Tête de citron

By  | 22 avril 2012 | Filed under: Légendes

Provenant du continent américain, je suis un ancien n°1 mondial au talent proportionnel à mon sale caractère. Gaucher à la patte de velours et au toucher exceptionnel, j’étais toujours prêt à en découdre, aussi bien avec mes adversaires qu’avec les arbitres et les journalistes… Qui suis-je ? John McEnroe ? Non ! Je suis Marcelo Rios, dit « El Chino ».

Né à Santiago (Chili) en 1975, Marcelo commence le tennis à l’âge de 11 ans. Premier sud-américain sacré champion du monde junior en 1993, le jeune Rios est un joueur de fond du court doté d’un toucher de balle exquis, d’un déplacement et d’un coup d’œil exceptionnels, le tout accompagné d’une certaine nonchalance sur le terrain qui donne l’impression d’un jeu complètement sans effort tellement il semble naturel. Son passage chez les pros en 1994 suscite d’énormes attentes, beaucoup lui prédisant une carrière dorée.

Ses débuts semblent le confirmer : pour son premier Roland-Garros, il pousse Pete Sampras, le N°1 mondial, à disputer deux tie-break (7/6 7/6 6/4) ; il remporte ensuite son premier Challenger à Dresde, en Allemagne.

Le jeune Chilien accélère sa progression en 1995-1996. La première année, il remporte trois tournois (Bologne, Amsterdam et Kuala Lampur), mais s’incline en finale de son tournoi local à Santiago. En 1996, il atteint quatre autres finales mais n’en remporte qu’une seule, à Sankt Poelten. Surtout, il obtient de très bons résultats en Masters Series (demies à Indian Wells, Monte Carlo, Hambourg, Montréal, quarts à Madrid et Rome), ce qui lui permet d’intégrer pour la première fois le Top 10.

Mais c’est en 1997 qu’il réalise sa première grande saison: il atteint les quarts de finale à l’Open d’Australie (perd contre Chang), remporte Monte Carlo, est finaliste à Rome, arrive en huitièmes à Roland-Garros (p.c. Arazi) et à Wimbledon (p.c. Becker), et dispute un excellent US Open, ne s’inclinant que de justesse en quarts, en cinq sets (à nouveau face à Chang). Après être monté un temps jusqu’à la 6e place mondiale, il finira l’année 10e.

1998 sera le summum de sa carrière. Il commence l’année tambour battant en remportant le tournoi d’Auckland et atteint sur sa lancée la finale de l’Open d’Australie. Malheureusement, le Chilien se loupe complètement lors du match décisif face à Petr Korda (qui sera bientôt suspendu pour dopage à la nandrolone) et s’incline sur le score sans appel de 6/2 6/2 6/2. Malgré cette déconvenue, il continue son excellent début de saison et réalise un fantastique doublé Indian Wells - Key Biscayne qui lui vaut de devenir le premier sud-américain à atteindre le Graal suprême, la place de n°1 mondial (il la conservera au total durant six semaines) ! Il confirme sur terre battue en remportant un troisième Masters Series à Rome (avec des victoires sur Henman, Muster, Krajicek, et Kuerten sans perdre le moindre set !) et le tournoi de Sankt Poelten juste avant Roland-Garros. C’est donc en grand favori qu’il aborde le deuxième Grand chelem de l’année. Hélas, après un parcours aisé jusqu’en quarts, il chute face au futur vainqueur, Carlos Moya, en quatre sets, à l’issue d’un match décousu où il maîtrise mal ses nerfs.

L’état de grâce est passé. Rios connait plusieurs mois de disette avec des éliminations précoces à Wimbledon (1er tour) et à l’US Open (3e tour). Il se ressaisit en fin d’année en remportant la richement dotée Coupe du Grand chelem et le tournoi de Singapour, mais doit se retirer sur blessure après son premier match au Masters, alors qu’il reste au coude à coude avec Sampras pour terminer l’année à la place de N°1 mondial. Il termine l’année avec 7 titres et la place de n°2.

On le savait pas alors, mais 1999 sera le début de la fin pour Rios. Forfait en Australie, son année sera entrecoupée de pépins physiques. Il réussit malgré tout à garder un bon niveau de jeu : il remporte trois tournois (le Masters Series de Hambourg, Sankt Poelten et Singapour), atteint la finale à Monte Carlo et les quarts à Roland-Garros. Il finira l’année à la 9e place mondiale. Mais c’est un peu le chant du cygne du Chilien : miné par des blessures à répétition, Rios s’enfonce petit à petit dans le ventre mou du classement. Il remportera bien trois derniers tournois (un en 2000 et deux en 2001) et atteindra les quarts de l’Open d’Australie en 2002, mais son corps n’en peut plus. Après une année 2003 durant laquelle il ne joue quasiment plus, il se retire officiellement en juillet 2004.

Que retiendra-t-on de Marcelo Rios ? Tout d’abord, que c’était un des joueurs les plus talentueux de sa génération, capable de coups de pattes géniaux et de dessiner des trajectoires époustouflantes, mais dont le physique n’a pas résisté aux exigences du tennis de haut niveau. Que c’était le premier sud-américain à devenir numéro 1 mondial, et le seul n°1 à ne jamais avoir remporté de tournoi du Grand chelem. Et surtout, que c’était l’un des joueurs les plus caractériels à avoir foulé les courts, récompensé par cinq Prix citron, dont quatre consécutifs, de 1996 à 1999 ! Parmi ses phrases devenues légendaires on peut citer les perles suivantes :

- Move your fat ass! (tendre attention à l’égard de Monica Seles)

- L’herbe c’est bon pour les vaches et jouer au football ! (après son élimination à Wimbledon)

- Non, je ne veux rien dire (réponse au Président de la République qui lui demandait s’il voulait dire quelque chose au peuple chilien pour célébrer sa première place mondiale)

- Ce sera déjà bien s’il remporte deux jeux (à un journaliste qui lui demandait s’il pensait battre Muster à Rome en 1998)

- T’es en vacances ? Tu peux y rester… (à Larry Stefanki qu’il vient de virer alors qu’il l’a emmené jusqu’à première place mondiale)

- Affronter Nadal aurait été une promenade de santé pour moi…

- Rod Laver ? Je l’aurai battu facilement…

- Fuck ! (A Nelson Monfort qui lui demandait « Marcelo, just one word »).

