Tops/Flops : Rendez-vous à Montréal

By  | 17 août 2009 | Filed under: Actualité

Juan Martin Del Potro (photo DR)Le rendez-vous de l’été tant attendu est enfin arrivé et malgré un tableau hyper alléchant, on sent certains joueurs encore en rodage tandis que d’autres sont déjà dans le vif du sujet, à l’image de Murray, Del Potro, Roddick ou Davydenko. Les Federer, Nadal et Djokovic doivent refaire les devoirs de vacances, chacun pour des motifs différents.

Alors Tops ou Flops ? A vous de choisir !

Le retour de Rafael Nadal. Comment se rachète t-on des genoux tout neufs quand ils sont déjà bien cramés, et comment revient-on à la compétition ? C’est simple : on ne peut pas être gagnant sur les deux tableaux. Rafael Nadal a clairement choisi la voie de la guérison, quitte à manquer de rythme, de concentration et de timing dans son jeu. Contre Ferrer, on n’a pas eu trop le temps de voir (lui aussi est victime de génuflexions abusives et a dû abandonner au bout de sept jeux), et le pauvre Petzschner avec son jeu en cristal n’a pas pu offrir plus de résistance qu’une petite pique à tapas. C’était donc difficile de se faire une idée sur ces premiers tours. Bref, Juan Martin Del Potro a remis les pendules à l’heure de Buenos Aires : cinq jeux de décalage dans le dernier set pour laisser Rafa à ses genoux et à du travail de fond qui lui a sans doute manqué durant son break. Un Nadal au top, c’est la petite goutte de tabasco qui manquait à mon assiette de pasta-tennis ces dernières semaines !

Le grand retour de Kim Clijsters. Madame remet le couvert. Après une dernière saison 2007 ou le tennis paraissait de moins en moins indispensable à sa vie, la voilà à nouveau sur un court, avec une motivation toute fraîche et des résultats bluffants. Avec un mari et un bébé dans son box, elle semble avoir profité de son break pour revenir pleine d’entrain… Au point de se payer le luxe de taper d’entrée Bartoli, Schnyder et Kuznetsova et signer un retour fracassant au premier plan. La WTA ressemble à la Ligue 2… Zut fallait pas le dire ? aie aie aie ! Malgré tout, il est clair que quand ces dames prennent un break hors blessures,  la facilité à se remettre en selle est bien plus avérée que pour les hommes, surtout si on a été une des meilleures. Le travail et la remise en condition physique en sont la base et on voit que Kim (dont le mari basketteur Brian Lynch a annoncé qu’il prendrait sa retraite à la fin de la saison, pour mieux suivre sa douce et tendre) a bien fait le boulot : à peine un petit bedon post-natal. Son allure est plus svelte même qu’avant sa retraite, c’est indéniable. Il n’y a pas de raisons que son jeu ne redevienne pas aussi bon qu’avant et, l’effet de surprise passé, elle sera une joueuse comme une autre avec de nouvelles ambitions. Qui aura l’honneur de se coltiner la revenante à l’US Open ? Dinara Safina s’en est tirée à bon compte cette semaine, mais Madame Clijsters a des arguments à faire valoir sur un court de tennis.

Andy Murray, le joueur d’échecs. Il possède un tennis intelligent et cérébral, a servi une bonne première sur deux toute la semaine, reste loin de sa ligne, contre mieux que Davydenko ou Ferrero en jouant moins vite, a poussé Tsonga à surjouer (les mauvaises langues diront que ce n’était pas difficile tant c’est son penchant naturel) et a usé un Del Potro qui méritait amplement ce titre à Montréal mais a physiquement payé ses efforts de la semaine dernière à Washington. Cerise sur le gâteau, il a chipé la place de Numéro 2 à Rafael Nadal sans avoir à l’affronter. Tout bénéf’ pour l’Ecossais durant cette semaine canadienne. On a beau le voir jouer régulièrement, des fois on n’arrive pas à trouver ce qui fait qu’il possède ce petit plus permettant de trouver les clés du jeu adverse. Mais il gagne, comme par magie. Un tour de passe-passe à la Gérard Majax et il te sort des coups inattendus, des balles dont le petit rebond traitre use les neurones, ceux de l’adversaire comme ceux des fidèles au poste de 15LT. La force de Murray, c’est le perpétuel mouvement, ne jamais proposer le même menu deux jours de suite, varier et surprendre. Une question de goût. Aujourd’hui il vient de passer Numéro deux dans le bottin tennistique gourmant, une mini révolution. Il faudra s’y faire.

 Dieu merci, la saison de dur est terminée”. C’est par ces mots que Roger Federer avait quitté Miami après sa défaite en demi-finales contre Novak Djokovic. On le trouvait alors en perte de vitesse, voire légèrement dépassé après des défaites surprenantes. Depuis, il a enquillé un doublé historique à Roland Garros / Wimbledon et planifié une paternité façon coucou suisse dans le creux de l’été. On le croyait donc requinqué à mort pour cette saison américaine. Mais il faut croire qu’il aime de moins en moins jouer les Masters Series sur dur. Poussif contre un invité canadien en pré-retraite, assez moyen contre Wawrinka, il semblait avoir repris le fil du jeu contre Jo-Wilfried Tsonga qui, après lui avoir chipé un set, se prenait une petite fessée 6-1, 5-1 service à suivre… mais voilà, pas de suite ! Un blanc de cinq jeux consécutifs permet à Tsonga de revenir et d’obtenir trois balles de match… Un scénario plus surréaliste que les moustaches de Ion Tiriac… euh, pardon, de Dali. Certes, Tsonga a sorti des grands coups pour revenir dans le match, mais Federer s’en est totalement désintéressé. Même après avoir sauvé les trois premières balles de match, c’est lui qui offre la rencontre à Jo sur une double faute. Quand on mène 5-1, la perspective de gagner doit l’emporter, non ? Si je voulais jouer l’avocate du Diable, je dirais que Federer a balancé ce match : il savait qu’il avait battu Tsonga (à un jeu près) et ne se sentait peut-être pas d’affronter déjà des plus gros calibres comme Murray, Del Potro ou Roddick. Voulant se réserver pour la suite, n’aurait-il pas préféré ne pas donner de petite confiance supplémentaire à ses rivaux directs pour l’US Open ? Pour moi, c’est un acte calculé. Mais rien ne dit que Federer ne regrettera pas un de ces quatre ces petits matchs perdus ici ou là un de ces jours J où il faut plus qu’un bon tennis pour l’emporter.

Back to the 80’s. En cette période post-Michael Jackson, Jo-Wilfried Tsonga vit à fond la nostalgie des Jackson Five. Il s’est laissé pousser les cheveux façon moumoutte afro, et l’on sent qu’il  pourrait se mettre à fredonner Billie Jean ou Beat it du vestiaire au changement de côté. Il a même convaincu son entraîneur Eric Winogradsky de ressortir ses lunettes de lover des années 1980… Héroïque dans son come-back contre le Suisse, il a déçu au tour suivant contre un Andy Murray qui a réussi à le défriser en deux sets. La presse cocorico s’est comme d’habitude prise un retour de flamme à la hauteur des ambitions affichées.

Wild-card or not wild-card. Eternel tentation des petites nations mal représentées dans le Top 100, elles ont tendance à surcoter leurs tennismen, au détriment de joueurs confirmés venus d’autres pays : cette semaine, c’était au tour du Canada. Trois invitations sur quatre pour les joueurs nationaux, la dernière pour Lleyton Hewitt, choix logique ou déplacé quand un Juan Carlos Ferrero, N°29 mondial, s’est lui retrouvé à jouer les qualifications ? Peut-être que l’ATP devrait se pencher sur le délai beaucoup trop long (six semaines) d’admission en Master Series, et l’attribution de ces invitations qui ne sont pas forcément données en fonction du classement du joueur ni de ses résultats récents. En tout cas, Frédéric Niemeyer a pu s’offrir des adieux de luxe contre Roger Federer sur le Central : pour un ancien héros local, c’était sans doute une belle façon de tirer sa révérence.  

