OA 2013 : Babolat prend son RYSC !

By  | 29 janvier 2013 | Filed under: RYSC

Et voilà ce que vous attendiez tous… Les résultats complets du RYSC Open d’Australie 2013 !!!

Qui correspondent évidemment au classement général actuel…

1er – BABOLAT : 22 Pts.
2-Sylvie : 20 Pts.
3-Quentin : 18 Pts.
4-Ulysse et Remy : 16 Pts.
6-Fieldog, May, Nath et Antoine : 14 Pts.
10-Montagne, Skvorecky, Oluive, Pat et Kaelin : 12 Pts.
15-John, Patricia, Noël, Jérôme, Marie-Jo et DenDen : 10 Pts.
21-William et Concombre : 8 Pts.
23-Marc, Joakim et Robin : 6 Pts.
26-Kenny : 4 Pts.
27-Homais et JC : 2 Pts.

Champion toutes catégories de cet Open d’Australie, et premier numéro 1 mondial de l’ATP RYSC… BABOLAT avec 22 points !

22 points, ce qui nous fait un total de 11 bonnes réponses sur 16, total encore jamais atteint. Babolat commence très fort, et les écarts sont déjà importants :

Au-delà de la 10e place, on est déjà à 10 points du leader !

On félicite également Sylvie et Quentin/Roberta pour leur superbe podium avec respectivement 10 et 9 bonnes réponses, ce qui fait des trois premiers les seuls à obtenir un score au-dessus de la moyenne.

Une dédicace également à Ulysse, le dernier à avoir contesté la suprématie de Babolat, et qui s’est vu vainqueur durant un set dimanche, mais aussi à Rémy, loser de l’an dernier et auteur d’une superbe perf pour commencer la saison.

Et enfin, bravo à Homais et JC, qui ont réussi l’exploit de ne donner qu’une seule bonne réponse !

Merci aux 28 concurrents, record du RYSC, d’avoir participé, en espérant gagner des joueurs en cours d’année. Et pour finir… Rendez-vous à Indian Wells !

PS: vous avez été remarquablement bons pour la question subsidiaire : Nole a passé 18h17 sur le court pour gagner le tournoi. La plus proche est Marie-Jo avec 18h20, à 3 minutes près ! Suivent Rémy (18h08) et le duo Denden/Babolat (toujours là…) à 18h37. Chapeau !

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152 Responses to OA 2013 : Babolat prend son RYSC !

  1. William 31 janvier 2013 at 05:56

    J’ai pas tout lu, à dire vrai j’ai arrêté au com de Karim, Yoda, Dieu, on ne sait plus comment l’appeler. Excusez les fautes, ceux qui écrivent sur un iPhone assis dans la rue à 5h30 du mat dans le froid comprendront. Oui, on parle souvent de la rue la soif de Rennes mais quid de la rue de la pisse à Caen ? Et de Paris ? Un peu de reconnaissance, merde.

    J’ai froid aux doigts alors en attendant le premier métro (ba oui, le tacos ça coûte une blind alors en tant qu’etudiant, j’attends le premier métro dans le froid. Comment ça je vous l’ai déjà dit ?). Le revers à une main est mort est enterré. Ça me désole mais c’est ainsi. On peut le trouver beau, sympa, rafraîchissant, ce qu’on veut, mais c’est comme un bon pote : la copine l’aime bien mais ça ne va pas plus loin. On passe de bons moment, on rigole, on partage, mais quand vient l’heure de rentrer chez soi, le revers à une main est tout seul. Seul tout comme on dit. Le revers à une main ça fait rêver mais ça chope pas, fait se faire à l’idée. C’est beau, c’est propre mais ça manque d’efficacité au pieu. On va dire ça. Putain il fait froid ici. Un macdo, domac comme on dit, frémit : va-t-il ouvrir avant le premier métro ? Rêve pas, Dimitrov intrigue mais n’ouvre pas avant 7h du mat. Demande à Disiz la peste ce qu’il demande du macMorning. Spécial dédicasse au Yo, qui touche sa bille niveau rap, et qui comprendra la référence vaseuse. Même pour moi qui écoute encore l’école du micro d’argent et Paris sous les bombes mais qui ne dit pas non au Rick Ross de Tarantino ou au bon vieux natif de ma ville étudiante, ce satané Orelsan.
    Je remarque que je m’essaie au com à la Sam, pas évident quand à chaque bruit de pas tu flippes de voir ton instrument se faire emporter par le chalant. Chalant à deux mains bien sûr. Parce que j’aurais beau lui dire qu’il y a un code et tout, s’il peut me le voler qui l’en empêchera ?
    Certainement pas moi et mon mètre 77. Voilà le vrai deal de mon revers (mon iPhone intelligent change mon revers plein de falotes en « rêve », definitely plus intelligent que moi, ça fait peur) à une main. J’ai changé il y a un an mais revers croisé de brute épaisse pour un délicat revers à une main. Oui je me prends des branlées. Par des mecs que je devrais battre. Et alors ? Caler mon revers long de ligne sur leur sale face de contreur aura toujours plus de sel que leur victoire à l’usure. Il fait vraiment froid now. Le revers à une main n’est pas mort, vive lui !
    Personne n’est dupe et tout le monde poussera encore un « aaaaaah » quand un revers ldl (c’est comme ça qu’on dit maintenant non ?) mettra à l’amende un putain de joueur ultra secure et safe. C’est la vie. L’expression soudaine du génie renverra toujours au vestiaire le petit besogneux incapable d’inspiration. Et tant mieux.