Bonus : pour ceux qui comprennent l’espagnol, une émission de ESPN a été consacrée à Rios.

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230 Responses to Tête de citron

  1. William 22 avril 2012 at 18:02

    Match très très moyen qui vient conclure un tournoi terne. Un Nadal moyen-bon, parfois très bon, un Djokovic absolument pas concerné. C’est pourquoi je pense finalement que cela aura assez peu d’importance. Bravo à Nadal, c’est très bien pour lui et ça devrait lui donner un petit coup de fouet.

    • MONTAGNE 23 avril 2012 at 14:09

      Un coup de fouet ?? il est branché sm, Rafa ?

  2. karim 22 avril 2012 at 22:37

    Bon le challenger de Monaco est terminé et comme chaque année depuis 1983 c’est nadal qui a gagné. Jouons au tennis maintenant… Merde on reste sur terre battue. En fait RG est le seul tournoi de TB que j’aime bien. Surface de merde.

    • Sylvie 22 avril 2012 at 22:48

      Moi j’aime bien la surface, la couleur, l’ambiance mais malheureusement pour moi cela favorise le jeu que je déteste le plus.

      • antsiran23 22 avril 2012 at 22:59

        Juste ce que je pense !!!

  3. Patricia 22 avril 2012 at 23:12

    Finalement, à vous entendre, le seul évènement de ce MC est le bon parcours de Gilou, dont je regrette beaucoup avoir loupé le match contre Nadal.
    L’article de Sophie Dorgan sur la victoire contre Jo est un régal :

    « C’était un match assez bizarre », lance Gilles Simon après sa victoire (7-5, 6-4 en 1h31′) contre Jo-Wilfried Tsonga. Vous avez dit bizarre ? Oui, très bizarre du début à la fin. Dans le froid et le soleil déclinant de la nuit tombante, le Manceau se momifie et le Niçois se bonifie. Comme sur le court, l’un est dans la lumière et l’autre, dans l’ombre voire l’ombre de lui-même. «C’était bizarre pour deux raisons. La première est qu’il n’a vraiment pas bien commencé, surtout le deuxième break (Ndlr : 3-0). Bizarrement cela m’a un peu crispé et j’ai été un peu trop défensif, déplore le 15e mondial. La deuxième raison concerne les conditions très changeantes avec l’ombre et la lumière. Ce n’était pas facile de rester bien concentré. »

    Dans la petite boutique des bizarreries, la qualité de jeu de Jo-Wilfried Tsonga prend une place de choix. Le 5e mondial est désarmé. Son service coince (0 ace, 4 doubles fautes, 57% de premières balles). Son coup droit couine (43 fautes directes dont 23 en coup droit). Et lui râle. « Personne n’est à ma place pour comprendre combien j’ai du mal à le déborder dans ce genre de conditions», prévient la tête de série n°4 avant d’expliquer : « C’est un bon croco. On ne le déborde pas, la balle revient toujours jusqu’à la faute. Contre Gilles, j’ai toujours du déchet car je suis obligé d’y aller et de frapper. Aujourd’hui, c’était difficile d’atteindre le filet, j’étais trop loin car ma balle ne faisait pas assez mal du fond du court. »

    «Face à Rafael Nadal, la problématique est simple : soit tu joues ton meilleur tennis et tu as une chance d’exister, soit tu rentres à la maison en ayant pris 6-2, 6-2.»Pourtant « le bon croco » n’a pas réussi son meilleur match de la semaine. Victime d’un « coup de barre » à 5-4, il appelle le médecin au changement de côté et perd son service dans la foulée. Jo-Wilfried Tsonga l’aide bien à se remettre dans le coup en commettant deux doubles fautes. Puis il donne des gages de bonne volonté en multipliant les erreurs pour perdre son avantage de 4-1 au deuxième set. Il n’en faut pas tant à Gilles Simon. Plus le match avance, mieux il se sent. « J’ai bien trouvé mon rythme à la fin, je me sentais mieux, je bougeais très bien et je refrappais très bien», se réjouit le 15e mondial à la couverture de terrain impressionnante.

    Débarrassé de ses problèmes de dos depuis quelques semaines, il peut «penser à la balle» et la balle le lui rend bien. Fluide et aérien, il contre parfaitement et se prépare donc à défier la montagne Rafael Nadal. «J’ai de quoi lui poser des problèmes, mais il résout bien les problèmes en général, souligne en souriant le protégé de Thierry Tulasne. Je veux jouer mon match à fond. D’une manière générale, il faut essayer de ne pas trop subir, mais cela dépend aussi beaucoup de lui. La problématique est simple : soit tu joues ton meilleur tennis et tu as une chance d’exister, soit tu rentres à la maison en ayant pris 6-2, 6-2.» Rafael Nadal sur terre battue, à Monte-Carlo, c’est vraiment très bizarre pour l’adversaire.

  4. karim 23 avril 2012 at 00:19

    Lu sur eurosport l’interview de rafa on lui demande si c’était le vrai Djoko il répond non mais ajoute:
    « R.N. : Non. Mais dans les autres finales que j’ai jouées contre lui, je ne l’étais pas non plus. Djokovic a eu une année 2011 extraordinaire, où il jouait parfaitement, sans faire de fautes. Ce dimanche, il en a commis plus. Gagner 6-3, 6-1 contre le numéro un mondial, ce n’est pas normal mais ca arrive. Je suis très content de ma victoire et désolé pour lui. Mais c’est le sport. Parfois, vous jouez très bien, d’autres fois normalement et d’autres horriblement. Il n’a pas fait un mauvais premier set mais au deuxième, il a moins bien joue. »

    Donc sur les 7 finales qu’il perd consécutivement contre djoko il n’est jamais lui même? Ou c’est moi qui comprends mal la? Il cherche manifestement à se mettre en confiance, si y’en a un qui va prier pour que djoko se refasse une santé et lui pète sa rondelle huit fois de suite c’est bien moi!!!! Qu’est-ce qu’il me fait chier je peux plus, je m’en croyais débarrassé mais il bouge encore. Il n’a pas été lui même quand djoko le violait, pfffffff ils ont tous des melons incroyables.