En résumé, nous sommes revenus à Montréal pour une finale inédite cette année, et qui a tenu toutes ses promesses pendant deux sets. Un des meilleurs matchs de la saison, où il a juste manqué de la fraîcheur à Del Potro pour passer plus de premiers services : trois ou quatre de plus auraient suffit pour empocher le tie-break du second set. Son coup droit est simplement monstrueux quand il se jette dedans. Avec cette arme de destruction massive, il a explosé un Murray qui hurlait sa rage de ne pas voir venir le missile sol-sol… Pour finir avec un pronostic, je prends Murray-Federer à égalité et Del Potro juste derrière pour le trio gagnant de l’US Open. Je place Roddick en outsider, mais ni Djokovic ni Nadal ne seront à mes yeux prêts. L’Espagnol par manque de temps, le Serbe par manque de confiance. Mais si je me trompe, je n’ai pas fini d’en entendre parler !

Le mot de la fin pour Dinara Safina, qui perd contre une joueuse que l’on disait à la ramasse et en perte de vitesse : Jelena Jankovic remporte le titre à Cincinnati. Les filles sont inconstantes, surprenantes et pleines de ressources, et c’est bien pour ça qu’on les adore, non ? La vie serait trop ennuyeuse si on n’avait pas tout ça, hein ?

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Grande prêtresse de 15-LT : je désigne les prochains rédacteurs quand on manque d'articles, ils sont automatiquement inspirés pour écrire dans les plus brefs délais ! Un miracle ! ps mon avatar moi sur le canal St Martin un jour d'hiver 2009, en pensant à ce que pourrait être 15love :)

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113 Responses to Tops/Flops : Rendez-vous à Montréal

  1. Antoine 17 août 2009 at 10:54

    Excellent résumé de la semaine que cet article !

    Je partage les opinions qui y sont exprimées, à deux bémols près: difficile de croire que Federer aurait délibérement balancé son match contre Tsonga, dans un acte calculé, afin d’éviter si l’on comprend bien, de se prendre une sixième défaite consécutive contre Murray ce qui l’aurait handicapé psychologiquement dans la course à l’US Open…C’est quand même un peu gros et mis à part lors de troisièmes matchs de poule au Master’s ou lors de matchs truqués, on ne vois pas des pro balancer exprès des matchs et Federer encore moins qu’un autre..

    L’autre bémol, c’est Del Potro. On a presque l’impression que le vrai vainqueur de Montréal c’est lui. Il aurait explosé Murray avec son coup droit et il aurait juste manqué de fraicheur pour l’emporter. C’est sûr qu’il manquait de fraicheur et que s’il en avait eu davantage il aurait pu gagner. Il y a beaucoup de matchs comme clea toute l’année ou si le perdant avait été meilleur, il aurait pu gagner mais la réalité, c’est que Murray n’avait pas perdu un set de la semaine, était plus frais et a gagné.On fait grand cas du service de Del Porto mais quand on regarde les stats, on se rend compte que le meilleur serveur des deux, et de loin, c’était Murray…

    Cela me donne l’impression, comme d’ailleurs à la lecture d’autres commentaires sur l’article de Frank V, que finalement Del Potro est au moins aussi bon que Murray et que l’autre n’avait que la chance d’être un peu plus frais sinon il aurait perdu. On n’est pas obligé d’apprécier Murray mais ce n’est pas pour autant que Del Porto est aussi bon que lui. Combien de matchs Murray a t il perdu cette annéee sur dur au juste ? La réponse est 2 sur 31: Verdacso en feu à Melbourne et Nadal à Indian Wells qui a bien mieux joué que lui dans un vent à décorner les boeufs…Deux défaites et puis c’est tout. Personne ne peut en dire autant et on ferait un classement ATP uniquement en prenant les matchs sur dur, Murray serait numéro un depuis un bon moment…

    • Antoine 17 août 2009 at 11:44

      J’ai oublié de dire un mot sur l’un des évènements de la semaine: Alexei Filenkov a perdu 86 places au classement et n’est plus que 931ème…

    • MarieJo 17 août 2009 at 21:00

      j’était peut être un poil fatigué pour noter toutes ses stats ^^ :)
      mais ce qui m’a frappée, c’est l’impossibilité de delpo à mieux jouer les jeux de retour dès le début du 2è, et s’il a remarquablemnt servi, il a souvent du ramer pour gagner des points.

      c’était presque évident que si delpo ne gagnait pas de points faciles sur son service, ce serait encore plus dur dans le tie break où murray dos au mur aller l’agresser un peu plus en retour.

      je ne sais pas si delpo est meilleur ou pas que murray, ils ont des armes trop différentes, murray compte sur son endurance, delpo sur sa fraicheur explosive… des matchs avec les 2 au top, ça se joue au meilleur serveur/retourneur, se contenter de l’un ou l’autre ne suffit pas.

    • Duong 18 août 2009 at 13:55

      Del Potro a le jeu idéal pour battre Murray et, oui, je pense qu’il l’aurait battu sans tout ce qu’il a subi avant,
      mais ça ne veut en aucun cas dire qu’il est « meilleur » que Murray.
      C’est un autre sujet : évidemment Murray est meilleur, notamment car meilleur physique, meilleure régularité, meilleure adaptabilité et surtout meilleur contre les attaquants.

  2. Franck-V 17 août 2009 at 11:32

    Beau compte rendu, et en plus, c’est du rapide pour les rotatives!

     » L’Espagnol par manque de temps, le Serbe par manque de confiance. Mais si je me trompe, je n’ai pas fini d’en entendre parler ! »

    Non non, c’est un prono qui se défend :-)

    Mais comme souvent, ça dépendra du tableau et de leur entrée dans le tournoi , le rythme et la confiance peut revenir en 2 bons matches. C’est pourquoi je n’exclus pas ces deux là dont le niveau de fraicheur en principe sera là.

    Alors forcément la logique désigne Murray (au top sur dur mais confirmation attendue en GC, ça siffle déjà à ses oreilles), Federer (bonus GC mais.. motivation..à quoi bon, désormais?) et Del Potro (l’homme en forme.. mais pour encore combien de temps?), ces trois là ont leur handicap aussi.

  3. Jean 17 août 2009 at 11:45

    On sent que la hiérarchie établie depuis tant d’années pourrait ne pas tarder à voler en éclat, c’est intéressant… ou pas, selon le niveau d’intérêt que l’on porte au tennis de Super Glotte. Il se présentera en favori à NY, même s’il n’a pas encore prouvé sa capacité à se dépasser. Un parcours rationnel et rassurant, Murray a su écarter les passions de son cœur… et celles du cœur des spectateurs par la même occasion. Lui reste à prouver, ce qui n’est pas fait, qu’il est bien un très grand.

    Je me suis rendu compte cette semaine que je n’avais pas regardé un match entier de la cygogne depuis le début de l’année, le faux rythme qu’il installe me fait craindre de tomber en narcolepsie et de ne pas m’en remettre. Hier j’ai regardé le Roi Usain (qui aurait été disqualifié en demie si la règle des faux départ avait été déjà appliquée), je n’ai pas pu me résoudre après à contempler celui qui en comparaison du natif de Trelawny apparaît aussi charismatique qu’un bidet. 9’’58, le temps qu’il faut à Bartoli pour monter au filet, ou à un inspecteur de la BAC pour lire une carte d’identité.

    Mais si même toi tu ne crois pas en Nadal, alors, quoi ?, ça va probablement être juste, mais j’ai tendance à me méfier du Majorquin, mental oblige.

