Cucumber fever, acte V, scène 1

By  | 24 janvier 2011 | Filed under: Actualité

Duels en Mer

A cent-vingt-huit, à l’assaut des mers ils partirent.
Mais seuls huit marins téméraires subsistent encore.
Les matelots, contraints de quitter le navire,
Laissent les officiers tenter de rallier le port.

Pour chacun d’eux, la prochaine vague est périlleuse.
Qui parviendra à résister encore une fois?
Leur chantre, qui est de nature curieuse,
Pour vous, prédit leur geste – c’est un acte de foi!

***

Il ne subsistera dès demain qu’un seul hic

Un véritable poète des temps modernes -
Un  lieutenant distribuant les douces caresses,
Ou un fou du roi, joker au physique en berne :
Qui des deux survivra aux conditions de stress ?

Le mieux armé, à n’en pas douter, est Djoko
Qui, à son adversaire, n’a laissé que des miettes
Sur dur. Berdych, car c’est bien lui l’autre coco,
Sur cette surface, a aligné quatre défaites.

Nos marins ont partagé trois expéditions
L’an dernier : Tomas est passé par-dessus bord
Lors des deux dernières. Oui mais à Wimbledon,
Nole ne lui a pas fait connaître le même sort.

Aujourd’hui, les deux arrivent en terre inconnue,
Préservés qu’ils ont été des difficultés.
Mais la cadence, la confiance devraient mettre à nu
Le gouffre entre bourrinage et régularité.

Le survivant devrait logiquement être Serbe,
Sauf défaillance physique, ou jour de grâce
Du grand Tchèque, toujours capable de coups droits superbes.

Ce match laissera-t-il pour la suite des traces ?

Votre chantre en herbe sincèrement en doute :

Cela fera trois ou quatre sets pour la route.


***

Il ne subsistera dès demain qu’un seul Suisse

Ils n’étaient que deux au départ de l’aventure.
Mais ils sont toujours deux, à l’approche du port.
Les Suisses, c’est bien connu de tous, ont la peau dure.
Pourtant l’un d’eux devra passer par-dessus bord.

Sera-ce la chèvre, malgré toute son expérience,
Ou la loutre au regard anciennement apeuré,
Aujourd’hui rempli d’une sereine assurance ?
Le combat s’annonce en tous points acharné.

Sept voyages en mer les ont vu s’affronter
Et comme de bien entendu, c’est le légendaire
Federer qui, à six reprises, l’a emporté.
A ce mythe, seul manque le Grand chelem calendaire.

Nonobstant ce glorieux passé,  en grand danger
Se retrouve Fed : son dernier arrimage au port
Est désormais lointain. Le valeureux Stanley,
Quant à lui, est prêt à passer à l’assaut du fort :

Il a traversé les obstacles en vrai roc.
Son mental est enfin à l’égal de son bras.
Sera-ce suffisant pour provoquer l’onde de choc ?

Puissance ou inventivité : lequel prendra

Le dessus ? Votre chantre ne peut se prononcer.

Il vous annonce simplement cinq sets serrés.

***

Voilà pour vous Mesdames, voilà pour vous Messieurs
L’exposition, il est vrai bien maladroite,
Composée par  un modeste modérateur
Au sujet des quarts de la première frégate

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459 Responses to Cucumber fever, acte V, scène 1

  1. Cochran 25 janvier 2011 at 15:06

    Je pense que la demie Fed-Djoko a toutes les chances de tenir ses promesses mais je ne serai pas aussi tranché que Kristian. Fed peut très bien jouer plus d’1h30 contre Djoko car son jeu s’y prête bien mieux que celui de Simon ou de Nadal (voire de Murray). Il ne fait pas de doute que Fed sera prêt, confiant et désireux de retrouver une finale de GC. Le match, comme souvent entre ces deux-là, dépendra grandement de l’état de forme de Djoko et comment il encaissera (ou pas), les accélérations du natif de Bâle-JesusisaliveStrasse-n°35-la-grosse-maison-rouge-en-brique-à-gauche-après-le-superU-pas-loin-du-square-avec-la-grosse-statue.

    Ferrer présente un bilan de 3 défaites et 2 victoires sur dur face à Nadal. Il l’avait sorti en 2007 à l’USO au terme d’un match plein. Depuis, Rafa fait tout mieux et le brave David courre toujours autant. Comme Antoine, je vois de longs échanges accrochés, voire quelques breaks, des retournements de situation mais Rafa l’emporter en 3 sets (au pire, il paume le premier). D’autant plus que le match se joue en nocturne, donc dans des conditions plus lentes, ce qui va encore favoriser le Manacori. Tout aussi méritant qu’il soit, Ferrer va rentrer chez lui.

    Dolgolopoupoupidou sort de 2 matchs en 5 sets. Même s’ils étaient rapides, il va se heurter à un Murray qui affiche de très bonnes dispositions et surtout avide d’enfin aller au bout. 3 ou 4 sets également et les 1,2,3,4 en demie (Sod n’est pas un vrai n°4).

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