    • MacArthur 23 avril 2012 at 00:43

      Lu sur l’Équipe:

      «Ce n’était pas le meilleur Djokovic. Mais dans certaines finales, je n’étais également pas à mon meilleur niveau. Le vrai Rafa, ce n’est pas seulement quand je joue mon meilleur tennis. Le vrai Rafa, c’est quand je joue bien et quand je joue moins bien. C’est donc la même chose pour les autres.».

      Précision donc: « ……DANS CERTAINES FINALES…. »

      Donc tu t’es emballé trop vite Karim….

      • karim 23 avril 2012 at 00:47

        Ça ne fera pas baisser mon agacement, on est sur terre et comme chaque année depuis huit ans je vais manger du pain noir au caca alors merde j’en ai plein le derch et je prends tout ce que je peux. Je craque cette année, je prends le maquis et poserai des tacles à la carotide.

    • Sylvie 23 avril 2012 at 09:07

      Et oui, karim, même si certains sont censés être les rois de la candeur et de la sincérité, ne mentant jamais et plus modeste que moi, tu meurs, on ne m’enlèvera pas de l’esprit que, pour enquiller les perfs à ce niveau, il faut avoir un ego au-dessus de la moyenne. A ce titre, et même s’ils l’expriment très différemment, ils sont bien tous pareils mais c’est pour ça qu’ils gagnent.

  5. MacArthur 23 avril 2012 at 01:03

    Sinon à propos de Djokovic:

    J’avais dit qu’il était gagnant de toutes les façons qu’il perde ou remporte le tournoi: dans le premier cas, il aura manqué d’énergie mentale nécessaire pour aller chercher Nadal à cause du décès de son grand-père; dans le deuxième, il se sera surpassé dans la douleur, réaffirmant ainsi à la face du monde entier l’immense champion inébranlable qu’il est.

    D’ailleurs, il a lui-même apporté de l’eau au moulin de la première hypothèse: « Je ne veux rien enlever à la victoire de « Rafa ». Il mérite de gagner aujourd’hui, il était le meilleur. Mais le fait est qu’il ne me restait plus aucune énergie sur le plan émotionnel (après le décès de son grand-père) »

    Sauf que, à partir du moment où il est resté dans le tournoi, faisant le choix de disputer la finale en se donnant du mal pour gagner deux matchs en 3 sets pour y arriver, plutôt que de se rendre aux funérailles, il est malvenu d’évoquer encore et encore ce décès lors de la conférence de presse.

    C’est pareil aussi pour Nadal qui nous prévient à chaque fois maintenant, qu’il est blessé, donnant l’impression de justifier une éventuelle contre-performance avant l’heure.

    Pour Djokopope, je ne sais pas ce qui était finalement professionnel entre décider de continuer dans le tournoi comme il l’a justifié et la prestation médiocre qu’il a offerte en finale…

    D’où le fait que je m’interroge sur ces propos: « J’étais là physiquement, sur le plan du jeu ça a été pas mal toute la semaine…. Mais c’était un mauvais jour. J’ai joué cinq ou six fois à Monte-Carlo et je n’avais jamais vu un vent aussi fort et changeant. « Rafa » a juste une meilleure façon de jouer dans ces conditions »

    Donc, non seulement il était préoccupé mentalement mais aussi les conditions de jeu ne l’ont pas aidé, c’est ça?

  6. Sylvie 23 avril 2012 at 09:03

    Ton analyse est juste mais, comme tu l’as souligné, Nadal fait exactement la même chose. Il arrive sur tous les tournois ou presque en s’annonçant diminué, s’il perd il est excusé, s’il gagne c’est un héros. Djokovic, malin comme un singe, a vite compris la leçon. A son crédit, je préciserais que, à la différence de Nadal, il ne pouvait prévoir que son grand-père allait décéder pendant le tournoi et on ne peut nier l’impact d’une telle nouvelle.

    En ce qui concerne la finale, est-ce qu’il était réellement rincé à ce point, ou, sentant qu’il n’avait ni le niveau ni l’énergie pour lutter, il a préféré laisser filer, sachant que, du coup, ce serait une victoire en trompe l’oeil pour Nadal et qu’il avait une excuse en or, c’est tout à fait possible.

  7. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 23 avril 2012 at 09:57

    Un excellent article-hommage à un joueur qui aura marqué de son empreinte la fin des années 90. Une tête de citron avec un sacré melon l’ami Marcello mais aussi le type de personnalité qui manque cruellement au tennis actuel. Et puis cette phrase devenue culte à l’égard de Nelson… :mrgreen:

    Sinon une erreur semble s’être glissée dans ton papier : tu parles plusieurs fois d’un tournoi à Sankt Poelten… Ça doit être un tournoi de beach non ?!

    Regarder le tableau de Barcelone est une expérience traumatisante. Vraiment…

  8. Bapt 23 avril 2012 at 12:16

    Moi aussi je tiens à féliciter Robert pour cet article sur Rios. Je n’ai pas suivi ce dernier au sommet de sa carrière mais lors de ses premiers pas. Il est très difficile d’avoir un avis objectif et mesuré sur un type a priori aussi antipathique. Le parallèle avec Dolgo est bien vu même s’il y a un écart de classe tennistique (pas de comportement) entre les deux.

  9. Colin 23 avril 2012 at 13:27

    Excellent papier de notre stackhanoviste Robert, cependant je note qu’une erreur semble s’être glissée dans le titre: les lettres i, t et r semblent de trop.

    Eh oui je l’avoue, même si son jeu était assez plaisant à regarder, le Marcelo était tellement tête de c… que je n’ai jamais pu m’intéresser à lui. Comme quoi, la personnalité, ça joue aussi, même pour quelqu’un comme moi qui se pique d’objectivité.

  10. Jeanne 23 avril 2012 at 13:39

    Félicitations Robert, l’encyclopédie mitraillette a encore tout dévasté. Ce Rios sue la méchanceté de caïd sud-américain, mais un talent extraordinaire. Un miracle qui échappe à la langue de bois !

  11. Jeanne 23 avril 2012 at 13:48

    J’aime aussi ce moment culte pour Nelson

  12. karim 23 avril 2012 at 14:06

    Sinon Robert écrire un article sur Rios déjà en soi mérite le respect. Il fait partie des rares personnes qui sont des cons purs, durs et assumés et qui n’en ont réellement rien à foutre des autres. Son jeu était déstabilisant. C’est vrai que j’aurais bien aimé le voir contre Nadal, puisqu’il en parle.