    Chewbacca me fait dire qu’il t’aime.

  4. Guillaume 17 août 2009 at 12:04

    Très bon top/flop. J’adore la girl’s touch exprimée par endroits.

    Comme Antoine, je ne pense pas que Federer ait fait exprès de perdre. Pas comme Antoine, je suis effectivement persuadé qu’un Del Potro un chouia plus frais aurait réglé le cas Murray en deux sets, N°2 mondial ou pas N°2 mondial.

    Le foncier reste le chantier n°1 de l’Argentin. US Open 2008, Miami 2009, Montréal 2009, ça fait maintenant trois fois que le Scot le ramasse à la petite cuillère. Donc il doit passer par la case travail physique… et mieux gérer son calendrier. Rétrospectivement, il pourra regretter l’enchaînement Washington-Montréal. Le consultant Sport+ disait hier que Washington était, par les conditions de jeu, un tournoi extrêmement éprouvant et que Poulain aurait plutôt du, tant qu’à vouloir jouer un petit tournoi, aller à LA la semaine d’avant. En tout, DelPo a joué 10 matchs en 12 ou 13 jours. Avec quelques bras de fer qui comptent double : Roddick deux fois et Hewitt une fois.

    C’est drôle, je trouve qu’il y a du Kuerten (pour le côté élastique) et du Safin (pour le revers à deux mains quand il le lâche en confiance) dans ce grand dadais argentin. Pas impossible qu’il rejoigne Baghdatis et Almagro dans la liste de mes jeunes joueurs préférés (qui a dit que je leur portais malheur ???)

    • Franck-V 17 août 2009 at 12:16

      La vérité oblige à dire en effet que Murray a réglé Ferrero et Tsonga quand Del Potro s’occupait de Nadal et Roddick, avec, au delà de Washington, un temps de récup après les 1/2 par forcément à son avantage… mais ça fait partie du jeu. Il a encore un tableau de dingue à Cinci pour lequel il serait sage de ne pas trop insister..

  5. karim 17 août 2009 at 12:58

    Del Potro et Kuerten je suis d’accord Guillaume. je l’avais écrit l’an dernier quand j’avais vu un premier match de lui contre Roddick en fnale de je ne sais plus où.

    Dans les tops j’aurais mis Hussein Bolt, juste pour le principe. Le commentateur d’infosport dans les titres « j’ai moins de 9″6 pour vous dire qu’Hussein Bolt a remporté la finale des mondiaux de Berlin sur 100m » et le temps de la dire on passe les images de la course, trop fort. Et je trouve la piste bleue magnifique. Quelle course. gay très déçu sans réaliser qu’il pulvérise son propre record. Mais quand tu fais ça et qu’il y a un type devant toi qui t’a mis 1.50m ça fait mal.

    Federer en flop bien-sûr. Je ne sais pas qui disait hier qu’il n’avait jamais rien eu à foutre des M1000. Faux, c’est depuis l’an dernier qu’il y est devenu franchement nul et qu’il dit s’en taper. Mais quand il les alignait comme des perles il ne crachait pas dessus. Mais sur ces tournois il n’est clairement plus dans le top 5 carrément. Je pense que Murray, Nadal, JMDP, Roddick, Djoko aussi et même Verdasco ou Tsonga peuvent le battre sur ce type de compète.

    Pour le physique de JMDP, comme tous les jeunes joueurs il mise d’abord sur son jeu à développer, c’est normal, puis va se mettre au foncier. Beaucoup de joueurs talentueux n’ont au départ pas un physique à la hauteur de leur jeu (endurance). Enchaîner deux tournois n’a rien d’extraordinaire, si après une victoire et une finale il est totalement cuit, ça risque d’être limite dans les cinq sets de la moiteur new Yorkaise comme le disait Antoine. S’il arrive à s’économiser en jouant des matches courts ouais; mais il semble coutumier des départs en peu lents.

    Dans les flops j’aurais mis la WTA tout court. Quand je pense qu’à une époque je suivais avec beaucoup plus de plaisir le circuit féminin que le circuit masculin…

    Nadal je ne le vois pas comme une menace concrète pour le reste de la saison.

    Et dans les flops le putting de Tiger woods hier qui s’est délité pour la première fois de sa carrière en majeur en menant à l’entame de la dernière journée. Le Coréen l’a tué moralement avec son birdie sur l’avant dernier trou, un coup exceptionnel, et son deuxième coup sur le 18, il était clairement dans la zone.

    Good job Marijo.

    • Duong 18 août 2009 at 14:01

      Ca n’est pas simplement « deux tournois ». A Washington, la température était caniculaire, et tous les spectateurs passaient leur temps à s’éventer, c’était très marrant à voir, tous ces éventails qui remuaient : un vrai spectacle très esthétique, un peu comme les vagues si on peut dire.
      Par ailleurs, dans l’enchainement estival de deux MS1000 américains, j’ai toujours vu les joueurs bons au premier flancher au 2e. Là c’est un peu ce qu’a fait JMDP.
      Mais c’est vrai que Murray (Roddick aussi dans une moindre mesure) semble capable physiquement d’encaisser, avec en plus un assez bon tableau encore une fois.

  6. Fabien 17 août 2009 at 14:30

    Ah, sympa ça, un article interactif!

    bon, bien écrit, tout ça, mais on a l’habitude avec la demoiselle.

    Concernant Nadal, rien de surprenant, je m’attendais personnellement à ce qu’il perde contre Ferrer et ça aurait sans doute été le cas si celui-ci n’avait été blessé.

    Federer a à mon sens pêché par excès de conscience, je ne sais pas si vous l’avez vu à 4-1, 5-1 environ, tellement décontracté, jonglant avec la balle, etc… Il s’est vu un peu trop beau et pour un fois a fait face à un joueur qui n ‘a pas abdiqué. Il a totalement perdu sa concentration, et voilà. j’imagine que ce tournoi ne lui tenait pas tant à coeur que cela et que c’était sans doute un peu tôt pour revenir après une double paternité, tant mieux pour Jo-wi.

    Par contre Un Del potro à surveiller pour L’Us open ça me paraît évident. Murray, je pense que toute l’angleterre lui met un peu trop la pression, à mon sens il n’arrivera pas à confirmer si tant est qu’il arrive en finale. L’équivalent du supposé syndrome français.

  7. Antoine 17 août 2009 at 16:56

    Te voilà beaucoup plus prudent sur les chances réelles de Del Potro à l’US Open, si je te comprends bien Karim !

    Un petit mot sur l’ami Suisse. Autant je suis convaincu qu’il n’a pas fait exprès de perdre (d’ailleurs si l’on suit cette logique, il va encore être obligé de se forcer à perdre cette semaine afin d’aviter de perdre contre Murray), autant je pense qu’il n’a pas vraiment la tête au tennis, du moins pas complètement, et surtout pas en Masters Series…

    Bien sur quand il vient il préfère gagner le tournoi si c’est possible et il ne faut pas le prier pour le faire, si c’est possible, comme à Madrid par ex, un tournoi qui a postériori s’est révélé clé pour lui redonner confiance avant Roland Garros. Il était également content bien sûr de les gagner quand c’était facile, il y a trois ans, comme l’indique Karim. Difficile de savoir ce qui se passe dans sa tête mais je crois assez probable qu’après son deuxième petit chelem en 2006 ou ses premières défaites inhabituelles au printemps 2007, il a alors décidé que sa priorité c’était de battre le record de Sampras et qu’il allait désormais fignoler sa préparation de façon à arriver en forme optimale aux GC, quitte à sacrifier qq MS à propos desquels on s’imagine parfois qu’Agassi y détiendrait une sorte de record depuis qu’on a rebaptisé ainsi des tournois et prétendu compter à partir de 1990…

