Le Top 5 de la « bad attitude »

By  | 16 février 2012 | Filed under: Top 5

Quand on pense tennis, c’est souvent l’image d’un court coloré de rouge ou de vert et foulé par des gentlemen  tout de blanc vêtus qui  vient à l’esprit. Un jeu d’adresse empreint de respect et de tradition dont les acteurs seraient des gendres idéaux. Si les ambassadeurs de ce sport ont souvent porté haut ces valeurs, quelques énergumènes ont néanmoins joué la carte du fauteur de trouble, de l’empêcheur de tourner en rond. Faisant fi de la déférence et du contrôle de soi qui forment l’un des attraits de notre discipline favorite, ils ont, par leur style et par leur attitude de (parfois) faux rebelle, fait de leur comportement une force. Sélection d’une troupe de marginaux qui ont su séduire le cœur du plus classique des publics.

#1 Jimmy Connors

Papy fait de la résistance. Jamais battu d’avance et toujours battant, « Jimbo » est considéré à juste titre comme l’un des joueurs les plus fort mentalement. Grand-père symbolique d’un Nadal ou d’un Hewitt, Connors a eu plus d’une occasion dans sa très longue carrière de faire montre de son attitude revancharde et hargneuse. Adepte des joutes verbales plus ou moins recherchées, qui a oublié  son fameux « I’ll follow that son of a bitch to the ends of the Earth », lâché après la finale de Wimbledon 1978 perdue contre Borg ? Difficile d’imaginer Nadal sortir pareille diatribe à Djokovic ! Mais Jimbo n’exprimait pas sa nervosité que par les mots, il lui est également arrivé d’employer ses poings. Ce fut le cas en finale de l’US Open 1977 : suite à une erreur d’appréciation, Vilas est proclamé vainqueur, des spectateurs en transe se jettent sur le court et Connors en profite pour en accueillir un d’un crochet bien senti. D’abord détesté du public au début des année 1970, ses nerfs à fleur de peau et surtout ses duels passionnés avec ses rivaux, eux aussi sanguins, s’emparèrent du cœur des spectateurs qui finirent par l’adopter. Connors s’exprimera ainsi à propos du tournoi de l’US Open, fraichement délocalisé : « Ici, c’est chez moi ». Une façon bien à lui de témoigner de son amour pour son sport, de sa hargne maladroite et de son attachement à son foyer. Plus près de nous, alors entraîneur d’Andy Roddick, Connors avait mis fin à leur collaboration en prétextant ne plus avoir le temps de « promener son chien ». On ne se refait pas.

#2 John McEnroe

« McBrat », « SuperBrat » : les surnoms du génial Américain en disent long sur l’attitude parfois détestable du champion. Tantôt envers lui-même, tantôt envers son adversaire, et plus souvent encore envers l’arbitre, McEnroe n’a jamais semblé à court de réplique quand tout ne se passait pas comme il le voulait. Youtube regorge de ses plus belles apostrophes (« tantrum »), pour le grand bonheur des nostalgiques d’une époque où la langue de bois n’était la religion du sportif de haut niveau. Difficile de résister au plaisir de partager sa plus célèbre colère. Pour McEnroe, les explosions de colère étaient indissociables de son jeu fait d’éclairs, de momentum instantanés, de décharges de génie. Son teint poupon et ses boucles brillantes étaient le vernis nécessaires à l’acceptation d’un homme déchiré entre l’inspiration divine dans le jeu et l’attitude de client de fin de soirée dans les mots. Grand acteur de la fin de la période à cheval entre la fin des seventies et le début des eighties, son allure de Petit Prince de la balle jaune lui aura valu d’être le chouchou du public, le jumeau immaculé du teigneux et sombre Connors. Une demi-volée impropable contre une petite insulte envers l’arbitre, qui aurait l’audace de refuser pareil pacte ?