    Vive le revers à une main !
    Vive Federer !
    Vive l’ouverture du métro!

    J’espère une relecture (je sors de partiels, je n’en peux plus de relire des disserts) rapide et ne pas vous avoir infligé trop de fautes. Je vois des gens sortir du métro. À bientôt 15-love et vivement que le revers A1M prenne confiance en lui.

    • karim 31 janvier 2013 at 08:11

      Il y a un trafic de stupéfiants sur le site. Si Fuentes ouvre réellement la boite de pande (seuls ceux qui sont rompus au tae kwon do comprendront la finesse exquise de ce jeu de mot…) à mon avis il y aura quelques noms de 15-LT qui vont sortir du chapeau!!

      Com instable totalement sous acide de William, à snifer au petit matin. Niiiiice indeed!!

      • Sam 31 janvier 2013 at 09:33

        Puissance totale Gonzo de William,(mais quand vient l’heure de rentrer chez soi, le revers à une main est tout seul)

    • fieldog (vainqueur Odyssée 2010 et RYSC 2012) 31 janvier 2013 at 09:49

      Putain Will’ ! Fais tourner. Vous vous êtes tous mis en tête d’ecrire LE post culte de 15 love ou quoi ?!!

      Sinon la prochaine fois, à défaut d’un tacos trop cher, tu peux tjs prendre un burritos pour te réchauffer les mains… (ok je sors, c’est bon ne poussez pas…)

    • karim 31 janvier 2013 at 10:20

      Oui mais là en plus sur ce com il faut souligner la perf technique. C’est écrit avec des moufles sur un écran tactile d’iphone. c’est tuer un cachalaot avec un couteau à poisson, ça prend vachement de temps.

      • Guillaume 31 janvier 2013 at 10:25

        26 minutes apparemment. Et ce moment où tu as fini ton pavé, tu es content, tu cliques sur « laisser un commentaire », et l’appli buggue. Et là tu pleures.

    • Patricia 31 janvier 2013 at 11:06

      On a bien compris que William avait froid, devait se réchauffer, a puisé dans son petit tonnelet accroché autour du cou…

      Ceci dit, en effet, le revers a une main ne chope pas. Il est chopé, des fois.

    • MarieJo 31 janvier 2013 at 15:32

      ah oui écrire sur son petit clavier d’iphone à 5h du mat !
      le nouveau trip post fête arrosée de la nouvelle génération ;)

      bienvenue dans le monde de la petite poucette :)

      http://www.liberation.fr/culture/01012357658-petite-poucette-la-generation-mutante

    • Quentin 31 janvier 2013 at 15:48

      Passionnant ce lien MarieJo, merci!

  2. Oluive 31 janvier 2013 at 10:52

    Ce site est une bombe, et Willy c’est de la bonne.
    Dors-bien, jumal !

  3. Quentin 31 janvier 2013 at 11:33

    William est grand, 15-love est immense, vous êtes les meilleurs!
    Je vous aime!

  4. Oluive 31 janvier 2013 at 12:21

    Guillaume, je crois moi aussi que c’est exactement ça l’avenir : le revers à une ET deux mains.

    Une pour des accélérations imprévues, mais surtout du slice et une plus grande allonge quand c’est nécessaire.
    Deux pour le retour, la sécurité et la puissance.

    Les petits apprennent au départ tous à deux mains… Il « suffit » d’y rajouter peu à peu (et non plus substituer) le une main.
    Pourquoi se priver d’une cartouche de plus ?

    Tsonga le fait d’ailleurs de temps à autre…
    Federer aurait dû s’y mettre, histoire d’offrir autre chose en retour et plus de sécurité en long de ligne ou sur haute liftée…

    La prochaine étape : les joueurs ambidextres, ou la disparition du revers.