    Et quand on voit le nombre de GC qu’il a continuer à remporter et le faible nombre de MS qu’il parvient à gagner, on ne peux guère avoir de doute là dessus..S’ajoute à cela un phénomène purement statistique qui est qu’il est plus facile à un jouer dominant d’être battu en deux sets plutôt qu’en trois. Un joueur dominant remporte le plus souvent la majorité des points, mais remporter la majorité des points ne garantit pas la victoire. Les probabilités montrent cependant qu’un joueur qui ne gagne qu’une minorité de points a nettement plus de chances de s’imposer malgré tout dans un match en deux sets gagnants que dans un match en trois sets gagnants. C’est l’un des raisons qui font qu’on voit plus de surprises dans ces matchs là…

    ..Et c’est justement ce qui est arrivé à Federer face à Tsonga: il a gagné 52% des points, une majorité notable, mais il a perdu néanmoins..comme cela lui est arrivé trois fois déjà face à Nadal, trois matchs qui font de leur H2H ce qu’il est…

    Il n’y a sans doute guère qu’Indian Wells et Miami que Federer ne considère pas comme des tournois préparatoires, mais pour les autres, ce n’est plus guère que cela pour lui. Il suffit de lire ses déclarations ou il dit le contraire de ce qu’il pense réellement, en se trahissant régulièrement. Dans sa conférence de presse d’après match contre Tsonga il dit: « l’objectif, ce n’était pas simplement de venir ici, ou à Cincy, en vue de l’US Open; l’objectif c’était de remporter le tournoi ». C’est dit sur un tel mode, et personne ne lui avait demandé d’avouer qu’il ne venait que pour s’entrainer, que cela sonne évidement faux..Alors bien sûr, s’il peut gagner, il ne va pas se gêner, mais il ne va pas non plus se défoncer, risquer une blessure ou un truc dans le genre. Il vient pour être prêt pour l’US Open…

  8. Guillaume 17 août 2009 at 17:48

    Du Poulain vient d’annoncer son forfait à Cincinnati. Sage décision.

    • Antoine 17 août 2009 at 19:14

      Tu l’as dit ! Je ne pensais pas qu’il le ferait mais cela montre qu’il est raisonnable et bien entouré. Il sera en pleine forme à l’US Open…

  9. Fawaz 17 août 2009 at 20:04

    Cher Karim,

    Vous n’avez pas l’impression d’en faire un chouïa un peu trop?!

    Fed un flop cette semaine, soit! Perdre un match en menant 5-1 dans le dernier set ce n’est vraiment pas glorieux pour un N°1.

    Mais de là à dire qu’il est devenu nul en M1000, c’est un raccourci un peu facile! J’en veux pour preuve que sur ladite période soi-disant nulle (grosso modo depuis cincinnati 2007), il a été au moins en 1/4 13 fois sur 17 (1 victoire, 3 Finales, 5 1/2, 4 1/4); j’ai du mal à croire que + de 4 joueurs lui sont supérieurs sur la période.

    Comme je l’ai déjà dit antérieurement, j’ai comme l’impression que l’on perd la mesure des choses quand il s’agit de FEDERER!

    Comment voulez-vous qu’un tel champion à 28 ans passés puisse conserver le même influx nerveux que les jeunes gens de 20-23ans?
    C’est la moindre des sagesses que de savoir choisir ses objectifs et ses priorités; et visiblement FEDERER a choisi de ne plus être à 100% sur les M1000. vous pouvez l’en blâmer si vous voulez, mais c’est lui qui définit sa stratégie, et pour le moment on peut difficilement lui dénier son efficacité.

    Le suisse est bon gestionnaire ne vous en déplaise Cher Karim!
    Ces mois-ci on sent poindre en vous une espèce de dépit amoureux face à cette danseuses qui ne virevolte plus aussi intensément qu’à ses belles heures, mais admettez que c’est elle qui a encore le meilleur sens du rythme de la troupe!

    • karim 17 août 2009 at 20:24

      Fed m’a comblé au-delà du raisonnable pendant plus de cinq ans. Ce serait vraiment être de mauvaise foi que de faire ma pleureuse sur ses perfs actuelles. Je dresse juste un constat disons san complaisance, je ne pense pas verser dans le dépit amoureux. Sur le court c’est bien simple, le voir à l’oeuvre pendant sa meilleure période en en totale confiance a été ce que j’ai vu de mieux sur un court. Point barre.

      Mais étant toujours en activité et pas encore relégué au rang d’ex gloire de ce sport, on continue de s’intéresser à ses prestations. Et sur les M1000 il « s’offre » des sorties qui sont réellement en totale opposition avec ce qu’il y faisait auparavent. Ile se concentre à fond sur les GC et les chiffres lui donnent raison; à nouveau. Il a raison dans ses calculs. Pour moi l’effet pervert de ça restera toujours la confiance que les autres peuvent accumuler à le « taper » régulièrement sur ces événements.

      Et c’est vrai que sur le court elle ne virevolte plus tellement la danseuse, mais encore une fois ce qui a été réalisé avant est plus que suffisant pour combler les amateurs de beau tennis. Il joue moins inspiré et fulgurant (nettement) mais son approche mentale, son physique, son expérience et sa gestion des grands événements sont encore nettement au-dessus de la mêlée et il continue de dominer ces grands tournois (avec Nadal).

      Pour cet US Open assez curieusement les cartes me semblent davantage brouillées après Montréal.

      Intelligent JMDP de faire l’impasse sur Cincy. Vraiment. Débarquer frais à NY.

      • karim 17 août 2009 at 20:27

        Ceci dit pour lui perdre en 1/4 sur un tournoi après avoir mené 5-1 au dernier, c’est un flop non? Au moins un petit :-)

      • MarieJo 17 août 2009 at 20:41

        c’est justement en comparant les prestations de fed en MS par rapport au GC que le contraste est criant, si sa série de 20 demieF est toujours en cours dans les GC, en MS c’est juste la motivation du moment qui fait la différence.

        C’est en ce sens que je continue de penser que fed « balance » ses matchs… il sait que s’il le voulait il pourait faire des demie ou finale toutes les semaines ou il joue.

        il joue la carte intelligente du « je préserve mes forces les 3/4 du temps, je fais un effort le 1/4 restant ». c’est son choix et on ne peut pas dire que la recette n’est pas bonne, mais il faut aussi accepter de regarder lucidement et se dire que partout où il perd en ayant eu les moyens de gagner largement, c’est sortir volontairement du match en ne faisant plus l’effort mental necessaire pour le gagner.

        moi je fait un constat, je ne juge pas, c’est aussi pour ça que tous les tops sont des flops et inversement selon le point de vue qu’on prend.

        pour moi tous ces matchs largement gagnables et que fed a perdu cette année et les précédentes font partie des « convenient loss ». c’est le match qu’il fallait perdre pour gérer son calendrier sans polémiquer et contre un joueur d’un certain niveau pour que ça ne fasse pas genre safin qui s’en fout de perdre ou de gagner.

  10. Alex 17 août 2009 at 20:06

    « Les probabilités montrent cependant qu’un joueur qui ne gagne qu’une minorité de points a nettement plus de chances de s’imposer malgré tout dans un match en deux sets gagnants que dans un match en trois sets gagnants. C’est l’un des raisons qui font qu’on voit plus de surprises dans ces matchs là… ..Et c’est justement ce qui est arrivé à Federer face à Tsonga: il a gagné 52% des points, une majorité notable, mais il a perdu néanmoins..comme cela lui est arrivé trois fois déjà face à Nadal, trois matchs qui font de leur H2H ce qu’il est… »

    Deux de ces trois matchs ont été,si je ne m’abuse docteur,disputés au meilleur des cinq manches,Rome 2006 et Melbourne 2009..

