que Tsonga était blessé et Simon assez hors de forme.

        • Duong 8 décembre 2010 at 12:39

          sur la forme, Simon n’était pas en-dessous de Gasquet.

          Simon avait gagné Metz, tenu Tsonga à Montpellier, fait demie à Valence en battant Davydenko et Verdasco …

          A l’entraînement, ils se tenaient apparemment.

          Et les deux ont atteint un peu le même niveau maximum : 7e mondial.

          Simon avait déjà tenu et battu Djoko, était à 4-0 contre Troikci, 1-0 contre Tipsarevic …

          Et puis après il y avait l’argument « mental » : Gasquet n’est pas (encore ?) complètement dans son assiette alors
          que Simon a quand même quelques arguments sur le « mental ».

          • inès 9 décembre 2010 at 11:11

            Duong, il faut compléter la comparaison :
            Gasquet a aussi battu Djoko, n’a jamais perdu contre Tipsarevic, a perdu une fois contre Troicki (récemment) et surtout mène 3 à 0 contre LLodra et 4 à 0 contre Simon !
            Tsonga avoue que c’est Gasquet le plus fort de tous les français à l’entrainement !
            Visiblement, Forget a des plans sur lui pour le titulariser l’année prochaine.
            Il préfère le laisser encore remonter au classement pour l’intégrer, afin que sa place ne soit plus contestée !

          • Duong 9 décembre 2010 at 11:47

            à l’entraînement j’avais entendu que Gasquet avait battu Simon 7/6, c’est kif-kif.

            Et oui Gasquet a des très bonnes stats contre les autres joueurs français, mais là il fallait jouer contre les Serbes.

            Gasquet battant Djoko ça remonte au Masters 2007, où Djoko était arrivé cramé, mais Simon l’avait aussi tenu un certain nombre de fois avec des matches serrés.

            Pour l’avenir, je ne sais pas, Gasquet a surtout l’avantage de pouvoir jouer simple et double, mais là pour la finale, c’étaiot assez logique de titulariser Simon plutôt que Gasquet.

            • inès 9 décembre 2010 at 11:58

              Oui, il peut faire les 2 et il serait intéressant de tester pour la prochaine saison vraiment la paire Tsonga / Gasquet en mettant en face LLodra /Benneteau ou Clément

              Les serbes gagnent avec un gars de 23 ans (DJokovic)et un autre de 24 ans (Troicki).
              N’y a t-il pas trop de préjugés actuellement dans la composition de l’EDF ? Est-ce que ce sont vraiment les meilleurs qui jouent ?
              Espérons que cette expérience de défaite va permettre une réflexion et remise en cause de l’ensemble des choix effectués !

    • Elmar 8 décembre 2010 at 12:22

      L’Enigme Gasquet.

      Je ne suis pas français et sans doute me permet-il d’avoir un avis plus détaché sur la question. Mais c’est vrai qu’alors qu’on nous vante un team hypersoudé, qui se côtoie depuis l’enfance, qu’on nous donne anecdote sur anecdote de ces copains ados, le Gasquet semble totalement détaché du groupe. Détaché de l’événement, mais surtout détaché du groupe. On n’a pas du tout l’impression qu’il vibre; on n’a pas du tout l’impression qu’il fait partie de la bande de potes; on a juste l’impression d’un Gasquet complètement isolé, à l’écart, pas à sa place. La pièce rapportée dont on se demande ce qu’il fout là.

      Et ça, c’est quand même un truc super-étrange. Peut-être Forget porte-t-il en partie la responsabilité de cette « mise à l’écart » ou peut-être même n’est-ce qu’une impression qui ne révèle en rien la réalité du groupe. Mais on a cette sensation-là, une sensation qui ne fait que se renforcer à chaque rencontre.

      Gasquet s’intéresse-t-il à la Coupe Davis? Gasquet s’intéresse-t-il au sort de ses potes? Gasquet s’intéresse-t-il au tennis?

      Je n’ai jamais tiré sur l’ambulance Richard, mais je trouve que ce sont de vrais questions le concernant. J’ai rarement senti un truc pareil pour un joueur de tennis. Comme s’il était détaché de tout, avait pris une distance absolue, érigé un rempart pour surtout ne pas s’impliquer dans quoi qu ce soit.

      Une vraie énigme.

      • Duong 8 décembre 2010 at 12:31

        regarde le sujet « And the winner is… » : il y a déjà eu débat sur la question, avec notamment Patricia, qui suit Gasquet depuis longtemps, et Inès …

        pour ce qui concerne 2010 et la coupe Davis, Gasquet a toujours été 5e homme, ce qui peut pas mal expliquer son attitude même si ça peut en aussi être en partie la conséquence.

        Mais sinon je pense que tu sais que Gasquet a fait des gros matcches de coupe Davis par le passé, contre Haas, Youzhny, Davydenko …

        L’intérêt de Gasquet pour le tennis de compétition est un sujet de longue haleine …

      • Mozeur P. 8 décembre 2010 at 12:44

        Comme j’ai déjà écrit ailleurs, mes chouchous richie et gilou sont les mal-aimés du tennis français : trop gentils, trop polis, trop modestes, ils ne plaisent pas aux grands médias nationaux friands de grandes déclarations, et ils ne plaisent pas non plus à forget qui sélectionne très largement selon son affectif personnel.

        A la décharge de forget, ces qualités humaines qui me séduisent chez gilou et richie les rendent peut-être aussi un peu « inaptes » au combat de guerrier propre à la coupe davis. Encore n’est-ce d’ailleurs pas tout à fait certain, car je me rappelle cette victoire de Gilou à madrid contre Rafa devant un public espagnol : Poussin était resté pleinement concentré sans se préoccuper nullement du public, et il l’avait emporté sans grande démonstration testostéronée de fist-pumping. Comme quoi…

        GILOU et RICHIE, tenez bon, vous aurez toujours le soutien d’au moins un français : moi :lol:

      • Colin 8 décembre 2010 at 13:27

        Avant la finale, France 3 a diffusé un documentaire (« la route de belgrade », ou quelque chose comme ça). On y voyait notamment les causeries d’avant ou d’après match de Forget, ainsi que les discussions de groupe.
        Gasquet s’y exprimait au moins autant que les autres et disait des choses plutôt sensées.

        • May 8 décembre 2010 at 14:13

          C’est sûr que Gasquet est le moins exubérant du groupe, ça ne veut pas dire qu’il est à l’ouest non plus. Je pense qu’il se sentait impliqué comme ses « cops » et qu’il voulait aussi la victoire, il n’est pas aller consoler Llodra déjà entouré par Forget & Co et alors il a très bien pu le faire dans les vestiaire, chacun sa manière de se comporter, surtout dans toute cette effervescence.

          En revanche vu la qualité de jeu de Llodra lors du double qui a été sauvé pas Clément et bien coacher pour assurer la rencontre, je ne sais pas qui était le mieux préparé pour ce fameux 5ème match mais je ne pensais pas que Forget l’alignerait.

      • Patricia 8 décembre 2010 at 19:13

        Richard, mon cher sujet !
        Pour ma part, je pense que Gasquet est tout sauf neutre vis à vis de cette épreuve. J’ai vu un documentaire où il mate, mouflet, des étoiles plein les yeux, la finale de la coupe avec un petit Gilles à ses côtés : c’est son premier souvenir marquant de tennis, sa chambre de gosse est pleine de banderole, photo des bleus, il a regardé la cassette des centaines de fois…

        Il démarre dans la compète avec une lourde responsabilité, dans une équipe homogène de joueurs très copains, mais d’une autre génération : Grosjean, Clément, Llodra + PHM qui est à part. Il a sans aucun doute du mal à faire sa place, et les autres n’y mettent pas forcément du leur. On sait que Grosjean a ainsi du mal à avaler de n’être plus le N°1 français et qu’il ne porte pas Richard dans son coeur (la défunte Apolline s’était signalée en caftant les commentaires off peu flatteurs d’un Richard de 15 ans observant un Grosjean/Clément ; « l’affaire » avait fait tellement de bruit que ladite journaleuse à scandale fut tancée par le président de la fédé pour ses divulgations ; facile d’imaginer comment les deux vétérans ont apprécié de se faire traiter de petites vieilles par un morveux).

        Richard réussit pourtant plusieurs perfs : il gagne son 1er match (contre Andreev), et le fameux match hyper mal embarqué contre Haas, chez les allemands, qu’il cite comme « son souvenir préféré de victoire » dans l’interview sur son forum.