  5. Oluive 31 janvier 2013 at 12:39

    Amis du revers à une main, je vous sens moroses.
    Il ne faut pas. Haut les coeurs :

    Petit quantitatif des n°1 de l’ère open :

    EQUIPE 1 MAIN, 11 joueurs

    Nastase 40
    Newcombe 8
    Mac 170
    Lendl 270
    Edberg 72
    Becker 12
    Sampras 286
    Muster 6
    Rafter 1
    Kuerten 43
    Federer 302

    pour un total de 1210 semaines au top.

    EQUIPE 2 MAINS, 14 joueurs

    Connors 268
    Borg 109
    Wilander 20
    Courier 58
    Agassi 101
    Rios 6
    Moya 2
    Kafelnikov 6
    Safin 9
    Hewitt 80
    Ferrero 8
    Roddick 13
    Nadal 102
    Djokovic 66…

    pour un total de 848 semaines.

    Moralité : les une main sont moins nombreux mais il durent plus longtemps !
    … Et ils ont encore de la marge…

    Certes, Federer est le seul numéro un mondial à apparaître durant les années 2000… Et on ne voit pas bien qui va le remplacer (pour ta retraite Karim, autant dire que tu la prendras avec Fed, parce qu’Almagro et Gasquet comme garantie de top 10 ça le fait pas).

  6. karim 31 janvier 2013 at 12:56

    C’est quand-même un concours de circonstances moqueur que le procès Fuentes se décide en pleine tempête médiatique Armstrong. Potentiellement on pourrait assister à un Watergate du sport, mais très probablement la montagne va-t-elle enfanter une souris malingre.
    Fuentes joue la provoc et s’amuse à faire trembler les fondations des institutions sportives en proposant la liste de ses clients, mais le fait que le juge réfute la manœuvre montre bien à quel point lui-même se sait loin de l’obligation d’avoir à donner des noms. Cette liste de noms n’excite que le public schizophrène partagé entre son envie de brûler les stars corrompues ou les porter aux nues en conspuant le système et la société qui sont responsables de leur descente le long de la route infernale de la triche et du dopage. La justice elle a tranché, elle a choisi de protéger le système.
    La caractéristique commune de ces deux-là, Armstrong et Fuentes – qui sont avec Victor Conte parmi les trois personnages les plus influents du monde de la seringue ces vingt dernières années – c’est cette espèce d’assurance teintée de défiance, et cette froideur qu’ils affichent. Y’a un proverbe chez moi qui dit si un aveugle t’insulte, c’est qu’il a déjà posé son pied sur un caillou. On a l’impression que ceux qui ont vu la partie immergée de l’iceberg du dopage n’ont peur de rien. Ils en savent trop et pourraient faire tomber tout le système si l’envie leur en prenait. Ils ont cette confiance arrogante, cette attitude froide et fielleuse qui me donne la gerbe.
    Armstrong à chaque fois qu’il l’ouvre depuis, balance quelques uppercuts sous la ceinture ou pose des tacles à la carotide, distribue les bons et les mauvais points comme si le fait d’avoir consenti à passer aux aveux (et quels aveux…) lui conférait un droit de vie et de mort sur tout le monde du cyclisme et son histoire. Il a passé en revue tous les grands noms qui ont fait l’histoire de ce sport en précisant bien qu’à chaque époque, c’était dope à gogo à tous les étages. Armstrong est tout sauf repentant. On a vu des tas de coureurs, de sportifs, de dieux des stades et des parcours qui une fois tombés ont fait amende honorable et expié leurs péchés au prix d’engagements divers dans la lutte contre le fléau du dopage, parfois via leurs témoignages simples. Je repense à JL Delarue qui a parcouru la France pour adresser avec des élèves les écueils de la drogue. Une posture à la Armstrong eût été de dénoncer l’univers corrompu de la télé, camé à la coque depuis qu’elle est passée en couleur, et envoyer promener tout le monde en redemandant juste du temps d’antenne et une émission en prime. Oui ce tocard de Lance veut refaire de la compétition !
    Lance Armstrong est un enculé. Ce type n’a pas de cœur donc pas de joie en lui. Même dans sa fondation Livestrong, son but était plus de lever un maximum de fonds pour satisfaire son égo de winner que d’aider réellement la lutte contre le cancer. Lance Armstrong est un pauvre con. Un être dommage déshumanisé pour qui vaincre est la seule motivation, même si ça ne lui procure aucune joie. Et maintenant sibyllin et machiavélique il menace de faire s’écrouler tout le système, ce système vil qui a l’outrecuidance de le tancer. Il n’a pas vocation à servir de gallinacé farci. Pour jouer les dindons il faudra trouver quelqu’un d’autre. Je veux qu’il crève ce con parce qu’il méprise le genre humain carrément.