    • Antoine 18 août 2009 at 11:29

      Absolument Alex, le troisième étant la finale de Dubaï 2006.

  11. Alex 17 août 2009 at 20:20

    Dans les flops je mettrais l’enchaînement Canada/Cinci sur une quinzaine,même aberration que Rome/Madrid.Après on peut déplorer les forfaits,abandons et les coups de mou en deuxième semaine de MST(Master Série de Tennis).

    Et on peut aussi déplorer les byes et les finales en deux sets en MS qui sont une conséquence directe de ces enchaînements, l’épuisement réciproque de Roger Nadal en finale de Rome 06 ayant conduit à leur forfait simultané pour Hambourg.

  12. MarieJo 17 août 2009 at 20:45

    @ tous : merci pour vos comm’
    après une journée de boulot, et le suivi de la finale j’ai enquillé direct à chaud le tops/flops dont une bonne moitié était déjà en boite, mais je confirme, les rotatives ont bien tourné jusqu’à une heure un peu avancée ;)

    durant cette semaine, je n’ai pas trouvé de tops qui sautent à la figure, ni de flop magistral non plus, mais chaque joueur que j’ai évoqué avait cette sorte de dualité, le ying et le yang à la sauce tennis, en qque sorte.

  13. Alex 17 août 2009 at 21:32

    Fed est devenu gourmet par force..déclinante.De glouton immodéré affamé de bacchanales permanentes il s’est mué en gestionnaire épicurien pour des grands festins ponctuels,ascète le reste de la saison.

  14. Jean 17 août 2009 at 23:44

    Justement, gérer, c’est pas si facile que ça. Je m’étais permis il y a un an (remember : Federer vient de perdre une caissette à RG, il perd à Wim l’un des matchs de l’open) d’écrire ceci :
    « (…) la politique de jeux à l’économie dont il use depuis l’an dernier me semble presque suicidaire : je vais gagner sans trop me fatiguer, quand le vrai combat commencera, je sortirai mes crocs. Erreur je pense, car le fighting spirit, et plus généralement le mental d’un champion, s’entretient également. Il a joué la finale de RG en sachant qu’il la perdrait et en misant tout sur une victoire à Wim, un mois plus tard. L’exact contraire de Nadal, qui joue point après point et match après match pour atteindre son objectif. »

    Quelle analyse brillante, on voit un an après où on n’en est !

    Maintenant, si il possède un avantage en GC quand les matchs durent du fait de son expérience devenue énorme et de son physique irréprochable, il est pertinent de se demander si Federer gère vraiment en MS, c’est-à-dire va jusqu’à accepter la défaite pour ne pas perdre d’énergie mais au prix d’une perte d’aura et d’un éventuel dérèglement technique et mental, ou si plus simplement il est devenu un joueur qui de part son « format » est aujourd’hui plus adapté aux matchs longs, comme un fondeur passe sur les distances supérieures à mesure qu’il vieillit pour finir sur marathon. Est-ce qu’il gère vraiment ou est-ce que la perte de tonus inhérente au passage des 26/27 ans en fait un joueur de GC ?

    Disons probablement un peu des deux, c’est sûr qu’il ne s’arrache pas en MS, mais si l’on prend 2009, Federer aurait perdu prématurément en Australie (contre Berdych) et à Paris (contre Haas et Del Potro) si les matchs s’étaient déroulés en 3 sets gagnants. Federer est simplement aujourd’hui beaucoup plus fort en 5 sets qu’en trois, comme l’a également montré la finale de Wim. Si la notion de gestion existe en MS, balancer me semble être un terme très fort, même si le match contre Tsonga était spécial (rentrée après les naissances), il aurait gardé toutes les chances de s’imposer si cela s’était déroulé en 5 manches.

    • Antoine 18 août 2009 at 11:42

      C’est un peu paradoxal de dire qu’un joueur qui vieillit devient meilleur en cinq sets qu’en trois..Je ne crois pas non plus que l’on puisse dire que si les matchs contre Berdych, Haas et Del Potro s’étaient déroulé en deux sets gagnants, il aurait nécessairement perdu. Ce n’aurait pas été les mêmes matchs depuis le début. On ne joue pas un match en deux sets gagnants comme on joue un match en rois sets gagnants; ce n’est pas le même jeu..

      Ce qui est certain c’est qu’en GC, l’expérience compte beaucoup car il n’y a plus que là que l’on joue des matchs en cinq sets. La plupart des joueurs ne disputent plus qu’un, deux ou matchs par an qui vont au cinq sets; ils ne savent pas ce que c’est. Federer sait ce que cela veut dire et à plusieurs reprises il a déclaré que s’il s’entrainait comme une bête (ce dont je doute un peu) c’était pour être prêt pour ces jours là..Avant la finale de Melbourne, il a même eu ce mot présomptueux indiquant que dans un cinquième set, il se considérait toujours comme le favori..

      Enfin, il y a une part de chance provoquée: tant à RG contre Haas que contre Roddick à Wimby, il s’en est probablement fallu d’un point pour qu’il ne passe à la trappe..

      • Duong 18 août 2009 at 14:06

        « C’est un peu paradoxal de dire qu’un joueur qui vieillit devient meilleur en cinq sets qu’en trois » :
        non ça n’est pas paradoxal, beaucoup de vieux joueurs peuvent faire d’excellents résultats en grand chelem.
        Du fait de l’expérience principalement évidemment.
        Mais sur le plan physique, il est aussi important de souligner qu’en vieillissant, on perd en vitesse (c’est le point fondamental concernant Federer à mon avis), mais pas en endurance.
        Au contraire même : pour les marathoniens par exemple, il vaut mieux, et de loin, avoir dépassé la trentaine.
        Il n’y a donc rien de paradoxal, même si dans le cas de Federer, il peut aussi tout à fait perdre en grand chelem, je pense qu’on le surestime sur la base d’enchainements de circonstances favorables, alors qu’il n’est plus ce qu’il était … car il a perdu sa vitesse.

        • Alex 18 août 2009 at 14:57

          Certes Federer gagne toujours en grand-chelem contrairement aux MS où il affiche un niveau inférieur à 2004-07 mais il gagne moins facilement : plus de matchs accrochés en 5 sets qu’en 04-07 où il survolait carrément.On pourrait en déduire qu’il a vieillit et perdu en fulgurance,en capacité de sprint mais n’a rien perdu en capacité de fond.
          Le Fed d’avant synthétisait Bolt et Bekele,ne subsiste plus que Bekele dans le Fed de maintenant.

  15. Duong 18 août 2009 at 11:30

    Bonjour, j’ai une question très pratique :
    quelqu’un sait-il si c’est Canal+ ou Eurosport qui retransmettra l’US Open masculin ?
    Je suis abonné à Canal+ (et Sport+ via Free) uniquement pour recevoir le tennis, et je m’inquiète de voir qu’hier sur Eurosport, j’ai vu une pub où ils présentaient les joueurs de tennis masculin (avec un petit speech sur Federer, Nadal …).
    Je sais qu’il y a des streamings mais je trouve quand même la télé plus confortable (qualité d’image, dormir et enregistrer …).
    Merci beaucoup si quelqu’un connait la réponse.

    • Guillaume 18 août 2009 at 12:35

      A priori, c’est le coup classique d’Eurosport (ils le font à chaque GC) : ils n’ont plus le tennis masculin, mais continuent à faire leurs bande-annonces dessus. Mais en pratique, ils n’ont que les filles.

  16. Elmar 18 août 2009 at 11:38

    Duong, c’est Canal +

    • Duong 18 août 2009 at 13:37

      Merci beaucoup Elmar.
      J’en profite pour te signaler que Patricia m’a contacté il y a un mois sur menstennisforum et m’a écrit qu’elle « souhaiterait garder contact avec toi ».
      Je lui avais signalé t’avoir lu sur ce site il y a assez longtemps, mais tu t’es semble t-il éclipsé un peu.
      Je vais lui resignaler ta présence sur ce site.