        Il fait ensuite 5 sets contre Safin, étincelant, et rebelote contre Tursunov – avec une déchirure abdominale au 4è. Et là, 4 mois d’arrêt pour cette blessure ; Richard, très dans l’affectif, avale très difficilement de ne pas recevoir de coup de fil de Forget durant cette période de « convalescence pour la patrie ».
        Néanmoins, le groupe de la campagne suivante a besoin de lui : il perd contre Youzhny en 5 sets (il est blessé au pied, Youzh pétri de crampes tient bon) et Forget laisse filtrer des critiques dans la presse pour sa performance – alors que Grosjean, qui perfe dans son match, est encensé. Cette défaite et ces réactions, Richard ne les prend pas très bien, sensibilisé par le précédent épisode ; il le fera savoir, mais la mise au point dans la presse ne règle pas grand chose : plutôt anxieux, peut-être enclin à culpabiliser, il appréhende à partir de là de n’être pas soutenu par l’équipe s’il perd sans avoir pu bien jouer, parce qu’il est diminué.

        Il est pourtant incapable de refuser la sélection suivante, aux USA, alors qu’il est en pleine crise mentale et qu’il souffre de la blessure à l’épaule qu’il traînera jusqu’à son arrêt forcé en 2009.
        Forget avoue avoir beaucoup insisté après un tournoi pourri à Miami. Richard doit se réjouir d’être épaulé par un Tsonga qui étrenne sa 1ère sélection, mais est lâché par son genou une semaine avant la rencontre. Sans doute déprime-t-il et n’arrive pas à le cacher. Résultat : devant la presse, avant même la rencontre, Forget raille ses « bobos » et entend bien l’aligner tout de même.
        Comme il n’a pas su refuser sa sélection, on attend qu’il assume – à partir de là, Richard va redouter de faire paraître ce qu’il ressent de négatif – d’où cette raideur, ce masque qui va interpeller Elmar.
        C’est Llodra qui joue Roddick en N°2 ; puis quand Forget sonde PHM et Richard pour le match contre A-Rod, il obtient des réponses attendues : le premier brûle de se racheter de sa défaite inexpiable, et réclame l’enrôlement, le second répète qu’il ne pense pas avoir les moyens de battre l’américain.

        Là encore, ça filtre à la presse, on reproche à Richard son honnêteté sur sa forme piteuse comme « une défection », on brandit le courage de Llodra et PHM (qui ont perdu).

        Richard se raccroche désespérément à ses potes lointains dans ce climat houleux, et se fait vilipender pour avoir répondu en match aux sms de Tsonga (qui tient à être présent de cette façon sur le banc). Une véritable cabale médiatique s’ensuivra, et désormais, Gasquet sera en permanence figé dans une attitude défensive de justification.
        Son appréhension réactive sera désormais interprétée comme un manque de motivation pour cette compétition et sa raideur comme dissonance envers le groupe.

        Il jouera néanmoins le match pour du beurre contre Blake, 5 sets, et bizarrement, le cite comme son « plus mauvais souvenir de match » dans l’interview pré citée…

        Par la suite, la vie du groupe sera sans doute moins tendue pour lui, par sa reconfiguration autour de la génération 84-86 (bien que ce grand naïf ait été très échaudé par la prudence médiatique de ses copains suite à « l’affaire » – raison pour laquelle il cite désormais le seul Monfils comme proche, unique français en activité à l’avoir soutenu).

        Mais il reste des blessures d’orgueil à avaler : c’est l’arrivée de la merveille Tsonga en pleine bourre, puis l’évincement par son recul au classement derrière une armée de mecs pour qui il était la terreur. Il le prend avec bonne grâce, car il est soucieux avant tout d’appartenance. Au lieu de louer son esprit d’équipe et son abnégation comme remplaçant, on préfère le soupçonner d’en être secrètement ravi.
        Pourtant, il aura du mal à avaler sa non-sélection contre les argentins, car le classement et les résultats récents parlent en sa faveur par rapport à Gilles. Il n’est pas radieux d’avaler la couleuvre ? Il trahit son pessimisme sur une prochaine sélection ? Quoi de plus normal !
        Après, qu’il ait du mal à rayonner sa joie d’être la 5è roue de carosse en finale, alors qu’il n’a plus les moyens de revendiquer sa sélection, c’est humain.
        Humain aussi qu’il ait du mal à compatir à la déception de Llodra, qui joue en simple et le barre en double ; son amertume, il est contraint par le groupe de la cacher pour ne pas gâcher l’ambiance.

        Résumé de ma longue plaidoirie élégiaque qui ne manquera pas de faire sangloter Lionel : Gasquet a envie de jouer en coupe Davis, mais ça revient en ce moment pour lui à être invité à dîner en compagnie d’une ex toute à son nouveau bonheur – avec la menace d’être cloué au pilori si ses applaudissements manquent de conviction.

        La vache. On dirait un épisode de Plus balle la vie au club des Mistralous.

        • May 8 décembre 2010 at 19:21

          T’es mûre pour un article sur le point d’intérogation qu’est Ricard Gasquet.

        • Duong 8 décembre 2010 at 19:26

          Excellent Patricia !
          je crois que tu as bien décrit le climat autour de tout ça … autant je suis sceptique/déçu par son manque apparent de joie/passion pour le tennis de compétition, autant je n’ai rien à lui reprocher pour la coupe Davis et je pense que tu décris bien ce qui
          s’est passé.

          Deux choses :
          - le match contre Blake « pour du beurre » était en 3 sets
          - il y a aussi eu l’épisode du double perdu avec Llodra, et son problème de positionnement à droite au retour
          qui ne lui convient pas ; en plus ça a son importance pour l’avenir comme on dit souvent qu’il a le gros atout de pouvoir jouer simple et double.

          Un jour, il faudra aussi que tu nous expliques pourquoi tant de gens ont l’impression qu’il a régressé par rapport à son niveau de 2005 ;)

      • Colin 8 décembre 2010 at 19:19

        C’est pas un post, c’est un article ça.

  3. Lionel 8 décembre 2010 at 12:13

    L’intersaison étant longue, après l’incroyable Ulf Stenlund – je demande authentification du joueur pour y croire, car là c’est du très lourd -,après le joli paragraphe de Capri sur la Coupe Davis, voici une espèce d’Ovni :
    http://www.youtube.com/watch?v=bVz4X5s8FWQ Ca se passe de commentaires.

    Bravo à Antoine et aux autres d’analyser les analyses de Forget, seconde décennie.

    • Babolat 8 décembre 2010 at 14:01

      Devant vos yeux zzébahis… le profil Atp de Ulf Stenlund. :)

      http://www.atpworldtour.com/Tennis/Players/St/U/Ulf-Stenlund.aspx

      1/2 finale à Monte carlo en 86 quand même le gaillard. Ah on fait moins les malins maintenant hein ?

      Il a même un compte Facebook au moins aussi fourni que son « carrer prize Money ». Visez plutôt..

      http://www.facebook.com/pages/Ulf-Stenlund/113828918627775

      Si c’est pas la gloire ça ?

      Ulf… si tu nous lis…

      • Duong 8 décembre 2010 at 14:05

        oui je pense qu’ils te taquinaient ;)
        il a fait 1/2 à Monte-Carlo en 87 plutôt, d’après ce que j’ai sur mon fichier, et 1/8 à RG 86.
        23e mondial au mieux.
        Mais il a été précoce mais eu une carrière assez courte, comme certains de ses compatriotes (Vinciguerra notamment dans les années 2000).

        • Elmar 8 décembre 2010 at 14:10

          T’as un fichier avec Ulf Stenlund?

          Ca va Duong? Tu veux qu’on en parle?

          • Ulysse 8 décembre 2010 at 18:22

            Laisse Elmar. Duong est un ancien de la STASI. Il faut lui laisser ses petites marottes innocentes. Ça le réconforte.

        • Duong 8 décembre 2010 at 14:16

          il est dedans, entre Alexandre Volkov et
          Christian Bergström ;)

          Et encore c’est un des bons de la génération 67.

          Pour cette génération, j’ai aussi dans mon fichier Karsten Braasch (un joueur qui a beaucoup de fans sur menstennisforums, je ne sais pas bien pourquoi), Matsuoka (le meilleur Japonais avant Nishikori), Miniussi, Sznajder, Stéphane Simian (celui-là doit évoquer plus de souvenirs : ce Français qui avait fait les universités américaines et émergé sur le tard), Leonardo Lavalle (hyper-prometteur chez les jeunes, il avait gagné Wimbledon junior, comme quoi ça n’arrive pas qu’aux Français ce type de chemins), Bruno Oresar (aussi l’espoir yougoslave de l’époque chez les juniors) ….