    On en reparle.

    • MarieJo 31 janvier 2013 at 15:28

      il y a chez armstrong une dose de cynisme froid et calculateur qu’on voit peu chez sportifs finalement, ce mélange de confiance en soi absolue quel que soit les circonstances et ce mépris du système qu’il exploite à ses fins… il ferait un putain de politicien s’il s’y mettait !

      • Mathias 31 janvier 2013 at 16:15

        La rumeur voulait qu’il préparait son entrée en politique et visait le siège de gouverneur du Texas. Il aurait eu le soutien de la famille Bush au grand complet.
        S’il avait réussi, il aurait même pu faire un candidat à la maison blanche crédible pour dans 8 ou 12 ans.
        Mais bon, patatras! C’est foutu! J’étais il y a 10 jours aux States, et les conclusions des amerloques sont claires et nettes: c’est un putain de menteur, point!
        Politiquement, il est fini avant même d’avoir commencé.

        • karim 31 janvier 2013 at 16:51

          bien fait pour sa gueule d’enculé!

        • MarieJo 31 janvier 2013 at 18:12

          ça me rassure !
          mais en politique comme ailleurs on oublie vite les menteurs, et bonimenteurs… colin powell a menti comme un arracheur de dents à la face du monde et c’est passé ! le résultat se paye toujours…

          aux US tu peux mentir sur tout, mais pas à ta femme donc il a ses chances… s’il veut se refaire, un petit exil médiatique de 2/3 ans et après les gens lui donneront une 2è chance, c’est quand même un ex-cancéreux !

          il ec est au tapis, mais il est pas mort du tout, il va se refaire, j’en mets ma main au feu !

        • Quentin 31 janvier 2013 at 19:17

          J’ai l’impression au contraire qu’il est bien plus difficile de se relever en politique aux Etats-Unis qu’en France.
          Colin Powell n’a plus rien fait après la guerre en Irak (quitte le secrétariat d’Etat en janvier 2005 à la fin du 1er mandat Bush, et n’a rien fait après), Nixon s’est fait éjecter lors du Watergate pour avoir menti en prétendant ne rien savoir des écoutes téléphoniques et n’a rien fait ensuite, Bill Clinton a été a deux doigts de connaître le même sort.
          S’il y a bien un pays où on peut mentir comme un arracheur de dents et quand même prospérer en politique, c’est plutôt en France. Mitterrand et Chirac sont des excellents exemples: des decennies en politique, de multiples revirement, et pourtant toujours là.

          • Sam 31 janvier 2013 at 19:22

            Ouais, enfin quand même, pour que Mitterrand se relève, là…

            • MarieJo 31 janvier 2013 at 19:35

              LOL sam ! en même temps si chirac revient je m’inquièterai aussi…

              celui qui se fait choper en cours de mandat a de grandes chances de ne pas pouvoir revenir, mais avoir un background un peu cassé, ou atypique ne fait pas peur aux américains quand il s’agit d’un candidat… sinon comment ils ont élu schwarzie et bush fils ex alcolo dirigeant d’entreprise tout mauvais ???
              armstrong peu compter sur la mémoire courte de ses compatriotes !

      • Ulysse 31 janvier 2013 at 21:40

        Les Américains ont un truc culturel avec le mensonge, lié à leur religion et leur passion pour le juridique, je ne sais pas qui est la poule et qui est l’oeuf, mais en tout cas on a peine à l’imaginer de l’extérieur. Ce qu’on peut faire de pire aux US c’est d’être convaincu de mensonge. C’est pour ça qu’ils font beaucoup jurer ceci ou celà. C’est tellement grave de mentir que le risque n’en vaut souvent pas la chandelle. Les exemples ne manquent pas de la chute de Clinton au sauvetage de Strauss Kahn.
        Quand on va aux States, on remplit un formulaire en promettant tout un tas de trucs débiles du genre : « Je ne suis pas venu pour nuire au gouvernement, ou pour tuer le président, … ». On pourrait effectivement vous reprocher d’avoir assassiné le président, mais c’est plaidable. Par contre on pourra vous opposer le papier prouvant que vous aurez menti et là vous ne vous relèverez pas. J’exagère à peine.
        Tout ça pour dire qu’un type convaincu de mensonge au long cours aussi médiatiquement qu’Armstrong est mort pour une carrière publique aux US. Il ne pourra même pas être élu trésorier de son club de pyro-gravure sur contre-plaqué. Les enfants lui jetteront des pierres dans la rue, les chiens pisseront sur sa voiture.