    • Duong 18 août 2009 at 13:37

      Merci beaucoup, je ne peux pas lire ce lien pour l’instant (suis à mon travail) mais c’est une bonne nouvelle pour moi !

  17. Antoine 18 août 2009 at 11:55

    Pour ceux que cela amuse: les côtes concernant l’US Open sur sportingbet.com:

    Federer: 2,5
    Murray: 3,75
    Nadal: 7,0
    Del Potro: 8
    Roddick et Djokovic: 13
    Tsonga: 21
    Verdasco: 41

    Federer me parait surestimé, Del Potro, Roddick et Verdasco sous estimés…

  18. Elmar 18 août 2009 at 12:55

    Me suis trompé d’article pour poster mon commentaire tout à l’heure. Je me permets de le remettre ici.

    Bon article et beaucoup de commentaires très intéressants.

    Un point concernant Djokovic: beaucoup considèrent ici que ses résultats sont dûs à un déficit de confiance. A mon sens, il est actuellement exactement à sa place. C’est un joueur très solide qui ne perdra pas contre des seconds couteaux. Mais face aux meilleurs mondiaux, il manque d’armes. C’est le Lleyton de cette fin de décennie.

    Durant le premier semestre 2008, il a surfé sur une vague énorme de confiance qui le faisait se sentir intouchable. Il en a bien profité, et c’est tout à son honneur. Depuis, il est rentré dans le rang. Il faut s’habituer à le voir gagner un Master 1000 de temps en temps, à être régulier en demi de GC, à peut-être encore 1 fois ou 2, sur un malentendu, gagner un GC ou une TMC. Mais pas plus.

    Il s’est fait largement débordé par Murray. Del Potro devrait lui passer devant. Il reste sur 3 défaites contre Roddick. Et même Davydenko pourrait représenter une menace pour lui. Qu’il soit à la bataille entre la 4ème et 6ème place mondiale, c’est ce que j’ai toujours pensé de lui. Pour la place de numéro 1, je suis plus sceptique.

    • karim 18 août 2009 at 13:43

      Tout à fait d’accord. Je pense aussi qu’il est à sa place. Il n’a aucun souci particulier, pas de genoux en feu, de marmaille braillant, de pression nationale, rien de tout ça. Il n’a pas eu de blessure majeure cette année ou de raison de ne pas pouvoir pratiquer son meilleur tennis. Il est là où il peut être.

    • Duong 18 août 2009 at 13:43

      Moi je pense que tu le sous-estimes, et qu’il accumule en ce moment les « fautes anormales ».
      Intrinsèquement, il est bien plus fort que Roddick et Davydenko,
      et j’espère qu’il sera à la lutte avec Nadal, Murray et Del Potro dans les années qui viennent.

      • Elmar 18 août 2009 at 15:08

        Dans quels secteurs tu le trouves plus fort que Roddick ou Davydenko? Faudra m’expliquer.

        Ce mec a pour lui une technique solide sans génie et un excellent mental. Il a aussi, par nature, une confiance en lui monumentale, qui, à son paroxisme sur le 1er semestre 2008, lui a fait croire qu’il était au niveau du duo de tête.

        Mais son arsenal tennistique n’est pas meilleur, loin s’en faut, que celui de Andy ou de Nickolay.

        • Duong 18 août 2009 at 15:42

          je pourrais te citer des aspects techniques, te dire que le revers de Djokovic est bien meilleur que celui de Roddick, que son service et son mental, son physique sont bien meilleurs que ceux de Davydenko.

          Mais c’est pas comme ça qu’on juge un joueur …
          (d’ailleurs j’entends toujours beaucoup parler de « bagage tennistique » au sens de « technique » mais le physique est absolument essentiel de nos jours -cf Chardy après son match contre Djoko en Australie : il avait essentiellement été impressionné par le rythme physique … et aujourd’hui on gagne beaucoup grâce à des grosses défenses, dont Djokovic est capable comme Murray, et au contraire de Roddick et Davydenko).

          Encore la semaine dernière, mon impression était que Djoko aurait été bien au-dessus de Roddick sinon quelques errements, qu’il n’avait pas par le passé.

          En ce moment, Roddick est au top (d’où tirage hyper-piège, le pire possible pour Fed à Cinci -il aurait même mieux valu JMDP fatigué), Djoko non, ça me semble visible.

          Et on ne peut pas résumer Djoko au début 2008 : personnellement les souvenirs de 2007 et de ses matches de terre de cette annéee contre Nadal sont encore très présents.

          D’ailleurs, si Djoko revient, il peut à mon avis titiller Murray, même si globalement, je pense Murray supérieur, et surtout Djoko a un problème physique dans les GC sur dur avec les alternances de sessions de nuit et surtout de grosse chaleur (alors que Murray doit beaucoup à son physique), et aussi n’est pas à mon avis capable de se concentrer profondément au tennis sur longue période dont Murray est capable.

          En tout cas, au-delà de mes analyses, je compte beaucoup sur Djoko et dans une moindre mesure JMDP pour qu’on ne s’emmerde pas avec Murray-Nadal dans les années qui viennent …

  19. Duong 18 août 2009 at 13:53

    Sur ce tournoi, je pense aussi qu’un Del Potro non fatigué (se rappeler de la chaleur de Washington !) aurait battu Murray.
    En fait les oppositions Murray-Del Potro me rappellent les Lendl-Mecir des années 80.
    Mecir régalait son monde contre les Suédois, mais Lendl le dominait par son jeu en puissance.
    Je pense que Del Potro a le jeu idéal pour battre Murray (et Nadal, ça je le pensais depuis longtemps).
    Le débat d’Antoine sur « qui est le meilleur entre Murray et Del Potro » c’est autre chose : évidemment c’est Murray, notamment car Del Potro a un physique fragile, et la grande force de Murray, c’est contre les attaquants.

    Je pense depuis un moment que Murray est le futur numéro 1, mais ceci dit, je crains surtout que les années qui viennent voient peu de jeu au filet, et alors ça sera moins favorable à Murray qui ne se régale jamais autant que contre ces attaquants.

    D’ailleurs, concernant le « petit plus » de Murray dans l’article, évidemment le plus important est d’abord qu’il n’a pas de faiblesse (y compris il a un gros physique et un gros service, contrairement à Mecir) et est très régulier, mais très souvent, c’est sur des points de défense qu’il fait la différence.

    • Elmar 18 août 2009 at 15:10

      Je pense aussi depuis un bout de temps que Murray est un futur numéro 1. Un grand caïd.

      Mais, chose très importante, je pense aussi que dans les 4 ou 5 prochaines années, il y aura de nombreux changements en tête de la hiérarchie. Ce qu’a fait Roger sur 4 ans et demi est juste totalement anormal.

      On pourra attendre pas mal de temps avant de retrouver un type qui est à ce point au-dessus des autres.

  20. Alex 18 août 2009 at 15:11

    Murray = Mecir

    Il y a du vrai ==> Murray vs Johansson : 2-1 ; vs Söderling : 2-1 ; vs Björkman : 1-0 ;)

  21. Elmar 18 août 2009 at 15:12

    Et, au sujet de la concurrence des uns et des autres dont on parle souvent, je constate que le Federer actuel, largement en-deçà du Federer 2004-2006 est encore n°1 mondial.

    Téléportez les Murray, Djoko ou autres Del Potro actuels en 2004… et on aurait eu tout à fait la même domination du Suisse.