          • Babolat 8 décembre 2010 at 14:30

            Karsten Braasch c’est certainement pour son service disons… particulier et ses lunettes de Derrick. Simian… oui… un binoclard aussi d’ailleurs. Il avait accroché Sampras à l’Open d’Australie 94 en lui mettant 6/1 au deuxième set… du coup je l’aimais pas Arf. Miniussi… un Mancini en moins costaud. Matsuoka… me souviens qu’il avait étonné tout le monde en battant Santoro au premier tour de Roland en 93. Genre… « Ah… ça sait jouer au tennis un japonais ? Et ils font pas tous 1m60 ? (Le gaillard faisait 1m90) :)
            Sznajder… m’en souviens que de nom. Lavalle… la vache je l’avais oublié lui. Il avait battu Leconte aux J.O de Barcelone. Excellent de revoir surgir ces noms là… :) Tout ca grace a Ulf Stenlund en plus. Ulf…;)

          • Duong 8 décembre 2010 at 14:37

            oui ça fait plaisir, hein, de revoir des vieux noms ?

            moi aussi c’est pour ça que j’ai cherché
            tout ça (ma source c’est ce fichier-là : http://www.stevegtennis.com/data/yearendrankings.xls )

            même si je ne souvenais de moins de choses que toi, notamment je n’ai aucun souvenir d’avoir vu jouer Karsten Braasch : il avait quoi de particulier, son service ?

          • Elmar 8 décembre 2010 at 15:35

            Volkov évidemment, Bergström ok, Braasch ok, Matsuoka ok (de nom seulement), Minuissi bien sûr.
            Simian et Lavalle, je crois avoir dû entendre leurs noms une fois.

            Mais Sznajder??? Oresar???

            Allez, Duong, tu me fais marcher là? T’as quand même pas Bohli dans ton fichier des jeunes prometteurs, non?

            • Duong 8 décembre 2010 at 15:43

              j’ai Bohli dans mon fichier (un jour il sera peut-être top-100 comme Chiudinelli ;) ) mais pas dans les « jeunes prometteurs » :lol:

              je n’ai jamais vu Sznajder non plus, seulementy de nom (un Canadien).

              Par contre, Oresar était un grand Yougoslave qui ne bougeait pas très bien mais qui apparemment a été le grand espoir des Yougoslaves à un moment chez les jeunes : pour eux, c’était le symmbole des « grands espoirs gâchés » comme un peu Mutis chez nous (mais lui a été 46e mondial, pas Mutis)

            • Duong 8 décembre 2010 at 15:47

              moi curieusement c’est de Braasch dont je ne me souvenais absolument pas :?:

        • Babolat 8 décembre 2010 at 14:17

          Est-ce que tu as la date d’apparition de la première dent de Ulf Stenlund dans ton fichier ? Ainsi que la date de ses rappels de vaccins Polio et BCG ?

        • Duong 8 décembre 2010 at 14:26

          non j’ai juste le meilleur classement et j’ai noté certains faits les plus marquants pour certains joueurs : des noms comme ça dont je me souvenais mais je n’avais plus forcément souvenir de leurs plus grands exploits.

          par rapport à certains ici, je me souviens mieux
          des joueurs de cette époque, en tout cas des noms (c’est la génération Becker-Steeb) alors que je connais beaucoup moins bien des Enqvist par exemple, des joueurs des années 90, que certains ici.

        • Lionel 8 décembre 2010 at 16:58

          Ulf Stenlund c’est du très très lourd. J’avais jamais entendu ce nom. 23ème c’est donc pas une tanche le gars. Aucune vidéo dispo.

          Schnadzer par contre je te félicite pas Duong, dernière victoire de Noah à Roland au 2d tour en 1990, 4 sets très mauvais, très décevant de ta part. Le joueur qui n’a vraiment rien de particulier, blond.

          Ulf Stenlund. ptdr, à mi-chemin entre Alf et un réalisateur Suédois. Ulf Stenlund!

          • Babolat 8 décembre 2010 at 17:05

            J’avoue que j’adore prononcer « Ulf Stenlund » moi aussi. :)

            Demain, dès l’aube, je monte sur la plus haute colline de la ville et je crie « Je suis Ulf Stenlund !! » à m’en décoller la plèvre. :)

          • Lionel 8 décembre 2010 at 17:14

            En plus quand tu croises un fan de tennis hors 15-LT, tu sors ta référence « mine de rien », et ça calme tout le monde.
            « C’est comme Ulf Stenlund, 23ème en 87, qui sait ce qu’il aurait fait avec la médecine moderne. », ou « L’école suédoise des années 1980 avec des U S par exemple pouvait faire encore davantage de dégâts si… » Bref, on te prend au sérieux direct.

          • Duong 8 décembre 2010 at 17:18

            maintenant que tu le dis, je me souviens de ce match, mais le type m’avait pas du tout mais pas du tout marqué :lol:

  4. Duong 8 décembre 2010 at 12:18

    je crois qu’il y a des fans de Kuerten ici : Larri Passos va entraîner Thomaz Bellucci.

    Je crois que Kuerten était le seul joueur pro qu’il ait jamais entraîné.

    • Duong 8 décembre 2010 at 12:22

      en fait Passos avait l’habitude d’entraîner certains joueurs dans son centre d’entraînement au Brésil, mais je crois que c’est le premier joueur depuis Kuerten dont il va être le coach permanent.

      • Le concombre masqué 8 décembre 2010 at 14:54

        C’est bon ça, je le trouve génial Larri Passos!

  5. Duong 8 décembre 2010 at 14:01

    pour ceux qui regardent les news sur welovetobuytshirts :
    Cincinnati, ça n’est pas fini, c’est juste le nom du tournoi qui change, et le site qui est agrandi, avec plus de courts, mais le tournoi se déroulera au même endroit, à Mason, à côté de Cincinnati.

  6. Duong 8 décembre 2010 at 14:10

    Pour info grâce à la victoire de Troicki dans le dernier match, et donc la victoire de la Serbie, et aussi grâce à ses victoires dans 7 simples cette année en coupe Davis,

    Djoko a empoché un « team bonus » de 75 points ATP (505 points au total pour la coupe Davis sur l’année, soit une victoire en ATP500, ce qui ne me semble pas si cher payé pour l’investissement que ça représente)

    qui peut lui permettre de repasser numéro 2 après Melbourne s’il gagne le tournoi et que Fed ne va pas en finale (sans le team bonus, il fallait que Fed n’aille pas en demie) (enfin si Fed gagne Doha, il n’aura pas besoin de la finale)

    • Elmar 8 décembre 2010 at 14:12

      505 points, t’es sûr? Je croyais que le max était justement de 500, comme pour un ATP 500

    • Duong 8 décembre 2010 at 14:20

      sûr ; le max est 625 points (si on gagne 8 simples)

      • Elmar 8 décembre 2010 at 15:36

        Merci. J’ignorais tout cela. Autre petite question: quand on gagne un double de Coupe Davis, ça vaut des points quelque part?

      • Duong 8 décembre 2010 at 15:46

        oui ça donne des points dans le classement de double, mais pas dans le classement de simple.

    • Antoine 8 décembre 2010 at 16:38

      C’est scandaleux ! Il faudrait filer 5 000 points à Djoko !

  7. Antoine 8 décembre 2010 at 15:15

    DUONG PRATIQUE LA DESINFORMATION A HAUTE DOSE :

    Jugez en plutôt: il écrit plus haut que Matsuoka serait le meilleur joueur Jap avant Nishikori ! Ce n’est pas possible d’écrire des trucs pareils !

    En 1921, les Jap arrivent comme l’Equipe de France cette année en finale de la Coupe Davis, en ayant battu l’Australasie, super favorite en demies. Je dis bien l’Australasie car l’Australie et la Nouvelle Zélande ne formaient alors qu’une seule équipe. Voilà ce qu’ont fait Kumagae et Shimidzu ! Nettement plus fort que Matsuoka ou Nishikori !

    Bon, ils ont pris 5-0 sur herbe contre les Ricains à Newport mais il est important de rappeler que Shimidzu a été à deux points du match le vendredi contre Big Bill lui même, perdant ensuite en cinq sets à une époque ou Tilden était imbattable…!

    • Duong 8 décembre 2010 at 15:38

      pas mal !
      j’espère qu’ils ne se sont pas faits hara-kiri :lol:

      sinon il y a un Taïwanais que je n’ai jamais vu jouer, de la génération de Tsonga (et du regretté Mathieu Montcourt :sad: ), et qui était à peu près aussi prometteur que Tsonga chez les jeunes : Wang Yeu Tzuoo.

      Il a été au mieux 85e mondial en 2006, à une époque où Tsonga n’avait pas encore surgi au plus haut niveau et où Baghdatis venait juste d’émerger.