        • Quentin 31 janvier 2013 at 21:57

          +1000

          Aux US on ne peut pas mentir sur tout, aux contraire c’est terrible pour celui qui se fait choper en flagrant délit.

          A mon avis c’est une question de confiance: les américains font a priori confiance à leurs semblable. Apprendre que cette confiance a été trompée est donc un véritable choc pour eux, et la sanction en est d’autant plus importante.
          En France au contraire, la vision est beaucoup plus négative, la méfiance est généralisée. Dès lors, si on découvre que quelqu’un a menti, c’est certes pas bien mais il n’y a pas de confiance trahie, vu qu’il n’y avait pas de confiance à la base.
          La sanction est donc bien moins sévère.
          Pour revenir à la politique, c’est particulièrement visible: les français une une vision incroyablement négative de la classe politicienne. Mais celui qu’ils préfèrent aujourd’hui, ce n’est rien d’autre que super menteur, J. Chirac himself

  7. Patricia 31 janvier 2013 at 20:47

    WE coupe Davis, on ne peut pas dire que la rencontre France-Israel s’annonce indécise, surtout que le partenaire de Ram est absent… Clément joue 100% la continuité en termes de sélection, pour ma part je trouve fortement dommage de ne pas profiter de ce premier tour sans montagne à gravir pour tester des solutions qui s’avèreront nécessaire par la suite. Simon cuit évincé au profit de Bennet en forme et surtout joueur de double, c’est logique. Mais inviter Chardy, bon joueur de double qui plus est, pour faire de la figuration alors qu’il vient de taper del Po et qu’on pourrait en avoir besoin contre l’Argentine au prochain tour…. pour offrir quoi, un chouïa de sécurité sur le point du double avec Llodra ?
    Après, savoir si la sélection « pépère » est une entrée en douceur ou si Clément sera aussi incapable de coup d’audace dans le double que Forget…

    Del Po ne joue pas le premier tour contre l’Allemagne, les Argentins alignent Monaco en N°1, Berlocq en N°2, et Nalby/Zeballos en double. Il serait hautement souhaitable que l’Allemagne l’emporte avec son équipe type en simple (Kohli et Mayer), pour un second tour à domicile, plutôt que de se fader les argentins chez eux avec un del Po plus probable…
    Etonnant, les allemands n’ont pas sélectionné la paire aguerrie Petzschner/Becker, alors même que BB est le 3è allemand au classement (si l’on omet Haas qui a joué le double pour eux l’an dernier). Kamke lui a été préféré, et Kas en double. Ce dernier a remporté 3 titres avec Kohli, c’est donc une option tout à fait valable… mais plus dangereuse pour les roues de secours en simple.

    Bon, Clément a fait quelques changements (obligation de jouer le double dans l’année pour être sélectionné, retour à une présélection à 5 abandonnée par Forget pour éviter les tensions…), mais je crois qu’il s’en tiendra là : Tsonga et Richard en simple tant que le classement l’autorise, Bennet et Llodra en double.

    En cas de victoire au 2ème tour, c’est la Suisse ou les tchèques qui devraient se présenter (kazhakstan/Autriche sinon).
    Stepanek absent pour opération, ça se jouerait au double et devrait quand même passer pour les tchèques : même si Waw remporte les 2 simples, je vois mal Henri Laaskonen, vingtenaire culminant à la 316è place, faire quoi que ce soit. Ce serait donc Chiudinelli et Waw qui se coltineraient berdych et Minar.