  13. MONTAGNE 23 avril 2012 at 14:08

    P’tain, vous avez réduit les polices de caractère, je vais aller acheter une loupe.

  14. karim 23 avril 2012 at 14:09

    De toute façon c’est clair que ce qu’il aura manqué à Nadal c’est un très bon gaucher dans le top 4-5, qu’un Murray ou un Delpo le fût m’aurait bien intéressé. Au lieu de ça on a eu vers-d’astico.

  15. Antoine 23 avril 2012 at 14:30

    J’ai l’impression à lire beaucoup de posts que la victoire de Nadal en a refroidi plus d’un. Vous vous imaginiez quoi au juste ? Que Nadal allait se faire ratiboiser sans coup férir par super-Djoker à Monte Carlo, là ou il avait déjà gagné sept fois ? Au fait, au niveau service, Nadal a été extrèmement bon hier au premier set, aussi bon qu’à l’US Open 2010 d’après Toni. Ils avaient décidé d’utiliser davantage le haut du corps. Pas sur que cela ne disparaisse pas dès la semaine prochaine note t il, mais si Nadal retrouve de l’efficacité au service, totalement absente depuis un an, il devindra quasi-imbattable sur terre battue.

    Personellement si le Djoker bat une fois Nadal cette année sur terre, je trouve que ce sera déjà un bon résultat et que deux fois est très improbable. Et si je le vois bien y arriver à Madrid, de préférence à Rome, je ne miserai pas cher sur les chances du Djoker à Roland Garros…Comme Vadja d’ailleurs visiblement puisqu’il juge à raison qu’à Roland Garros, la taille gigantesque du court facilite la défense de Nadal. Bref, à moins que le Djoker ne parvienne à le battre à Rome et à Madrid, pour moi, le favori à Roland Garros a un nom bien familier.

  16. Antoine 23 avril 2012 at 14:33

    Maître Gilou gagne trois places et se retrouve 12ème à l’ATP ce matin. Elle n’est pas belle, la vie ?

    • karim 23 avril 2012 at 15:04

      aujourd’hui avec deux finales de 250, un quart en GC et une victoire en Future c’est bon tu es aux portes du top 10.

      • Antoine 23 avril 2012 at 15:41

        Et oui, vu que les autres raflent tout, quelque miettes suffisent à faire de vous une presque star. Le cut est à 2 700 points pour rentrer dans le top 10, Del Po aujourd’hui, qui a regagné une place.

        Il y a dix ans, jour pour jour, il fallait 4 300 points, c’était Agassi..Autre époque…

        On ne dira jamais assez à quel point le niveau baisse mon bon Karim. C’est bien simple, depuis Tilden, tout, vraiment tout, fout le camp !

        Aujourd’hui, même un mauvais serbe comme Tipsy est 8ème. Une honte !

  17. karim 23 avril 2012 at 16:03

    quelques images de la fête du revers à Melbourne.
    http://www.youtube.com/watch?v=oXCKvawrmuY&feature=related

    • MacArthur 23 avril 2012 at 16:48

      Deux garçons talentueux mais au mental en carton. Putain qu’est-ce que c’est beau le revers à une main. Encore une occasion pour moi d’être fier de l’avoir gardé malgré tous les bons arguments en faveur du revers à deux mains.

      • karim 23 avril 2012 at 17:02

        tuuuuut tut tut dans le cochon tout n’est pas bon, alors avoir un revers à une main tu peux aller de Gaudio à Ruzedski. Où te situes-tu Mac?

        • MacArthur 23 avril 2012 at 17:28

          Lol Karim… Où je me situes? Sans détour, Lendl…. (coucou Antoine)…Allez je sors :-)

          • Arno, l'homme des antipodes 23 avril 2012 at 18:05

            Oh putain, mais tu veux mourir, toi… Sors, oui, mais en courant, parce que là, il faut que tu rendes compte que personne ne peut plus assurer ta sécurité…

  18. Antoine 23 avril 2012 at 16:19

    Une bonne nouvelle pour Nadal: le tirage de Barcelone.

    Quart théorique contre Tipsy, puis en demies contre Fernando ou Nishikori, sans doute le plus dangereux pour lui.

    Dans le bas du tableau, Murray qui est TS2, doit normalement rencontrer Almagro, puis en demies, le vainqueur de Ferrer vs Lopez. Bref, Almagro, puis Ferrer, ce n’est pas du gâteau pour la Murène. S’il arrive en finale, il sera probablement cuit à point pour Nadal. Sinon, ce dernier étendra Ferrer, comme l’année dernière…

    What else ?

    Si, à Bucarest, maître Gilou est TS1 et tentera de gagner là bas pour la 3ème fois. Il y a également Mayer, Trotsky, Benneteau et Chardy, ainsi que Baggy.

    • MacArthur 23 avril 2012 at 16:55

      Je ne pense pas que ce soit nécessairement une bonne nouvelle pour Nadal d’éviter les gros clients dans un tournoi comme Barcelone, à la maison, où il a vraiment la chance de se régler et de retrouver ses marques sur terre afin d’être définitivement réglé pour les plus gros tournois à venir.

  19. karim 23 avril 2012 at 17:19

    Il peut quand-même pas leur faire le coup huit années de suite non? Mine de rien ça veut dire qu’en huit ans aucun danger ne s’est pointé à l’horizon pour sérieusement mettre à mal l’hégémonie de Nadal sur TB. Quel trou générationnel. Bon on a bien eu l’ovni Djoko l’an dernier mais ça compte pas. Ou du moins pas encore, sauf s’il le refait et pousse jusqu’à triompher de Mowgli à RG cette année. Cette année je sens qu’il vaut mieux pas que je traine trop par ici pendant la saison sur TB, je vais virer troll.

    • Sylvie 23 avril 2012 at 17:29

      On sera deux… Il faut que je fasse l’effort de ne pas commenter quand ça me gonfle parce que j’ai conscience que c’est ultra subjectif et pénible pour qui apprécie mais que c’est dur !!!!

      Je vais me mettre en apnée jusqu’à l’herbe en espérant que… A moins que… :(

    • MacArthur 23 avril 2012 at 17:41

      Nadal et la terre battue, c’est l’histoire du destin…. :-). Allez plus sérieusement….