      Mais il a depuis arrêté sa carrière, un déchirement paraît-il pour les Taïwanais qui en espéraient beaucoup, avant que le « petit Lu » (plus vieux que Wang de 2 ans) aille en quarts à Wimbledon.

      je ne sais pas si quelqu’un en sait plus sur lui, pourquoi il a dû arrêter :?:

      maintenant l’espoir taïwanais est Yang Tsung-Hua, génération 91 (Dimitrov), et qui a gagné Roland-Garros chez les juniors. Il y a pas mal de bons petits Asiatiques dans cette génération, avec le Coréen Lim Yong-Kyu et le Chinois Wu Di notamment, et puis l’Indien Yuki Bhambri, un peu plus jeune, qui a gagné l’open d’Australie chez les juniors.

      • Babolat 8 décembre 2010 at 15:58

        Apparemment Wang Yeu Tzuoo s’est blessé en 2007 et il a eu du mal à revenir. Il a complétement coupé (aucun match en 2009) mais on trouve sa trace dans un tournoi future au Laos en novembre dernier.

        Pour Lim Yong-Kyu… bravo. Tu connais plus de joueurs coréens que les coréens eux-même. :)

      • Duong 8 décembre 2010 at 16:08

        merci pour Wang, j’avais pas vu qu’il avait rejoué un future, j’avais lu qu’il « s’était un peu paumé par manque d’encadrement ».

        Pour Lim Yong-Kyu, oui pour toi qui vis en Corée, il est vraiment prometteur : il joue peu mais quand il joue il fait des beaux résultats, cette année il a même gagné un challenger !

        Dans sa génération, il est pour l’instant 4e dans les meilleurs classements obtenus après Dimitrov, le Russe Andrey Kuznetsov (vainqueur de Wimbledon chez les juniors et que Mouratoglou jugeait encore plus doué que Dimitrov), et Yang Tsung-Hua.

        Chez les Coréens, il y a un autre jeune prometteur : Jeong Suk-Yong, 17 ans, qui est aussi 3e de sa génération (93) derrière l’Australien Jason Kubler, et le Brésilien Tiago Fernandes.

  8. Le concombre masqué 8 décembre 2010 at 15:18

    Antoine, Duong, Elmar…c’est dnas les moments comme ça, où il n’y a pas d’actualité à commenter que vous êtes les plus dangereux…maintenant babolat s’y met aussi, la folie est clairement contagieuse, manque plus qu’Ulysse pour rajouter quelques stats et on va être en plein nirvana.

    • karim 8 décembre 2010 at 17:28

      mdrrrrrrrrrrrr

  9. Capri 8 décembre 2010 at 16:12

    Petite revue de presse. Les extraits entre guillemets sont inchangés par rapport à l’original, j’ai juste tenté de trouver un titre.

    MATCH LEGEREMENT DESEQUILIBRE – Julien Benneteau « C’est un vrai exploit de remonter deux sets à zéro avec 16.000 personnes contre eux deux »

    DOMMAGE DE NE PAS AVOIR RENCONTRE LES MEILLEURS JOUEURS DU MONDE – Guy Forget « Mika, qui gagne son service contre les meilleurs joueurs du monde, s’est fait breaker un nombre incalculable de fois »

    ANALYSE A LA NORMANDE – Forget encore « On n’a pas été assez bons sans pour autant être mauvais »

    COMME AURAIT PU LE DIRE FRANCIS BLANCHE DANS LES TONTONS FLINGUEURS – Forget toujours « Aujourd’hui, on ne peut s’empêcher de penser qu’avec Jo en forme, les choses auraient pu être différentes.

    NUIT D’IVRESSE – Forget encore et toujours « Ce groupe est jeune et est en train de prendre de la bouteille. »

    LA FAUCHE DANS LES VESTIAIRES C’EST FINI ! – Obradovic à propos de ses joueurs « Il y a eu une énorme connexion émotionnelle dans mon équipe, et ils ont vraiment été honnêtes entre eux. »

    • Capri 8 décembre 2010 at 16:14

      Pour retrouver le Jo des « Tontons » : http://www.youtube.com/watch?v=1t_fCo5S3VM

    • Le concombre masqué 8 décembre 2010 at 16:16

      La fauche dans les vetiaires c’est fini mouhouhahaha

  10. Guillaume 8 décembre 2010 at 16:43

    J’arrive un peu comme la cavalerie, mais tant pis, ma contribution au sujet del Potro.

    Pour moi, clairement, cruellement, il a manqué à la saison 2010. Il était la meilleure promesse de boxon au sommet de la hiérarchie.

    En fait, évoquer les possibilités de Juan Martin revient à se poser la question : aurait-il été plus efficace que Murray et Djokovic pour contrer la domination du duo terrible ? Je pense que oui. D’abord parce que sa courbe de progression le laisse supposer. En douze mois, depuis sa passe de 4 dans des petits tournois, il est passé d’un 1/4 à l’US Open 2008 à… un titre à l’US Open 2009. Dans le même temps, plus de deux ans déjà que Djokovic et Murray frappent à la porte et demandent un morceau de gateau. Le Serbe a réussi à s’en couper un bout au début, l’Ecossais n’a eu droit à rien du tout. Si bien que l’un comme l’autre ne sont pas plus avancés qu’ils n’étaient il y a deux ans, fin 2008. Del Potro, lui, ne s’est pas fait annoncer. Il est arrivé et a pris des mains ce qu’il convoitait (et de quelles mains !). Si ça c’est pas une attitude de champion… Ca contraste tout particulièrement avec Murray, d’ailleurs.

    Ce qui crédibilise aussi le parcours de l’Argentin, c’est que dans cette ascension rapide, l’Argentin a montré une capacité d’adaptation réelle au(x) jeu(x) de Federer comme de Nadal. C’est surtout flagrant avec Biquette où il commence par se prendre une dérouillée en Australie (deux 6/0 ds la vue), puis trouve quelques clés à Madrid, avant de manquer bouter le Suisse hors de Fra.. euh, de Roland. Loupé ? Pas grave. La prochaine sera la bonne, et la plus belle. A Flushing. En finale. En cinq sets. Après avoir déjà dégagé Rafa du tournoi la veille. Boum. Et pour faire bonne mesure il en rajoute une couche en fin de saison, au Masters. Fulgurante progression depuis janvier.

    Et c’est du même tonneau face à Nadal : une défaite pour commencer 2009, puis une victoire serrée sur le N°1 à Miami (remonte un break de retard ds le 3e set), avant deux victoires sèches à Montréal puis en demi-finales à NY. Flushing est même une tannée mémorable. Nadal + Federer en Super Saturday de Flushing Meadows, chez un gars à l’époque encore puceau en GC. Ca claque, et l’exploit est encore rehaussé par la saison 2010 que nous ont fait les deux ogres. Ah Nadal était fini, ah Federer était repu après la conquête du N°15… On a vu.

    Pour moi, ce qu’a fait La Poutre est juste de l’ordre de l’exploit. Un truc assez incroyable qui est la marque des plus grands. Après, il y a des grands qui après une Sampras US 90 nous pètent 14GC. Mais il y a aussi des grands, talents inouïs mais têtes creuses et/ou corps en papier mâché, qui après un historique Wimb 91 demeurent des one-shots magnifiques. Rien n’est jamais écrit.

    Pour la tête, je pense Delpo solide. Pour le corps… Il paye le prix de son jeu, ai-je lu plus haut. Sans doute. Sûrement, même. En même temps, j’en connais qui depuis 2005 doivent payer le prix de leur jeu. Cinq ans et neuf Grands chelems plus tard on comprend combien c’est difficile d’être devin et que les champions aiment faire mentir les pronostics.

    En tout cas, j’espère vraiment qu’il pourra revenir. D’abord parce que je le pense plus capable que tout autre de se mêler au bras-de-fer pour les grands titres. Ensuite parce que j’aime énormément son jeu. Un Soderling ou un Berdych de plus ? Pas d’accord. Lui est rapide, lui sait bouger ses grandes jambes, lui n’est pas faiblard côté revers. Comme Karim, je vois un petit côté Guga chez lui. Surtout, niveau coup droit, Juan Martin est la puissance ultime, un truc assez fascinant à contempler. L’an dernier, une étude avait démontré que, en terme de vitesse de frappe pure, Fernando Gonzalez n’avait pas d’égal. En revanche, sur la vitesse de frappe MOYENNE, personne n’arrive à la cheville de l’Argentin. Ca va vite, très vite, sans interruption, sans temps morts, et le pire c’est qu’il y a très peu de déchet par rapport à la prise de risque que devrait sous-entendre un jeu pareil. Pour avoir vu le Gonzalez / Del Potro de Bercy l’an dernier, je peux vous dire que c’était ahurissant. Tout Bercy était bouche bée et on entendait que des « oooh », « aaaah » sidérés devant ce que les deux gars s’envoyaient… Je ne suis pas prêt d’oublier le spectacle de ce soir-là.