  8. Sam 31 janvier 2013 at 21:06

    William, maintenant que tu es levé, ça m’intrigue, tout de même cette histoire de « rue de la pisse ». Ça n’est pas très valorisant, déjà que Caen…En ce qui concerne Rennes, pour les extras Bretons, je me dois de préciser que la dite « Rue de la Soif » se nomme en réalité « rue Saint Michel ». Il s’agit d’une cinquantaine de mètres pavés glissants bordés de troquets pour étudiants en deug d’anglais. Autant vous dire qu’en matière de tennis il ne se passe pas grand chose rue de la Soif, dans la mesure où il est rare d’y croiser quelqu’un de plus de 27 ans, et quand on voit la moyenne d’âge du top 100…
    Non, en matière de rayonnement local, c’est tout le bien que fait Jo Tsonga pour la Sarthe (même si mettre ces deux mots dans la même phrase peut faire second degré) dont il faut parler.. Surtout vu de Rennes, où snobinard comme nous sommes, nous savons que la Sarthe est une réserve de ploucs entre Paris et Rennes, une sorte de pré-Beauce où ni les portables ni les radios ne captent quoi que ce soit, mis à part autoroute FM. Et dès fois, pour des raisons ignorées, le TGV s’arrête au Mans, chez Le Jo Le Manceau, donc. Avant, ils avaient les Deschiens, maintenant ils ont Djo. Ils peuvent lui dire merci. En fait, le tennis de Djo est assez Sarthois finalement : des épaules à labourer les champs autour de Coulaine, pas beaucoup de subtilité, mais de l’humilité, et de l’obstination. Une sorte de ruralité rugueuse dans l’approche, un coup droit comme une grosse claque dans le dos qui te défonce les omoplates, mais bon gars au fond. On ne peut pas en dire autant de Gilles Simon qui lui a un tennis bien Niçois. Attention, je ne dis pas que Gillou est corrompu. Il cuisine, il emberlificote, il gagne à l’usure, mais honnêtement. Non, il a le tennis Niçois dans le sens où à ce régime là, lentement, mais surement, mais surtout très longtemps, on sait que Gillou le bien élevé sera un jour un gentleman de quatre vingt quinze ans, moyenne d’âge Niçoise, ravissant les dadames de la Promenade. Ca ne peut pas arriver à Djo. Et encore moins à Gaël. Gaël il saute, il dunke, il kiffe, bref, Gaël est totalement 9-3. En fait, dans son tennis (et je parle pas de ses « déclarations »), Gaël fait tout pour nous convaincre à quel point il est urbain, street, limite limite caillera. J’ai hâte du jour qui ne manquera pas d’arriver où Gaël dédicacera un match à tous ses potes de téci…Déjà, il fait quelques pas de dance rigolos ces temps-ci, il louche presque vers le hip-hop… Je suis parcouru d’un frisson à l’idée d’une sélection de Gaël en Coupe Davis avec Clément comme capitaine. Lui, contrairement aux apparences, il n’est pas de l’Alpes d’Huez, mais d’Aix. Les lunettes, le bandana, tout ça c’est pour aller draguer de la tasspé sur le Vieux Port. « Hé, Gaeleu, maintenang tu te concentreu, tu arreteu de faire le caquou et de glisser eu pareutou commeu ça, et tu la mets dans le coureu ! …Ah Yo man Arnaud, vas-y, respecte moi, moi je joue pour mes potes et ma millefa, respect ! ». Et pendant ce temps, le Bressan. Sans dec, qui peut mettre la Bresse sur une carte de France ? Avant, la Bresse était essentiellement connue pour ses poulets, non ? Plus d’un million de poulets, d’ailleurs, en Bresse. Bref, ils ont remplacé les poulets par Benetteau. Je m’intéresse au sujet, et pour mieux comprendre la redoutable tâche du Caquou Capitaine en matière de team building, sachons que Les bressans (pensez « Benetteau ! »étaient surnommés par leurs voisins les ventres jaunes (ceci proviendrait du fait qu’ils (Benetteau !) fixaient à leur ceinture les pièces d’or provenant de la vente de la Volaille de Bresse,et que les Bressans (Benetteau !) ont été les premiers à manger du maïs à la place du blé sous la forme de gaudes, par exemple. Pour cela, leurs voisins comtois ou bugistes (Gael ! Richard !) pensaient que l’intérieur de leur ventre devait être jaune – la farine de maïs était torréfiée, et incluait la peau pigmentée des grains (sic). Un truc m’intrigue aussi. Quel est le lien entre le fait que Richard joue derrière les bâches et le fait que dans le Sérignan de son enfance, à la demande d’un groupe de naturistes et après un vaste débat au sein de la commune, ainsi que parmi les membres de la paroisse allait naître un complexe naturiste en bord de mer. Wikipedia ne dit pas tout, mais suggère. En tous cas, c’est pas au Mans que ça serait arrivé. On voit le résultat en matière de palmarès. Finalement, tout se tient…

    • MarieJo 31 janvier 2013 at 21:15

      Plus d’un million de poulets, d’ailleurs, en Bresse. Bref, ils ont remplacé les poulets par Benetteau.

      mortel +1000 !

    • Bapt 31 janvier 2013 at 21:25

      Post tout à fait énorme ! à transformer en nouvel article rapido sur le thème des régionalismes sportifs !

    • Patricia 31 janvier 2013 at 21:37

      Bon, j’admets que c’est rigolo. Très !
      Mais d’un point de vue géographique, ça laisse à désirer (que font Gael et Richard à côté de Bourg en Bresse?). Alors je t’explique, les comtois (pensez fromage fruité et chevaux de trait alezans crins lavés), c’est Besançon, Lons-le-saulnier, Dôle. C’est à dire qu’à moins de vouloir aller à Pontarlier, ce qui n’est pas forcément incontournable, ou au lac Léman, ou faire du ski de fond sur le Plateau des Mille vaches, ça relève du détour pour aller vers le sud.