#3 Marcelo Rios

Un vrai, un dur,  un tatoué. Son allure et son regard évoquent un homme de main des Maras, les gangs du Salvador. Le genre de type qu’on n’aimerait pas croiser dans un bar de Tijuana. Rios fait penser à une version réduite de Danny Trejo mais ne vous y méprenez pas : « El Chino » sait y faire. Entre coups de génie et coups de sang, il régale à tous les niveaux. Petit mais teigneux, Rios ne fait jamais semblant et c’est souvent les journalistes qui trinquent. Le Chilien est le détenteur de pas moins de cinq Prix Citron (un record !) dont quatre consécutifs. Une belle performance pour celui qui était la terreur des journalistes ! Le statut de joueur implique de passer de longues heures en salles d’interview après les matchs, aussi bien après une victoire qu’après une défaite, mais tout ceci, très peu pour Rios. Comme sur le court, il ne s’impose aucune borne et fait comme bon lui semble. Il déclarera par exemple, après sa montée sur le trône de l’ATP en 1998, qu’être numéro 1 n’est « pas quelque chose de normal ». Expulsé par un arbitre lors du tournoi de Los Angeles en 2000 suite à un juron, agression en état d’ébriété en 2001 de deux policiers lors du tournoi de Rome, rixe avec des vigiles dans un bar de Santiago du Chili en 2003… La liste de ses frasques est longue comme le bras ! Retiré des courts, El Chino a l’air de s’être considérablement assagi. Quoique quand on l’entend parler de la « construction company » qu’il tient avec son père, on a du mal à ne pas penser aux Soprano…

#4 Ilie Nastase

Le plus facétieux des Roumains. Lui aussi acteur de l’époque décidément la plus riche en caractère de l’histoire du tennis, Nastase se distinguait par un sens du spectacle évident. Moins colérique que ses camarades de promo, plus amuseur : si McEnroe exprimait des accès de fureur en vérité dirigés contre lui-même, Nastase instaurait une relation acteur-public avec les spectateurs. Là où d’autres s’isolaient, lui se servait de ce petit grain de folie pour bâtir un pont entre le sportif et l’audience. Son péché mignon : les femmes. Grand séducteur et collectionneur de conquètes, Nastase a manifestement fait sien l’adage « Femme qui rit… ». Un Jack Nicholson de la petite balle jaune ! Dans la famille des anciens joueurs Roumains reconvertis dans le management sportif – on pense notamment à Ion Tiriac – Nastase a été contrait de démissionner de son poste de président de la fédération roumaine de tennis. Pour l’anecdote, il faut savoir que son épouse actuelle est de trente ans sa cadette et rien que pour ça, Nastase mérite notre plus grand respect.

#5 André Agassi

Le Kid de Las Vegas a tout du « bad boy » de bac à sable. Maltraité par son père et envoyé dans la stricte académie de tennis de Nick Bollettieri, Agassi se crée alors une bande avec ceux qui seront les grands joueurs de demain : Courier, Krickstein… Élève rebelle, il profite de son  talent évident pour se permettre quelques écarts à la sévérité militaire de l’académie. C’est lorsqu’il débarque sur le circuit à la toute fin des années 80 qu’il laisse éclater la frustration de son adolescence bridée : shorts en jean, collants criards, perruque exubérante, le Kid se permet tout et même plus encore. Embrumé par des débuts prometteurs, il se perd en chemin et se lance dans des entreprises hasardeuses, comme sa célèbre ligne pour la marque Canon : « Image is Everything ». Avec pertes et fracas, il apprendra que non, l’image ne fait pas tout. La suite de sa carrière sera faite de hauts et de bas, avec pour ligne de mire une optique de rédemption, pour racheter cette image de mauvais garçon qu’il n’avait en fait jamais été, n’en déplaise à sa biographie qui fait état d’une prise maladroite de crystal meth. Un but si primordial qu’il le poussera même à laisser tomber les artifices pour atteindre une sobriété maximale : finie la déconnade et finies les perruques ! Dédé pourra alors faire sien le slogan des montres Longines « Elegance is an attitude ».

Épilogue

Ce classement évidemment subjectif est ouvert à tout débat, même si quelques choix semblent indiscutables.

Parmi les recalés, on citera la famille des têtes-à-claque sans cervelle, tels que Jeff Tarango ou Greg Rusedski. La Russie a également porté de grands esprits libres et frappeurs comme Tursunov et Youzhny, bande de joyeux Slaves emmenée par Marat Safin, qui se serait placé sans problème à la sixième place. Comment ne pas penser à lui parmi les joueurs des années 2000 ? Marat c’est tout simplement : les coquards, les poules de luxe dans le box, les fracassages de raquettes… A un niveau bien moindre, on pourrait trouver, dans le genre sale gosse, Andy Murray ; dans le genre comédien à deux sous mais-qu’on-laisse-quand-même-tranquille-parce-qu’il-évoque-méchamment-la-mafia-serbe, Novak Djokovic.