  22. Jean 18 août 2009 at 15:14

    Sur Federer, il y a bien sûr une part de circonstances favorables, ce qui m’amuse, c’est qu’il a réussi en gardant son cap alors que le monde entier il y moins de 4 mois seulement lui conseillait de – prendre un coach pour varier son approche tactique face à Nadal, – réorienter son jeu vers l’avant (ce qu’il n’a pas fait, au contraire, sauf en finale de Madrid face à ce même Nadal), – s’ouvrir, son environnement familial étant parfois jugé oppressant (=> mariage, deux gosses).

    Lui a toujours dit qu’il ne changerait rien, cela s’est avéré payant. Il bénéficie c’est vrai du coup de mou de Nadal, spécialement à RG, mais souvenons-nous qu’il avait également déclaré qu’il ne pensait pas que Nadal serait toujours à fond, qu’il pourrait se blesser. Alors, chance ou excellente vision des choses (limite prophétique, pour le coup) ? C’est difficile à dire, c’est certainement ce que l’on peut appeler le destin, au moins a-t-il su le forcer en étant physiquement et mentalement impeccable.

  23. Alex 18 août 2009 at 15:22

    Djoko supérieur à Roddick et Davydenko en touché au moins..Lui semble connaître le mot AMORTIES ! Celles qu’il réussit en confiance du fond en revers.Pour Davy point de salut sans cadences et le cas Roddick est celui qui a le plus bluffé son monde depuis l’an dernier déjà ou certains remarquaient déjà des évolutions techniques mais surtout depuis cette année grâce à Larry qui lui a « appris » à bouger et mieux gérer le ratio risque/sécurité,surfant en cela sur la mode actuelle Nadal/Murray.

  24. Elmar 18 août 2009 at 15:34

    Djoko a peut-être un toucher supérier à Roddick, mais il n’a pas son service. Et à l’échange, ils se valent à peu près, même si je donne un léger avantage à Nole en cadence, en profondeur et en placement (bien que, comme cela a été dit, Andy ait beaucoup progressé à ce niveau). MAIS l’avantage procuré par le service gomme la différence, comme le montrent leurs 3 dernières confrontations.

    Davydenko a l’ascendant sur Nole en cadence. Mais, en cadence, le Russe a l’ascendant sur l’ensemble du circuit. Dommage qu’il ne se soit jamais acheté un vrai service.

    • Duong 18 août 2009 at 17:09

      c’est pas le service à mon avis qui a fait la différence dans les trois derniers matches Djoko-Roddick.
      D’ailleurs, Djoko (comme Murray) retourne très bien le service de Roddick (c’était encore le cas la semaine dernière).
      La différence ça a été, avec le physique (probs Djoko), les fautes que Djoko fait depuis quelques temps.
      MAis il est capable de ne pas faire autant de fautes (cf les matches que j’ai cités en exemple).
      Il a un jeu de fond de court beaucoup plus constructif que Roddick
      … mais Roddick est devenu hyper-régulier (à la manière de … Murray, le talent en moins), alors que Djoko a eu l’évolution inverse.
      En fait, la force de Roddick c’est de ne pas faire de fautes, mais Djoko le domine en fond de court sinon.

      Davydenko c’est autre chose : déjà il est très irrégulier, si il jouait toujours comme à son maximum (exemple récent Umag), il ferait mal, mais sinon … avec le service et le mental, le problème de Davydenko est qu’il est une petite cylindrée sur le plan physique.

  25. Kristian 18 août 2009 at 16:30

    Hello a tous. Je n’ai pas vu grand chose du week end et rien de Djokovic, mais je vous trouve bien durs. Le Djokovic de 2009 et surtout depuis RG est nettement en dessous du Djokovic du premier semestre 2008. Il est moins agressif, joue plus loin de la ligne, plus court et est moins precis. C’est comme s’il etait atteint d’un syndrome Gilles Simon qui ne lui va pas du tout.

    Je souhaite vivement qu’il se remette dans le bon sens de la marche, car le meilleur Nole fait presque jeu egal avec Nadal sur terre et sur herbe, bat Federer sur dur, et est nettement plus spectaculaire a voir jouer que Murray.

    • karim 18 août 2009 at 17:05

      Et si le fameux Djoko dont tout le monde parle début 2008 était tout simplement un gars qui faisait alors sa Gonzales? Parce que mine de rien un type qui jouait tous ses coups à 15cm de la ligne de fond c’était assez inhumain hein. Mais je suis d’accord que c’était autre chose que ce que murray donne comme non spectacle. N’en déplaise à Antoine, Murray est la résultante d’un croisement entre Droopy et Gaston Lagaf côté excitation. Moi là où je le trouve vraiment remarquable c’est dans son esprit de bagareur et sa haine de la défaite ou de la non-performance. Regardez-le râler comme un putois dès qu’il loupe une balle, ce type en veut à mort. Mais que son jeu est soporiphique.

      • Duong 18 août 2009 at 17:13

        Là, entre les avis de Kristian d’une part, Karim (et Elmar) d’autre part, on a un peu deux avis qui vont dans les extrêmes inverses à mon avis.
        Le meilleur Djoko ne fait pas « presque jeu égal » avec « le meileur Nadal » sur terre, ni ne bat « le meilleur Federer » sur dur.
        Mais oui, je le trouve plus spectaculaire que Murray
        … en tout cas dans les matches où ils ne rencontrent pas des attaquants, car Murray donne des matches que j’aime bien quand il est attaqué, mais est emmerdant au possible contre un joueur qui n’est pas un gros attaquant.
        Djoko, lui, dans ce cas-là, il va créer beaucoup plus de jeu.

      • Elmar 18 août 2009 at 19:36

        Totalement d’accord avec Karim:

        Le Djoko début 2008 a fait sa Gonzales.

        Depuis Wimbledon 2009, il est à son vrai niveau. Qui peut lui permettre de gagner des Master 1000, voire une TMC sur un malentendu, qui le met à l’abri des joueurs hors top-ten, qui lui sera peut-être suffisant un jour pour gagner un autre GC.

        Qu’on ne se méprenne pas: un type qui gagne 2 GC, c’est un putain de joueur (Kafel, Hewitt, Safin ou Rafter). Simplement qu’on fasse de lui l’égal d’un Nadal ou d’un Federer comme certains l’estiment, là je dis carrément « STOP ».

    • Kristian 18 août 2009 at 17:51

      Je crois qu’il y a un probleme tactique de fonds chez Djokovic. Avec l’explosion de Murray fin 2008, et dans une moindre mesure Simon et Monfils, le tennis passif et attentiste est (re)devenu a la mode. Et Djokovic s’y est mis a contre nature. Et sans succes. C’est comme si Connors s’etait dit que pour battre Borg, il devrait jouer comme Borg.

      • Duong 18 août 2009 at 18:36

        tout à fait, j’ai pensé la même chose en le regardant depuis près d’un an.
        Il semble effectivement être parti pour une option plus frileuse, mais ne semble pas à l’aise avec elle, et jusque maintenant produit mieux quand il est plus agressif.
        Je ne sais pas bien comment il évoluera.

  26. franckie 18 août 2009 at 17:26

    on l’a encore vu,la taille de JMDP lui sera toujours un énorme handicap sur le plan physque.comment se fait-il qu’un joueur ayant perdu seulement 1 set sur 15 face aux adversaires relativement moyens aient rampé face à fed qui a eu le parcours que l’on sait à RG?

  27. franckie 18 août 2009 at 17:31

    quelqu’un a vu la finale de cincinatti la semaine dernière?jankovic a le jeu le plus construit de la wta(fermez les yeux quand elle sert!)

  28. benoit 18 août 2009 at 19:22

    Merde… pas vu grand chose de Montréal excepté les 2 derniers matchs de Murray.

    Comme pour l’Open d’Australie il sera le favori n°1 (à part si Fed gagne Cincinnati). Il a le jeu parfait sur dur, le jeu de contre, combiné avec une bonne première balle (encore trop irrégulière cela dit).