      Le mec aurait pu décider d’orienter sa carrière en fonction de cette surface qu’il en serait probablement à 70+ titres aujourd’hui. Mais lui a décidé de dompter toutes les autres surfaces (celles qu’on lui a proposées hein….) avec les résultats qu’on connaît.

      Ce qui me choque moi, c’est qu’un joueur comme Murray ne fasse pas plus de dégât sur cette surface alors qu’il a fait ses premières armes en Espagne et qu’il en a les aptitudes. Mais bon, on verra à Barcelone.

      Finalement, rien n’empêchait Djokopope d’aller à Barcelone non plus mettre fin à cette dictature nadalienne hein…

      • karim 23 avril 2012 at 18:04

        Barcelone? allons mon bon ami, ça ne compte pas Barcelone. Nadal peut y gagner encore sur le senior tour que ça ne me fera pas faire de cauchemars.

        Murray? Encore et toujours, son coup droit est trop faible pour gagner sur TB. Ceux qui ont été bons sur terre battue avec des revers exceptionnels envoyaient également du très lourd en coup droit, Kuerten, Kafel ou Gaudio pour ne citer qu’eux. Chacun était capable de dicter le jeu avec son coup droit et déborder, faire très mal, même si ce n’était pas leur meilleur coup.

    • Arno, l'homme des antipodes 23 avril 2012 at 18:16

      On sera trois. Une purge absolue nous attend pendant 1 mois et demi…

      Qui est capable de démolir l’ordre établi ??? John Isner ?? DelPo en mode USO 2009 ?? Jacques Cheminade ???

      Il est où Superkrisprolls ?? Il me manque cet abruti…

      Si Nadal gagne RG, je me pends. Si Djoko gagne RG, c’est moins pire dans l’absolu, mais si cette tête de zob fait le GC sur 2 ans là où Doudou a échoué 469876544897643 fois, c’est lui que je pends.

      Et pendant ce temps, le dernier espoir de l’alliance rebelle tente de rassembler ses dernières forces… Est-ce que Doudou peut le faire contre ces 2 monstres, plus jeunes et plus forts que lui ???? L’histoire nous dit invariablement que non, mais merde, un dernier exploit pour la légende, ça claquerait carrément sa race !!!
      J’ai beau savoir qu’il le fera pas, j’y crois quand même. C’est grave, docteur ??

      • MacArthur 23 avril 2012 at 18:38

        Ah tout ce beau monde qui milite fermement en faveur de la remise en cause du statu quo alors que le statu quo, c’est la paix, c’est lastabilité.

        À l’instar de l’unipolarité du système international incarné par les États-Unis qui est bénéfique pour la stabilité mondiale, l’unipolarité sur la terre battue incarnée par Nadal est bénéfique pour la stabilité du tennis.

        Toute comme la multipolarité qui se dessine avec l’émergence du BRIC annonce les couleurs d’un désordre international effrayant, la multipolarité sur terre battue sera porteuse de chaos.

        Je n’aime pas le désordre. Je suis un pacifique. Je milite donc fermement en faveur du maintien de l’ordre tout en ayant à l’esprit que l’histoire du tennis fait partie d’une plus grande histoire, l’histoire de l’humanité qui est une histoire de cycle d’émergence et de décadence des empires…

  20. Jeanne 23 avril 2012 at 18:35

    Tout est encore possible pour le Vieux Veau d’Or (VVO). Si les deux marathoniens se détruisent mutuellement à Madrid ou Rome. Nadal n’a pas été vraiment testé, ce NG en crêpe noir ne voulait rien dire.

    Murray malgré son coup droit, n’est pas si loin. L’an dernier il a sérieusement ennuyé Nadal et NG sur terre battue, certes en MS. Et Isner ou tout autre ultra-cogneur peut guillotiner qui de droit.

    • MacArthur 23 avril 2012 at 18:45

      Sauf que les deux gugusses ont compris le plan du VVO: les laisser s’épuiser entre eux pour ramasser le mort. La preuve la finale de Monte-Carlo a duré 1h 18. Ils ne se laisseront pas prendre au piège ni à Rome ni à Madrid. L’un d’eux va avoir l’intelligence de rendre les armes avant ou en cours de lutte…d’une manière ou d’une autre.

      Si le VVO veut quelque chose, il devra aller le chercher avec ses tripes. Madrid 2009 ne se répètera pas!

    • Jeanne 23 avril 2012 at 19:16

      Tu as raison, les matchs Nadal NG sur terre battue (2011 – 2012) ont tous été à sens unique et très courts. Le VVO doit être vigilant sur cette nouvelle donne.

    • Sylvie 23 avril 2012 at 19:44

      j’ai fait une croix sur le vieux doudou pour la terre. Qu’il brille ailleurs ça serait déjà bien mais je me languis d’un autre vainqueur à Roland, peu importe qui, je serais prête à prendre Gilles Simon ou David Ferrer, c’est dire mais j’ai envie d’une surprise, d’un changement, quelque chose qui face que le dimanche de la finale, pour une fois, ne ressemble pas aux précédents.

      • Sylvie 23 avril 2012 at 21:34

        « qui fasse », mon dieu :(

  21. NTifi 23 avril 2012 at 19:29

    Vous exagérez beaucoup je trouve. Ce n’est que MC que Nadal a gagné comme en 2011 et en face ce n’était pas le vrai Djoko même l’Espagnol l’a reconnu.

    Après il manquait plein de joueurs, je ne pense pas qu’il fera une 2010, la concurrence est très forte avec en plus Isner, Berdych ou même Fed, on ne sait pas ce qui va se passer.

    Peut être que Nadal gagnera tout mais j’espère qu’il ne le fera pas facilement comme en 2010. Là cette année il y aura de la bataille, c’est bien pour le tennis.

    • Sylvie 23 avril 2012 at 19:45

      Les fans de Nadal disent ça tous les ans depuis 2005. Un jour ça sera vrai mais j’en doute encore pour cette année.

      • NTifi 23 avril 2012 at 20:02

        Et 2009 alors ? Tout est possible au tennis, après c’est vrai que vu de l’extérieur c’est lassant qu’il y ait toujours le même vainqueur à RG.

        Mais Nadal est un spécialiste de la TB, c’est un phénomène sur cette surface. Il sera toujours le favori.

      • Elmar 23 avril 2012 at 20:22

        Nadal le favori? Mais non voyons.