    • Duong 8 décembre 2010 at 17:12

      Ah oui Gonzo-Del Potro ça devait être pas mal, dommage qu’il n’y ait pas eu de 3e set.

      Sur les soucis physiques de JMDP : la fragilité qu’on a déjà pu deviner, et pas que du poignet, aussi du dos, et la fatigue qui le gagne assez souvent … n’est pas liée à son jeu (contrairement à Nadal qui a un jeu et des appuis anti-ergonomiques, Del Po a des gestes et des appuis plus souples effectivement à mon avis),
      mais à son physique : 1,98 m, c’est une taille peu courante pour un grand tennisman !

      L’éclosion de JMDP au plus haut niveau à la mi-2008 est d’ailleurs consécutive au moment où il a considérablement musclé son dos : on l’a vu transformé !

      Chez les jeunes, Tomic qui arrive et qui sera aussi grand, a aussi d’ailleurs du mal à stabiliser son corps : il fait aussi un gros travail de muscu d’après ce que j’ai entendu, mais il a encore eu quelques probs de croissance cette année.

      Donc quand je parle de « fragilité physique » de Del Potro, c’est à ça que je pense.

      En fait quand je pense à JMDP, Djoko et Murray, je ne sais pas bien qui a le plus grand avenir car aux trois il manque un petit truc différent mais a priori important :
      - Del Potro me semble fragile physiquement
      - Djoko a moins de points forts tennistiques que les deux autres et a du mal avec les fortes chaleurs, il est aussi celui qui a le plus souffert et complexé contre Nadal et Fed
      - Murray me semble le moins courageux et volontaire, une qualité essentielle au plus haut niveau ; il est aussi le moins fort sur terre battue

      Pour moi, Del Potro et Djoko ont un mental de champion, celui qu’il faudrait pour être numéro 1, mais Murray est le plus doué, celui qui a aussi le plus de potentialités à développer dans son jeu pour devenir le plus fort de tous.

      Ce qui me fait pencher pour Djoko, c’est qu’il est celui qui a le moins de faiblesses finalement, le mental de champion sans la fragilité physique, celui qui a la plus grande stabilité au plus haut niveau aussi, enfin le dernier argument qui plaide pour lui à mes yeux, c’est que je pense qu’il a plus que tous autres le jeu pour battre les gros types costauds comme Del Potro, Gulbis, Cilic, Söderling – si Murray est trop passif, ces types-là peuvent le dominer, même si les chiffres ne le prouvent pas pour l’instant, alors que Djoko a le bon mix défense-attitude moins passive.

      Ce qui me fait pencher aussi pour Djoko, c’est quand on voit qu’il a réussi à se maintenir au plus haut niveau avec un tel service cette année, ça laisse rêveur ! D’ailleurs, dans les stats de l’ATP, Djoko est 33e sur le % de points gagnés sur 1er service, 21e sur 2e service, mais … 7e en % de balles de break sauvées devant même Federer et Murray !

      Alors sans ce problème … enfin ce qui me fait pencher pour Djoko pour 2011, c’est qu’on a observé plusieurs fois qu’une victoire en coupe Davis pouvait booster le mental l’année suivante (cf Verdasco notamment).

      Le problème de Djoko, c’est Nadal et Federer. Encore qu’il ait quand même plus battu Nadal sur dur que l’inverse. Mais sans ces types-là il a le jeu pour contrer les grands costauds à la Del Potro-Cilic-Gulbis.

      D’ailleurs je peux vous dire : j’ai vu ce débat entre ces 3 joueurs sur menstennisforums après même la finale de l’US Open 2009, et au final Djoko était considéré comme le plus sûr pari d’avenir.
      Tout le monde s’accordait sur le potentiel de Del Potro, certains pensaient un peu comme moi que c’est celui qui a le niveau potentiel maximal le plus élevé … mais pour la constance suffisante pour être numéro 1, on craignait sa fragilité physique.

      Enfin ça s’est amélioré car à un moment pas mal de gens pensaient qu’il ne pourrait jouer 5 sets : il a prouvé le contraire en finale de l’US Open, et alors qu’il n’avait pas mangé avant le match.

      Mais quand même cette grosse carcasse est fragile et peut vite être fatigante …

  11. Le concombre masqué 8 décembre 2010 at 17:08

    Gonzalez me manque également cruellement.

    • May 8 décembre 2010 at 17:11

      et Blake.

      • Le concombre masqué 8 décembre 2010 at 17:28

        James, I miss you.

    • Duong 8 décembre 2010 at 17:16

      Gonzo me manque aussi, et il va manquer jusqu’à au moins Roland-Garros.

      Il a vraiment un style qui n’appartient qu’à lui, et quel enthousiasme ! le type qui rentre dedans sans se poser aucune question, même pour aller à la volée d’ailleurs, même en revers depuis qu’il l’a amélioré : il y va à fond sans aucune retenue !

      Autre type qui peut manquer à certains car il est aussi hyper-doué : Tommy Haas, il a souvent manqué sur le circuit mais il apporte quand même quelque chose quand il est là. Verdasco-Haas à l’US Open 2009 c’était un sacré match !

      • Elmar 8 décembre 2010 at 17:22

        Oui, un très, très bon match.

        Décidément, 2009 a été une bonne cuvée en GC, à l’inverse de 2010 où il y a eu peu de grands matchs à se mettre sous la dent.

  12. Cochran 8 décembre 2010 at 17:22

    BREAKING NEWS

    Shocking !

    Pete Sampras s’est fait voler la majeur partie de ses trophées

    mercredi 08 décembre 2010, 17:14 – AFP

    L’ancien vainqueur de 14 tournois du Grand Chelem Pete Sampras, s’est fait dérober la majeur partie de ses trophées entreposés dans des conteneurs à Los Angeles, a annoncé le joueur américain. “Perdre tous ces trophées c’est comme si une partie de mon histoire de joueur avait disparue, était effacée”, a déclaré Sampras a qui il ne reste plus que celui de sa première victoire en Grand Chelem à l’Open d’Ausrtalie (1994). “Je voulais surtout les montrer à mes enfants. Ils ne m’ont jamais vu jouer et j’aurais aimé qu’ils voient ces choses. Ils étaient pour eux d’une valeur inestimable”, ajoute Sampras qui par la même occasion a perdu ses deux trophées de Coupe Davis et six correspondant à ceux de son rang de N.1 Mondial. Sampras, 39 et père de deux enfants avec l’actrice Bridgette Wilson s’est dit “choqué” et espère que “peut-être quelqu’un sait quelque chose”.

    Ben merde alors, Karim c’est toi ?

    • Le concombre masqué 8 décembre 2010 at 17:30

      Euh…a priori il lui reste toutes les coupes de GC, SAUF celle du premier OA…:

      http://www.mercedsunstar.com/2010/12/07/1683870/one-of-tennis-ultimate-winners.html#ixzz17TjtJmIN

      • Cochran 8 décembre 2010 at 17:34

        oui, enfin, des miniatures :) Tiens, Fed qui s’était fait faire une reproduction à l’identique des 4 trophées attendait toujours celui de Roland pour l’ajouter dans vitrine… Nul doute que tout est sous alarme, avec 3 doberman à l’entrée et Davenport dans aux aguets dans un mirador, pour dissuader les audacieux !

        • Ulysse 8 décembre 2010 at 18:09

          Davenport Ouarff ! Si c’est pas de la dissuasion massive ça ?

  13. karim 8 décembre 2010 at 17:32

    Bon les highlights sont trompeurs parce que je les soupçonne de n’avoir mis que les points de Roger, mais je n’avais pas vu ça, c’est juste fou. Je le trouve encore mieux qu’en finale, le jeu de Jo lui convient mieux:

    http://www.youtube.com/watch?v=X36Hiadudj0

    • Duong 8 décembre 2010 at 17:37

      en même temps, Tsonga n’avait pas marqué beaucoup de points :lol:
      il aurait fallu qu’ils montrent aussi ses fautes :lol:

      Mais moi j’ai préféré la finale, car comme tu dis, Murray a quand même un jeu qui lui convient beaucoup moins.

      c’est comme au Masters : j’ai plus été impressionné contre Nadal que contre Djoko alors que pour d’autres c’est l’inverse : contre Nadal et Murray, Fed doit encore puiser plus loin dans ses qualités … et contre ses défauts.

    • Elmar 8 décembre 2010 at 17:43

      Comment Fed est passé de ce niveau à ce qu’il a montré pendant tout le printemps, c’est le grand mystère 2010, quand même.

      A partir de Madrid, ses résultats sont plus cohérents, même si décevants en GC. Mais le niveau tait correct. Au printemps, c’était vraiment la cata.