Il faut noter les points communs entre nos différents élus : presque uniquement des Américains, et surtout des joueurs d’une époque définitivement révolue, que ce soit dans les mœurs ou dans l’attitude. Aujourd’hui, chaque déclaration est disséquée, analysée, interprétée et les joueurs doivent sans cesse se justifier de leurs sorties verbales. Une ère du politiquement correct où aucun mot ne doit être au-dessus de l’autre et qui nous fait regretter cet âge libre et peut-être un peu plus naïf, qu’on l’ait connu ou non. Qui dans l’époque moderne pourrait se fendre d’une phrase à la Connors ? Il suffit de voir ce que récolte Verdasco avec son « puta madre de frances » ou Berdych quand il refuse de serrer la main d’un adversaire qui l’avait allumé au filet… Ce circuit trop lisse a clairement besoin d’être un poil sali, il manque une tâche de fiel sur ce tableau éclatant de joueurs tous plus satisfaits les uns que les autres. Mais la  plus grande difficulté d’avoir un comportement sur le fil, borderline,  est d’être capable de redresser la barre avec classe, ce qui implique d’être honnête dans son jeu comme dans son attitude : qui aujourd’hui peut se targuer d’une telle justesse d’âme ?

About 

A fait l'acquisition d'un revers à une main et vit d'un amour sans fin pour la famille des talents au bras juste. Mon carré d'as : Agassi, Safin, Kuerten, Federer...

Tags: , , ,

237 Responses to Le Top 5 de la « bad attitude »

  1. NTifi 18 février 2012 at 21:45

    Quelque soit le vainqueur au moins on assiste à un bon petit match

    • David 18 février 2012 at 21:46

      Oui. De très beaux points.

  2. David 18 février 2012 at 21:46

    Fed craque. 0-40

    • Arno, l'homme des antipodes 18 février 2012 at 21:49

      Mais Pistol Fed. C’est ça qu’est bon.

  3. David 18 février 2012 at 21:48

    40A. Davydenko a raté un revers tout fait.

    • David 18 février 2012 at 21:49

      Jeu Federer

  4. Sylvie 18 février 2012 at 21:49

    ça tient aussi chez Fed. Match tendu.

  5. David 18 février 2012 at 21:50

    Attention aux nerfs d’argile du russe…

  6. William 18 février 2012 at 21:50

    Je trouve Davydenko un peu au-dessus mais ces trois balles de break manquées vont lui trotter dans la tête…

    • Arno, l'homme des antipodes 18 février 2012 at 21:51

      Ouais. 0/30.

    • NTifi 18 février 2012 at 21:53

      Il avait montre que son retour annoncé faute, était en fait IN, quelle erreur d’arbitrage

  7. William 18 février 2012 at 21:52

    Et voilà, trois balles de break pour Federer.

  8. Arno, l'homme des antipodes 18 février 2012 at 21:52

    Allez, c’est maintenant !!!!!!!!!!! Frappe les retours !!!!

  9. Sylvie 18 février 2012 at 21:54

    On aura vu des super points des deux côtés.

  10. David 18 février 2012 at 21:54

    J’aime bien la surface. Rapide mais pas trop, elle permet des points très spectaculaires depuis le début de la semaine. Un bon compromis.
    Federer va gagner, le russe ne s’est pas remis de son revers manqué. Mais je l’ai trouvé très passif, courant beaucoup, défendant bien, mais tentant peu de choses. Contre Del Potro je crains fort la raclée demain…
    Davydenko devrait rapidement retrouver le Top 20 avec ce niveau. il pourrait animer la tournée américaine de mars…

    • Arno, l'homme des antipodes 18 février 2012 at 21:57

      Rotterdam, c’est vraiment un tournoi très sympa et il y a souvent de très bons matches.

      Les tops players ne s’y déplacent que trop rarement, faut dire que c’est pas le meilleur moment du calendrier.