        « Yé ne souis pas lé favori, perqué cé loui le numero uno; yé né souis pas lé favori perqué cé le meilleur youeur de tous les temps; yé né souis pas lé favori, perqué yé perdou contre loui à Rotterdam en 2008″

  22. Quentin 23 avril 2012 at 21:09

    Je ne comprends pas ces histoires de « ce n’était pas le vrai Djokovic ».
    C’est quoi le vrai Djokovic?
    Ce n’était pas le Djoko des neuf premiers mois 2011, mais est-ce qu’il faut vraiment considérer que c’est ça le « vrai » Djokovic?
    Et pourquoi pas alors considérer que le vrai Nalbandian est celui de l’automne 2007, le vrai Safin celui de fin 2004-début 2005, le vrai Roddick celui de l’été 2003, etc.
    Nadal aurait dit dans l’Equipe « Le vrai Rafa, c’est quand je joue bien et quand je joue moins bien. C’est donc la même chose pour les autres. ». Et bien sur ce coup là je suis entièrement avec l’espagnol.

    C’est quoi cette idée que de considérer que le « vrai » Intel est Intel à son niveau max?!

    • Sylvie 23 avril 2012 at 21:26

      Je suis en partie d’accord avec toi mais en partie seulement. La notion de « vrai » joueur qui serait un joueur à son top au meilleur de sa carrière, est effectivement un peu biaisée.

      En revanche,entre le Djokovic 2011 et celui d’hier, il y a un gouffre. Il n’y avait rien dans son jeu et il était totalement absent.

      Et puis Nadal est un peu gonflé là-dessus car il a expliqué un nombre important de contre performances ou de défaites sévères par des problèmes physiques. Si le vrai Nadal c’est aussi celui-là, alors qu’il commence par éviter de mentionner ses propres problèmes pour justifier une défaite.

    • MONTAGNE 24 avril 2012 at 11:24

      Untel, mon cher Quentin. Intel c’est une marque de processeurs !!

  23. Pierre 23 avril 2012 at 21:47

    Rien à voir mais je peux vous confier a à vous. Aujourd’hui, troisième match du gros tournoi local (ça se termine à -30) : je perds contre le moniteur du club, sur ses terres, sur sa terre : 4/6 7/6 6/3 en 3h15 de match. J’ai bien joué, je crois même avoir volé par moments, mais ça n’a pas suffi. Ah comme la fatigue est plus intense quand on soigne ses muscles avec dans la bouche le goût de la défaite ! Fait chier.

    Rios aurait fait un scandale.

    • Sylvie 23 avril 2012 at 22:08

      Bravo quand même.

    • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 23 avril 2012 at 22:09

      Pierre, tu viens de m’ôter toute envie de te défier là…

    • Sylvie 23 avril 2012 at 22:39

      C’est quoi ton classement Pierre ?

      • Pierre 24 avril 2012 at 08:25

        Je suis encore 15/2, mais en ce moment je joue sans doute un peu mieux que ça.

        • benja 24 avril 2012 at 10:39

          Ca va comment en France les Classements?

          En Belgique, on fonctionne comme ça du moins bon au meilleur:

          C30/5
          C30/4
          C30/3
          C30/2
          C30/1
          C30
          C15/5
          C15/4
          C15/3
          C15/2
          C15/1
          C15
          B+4
          B+2
          B0
          B-2
          B-4
          B-15
          B-15/1
          B-15/2
          B-15/4
          A nationaux
          A internationaux

          • Pierre 24 avril 2012 at 13:38

            C’est à peu près la même chose jusqu’à 15 (premier classement de la seconde série). Après, les « numéros » changent un peu mais ça a l’air basé sur le même principe.

  24. MarieJo 23 avril 2012 at 23:05

    hello et merci à robert de nous faire une bio de Rios… pour info j’ai inséré 2 des liens proposés sur la page :)

    rios, j’ai vu un reportage sur sa nouvelle vie : il bosse dur avec son père entrepreneur, eta eu 3 triplés en plus de d’une fille de son premier marriage et des 2 petites de sa nouvelle femme : vive la famille recomposée :)
    j’adorai l’ambiance de ses matchs, ou une smala de chiliens faisaient des tours de passe passe pour le voir sur le central avec 2 billets ! ambiance garantie…

    et puis Rios au chili à viña del mar, c’était sympa aussi !
    ce mec avait une patte, une gueule, et se foutait du politiquement correct comme de sa première chaussette de tennis, la première fois que je le vois, je crois bien que c’était à RG94 contre sampras et il fait déjà un gros match !
    j’ai cru voir un ovni, je suis resté scotchée à ma tv ! ce mec était fascinant à voir… Nalby qui a la réputation d’être laconique en salle de presse et pas bon client fait gentil doudou à côté !

    • Colin 24 avril 2012 at 11:41

      Tout cela me rappelle subitement que l’Oz 1998 a été le premier tournoi que j’ai suivi sur internet, avec, le matin en arrivant au boulot, l’affichage et l’analyse des résultats de la nuit. Ça devait être sur l’une des premières versions du site web de l’ATP, à l’époque http://www.atptennis.com ou quelque chose comme ça.

      Je me souviens bien notamment du parcours canon de Nicolas Escudé, stoppé en plein vol par Rios en demi. Puis de la défaite piteuse de ce dernier en finale face à Petr Korda, plus tard convaincu de dopage (Wimbledon 98).

  25. MarieJo 23 avril 2012 at 23:27

    parce que c’est bluffant :)

  26. karim 24 avril 2012 at 09:28

    Un mythe s’écroule, sur la vidéo après sa volée amortie rétro contre Moya il rigole, il sourit! Je suis choqué, finalement c’était un faux dur. Tarango n’a jamais souri, jamais. Vive Jeff.

  27. Antoine 24 avril 2012 at 10:47

    La terre battue n’est pas ma surface préférée, je préfère l’herbe, voire parfois un bon indoor rapide mais je mets la terre battue juste derrière l’herbe. Je n’aime pas du tout le dur. Bref, la terre battue, je trouve cela top et ce que je trouve encore mieux, c’est qu’il y ait des surfaces différentes et très contrastées tout au long de l’année. malheureusement, l’avolution a été inverse: uniformisation avec une tendance générale au ralentissement partout et une légère augmentation de la vitesse sur terre battue.