      Su ce match, on voit bien que Tsonga a zéro solution contre Fed.

    • Duong 8 décembre 2010 at 17:51

      il y a quand même eu son infection pulmonaire en février, c’est quand même très gênant.

      Et puis Baghdatis et Gulbis ont fait des super-matchs à mon avis (même s’il aurait dû profiter de la défaillance mentale de Gulbis)

      Berdych moins fort à Miami que plus tard dans l’année, mais cette semaine-là je ne sentais pas Fed …

    • Antoine 8 décembre 2010 at 17:55

      Je ne peux pas voir: il y a marqué bloqué pour cause de droits d’auteur dans votre pays.. C’est la demie de l’OA ? Je m’en souviens très bien. Jo avait pris une leçon et un de ses petits camarades lui avait d’ailleurs demandé combien le Suisse prenait pour celà: 150 000 ? Federer avait dit que c’était sans doute sa dernière victoire facile contre Jo..A la décharge de ce dernier, il était un peu mou après ses cinq sets, dont celui contre Djoko deux jours avant..En tout cas, le revers long de ligne marchait déjà très bien, comme contre la Murène en finale…

  14. Antoine 8 décembre 2010 at 17:38

    Djoko, Del Po, la Murène ? C’est intéressant; il sont à peu près de la même génération même si Djoko perce un an avant la Murène et Del Po un an après…

    Entre les trois, je miserais comme Duong plutôt sur Djoko pour les raisons suivantes:

    La Murène a le meilleur jeu, le plus complet, le plus varié, mais son mental est désormais suspect à mes yeux. Maintenant s’il gagne à Melbourne, les carets seront rebattues mais cela fait un bon moment maintenant que la Murène perd systématiquement des grands tournois ou il fait partie des deux favoris..Qu’il perde encore à Melbourne et dans les autres GC cette année et cela deviendra vraiment dur pour lui..On verra; sous surveillance, la Murène..

    Del Potro, on en parlera quand il aura refait quelque chose. D’ici là, je considère qu’il est HS et qu’il va avoir énormément de mal à revenir. Par ailleurs, son jeu reste limité au regard des deux autres. Il peut progresser bien sûr et devenir meilleur qu’il ne l’a jamais été mais ce n’est pas pour demain, ni après demain..Son atout, c’est son mental..

    Djoko me parait désormais arriver à maturité ou proche de l’être..Il exprime encore beaucoup trop ses frustrations sur le court, c’est son défaut..Bien que son année ait été catastrophique de ce point de vue, je suis désormais enclin à penser qu’il a réglé 75% de ses problèmes de service. A retardement peut être, les leçons de Martin ont fini par payer. Je l’ai bien regardé depuis Bâle: il est beaucoup moins cambré qu’avant au service; il est devenu beaucoup plus efficace..Comme en retour, il est sans doute le meilleur, cela va changer beaucoup de choses pour lui…Si les deux autres baissent un tant soit peu le pied, il va leur passer devant. Je ne serai pas surpris s’il gagne un ou deux GC en 2011…

    Maintenant tout cela c’est bien gentil mais les deux autres demeurent les deux meilleurs, assez nettement. On peut donc avoir un remake de cette année ou deux GC pour chacun sans problème…

    • Elmar 8 décembre 2010 at 17:44

      Je cosigne à 100% (bon, 2 GC pour Djoko, faudrait vraiment un invraisemblable concours de circonstances!)

    • Duong 8 décembre 2010 at 17:48

      oui sur Djoko et son service, j’avais signalé : cette année, Djoko était 33e sur le % de points gagnés sur 1er service, 21e sur 2e service, mais … 7e en % de balles de break sauvées devant même Federer et Murray !
      Il finissait quand même souvent par perdre son service (il n’est que 23e au % de jeux de service gagnés au bout du compte, avec 82%), mais combien de fois on l’a vu reprendre le service adverse juste après ? (il est 1er aux jeux de retour gagnés avec 32%)

      Ca plus certains matches que j’ai en tête, Troicki cette année, Baghdatis à Wimbledon 2007 … me font penser que le type a un vrai mental de champion.

      Et à son meilleur au service, il était quand même bon (je ne trouve pas qu’il a retrouvé entièrement son meilleur en fin d’année : il a déjà été meilleur) !

      Ca laisse une marge … même s’il a peut-êre moins d’autres potentialités dans son jeu que Murray.

      Murray c’est un peu comme Gasquet, on sent le type qui a été élevé un peu dans le confort, qui manque de courage et de volonté quand ça ne va pas comme il voudrait. Djoko redresse une situation hyper-compromise contre Troicki, Murray s’effondre quand Wawrinka lui résiste …

      Quant à Del Potro, il a le mental, il a ce qu’il faut à mon sens pour gagner plusieurs grands chelems mais cette fragilité physique est quand même gênante pour avoir la constance d’un numéro 1.

  15. Lionel 8 décembre 2010 at 18:50

    http://www.lequipe.fr/Tennis/breves2010/20101208_174358_sampras-se-fait-voler-ses-trophees.html

    Voilà au moins un problème que les tennismens français n’auront pas. Je me demande combien ça vaut à la revente ces trophées. En valeur pure pas grand chose.
    Je me souviens que Noah avait vendu sa raquette de sa victoire de RG 6000 francs, 600 000 ancien francs quoi pour je ne sais plus quelle oeuvre.

    • Ulysse 8 décembre 2010 at 23:01

      Tu me fais marrer Lionel avec les 600 000 anciens francs de la raquette de Noah. On est passé aux nouveaux francs à peu près vers la naissance de Noah justement, et 23 ans avant qu’il ne gagne RG…

    • Duong 8 décembre 2010 at 23:23

      oui mais dans nos campagnes on a continué à compter en anciens francs jusqu’à au moins l’arrivée de l’euro ;)
      en tout cas pour les grosses sommes.
      et 600.000 anciens francs c’est déjà une somme ! :lol:

  16. May 8 décembre 2010 at 18:53

    Je me suis dit qu’ils lisaient 15LT sur ce site… jusqu’à ce que je lise que DelPo s’est fait opéré fin Janvier!!!

    http://www.sports.fr/cmc/tennis/201049/rafael-nadal-et-roger-federer-dominent-toujours-le-circuit-atp_321171.html?sitemap

    • Duong 8 décembre 2010 at 19:01

      il s’est fait opérer en mai.

      Moi j’ai cru qu’ils avaient inversé les deux noms quand ils ont écrit ça :
      [Agés respectivement de 24 et 29 ans, Nadal et Federer, si le corps du premier résiste et si la tête du second suit, ont normalement encore quelques belles années devant eux.]

      marrant qu’on s’interroge pour le corps d’un type de 24 ans et pas pour un type qui a passé 29 !

  17. Arno 8 décembre 2010 at 21:16

    J’arrive après la bataille (après LES batailles, même, vu tout ce que j’ai loupé à cause de ce p***** de déménagement et de la réactivité admirable de mon service client internet…).

    En ce qui concerne Delpo, je fais partie de ceux à qui il a beaucoup manqué. D’abord parce que son jeu est un des plus spectaculaires qui soient, même s’il n’est pas des plus fins, mais surtout parce qu’il est potentiellement le plus apte à rompre l’hégémonie du duo infernal, et ce sur toutes les surfaces, sauf le gazon.
    J’avais déclaré à son sujet en début d’année qu’il mettrait probablement un peu de temps à se remettre mentalement de son premier GC, et c’est finalement le physique qui a craqué.

    Va t’il revenir?? Je compte parmi les rangs des pessimistes. Son jeu est d’une telle violence… Comme Rafa, comme Tsonga, il est voué aux blessures à répétition. Gagner 1 ou 2 autres GC, peut-être, quand il arrivera ponctuellement à retrouver son niveau maximum entre 2 pépins, mais dominer le tennis durablement, je n’y crois pas.

    Le débat Djoko-Murray-DelPo est très intéressant, et mon favori est Djoko.

    Murray est un loser, pas grand-chose de plus à dire. Et pourtant, quel talent, quel intelligence tactique!! Mais il ne sait pas gagner les grands matches, et je ne vois vraiment pas ce qui pourrait changer ça dans un avenir proche…

    Alors que Djoko est un champion. Un chouia moins doué que l’Ecossais, mais incroyablement complet et de moins en moins friable mentalement. Et quelle finale de Coupe Davis!!

    L’OA va être énorme. Rafa va arriver en mode « mission » pour réussir son « Serena Slam », il faudra être monstrueux pour l’arrêter.
    Fed sera tout frais physiquement et peut très bien être à son niveau de l’OA de cette année, auquel cas il est le seul à pouvoir battre Nadal, comme le Masters l’a prouvé.
    Et Djoko va arriver sur la lancée flamboyante de la Coupe Davis et de son niveau très impressionnant. Je miserai bien quelques sous sur la présence de ce trio en 1/2, d’ailleurs, et le grand perdant sera celui qui devra se coltiner les 2 autres…

    Et je finirai sur ce mots: 5 Masters. Ce mec est un génie tellement il est Goat, tellement il claquait trop sa race dans son polo rouge sur la surface bleue.

    DOUDOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU!!!!!!!

    • Diana 8 décembre 2010 at 22:46

      Je ne peux qu’adhérer à ton dernier paragraphe :)

      Del Potro : il avait un peu le don de m’agacer avec ses abandons à répétition et son espèce de léthargie ; quand je le regardais, j’avais l’impression que le match m’était passé au ralenti.

      Mais voilà, deux évènements m’ont fait revoir ma copie, et voilà encore le Fed qui débarque : eh oui, l’AO 2009, ça m’a rendue malade pour lui, on avait vraiment le sentiment qu’il avait envie de se coller dans un trou de souris (pas facile pour une tour, hein ?)
      Le second, RG 2009 après un match incroyable, sa déception m’a émue, et ses larmes m’ont fait craquer. J’ai sincèrement eu beaucoup de peine pour lui. Peu de joueurs manifestent leur désarroi de la sorte, mais quand ils le font, ils atteignent ma sensibilité d’une force que vous ne pouvez imaginer.

      J’étais ravie pour lui qu’il lève le trophée à l’US Open, et pourtant, c’était Fed en face.

      Je suis comme certains ici, intimement convaincue que ce joueur tire des chèques en blanc avec ce jeu très puissant, et suis assez réservée sur la suite de sa carrière.

      Son retour au plus haut niveau serait néanmoins une excellente nouvelle pour la planète tennis. La concurrence, y’a que ça de vrai :)

      • Jérôme 8 décembre 2010 at 22:59

        Ravie, ravie. Faut pas déconner quand même. Vade retro, apostasie ! ;-)

        • Diana 8 décembre 2010 at 23:44

          Mais je ne renie rien, je fais contre mauvaise fortune bon coeur :)

        • Arno 9 décembre 2010 at 12:18

          Moi non plus, ça m’a pas traumatisé la victoire de Delpopo à l’USO.

          D’abord, parce qu’il y avait eu RG14, alignement stellaire parfait, et théâtre de la seule larme que j’ai jamais versée pour événement sportif quelqu’il soit.

          Puis Wimb15, la cerise sur le gâteau.

          En plus, je m’attendais à une décompression due à ces victoires et à la naissance des jumelles.

          Et enfin, j’aime bien Delpopo.

          J’étais un peu déçu parce qu’un 6ème USO aurait été monstrueux, mais c’est tout.

  18. Jérôme 8 décembre 2010 at 22:58

    S’il avait la santé, je pense pour ma part que Del Potro est foncièrement supérieur à Djoko et Murray. En raison de cette alliance mental + puissance phénoménale + étonnamment bonne vélocité pour un tel gabarit.

    Murray, en plus du mental, je ne pense pas qu’il puisse être le meilleur dans les conditions actuelles de jeu. Son coup droit faiblard est vraiment trop handicapante pour qu’il puisse jamais dominer le circuit. Si les conditions de jeu étaient plus rapides, il pourrait compenser par ses remarquables qualités de contreur. Mais avec la vitesse actuelle de jeu, les types qui ont un gros coup droit (Nadal, Federer, Djoko, Del Potro, Sod, … etc) ont tellement de quoi bousculer le scot qu’il ne peut pas être un patron du circuit.

    Il aurait pu être un Wilander des surfaces rapides s’il n’avait pas eu un mental de chicken et si le jeu avait été plus rapide.

    Je pense surtout que ni Djoko ni Murray ne sont les successeurs de Federer et Nadal. Tout au plus peuvent-ils être des régents de transition si jamais l’espagnol se blessait et le suisse vieillissait trop. Les 2 vont avoir 24 ans l’année prochaine. Il leur reste 3 ans (2011-2013) au top avant qu’ils déclinent. Ils ont passé leur tour. Chronos/Federer et Moloch/Nadal ont dévoré ces enfants bientôt vieux et pas assez talentueux ni volontaires pour les supplanter.

    Le successeur de Nadal et Federer, c’est plutôt un mec qui a aujourd’hui une dizaine d’années de moins que le Fed, et qui arriverait façon Sampras déboulant comme un météore en 1990. Et je pense même qu’il en faudra deux.

    Pour 2011, puisque vous me tendez la perche sur les pronos :
    - Primo, ne comptez pas sur Del Potro.
    - Secundo Nadal va gagner Roland Garros fingers in the nose once more, sauf s’il nous fait un gros coup de fatigue limite rupture physique comme en 2009. Ce qui n’est pas exclus parce que ça fait longtemps qu’il n’a pas été blessé.
    - Tertio Federer va gagner son 7ème Wimbledon en humiliant Murray en finale devant son public.
    - Quarto, a contrario la Murène ne gagnera de GC que si Nadal est blessé et si Federer chope une grippe intestinale lors de l’OA et de Flushing. Murray n’a pas été fichu de gagner l’USO 2010 alors qu’il était le favori, que Djokovic nakunpoumon, que Federer était d’un niveau trop moyen sur le dernier week-end, que Nadal n’était pas impressionnant mais au contraire bénéficiait d’un vide sidéral. Il a joué quasiment son meilleur tennis lors de l’OA 2010 et a perdu en 3 sets secs contre un Federer de 28 ans et 6 mois.
    - Quinto, Djokovic va en gagner un. A mon avis encore l’OA.
    - Sexto, je sens, étymologie oblige, que c’est le Fed qui va nous gagner son 6ème USO. Il ne laissera pas passer l’occasion d’égaler le Connors, plus vieil auteur d’un doublé depuis Laver en 1969.
    - …
    - … Septo, m… MMMM ! J’en peux plus ! J’me lâche ! Septo c’est DOUDOU la 7ème merveille du monde qui va nous péter THE grand chelem en 2011 parce que Antoine est sur le point de nous publier son article qui aura valeur de self-fulfilling prophecy !

    • Coach Kevinovitch 9 décembre 2010 at 10:30

      Je l’attends avec impatience, l’article « pacorabannien » du Grand Chelem de Superbiquette parce que depuis sa parution, celui qui gagne tous les tournois du Grand Chelem s’appelle Rafael Nadal! :mrgreen:

      Je livrerais mes pronostics pour 2011 plus tard dans la semaine mais pour répondre au tien :

      - je ne crois pas vraiment à un septième Wimbledon pour Federer car je vois bien Murray le battre là-bas s’ils s’affrontent en demi-finales

      • Le concombre masqué 9 décembre 2010 at 10:39

        OKay pour les pronos :

        Nadal se fait un AO version 2009 avec biquette qui se liquéfie en finale.

        Nadal ne gagne pas RG!Voilà! Bing! en 2011 à RG c’est la surprise !
        un bellucci, un gulbissenfeu, un truc comme ça!

        Fed gagne Wimbly et l’US Open.

        Delpotro gagne bercy

        djoko gagne le masters.

        murray gagne le queen’s

        Berdych gagne tokyo.

        Simon gagne metz.

        dolgopolov gagne delray beach.

        yalla!

    • Arno 9 décembre 2010 at 12:38

      Ouaiiiiiiiiiiiiiiis, des pronos!!!!!!

      L’année va être incroyable, je le sens.

      Pour l’OA, je sens bien Nadal nous faire son Grand Chelem sur 2ans.
      Il sera prêt, à n’en pas douter, et en 5 sets, même si Fed est au top, ce sera dur d’aller le chercher.
      Bref, ce sera l’un ou l’autre, avec un Djoko sur lequel il ne faudra surtout pas tomber en 1/2…

      RG va être beaucoup plus ouvert que cette année (pas dur, je sais…), car Rafa sera sûrement beaucoup moins au point physiquement compte tenu de ses efforts pour être au top en Janvier.
      Il demeure grand favori, mais je vois bien Fed ou Djoko, que je place sur un pied d’égalité, ramasser les morceaux… Sod peut pas être « on fire » tous les ans.

      Wimb, c’est pour Fed. Il sera archi prêt, archi motivé, Rafa sera cette fois cramé une bonne fois pour toutes, et il n’y a que lui qui peut battre un Fed à 100% sur gazon.
      D’ailleurs je vois bien la Chèvre écraser tranquilou le tournoi, en perdant un set ou deux par-ci par-là.

      L’USO devrait se jouer entre Fed et Djoko. Le Serbe sait désormais qu’il peut battre le Suisse à New-York, et le SuperSaturday risque d’être fatal au trentenaire. Pour moi, c’est du 50/50.