      • William 18 février 2012 at 21:58

        Pareil, j’adore ce tournoi !

  11. William 18 février 2012 at 21:57

    Un bon petit match, et ça fait plaisir de revoir le natif de Severodonetzk à haut niveau. Il faudra être plus réaliste demain car de ce que j’en ai vu aujourd’hui, Del Potro c’est du très solide…

    • Arno, l'homme des antipodes 18 février 2012 at 22:00

      Ouais parce que 3 sur 13 pour les BB, c’est moche… Et contre DelPo y en aura peut-être pas 13…

      Mais je suis confiant. La surface est rapide, les variations de Fed vont faire merveille sur le grand gabarit de l’Argentin.

  12. Arno, l'homme des antipodes 18 février 2012 at 21:58

    Match Doudou !!! Une grande finale qui s’annonce demain…

  13. David 18 février 2012 at 21:58

    Entre ce match et la finale de Melbourne, mon choix est vite fait… Vraiment pas le même tennis…

    • Arno, l'homme des antipodes 18 février 2012 at 22:01

      Je cosigne des deux mains et des deux pieds. Je cosignerai du nez si mon nez avait des doigts.

    • Sylvie 18 février 2012 at 22:02

      Idem. Heureusement que ça existe encore même si ça ne tient plus le haut du pavé.

    • NTifi 18 février 2012 at 22:29

      N’exagérons pas quand même, enfin chacun ses goûts

  14. Sylvie 18 février 2012 at 22:01

    Sentiments mitigés. Contente d’avoir vu Federer réagir de cette façon, j’ai aimé son attitude et son mental sur ce match. Déçue pour Davy que j’aime vraiment beaucoup et qui aurait aussi mérité la victoire.

    Demain, ça s’annonce difficile pour Federer mais ce match peut l’avoir boosté. De toutes façons, une victoire de Del Potro me plairait également. J’espère un beau match.

  15. Arno, l'homme des antipodes 18 février 2012 at 22:05

    Au passage, minimum 300 points récupérés pour Doudou… En 3 matches, c’est tout bénéf’.

  16. benja 18 février 2012 at 22:38

    Pour confirmer les choix de l’auteur de l’article:

    http://le-paradis-des-anges.forumactif.fr/t5966-sport-tennis-coleres-au-tennis

  17. Jérôme 19 février 2012 at 11:08

    problème. Je n’arrive plus à poster.

    • Jérôme 19 février 2012 at 11:08

      ah si.

  18. Jérôme 19 février 2012 at 11:08

    Je ne crois pas qu’on puisse se baser sur les résultats des demi-finales le résultat de la finale entre Fed et Delpo.

    Ce qui est essentiel, c’est la vitesse. Hormis parasitage du fait que l’un jouerait très au dessus et l’autre très en dessous de son niveau moyen, je pense que plus les conditions de jeu sont rapides, plus Federer est avantagé et Del Potro désavantagé parce que l’argentin n’a pas le temps de faire ses immenses mouvements en coup droit. Et inversement.

    On voit bien maintenant que, sur dur lent, sauf s’il joue à son meilleur niveau, Federer est désormais un ton en dessous des monstres survitaminés du top 2.

    Sur surfaces vraiment rapides, en revanche, il reste au dessus de tous les autres.

    • Arno, l'homme des antipodes 19 février 2012 at 11:28

      La fédération Espagnole de tennis tient à condamner fermement les basses insinuations d’un posteur français, qui au détour d’un commentaire, traite Rafael Nadal (Dieu Ibérique du sport, Légende du fair-play, Orgueil de la Nation Espagnole) de « monstre survitaminé ».

      Ces termes qui font référence, de manière subtilement hypocrite, à un éventuel dopage de Rafael Nadal (Grand Héros du tennis, Père de tous les Espagnols), sont inadmissibles.

      Une plainte officielle sera évidemment déposée devant toutes les juridictions compétentes, afin que ce posteur soit implacablement châtié. La peine de mort par visionnage des finales 2008 de Roland-Garros et Wimbledon sera réclamée par nos représentants lors du procès.