    Nadal gagne ? Borg gagnait ? So what ? Les autres n’ont qu’à être meilleurs. Nadal n’est pas invincible même si en trois sets gagnants, il est très très difficile à battre. Il n’est écrit nulle part qu’il va gagner cette année encore à Roland Garros. Quelques joueurs à leur top le jour J ont une chance de le battre si lui même n’est pas au top: je citerai Del Po, Isner, Djoko, Federer, Murray, Monfils..Mais il faut que les deux conditions soient réunies. Si Nadal est lui même au top, il ne peux pas perdre et s’il ne l’est pas, il faut que les joueurs précités fassent l’un des grands matchs de leur carrière pour y arriver.

    Impossible ? Non, rien n’est impossible, mais si on n’y croit pas, ce n’est pas la peine d’essayer….

    • NTifi 24 avril 2012 at 11:35

      +1000 Antoine, 100% d’accord avec ton post.

      C’est dommage que certains ne soient pas aussi optimiste que toi.

    • Ulysse 24 avril 2012 at 14:49

      OK avec toi Antoine sauf pour la présence de Monfils dans la liste des candidats vainqueurs de Nadal à RG. Même à 120% contre un Nadal à 80% c’est pas possible.

  28. Fred 24 avril 2012 at 11:15

    Hello tout le monde !

    Merci Bob pour cet article !
    Bon, pour moi, Rios, c’est pas franchement un bon souvenir… ma copine de l’époque craquait vraiment à fond pour lui… Les filles, il vous faisait quelque chose à vous ?
    Bon bref, j’avais beau lui expliquer que c’était un sale type, que en français il s’appelait Marcel, qu’il avait dit un gros mot à Nelson, qu’il était tout petit, rien n’y faisait… rhalalala…

  29. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 24 avril 2012 at 11:16

    Un intrus s’est glissé dans ta liste Antoine…
    Monfils ?! No way

    • Antoine 24 avril 2012 at 11:32

      J’ai hésité avant de mettre Monfils mais est ce si absurde de penser que Monfils puisse battre Nadal sur terre battue à Roland Garros ? Nadal l’a toujours battu facilement sur terre battue, mais Monfils l’a déjà battu deux fois sur dur. Il a été en demie à Roland Garros et plusieurs fois en quarts. Il a battu Ferrer à Roland Garros. Dans un (très) grand jour, il peut être très difficile à battre et face à un Nadal moyen, il aurait sa chance me semble t il, poussé à fond par le public. Il est capable parfois de très bien servir, a une très bonne couverture et est capable d’envoyer en coup droit…Peu probable mais pas complètement impossible me semble t il…But it’s a (very) long shot..

      • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 24 avril 2012 at 12:02

        Autant je crois un peu en Inser si les conditions de jeu sont rapides ou en Delpo version RG 09, autant Monfils a autant de chances que moi de prendre 3 sets à Nadal sur le court Chatrier…

        Sérieusement, je sais bien que Gael est bon sur TB et qu’il a déjà battu deux fois Nadal sur dur mais le central de RG, c’est le jardin de l’espagnol. Lui prendre un set serait déjà un sacré exploit.

        Non, hormis un Djoko 2011, un Fed extraterrestre, un Delpo jouant à 120% ou un Isner in fire pendant 3 ou 4 sets, je ne vois personne capable de battre Nadal à RG…
        Murray ne tiendra pas le choc et Sod est malheuresement absent depuis trop longtemps pour espérer quoi que ce soit de sa part.

        • MacArthur 24 avril 2012 at 13:16

          Ça fait belle lurette que Nadal a résolu l’équation Soderling!

  30. William 24 avril 2012 at 11:45

    Ça me fait mal de l’écrire mais, comme Antoine, je pense que Monfils peut battre Nadal à Roland. Il faut qu’il soit dans un très grand jour, qu’il y croit à fond et que Nadal soit un peu en-dessous. Avec sa couverture de terrain, le soutien indéfectible du public et ses frappes (deux fois par an) très lourdes, il peut sacrément l’embêter. Pas de bol, il tombe tout le temps dans la moitié de Federer.
    Le vrai problème contre Nadal sur terre, c’est qu’il faut lui montrer qu’on y croit et qu’on ne tombera pas sans se battre. Dans ce sens la liste de joueurs proposée par Antoine me paraît pertinente et je ne vois pas qui on pourrait y ajouter.

    J’en profite pour rebondir sur le tableau de Barcelone : depuis combien de temps Nadal n’a t il pas eu un tableau compliqué ? Ça devient vraiment un gimmick

    • Antoine 24 avril 2012 at 11:57

      A Indian Wells, il avait le tableau a priori le plus difficile du Top 4.

  31. Jérôme 24 avril 2012 at 12:27

    Antoine, je suis en désaccord avec toi sur 2 points.

    D’abord, je ne vois pas en quoi la TB serait plus rapide aujourd’hui qu’il y a 10 ans. Sur TB aussi, les joueurs doivent taper dans des balles grosses comme des pamplemousses. Le seul facteur qui me semble avoir pu jouer dans le sens que tu dis, c’est la course aux armements sur les raquettes/cordages et sur le « physique ».

    Mon 2ème point de désaccord, c’est Monfils. Mais si tu considères également qu’un Leconte en feu pouvait battre le Sampras de la grande époque à Wimbledon au motif qu’il l’avait battu en indoor lors de la finale de la CD 91, ton hypothèse est cohérente. ;-)

    • Antoine 24 avril 2012 at 13:20

      A sujet de la terre battue, j’aurais du préciser et me limiter à cela: je pense que les conditions de jeu sont un peu plus rapides à Roland Garros depuis deux ou trois ans parce que les balles utilisées sont plus vives, également parce que les conditions météo ont été bonnes ces deux dernières années, qu’il n’a presque pas plu. Ces deux paramètres peuvent changer bien sûr. Sur Monfils, j’ai déjà répondu mais pour prendre ta comparaison, je pense aussi qu’un Leconte en feu aurait pu battre un Sampras moyen à Wimbledon en 91 s’il n’avait pas été à l’hopital à ce moment là. Il n’était pas imbattable d’ailleurs à cette époque puisqu’il gagne son premier Wimbledon en 93.

      • Jérôme 24 avril 2012 at 15:14

        Je parlais bien du Sampras de la grande époque, pas du gamin de 20 ans qui était en pleine phase de digestion de sa victoire à l’USO 90.