    Del Potro, quand il aura travailler le foncier, sera la terreur des défenseurs.Il arrive à frapper à plat toutes les balles, tout en gardant une certaine marge de sécurité, ce que ne sait pas faire un Tsonga par exemple. Ce qui lui assure un niveau moyen très élevé, en témoigne ses parcours réguliers dans presque tous les tournois (sauf Wimby).

    Je vois pas Verdasco nous refaire sa Gonzalez australienne, d’ailleurs il vient de perdre au 1er tour de Cincy…

  29. Elmar 18 août 2009 at 19:38

    Sur Del Potro: son forfait pour Cinci montre qu’il a pris du plomb dans la tête depuis novembre dernier, quand il avait perdu la Coupe Davis en faisant tout pour participer à la TMC. S’il avait su clarifier ses objectifs, je pense que l’Argentine l’aurait emporté.

    Aujourd’hui, il fait un vrai choix sage qui lui permet de voir à long terme. Bien joué.

  30. karim 18 août 2009 at 20:16

    Verdasco a perdu contre Garcia Lopez. Bien. Doit-on parler de déception? Verdasco c’est une bagnole avec un super moteur mais un châssis tout pourri. Tant qu’il est en ligne droite il est intouchable mais au premier virage l’arrière passe devant. Et il n’y a que ça, des virages. Il est décevant. ce qui me déçoit c’est qu’on ait acheté le concept du verdasco nouveau sans lire la notice. Sans blague, en une rencontre de coupe davis et un match de folie contre Nadal (+ victoire brillante sur Murray) on l’a intronisé épouvantail de l’ATP. Sans remarquer qu’il n’a RIEN FAIT DEPUIS JANVIER. Et que oui, ça fait huit mois tout ça. Entre lui, Simon, et dans une moindre mesure Tsonga, on comprend que désormais les 5 premiers sont tellement forts qu’il suffit d’un 1/4 de finale au FUTURE de Nouméa pour intégrer le top 10.

    Benoit, quand tu parles de marge de sécurité que n’a pas Tsonga j’ai presque envie de demander si c’est un euphémisme. J’aime bien son jeu au filet où je trouve qu’il a une volée techniquement bonne et il arrive à faire des choses intéressantes. Mais par contre son jeu de fond de court doit être le plus approximatif techniquement du top 30. Il frappe plus fort que tout le monde en coup droit, oui. Mais côté précision, variations, angles etc. c’est vraiment flat line. Et quitte à me répéter, il fait les fautes les plus grossières. La fluidité même en photo il n’a jamais vu. C’est terriblement haché, tout est rude, rêche, chevêche, dur, brutal. En court extérieur il peut être mortellement chiant à sa manière. Mais en indoor vraiment c’est parfois très agréable quand tout est au vert.

    • karim 18 août 2009 at 20:21

      Je crois que Murray va gagner Cincinatti et enchaîner sur Flushing. ça m’emmerde bien mais on dirait que c’est inévitable. On va dire ouais mais Fed… Je ne pense pas que Fed ait le tennis pour le battre. En petite cuisine comme il a fait à RG ou à Wim, Murray le prend. Au physique aussi il tiendra. Et Fed n’a plus les coups de débordement pour le laisser sur place. Contre le Fed de 2004 comme disait quelqu’un tantôt oui, ça faisait trois sets nets, mais là, je ne pense pas. 6-2 tout de même dans le H2H. Même si c’est un GC. Il ne fera pas le même cadeau qu’il y a un an.

      Ceci dit un super Verdaso l’a eu à Melbourne où il était favori officieux, et un super Roddick à Wimbledon où il était aussi quasi-favori. Alors pourquoi pas un autre joueur en feu sur l’US Open?

      • benoit 18 août 2009 at 20:29

        Federer lui a bien mis une rouste à l’US Open, bo daccord murray était HS, mais en GC, Federer le tient. Regarde leur rencongtre à la Master Cup, le seul match où Fed s’estinvestit pleinement… avec un service inexistant dû à ses douleurs au dos. Ca a fait victoire à l’arrachée e Murray. En plus l’uS Open est la surface la plus rapide. Non je pense que Fed dans un bon jour bat Murray.

        Beaucoup d’attaquants en feu, type Gonzo, Soderling, Tsonga peuvent le battre, c’est la limite des défenseurs. Face au meilleur attaquant le défenseur ne peut gagner.

        • Duong 19 août 2009 at 08:34

          Murray a progressé depuis 2008 (et il avait perdu son service en finale), mais les défaites de Fed ont souvent été très serrées.

          Federer est parfaitement capable de le dominer à son meilleur.

          Le problème n’est pas tant Murray (sinon son service qui est un juge de paix de son jeu) que Federer : le fait est qu’on n’est guère optimiste pour lui … mais il peut très bien perdre avant d’arriver à Murray (qui sera en plus TS 2 à l’US Open probablement)

      • fieldog38 18 août 2009 at 20:29

        Je serai d’accord avec toi si Murray avait prouvé sa valeur en GC mais force est de constater qu’il a souvent déçu. C’est pourquoi les MS n’ont aujourd’hui plus aucune valeur prédictive…

    • fieldog38 18 août 2009 at 20:26

      Je ne sais plus qui voyait en Verdasco un challenger sérieux pour la tournée US mais il vient encore une fois de décevoir son monde…
      Je trouve quand même qu’on a tous tendance à encenser certains joueurs sans qu’ils n’aient de réelles perf à leur actif. En ce sens ni Verdasco, ni Del potro n’iront au bout à l’US. Après tout, ce tournoi a tjs été le juge de paix de la saison et il n’y a pas de raison pour que cela change cette année. Ces joueurs feront sûrement une perf mais je ne les vois pas aller au bout du dernier majeur.
      Derrière le quatuor de tête, je ne vois que Roddick pour être un vainqueur potentiel.

    • Duong 19 août 2009 at 08:30

      Verdasco n’a pas fait une mauvaise suite de saison mais il est à chaque fois tombé en quarts contre des top-4 et a eu ensuite une malchance terrible avec les tirages.
      Ca a multiplié les « virages » comme tu dis … et donc les moments où son mental lui joue des tours.
      PS : à la coupe Davis il avait été quelconque, par contre à Brisbane avant Melbourne, c’est là que j’avais vu le « Verdasco nouveau » … et oui, j’y croyais vraiment.
      Je ne sais pas si ses probs mentaux sont « curables » mais si ils le sont, il peut toujours faire très mal dans quelques tournois.

  31. Alex 18 août 2009 at 21:14

    Le titre devrait se jouer entre Murray,Del Po,Fed et Roddick.L’Écossais pour son niveau impressionnant sur dur depuis un an ; Del Potro pour son niveau de + en + effrayant sur dur également ; Fed pour son passif et son expérience des GC ; Roddick pour ses progrès constants en 2009 et sa forme actuelle.Verdasco,Djokovic,Davydenko et Tsonga ne peuvent que jouer les trouble-fête et tomber l’un des quatre autres un jour de fire inextinguible.

    Sinon,pour le rêve,un quart surprise de la part de Safin pour finir en beauté et empêcher la réunion extraordinaire mais possible des 8 meilleurs mondiaux.But i know so well it’s a dream…

    • karim 18 août 2009 at 23:14

      Y’en a toujours un pour parler de Safin… je crois que t’as plus de chance que le christ revienne comme il a promis y’a deux mille ans!!

  32. fieldog38 18 août 2009 at 21:52

    Et Hewitt qui confirme que son retour est d’ores et déjà une réussite. Comme quoi « les tocards » de la « génération Fed » ont la dent dure et ne sont pas finalement si manchots que ça, n’en déplaise à certains…

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