    • Jeanne 19 février 2012 at 13:08

      Les sentences que tu requiers sont bien trop légères, je flaire le compl0000000t de complaisance inter-FFF. Je rajoute : visionnage de la finale AO 2009, remise des prix comprise. Interdiction absolue de visionner le 6/3 6/0 du dernier Masters et stage de rééducation intensive au lift à Manacor pendant au moins 6 semaines. Conditionnement anti-jeu vers l’avant. Toute présence de + d’1% à l’intérieur du court pendant une partie se traduira par une hausse des peines.
      Traduction de toutes les interviews de Nadal pendant une année calendaire et publication de ces traductions avec exégèse de chacune en 60 pages minimum +/- 10% sans compter les annexes.
      + les classiques : comptage des réajustements fessiers et capillaires et modélisation graphique de ces postures et mise en perspective historique.

      • David 19 février 2012 at 13:14

        « Traduction de toutes les interviews de Nadal pendant une année calendaire »
        Pas vraiment une punition ça. Il suffit d’en traduire une…

      • Jeanne 19 février 2012 at 13:20

        Bien sûr ! mais j’exige une exégèse différenciée et circonstanciée de chacune, comme un objet unique de réflexion, un axe de recherche. Tout ceci devra être dûment encadré.

      • Arno, l'homme des antipodes 19 février 2012 at 13:25

        Ah ouais, quand même…

        Jeanne, es-tu humaine ???

      • Jeanne 19 février 2012 at 13:28

        J comme Justice, Arno. Inflexible, aveugle, incorruptible. Calamity Jeanne.

        • John 19 février 2012 at 14:43

          :)

      • Coach Kevinovitch 19 février 2012 at 13:46

        Pas assez cruel, je propose un visionnage éternel des sets les plus déprimants de Roger contre Rafa: 2ème set de la finale de Monte-Carlo 2008, 1er set de la finale d’Hambourg 2008, premier set de la finale de Roland-Garros 2007.

      • Jeanne 19 février 2012 at 14:00

        :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock:

      • Coach Kevinovitch 19 février 2012 at 14:21

        Que veut-dire ton dernier com? Je ne suis pas très smiley.

        Ce sort n’est rien comparé à l’idée d’article qui m’est venue à l’esprit en plein rêve cette nuit. Un film d’horreur en puissance.

      • Jeanne 19 février 2012 at 15:05

        Ma litanie de smiley équivalait à un long hurlement d’épouvante. As-tu des gènes torquemadiens en toi ?

  19. Jeanne 19 février 2012 at 13:18

    Je donne Doudou légèrement favori. Comme Jérôme, je pense que la réactivité de la surface grandit significativement ses chances.
    Il a dû lutter, ce qui est toujours bon avant une finale, alors que Delpo ne s’est pas employé.
    De plus il me semble avoir les clés du jeu de Delpo. Il n’y a que deux matchs en 2009, où il a semblé perdre ses clés. Par nervosité exagérée lors de l’UO 2009 et lors du Masters de la même année (un match pas terrible). Pour le reste : domination tactique pouvant aller jusqu’à la fessée.
    Ce Rotterdam est effectivement tout bénef au niveau des points.
    Bonne nouvelle que Delpo revienne fort. Je l’avais déjà trouvé terriblement fort lors de la Davis Cup (mais c’était la terre, sa deuxième moins bonne surface).
    Je compte d’ailleurs sur lui pour empêcher NG d’empocher trop de grands chelems.
    Je lis un peu partout : « Le Big 4″, « le top 4″. Très étonnant, non ?
    Top 3 je veux bien (16 GC, 10 GC, 5 GC) mais mêler PZ au trio qui a raflé 31 GC ??

    • Arno, l'homme des antipodes 19 février 2012 at 13:23

      PZ a rien à faire là, ça fait des mois qu’on le répète. Ou en tout cas que JE le répète.

      Il est juste là pour faire le nombre en 1/2 de GC, et se prendre des branlées quand par miracle il arrive en finale.

      PZ, dans toute son horrible splendeur.

    • Jeanne 19 février 2012 at 13:30

      Je veux que PZ devienne GZ, mais il souffre toujours de sorties précoces. Ivan se veut un V–gra naturel mais bon.
      Nan, c’est comme si 4 c’était plus joli que 3.