        Or le Nadal d’aujourd’hui, ce n’est pas le Nadal de 2004. Et jusqu’à preuve du contraire, malgré mes tentatives de pacte avec le Malin, Nadal reste le maître de la TB que seuls les cyborgs et un Djoko en forme peuvent dominer sur cette surface.

        J’ai à dessein fait la comparaison avec Leconte qui avait lui aussi un mental … trop faible.

        • Antoine 24 avril 2012 at 15:36

          …en ce cas la comparaison n’a pas de sens parce qu’à la grande époque de Sampras, Leconte avait pris sa retraite depuis un moment..Ils ne sont pas de la même génération. Il n’y a eu qu’une faible période de recoupement entre les deux..

  32. karim 24 avril 2012 at 13:47

    Monfils peut battre Nadal à Roland Garros. Mais l’ensemble des conditions requises nous sort de la probabilité et la statistique et nous fait rentrer dans la voyance et la magie. Donc non, not in this life.

    Moi je l’ai souvent écrit et ça ne s’est jamais réalisé mais je pense qu’il est prenable. Pas par Fed malheureusement, ni peut-être par Djoko qui n’a plus la confiance insolente de l’an dernier, mais après Soderling, Isner ou JMDP peuvent lui faire le coup du cyborg on fire. Sur un court sec et avec les balles vives, si le géant est dans un grand jour au service et remporte très facilement ses mises en jeu ça peut se faire. Isner joue très bien sur terre battue et l’an dernier mois en confiance et moins bon il l’a déjà poussé aux cinq sets. N’était-il pas déjà le premier à le faire? Je ne sais plus. Pour JMDP s’il pouvait sacrifier son poignet et sa carrière sur un match, la guérilla lui érigerait une stèle en pleine jungle.

    • Antoine 24 avril 2012 at 16:04

      Oui, Isner est le premier à avoir poussé Nadal aux cinq sets à Roland Garros, un Nadal alors très très moyen en première semaine. Il peut donc recommencer mais ce sera cette fois en seconde semaine vu le classement d’Isner. L’année dernière, c’était au premier tour. Cette année, ce pourrait être un quart. Il faudrait qu’Isner y parvienne sans avoir laissé d’énergie aux tours précédents. Pas évident, à supposer même qu’Isner soit du côté de Nadal.

      Del Po a fait jeu égal avec Djoko l’année dernière durant deux sets avant de jouer nettement moins bien les deux suivants le lendemain. Il peut faire mieux que cela, mieux que ce qu’il a fait durant la finale de la CD aussi ou il avait joué et perdu un très long match contre Ferrer deux jours avant mais avait fait jeu égal avec Nadal durant trois heures avant de fléchir. Mais j’ai bon espoir concernant Del Po: il a stoppé après Miami ou il était cuit, ne reprend qu’à Madrid, comme Federer. Il peut très bien jouer sur terre, même si ce n’est pas sa surface préférée.

      Je dois faire partie des rares à penser que Federer peut battre Nadal à Roland Garros mais ses chances sont limitées. S’il avait joué Nadal en demies le jour ou il a battu le Djoker, je pense qu’il aurait aussi battu Nadal. Je n’exclue pas totalement que Federer puisse regagner un jour à Roland Garros, mais sans doute pas cette année ou ce ne sera pas une priorité. Là, je pense que son objectif sera d’aller en demies pour limiter sa perte de points mais c’est tout…

      Djoko peut le faire mais je trouve qu’il s’est mis beaucoup trop de pression sur ce Roland Garros. Je ne serais pas surpris qu’il se fasse battre prématuremment…Et pour qu’il croit sérieusement en ses chances, il faut qu’il batte Nadal avant, à Madrid ou à Rome.

      Reste enfin Murray s’il progresse d’ici là et le démontre à Madrid et à Rome. S’il gagne un de ces tournois, il fera figure d’outsider crédible, de même que s’il bat Nadal cette semaine à Barcelone. Il a nettement progressé sur terre l’année dernière. Il a encore de la marge mais il faudrait qu’il soit bien meilleur qu’il ne l’a jamais été pour avoir sa chance contre Nadal. Difficile.

      Reste le très improbable: un Dolgo en 1/8ème par exemple, un Dolgo qui ce jour là ne commettrait que peu de fautes et refuserait l’échange, l’empêcherait de trouver son rythme.

      Enfin, bref, Nadal jusqu’à preuve du contraire sera à nouveau le super favori à sa propre succession Porte d’Auteuil. Je disais hier que Vadja estimait que Djoko aurait beaucoup de mal à déborder Nadal sur le Chatrier mais le propos n’est pas de ce dernier, mais de Nastase, dimanche à Monte Carlo, un Nastase qui parle peu mais bien. Un jour, je lui ai demandé ce qu’il aurait fait pour battre Nadal à Roland Garros. Cela l’a fait rire et il m’a répondu qu’il serait devenu fou (lui, pas Nadal)!

      • karim 24 avril 2012 at 16:23

        Comment tu nous glisses nonchalamment que tu prends le thé avec Nastase, petit cachotier!!!

        • Antoine 24 avril 2012 at 17:15

          Pendant plusieurs années, j’ai été invité en tribune officielle à Roland Garros..Top ! Buffet extra mais plutôt champagne que thé…J’y rencontrais souvent Nastase ou Vilas qui y passent la quinzaine tous les ans. Du coup, j’ai un peu papoté avec eux, avec l’entraineur de Safin aussi (Lundgren) car la tribune officielle jouxte les places réservés aux proches des joueurs. C’est là que je me mettais souvent. J’ai aussi discuté avec lui car j’aimais beaucoup Safin, en particulier son revers à deux mains, une fois n’est pas coutume…C’est là aussi que je me suis rendu compte que je ne disais pas que des conneries…Dans les tribunes officielles, la plupart des invités sont les présidents de ligues (avec madame) et ces vieux types connaissent très très bien le tennis. Il y en a qui viennent tous les ans depuis quarante ans, voire plus. Federer a une côte incroyable parmi eux…

    • Le concombre masqué 24 avril 2012 at 16:33

      « pas par FED malheureusement » ha Karim t es revenu! Fais gaffe je pense que ta petite fille utilise ton ordinateur quand tu vas te servir des cognac on the rocks :)

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