      Maintenant, la Bresse et le Bugey (Ambérieu ! Saint Rambert !), c’est un grand axe pour les rhônalpins en goguette vers Genève, les vaudois s’en revenant vers Lyon. Donc, c’est un axe tennistique de la plus haute importance ! déjà, c’est par là que Captain Clément s’en est revenu payer ses impots cheux nous, avec son mandat. C’est par la route de Bresse que Guitouille, Jo, Richard, Bennet’, Amélie, Gilou, Gaël, Marion et tant d’autres se sont fait la malle !
      C’est là bien sûr que réside Stan le vaudois, mais là aussi que l’Eternal (benit soit-il!) fit ses classes, versant ses larmes nostalgiques de suisse allemanique dans le lac de Neuchâtel.

      Alors oui la Sarthe, oui Benoît Paire, oui Marc Gicquel…. mais si l’on peut toujours jouer la galette de sarrasin et sa bolée de cidre, les nouzillards au lait, voire le poulet de Loué contre la fondue, le vin jaune ou la volaille bressane et les redoutables « Mères » gastronomes de la région, niveau tennis… Même Jojo a renoncé à la Sarthe, et vante les charmes de l’étape bugiste ou bressane!
      Laisse béton ! ;-)

      • Ulysse 31 janvier 2013 at 22:01

        Tu connais vraiment Saint Rambert Patricia ? Son centre commercial hypertrophié, sa gare, son centre ville de 87 m², son gentil restau au bord du Rhône ? Je crois que c’est la première fois dans l’histoire que quelqu’un pense à mettre un point d’exclamation juste après ce nom. Merci pour ça.

        • karim 31 janvier 2013 at 22:04

          Mdrrrrrrrrrrrrr

        • Colin 1 février 2013 at 00:56

          Ulysse, ne pas confondre St Rambert d’Albon avec St Rambert en Bugey !!

        • Patricia 1 février 2013 at 11:11

          Je crois en effet que tu confonds, Saint Rambert en Bugey est plus sinistre que ça. Saint Rambert en Bugey est une bourgade vermiforme, grisâtre, qui s’étend au fond d’une vallée encaissée que le soleil n’éclaire que rarement, autour d’un filet d’eau prolifique en nuages de brumes morbides, longé d’anciennes fabriques désaffectées, dont la surrection mycosique fut jadis suscitée par la teinturerie ; Saint Rambert est au gris ce que la tomate est au rouge : un parangon.

          Le nombre de localités moches dans l’Ain est d’ailleurs surprenant, compte-tenu de la tendance de la France à être truffée de jolis coins pittoresques ; la campagne est en revanche très plaisante, en particulier la rivière limpide et un paysage vallonné, silloné de haies que le remembrement n’a pas eues, ou de monts pré alpins offrant des vues splendides sur les vallées, notamment celle du Rhône. (J’en exclue la plate Dombe, ancien marécage insalubre, à présent réseau de petits étangs quelconques par la grâce du nobliau provincial portraituré dans Ridicule). Bourg est terne et pesante comme une digestion difficile. Ambérieu est un environnement urbain mâtiné de design sncf et de bâtiments étriqués comme des chaussures trop petites. Ambronnay est un encaissement claustrophogène (hormis l’abbaye tout de même). Meximieux, c’est pas mieux. L’Ain tente de se racheter avec Pérouges, mais ce n’est pas un microcosme médiéval chouchouté et pomponné jusqu’à la trame qui va sauver l’affaire. L’architecture régionale typique c’est le pisé : niveau écologique et développement durable, c’est aussi bien que le PQ recyclé, avec les mêmes vertus esthétiques ; que peut on demander de plus à de la boue tassée entre deux planches, d’ailleurs ?

    • Ulysse 31 janvier 2013 at 21:55

      Le post de Sam est un monstre ! La description de la Sarthe et de la rusticité tsonguesque est un grand moment.

    • karim 31 janvier 2013 at 22:03

      Les stups vont finir par débarquer, arrêtez vos conneries!!!

      • Sam 31 janvier 2013 at 22:04

        Les poulets !

        • Patricia 1 février 2013 at 11:14

          Benneteau !

    • Sylvie 1 février 2013 at 10:58

      En tous les cas le Rysc inspire. Que de posts collectors ! un festival ! A côté le feu d’artifice des Australiens peut aller se rhabiller.