  20. Jeanne 19 février 2012 at 13:38

    Quelqu’un a vu le Raonic – Harrison ? La puissance brute semble avoir prévalu. Mais j’imagine que tout le monde est sous le choc de l’élimination de Benneteau (je sens une ambiance anormalement calme ici forcément synonyme de tristesse)

    • William 19 février 2012 at 13:42

      Je voulais le voir mais je me suis trompé d’horaire, honte à moi. En tout cas il doit être bien vert le Raonic : le médecin lui avait dit qu’il ne pouvait pas jouer dimanche en Coupe Davis, le diagnostic se révèle en fait être faux et maintenant le voilà en finale, prêt à défendre son titre… Je pense que ça n’aurait pas été une partie de plaisir pour Tsonga dimanche…

    • Jeanne 19 février 2012 at 13:56

      Erreur d’IRM, je viens de voir ça en effet. Pour le Tsonga d’avant 2011 oui, mais Jo a bien progressé en retour. Ceci dit Milos a le premier service le plus violent du circuit (plus puissant que celui de Karlovic, Isner, Roddick, ce que je ne pensais pas possible)

    • Babolat 19 février 2012 at 14:26

      Raonic a mis une raclée à un Benneteau pourtant en forme, pas loin de son meilleur niveau et de son meilleur classement (top 30/40) qui va même faire une demie cette semaine. Je pense sincèrement que le match aurait été âprement disputé si Milos avait pu jouer à la place du pauvre Dancevic envoyé au casse-pipe.

  21. Babolat 19 février 2012 at 14:27

    Et c’est le break d’entrée pour Roger qui a dû sauver une balle de break sur son service au premier jeu. 2/0…

  22. Bapt 19 février 2012 at 14:31

    oui il joue bien.

  23. Coach Kevinovitch 19 février 2012 at 14:32

    C’est bon Karim, tu peux commencer à détester Dimitrov malgré son revers à une main: http://lascandaleuse.com/2012/02/18/le-nouveau-petit-ami-de-serena-williams/

    • Arno, l'homme des antipodes 19 février 2012 at 14:39

      Brrrrrrrrr… Serena en mode cougar !!! ;)

  24. Nath 19 février 2012 at 14:35

    Wow, Doudou fait ce qu’il veut de JMDP :P
    Il n’y a qu’au service que ce n’est pas encore trop ça, 4-0.

  25. Babolat 19 février 2012 at 14:40

    Tain… il va lui coller une bulle si ça continue… 5/0

    • Babolat 19 février 2012 at 14:44

      Non… l’argentin sauve l’honneur sur un revers trop long de Roger. 5/1.

  26. Bapt 19 février 2012 at 14:41

    il est en mode 2005/2006 là Fed !

    • Arno, l'homme des antipodes 19 février 2012 at 14:47

      Même pas… C’est ça dont on a du mal à prendre conscience: à l’époque, ça allait ENCORE plus vite…

  27. Coach Kevinovitch 19 février 2012 at 14:45

    Del Potro, fais un effort, je t’ai mis gagnant de ce tournoi à Cucumber Contest donc s’il te plait?

    En fait, c’était juste un « one-shot »…à moins qu’il arrête le gluten et se mette à défendre mieux que Nadal même à 6 pieds, 6 pouces tout en parpinant comme en 2009.

  28. William 19 février 2012 at 14:48

    Il le met au supplice avec ses amortis de coup droit !

  29. Babolat 19 février 2012 at 14:49

    6/1 pour Roger qui conclut sur un joli revers gagnant.

  30. Arno, l'homme des antipodes 19 février 2012 at 14:49

    Bon, ben ça c’est fait. Et avec seulement 47% de premières, s’il vous plait.

    Souverain, le Doudou.

    Maintenant, attention au trou en début de deuxième set… Je serai lui, je resterai concentré et je passerai mes premières…

  31. Bapt 19 février 2012 at 14:55

    oui et Del Potro semble mieux jouer depuis trois quatre jeux.

  32. Coach Kevinovitch 19 février 2012 at 14:56

    Un lien s’il vous plaît?

  33. Arno, l'homme des antipodes 19 février 2012 at 14:56

    Cette défense !!!!!!!!!!!

info login

pour le login activer sur votre profil la barre d'outils

Demande d’inscription

contactez-nous à : 15-lovetennis@orange.fr

Archives

Suivez nous sur Twitter

@15lovetennis