      Bref, OA: 1-Nadal RG: 1-Nadal
      1 bis-Fed 2-Fed
      3-Djoko 2 bis-Djoko

      Wimb: 1-Fed USO: 1-Fed
      2-Fed 1 bis-Djoko
      3-Fed 3-?????

      Le vainqueur du Masters sera une surprise, un peu comme Davy l’an dernier.

      Et je vois bien Fed finir l’année numéro1 un tout petit poil devant Rafa et Djoko, qui va se rapprocher du duo.

      Surtout, SURTOUT: retenez bien ça.

      • Arno 9 décembre 2010 at 12:40

        Et v’la t’y pas que la mise en page floute mon propos!!!!

        Bref j’avais mis un espace conséquent entre OA et RG, comme entre Wimb et USO, mais ça se voit pas.

        Mais même si c’est pas lisible, retenez-le.

        • Le concombre masqué 9 décembre 2010 at 13:30

          C’est quoi tes 1bis et 2 et 3?

        • Le concombre masqué 9 décembre 2010 at 13:34

          ah j’ai compris, mais faut te mouiller un peu plus garçon!

          je re tiendrai que tu partages mon avis pour l’OA, wimbly et l’uso, mais pas du tout pour RG ou tu mets Rafa vainqueur…

          je retiens surtout que tu t’en branles de metz delray beach et tokyo

          • Arno 9 décembre 2010 at 13:52

            C’est bien ça qu’il fallait retenir.

            Et je me fous de Bercy, aussi!!

  19. karim 8 décembre 2010 at 23:10

    qui n’aime pas le tennis sur TB? je n’avais aucun souvenir de ce match, délicieux. Et je confirme, il y a du Kuerten en JMDP.

    http://www.youtube.com/watch?v=aDNDZ0Gsq3M

    • William 8 décembre 2010 at 23:30

      Amusant car je viens de me repasser le Fed-DelPo de RG 09 et il y a effectivement beaucoup de similitudes. La propreté des frappes déjà, sans fioritures, le mouvement ample -mais souple, pas comme chez Soderling par exemple-, l’impression de puissance « profonde », même si on la retrouve moins chez Guga.
      En tout cas la même sensation d’un tennis tout Sud-Américain qui se fait plaisir et qui (me) plait.

      Je ne demande pas à JMDP de gouverner la planête tennis pendant 4 ans. Un RG, un USO et des fières percées me contenteront amplement ! Ce n’est pas un roi mais il est de la race des seigneurs. Après chaque victoire il se signe et baise le ciel, en hommage paraît-il à sa défunte soeur. Je crois que DelPo est un joueur « qui croit », il voit des signes. Pendant la finale de L’USO il passe deux passing annoncés fautes, demande le challenge deux fois et deux fois le hawk-eye lui donne raison pour quelques microcentimètres. Je suis intimement persuadé qu’il y voit un signe, et cela me touche.

    • Lionel 8 décembre 2010 at 23:32

      Le Federer Tsonga est intéressant car la finale avait éclipsé le reste, et surtout on se demande comment il a pu être si nul pendant 7 mois ensuite. Trop d’écart de niveau. On repense au GC calendaire d’Antoine.
      Quand au Fed Kuerten, ça montre encore une fois que c’est les joueurs qui font la légende. Et que la terre battue ça devrait être le Top.

    • Diana 8 décembre 2010 at 23:53

      vu comme ça, effectivement…. :)

  20. karim 8 décembre 2010 at 23:29

    C’est, Murray a un coup droit tout pourri tant qu’il doit faire le jeu, mais en bout de course croisé, je pense qu’il a l’un des tous meilleurs coup droit. Ce qu’il arrive à faire en passing ou mieux, en accélération croisée en bout de course en contre, c’est phénoménal. La référence en bout de course actuelle reste Nadal, avec son coup droit hélicoptère qu’il arrive à faire retomber où il veut. ça ne fuse jamais dans cette position, mais on a plus l’impression que ça s’envole dans tous les sens mais qu’au finish ça va retomber dedans. et comment quand il a l’air en perdition de ce côté il arrive en une frappe de balle tournouyante à totalement renverser la vapeur.

    En même temps je dis ça je dis rien hein. vu que je me youtube considérablement ces jours-ci, faut vous attendre à ces commentaires qui n’engagent et n’intéressent que moi!!!!

    • William 8 décembre 2010 at 23:35

      C’est ce que je repète : il manque à Murray un coup droit décroisé pour tuer le point.

    • Duong 9 décembre 2010 at 09:00

      profite bien de Youtube si ça te change les idées ;)

      oui en passing, Murray me semble encore meilleur en coup droit qu’en revers

  21. Sam 8 décembre 2010 at 23:42

    @ Babolat.

    Je viens de voir ton comm’ avec …Stenlud. Les bras m’en tombent. Quelqu’un a dit que les océans et le cerveau humain restaient les 2 grands domaines inexplorés du 21ème siècle. Il devrait venir faire un tour sur ce site.

  22. William 9 décembre 2010 at 00:00

    Je lis que Del Potro n’a pas fait ses armes dans les tournois secondaires, n’ayant pour meilleur résultat en M1000 q’une finale. Et ensuite ? Est-ce un passage obligé pour remprter un GC ? Le fait est que non. Je rappellerai simplement que Murray a remporté 6 M1000, et a perdu ses deux finales de GC. Comme quoi, le mental on l’a ou pas, et DelPo l’a.

  23. Mozeur P. 9 décembre 2010 at 06:56

    Que d’éloges sur delpo… 8O
    - il n’a ni la gamme de jeu ni la consistance ni l’expérience de djoko et androu
    - et aujourd’hui il n’a même pas le niveau d’un berdych et encore moins celui d’un supervicking

    Avant de le comparer à de vrais top-players, il faut le laisser repartir de zéro, avec un physique à apprivoiser, des sensations à retrouver et une confiance à reconquérir.

    Et je parle même pas de la pression des attentes qui va lui tomber dessus dès le début ! Cette pression, il devra la gérer tout le long de son escalade de l’Everest, armé de son seul ranking de sous-dimitrov :lol:

    Bref delpo a un taf considérable avant de retrouver le top 20 : pas avant 2012 à mon avis, et encore, c’est en supposant qu’il ne se blesse pas au poignet ou ailleurs (par des gestes de compensation, par exemple).

    • Mozeur P. 9 décembre 2010 at 07:25

      …et le top 10 ou 5, c’est pas avant 2013 si tout se passe au mieux pour lui. Je note d’ailleurs que nalbide, le compatriote de delpo, ne semble plus faire illusion ces temps-ci.

      • Le concombre masqué 9 décembre 2010 at 10:29

        Je suis certain que Delpo retrouvera le top 10 avant 2013 ou ne le retrouvera jamais.

      • Mozeur P. 9 décembre 2010 at 13:07

        ah, 9e ou 10e mondial d’ici la fin 2012, ça me semble pas trop irréaliste : mais à mon avis certainement pas dès la fin 2011 ni avant l’USO 2012.

  24. Lionel 9 décembre 2010 at 09:42

    Maitenant qu on l a retrouve, on ne va plus le lacher l’Ulf. Son fait de gloire, Edberg a Monte-Carlo en 87 http://articles.latimes.com/1987-04-23/sports/sp-607_1_monte-carlo-open-tennis
    Stefan ne s’en remit jamais vraiment. Un mois apres, ıl prenait 3 sets contre Winogradsky (197eme alors). Au premier tour de Roland.

    • Capri 9 décembre 2010 at 09:57

      Salut Lionel, beau joueur quand même le Wino quand il s’y mettait.

      • Capri 9 décembre 2010 at 10:04

        Et il a quand même failli gagner RG. En double certes mais quand même. Le plus rageant c’est d’avoir perdu contre une paire ou il y avait McEnroe…enfin Pat McEnroe, pas le génie atrabilaire qui ressemblait à une tige de frein.

        • Babolat 9 décembre 2010 at 13:48

          C’était avec Bahrami d’ailleurs qu’il avait atteint la finale. Je me souviens de quelques points que Daniel Cazal (un autre grand disparu comme Ulf) avait passé dans « côté court ».
          Le Bahrami était déjà fou de la tête. :)

    • Babolat 9 décembre 2010 at 13:32

      Uuuuuuuuuuuuulf !!!

  25. Alex 9 décembre 2010 at 12:18

    Et bien moi, je verrais bien Del Po revenir en deux temps à la Agassi : violent retour dans le top 5/6 en 2011 puis grosse saison en 2012 pour devenir le patron le temps d’une année en faisant le tampon avant la prochaine génération. Djoko et Murray ont intérêt à remplir leur armoire à trophées l’an prochain ! – avant de se les faire voler :)

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