      Je me suis bien marrée devant cette descriptions régionaliste des joueurs de tennis. En même temps on est toujours le bouseux de quelqu’un sauf pour les parisiens intra muros qui doivent considérer que la France entière hormis eux est un nid à bouseux.

      Dans l’Orne, le Sarthois c’est également le plouc qui conduit comme un pied et j’imagine bien la réciproque. Surtout qu’en Basse-Normandie, l’Orne est considérée aussi comme le département des bouseux ravitaillés par les corbeaux.

  9. Colin 1 février 2013 at 00:53

    J’ai lu tous les commentaires de cette page et à un moment je me suis demandé si je n’étais pas en train de lire un « best of » (ou, par analogie avec Youtube, en train de regarder des highlights).

    Et pourtant non.

    15-lovetennis, le « best of » permanent.

    Continuez comme ça!

  10. Oluive 1 février 2013 at 09:53

    C’est drôle que tu dises ça Colin, parce qu’en lisant l’excellent com régionalisto-tennistique de Sam après avoir goûté le non moins jubilatoire gonzo-tennnis de William, je me suis dit qu’il serait chouette d’ouvrir un onglet « best off » dans un des coins de la page d’accueil du site, onglet qui reprendrait à la suite et sans continuité thématique les coms les plus savoureux jaillis des cerveaux fous et dangereusement subversifs de ses fidèles (sans nécessairement y adjoindre les commentaires en-dessous, juste le jet initial -sauf contrejet massivement majeur-).

    On pourrait ainsi de temps à autre, lors d’une période de vache maigre ou de ces moments vides de sens que la vie aime à nous imposer, se faire une petite cure de jouvence / piqûre de rappel, pour le plaisir, comme on pioche dans un livre de citations, d’aphorismes ou de poésie (j’ai depuis longtemps la Société du spectacle dans mes toilettes et, à chaque passage, Guy Debord me rend ma bassesse matérielle, informe et immonde conséquence de mon aliénation consumériste, plus douce. In girum imus nocte et consumimur igni.)

    15lt a, inspirée ou non par David Foster Wallace, de manière discrète et obstinée, avec les fièvres, les crises et les retraites, temporaires ou définitives de ses (h)auteurs, entrepris un travail de fond consistant à enfin conférer au discours sur le sport une place dans le monde de l’art. Avec un petit a, encore heureux.

    Ce recueil lui en offrirait l’histoire, lui conférerait une mémoire collective (on peut bien entendu relire les articles et les coms liés, mais ceux-ci sont le plus souvent pris dans l’actualité : c’est très intéressant de la relire après coup -je me suis fait, je sais plus quand, l’USO 09, dégustée comme une délicieuse madeleine rance- mais c’est différent).

    Je me suis souvent dit : tiens, j’imprimerais bien tel ou tel com pour le relire un peu après, comme on réécoute avec plaisir un air, ou plutôt comme on reparcourt un journal intime, collectif en l’occurrence.
    Dans un genre cousin, j’ai parcourlu il n’y a pas si longtemps les Télérama de mai / juin 68 : la révolte évidemment, mais aussi les pub, les programmes télé, les critiques, les tournures de phrases. Tout prenait sens.

    Pour revenir à mes moutons, j’ai l’impression qu’après une journée de compilation pour le lancement, ça devrait pouvoir être fait en quelques heures… Ou alors même on laisse cet onglet ouvert à tous les copiecolle… Ou alors ou ouvre un article qui le reste (ouvert), où chacun copiecolle à l’envi ses coms fétiches… Je sais pas.

    Cette marotte n’est peut-être que la mienne, mais, et ce sera mon dernier argument, ce recueil 15lt me semblerait, par l’absence même de logique préétablie des enchaînements, si ce n’est une simple chronologie, par ses saillies extraites de tout flot com’esque, de nature à offrir un sens supplémentaire à l’hétéroclite corpus ici évoqué.

    • Mathias 1 février 2013 at 10:56

      J’ai rien compris à ta dernière phrase ;-) , mais j’approuve ton propos(ition) dans son entier.

  11. Cochran 1 février 2013 at 11:13

    Tiens et Nadal qui en remet une couche sur sa communication. J’ai mal, j’ai des doutes mais je joue quand même. Je n’attends rien de spécial, mais bon, faut pas se leurrer, si je gagne, c’est l’exploit, si je perds, c’est normal. A moins d’un nouveau forfait de dernière minute ?
    Sinon David Goffin contre Viktor Troicki et Olivier Rochus contre Novak Djokovic aujourd’hui sur un terrain apparemment plus que merdique, dixit le n°1 mondial. Ce soir, la Belgique mène 2 à 0.

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