Sergio Casal : il était une fois Bercy

By  | 29 octobre 2013 | Filed under: Rencontres

Les stars, le public et les invités surprise. Dès la première année, tous les ingrédients qui vont faire le sel du tournoi de Bercy sont déjà présents. Qualifs à Meudon, suspension record de McEnroe et Becker de gala, l’Espagnol Sergio Casal a été le témoin privilégié des coups de raquettes et coups d’éclat du Bercy inaugural. Souvenirs hauts en couleurs d’un finaliste discret.

L’aventure Bercy débute à… Meudon. C’est là, précisément au Forest Hill de Meudon-la-Forêt, qu’à la fin octobre 1986 Sergio Casal vient disputer les qualifications du premier Open de Paris, dont le tableau principal se joue dans le récent complexe du Palais omnisports de Bercy. A 25 ans, le Catalan est alors peu connu, lui qui par la suite gagnera deux Grands chelems en double, avant d’atteindre la notoriété via l’académie créée en compagnie de son compère Emilio Sanchez à Barcelone, où Svetlana Kuznetsova, Andy Murray et Ana Ivanovic furent ses élèves. « Ce Bercy a été le meilleur tournoi de ma carrière, estime l’intéressé, rare représentant de la caste des serveurs-volleyeurs venu de l’autre côté des Pyrénées. J’en garde de bons et nets souvenirs. A l’époque, j’étais 100e mondial et des poussières. Bercy était un gros tournoi pour un joueur de mon niveau, qui oscillait entre circuit principal et Challengers, et j’étais déjà content d’intégrer les qualifs. »

Son long périple vers la finale – seul Radek Stepanek a reproduit depuis pareil cheminement tortueux, en 2004 – débute donc sur les courts couverts à Meudon. Trois rencontres à gagner pour intégrer le tableau final, et déjà des images colorées imprimées dans sa rétine : « Un match en particulier m’a marqué, contre Mansour Bahrami. Il n’y avait pourtant pas beaucoup de spectateurs, une poignée peut-être… mais c’était bien assez pour que Mansour me sorte la totale des coups inattendus qui ont fait sa réputation. Ce qu’il fait aujourd’hui en exhibition sur le Senior Tour, il le faisait alors en match. Il cherchait autant à faire rire les gens qu’à gagner. Trois spectateurs lui suffisaient et c’était parti. Ce pouvait être déstabilisant quand on ne le connaissait pas. »

Ce drôle d’obstacle passé, Casal découvre deux jours plus tard l’enceinte du POPB, où l’aventure se poursuit face à un Français, Tarik Benhabilès. « Un tournoi, c’est aussi une part de chance, reprend t-il. Dans l’année, il y avait toujours une ou deux semaines où toutes les pièces du puzzle – le tableau, le niveau de jeu et le mental – s’imbriquaient. A Bercy, c’était mon tour. D’abord parce que je tire un autre qualifié, Matt Anger, au premier tour. Une entrée en matière accessible. Ensuite parce que Benhabilès ouvre ma partie de tableau en sortant une « perf » contre Miloslav Mecir, que je devais affronter au deuxième tour. C’était ma chance : Mecir me battait à chaque fois facilement. » Casal ne laisse pas passer l’occasion face à l’ancien vainqueur de Roland-Garros junior : Benhabilès, wild-card à Bercy, est écarté en trois sets devant des tribunes clairsemées, déjà repues ce soir-là par les victoires précédentes de Forget et Leconte. « Vous le savez sans doute mieux que moi, Bercy est comme un chaudron, compare l’Espagnol. Les gradins peuvent être très chaud, monter très vite en ébullition. Ils sont très différents des tribunes de Roland-Garros. A Bercy, le public est expressif, bruyant, met beaucoup de pression quand tu joues un des siens. Il t’agrippe dès la sortie du tunnel en hurlant ses « Allez, allez ». C’est presque de la Coupe Davis. A mon époque on voyait même des gens fumer dans les gradins ! Heureusement pour moi, nous étions deux joueurs peu connus et après les matchs des meilleurs Français, ça n’avait jamais dépassé les bornes. »

La tempête, c’est pour les quarts de finale, où Casal affronte un John McEnroe toujours pas qualifié pour la grand-messe du Madison Square Garden. Si l’Américain est retombé au 10e rang mondial, « il avait toujours une aura particulière se remémore l’Ibère. Et à titre personnel c’était mon idole. Je n’avais jamais joué contre lui ; en soi, c’était déjà une récompense. »

« McEnroe me dit : ‘Tu ne gagneras pas ce match’ »

Mais peut-on être préparé à affronter McEnroe quand on n’a encore jamais croisé sa route ? L’Espagnol se fait intarissable, s’animant au fur et à mesure qu’il revit cette partie pas comme les autres : « Cela a été un match compliqué, avec beaucoup de contestations du côté de John. Au début pourtant, je jouais vraiment bien, et c’était presque facile… Je ne ressentais pas de différence de niveau. J’étais dans ma dynamique, je ne perdais pas mon service, j’avais l’impression de voler sur le court. Je jouais d’égal à égal avec lui. Sans même m’en rendre compte, me voilà menant 6/3, break dans le deuxième, 3-2. C’est à ce moment-là que j’ai pris conscience que j’étais en train de battre McEnroe. Logiquement, j’ai fait ce qu’il ne fallait surtout pas faire : j’ai commencé à cogiter. John s’en est aussitôt aperçu et s’est mis à me héler, à me chambrer entre les points. Il savait très bien jouer de son aura pour intimider. Évidemment, il  a débreaké dans la foulée et m’a lancé bien distinctement en me cherchant du regard : « ‘Tu as laissé passer ta chance. Tu ne gagneras pas ce match !‘ »

Pourtant Casal s’accroche à son service, et les deux hommes se retrouvent au tiebreak dans le deuxième set : « Là, c’est devenu le grand bordel ! J’obtiens une balle de match à 6-5. Il sert, je retourne dans le filet. 6-6. Quelques instants plus tard, il prend un de mes points de service et a une balle de set dans sa raquette, à 8-7. Il frappe un ace… et dans l’élan de son service-volée fonce s’asseoir sur sa chaise, sans attendre confirmation du score ! Hors l’arbitre annonce « deuxième service ». McEnroe explose : « Mais non, le set est pour moi ! Elle était bonne ! Je l’ai gagné ! » Tout le public commence à crier. Moi, nerveux dans mon coin, je ne savais pas comment réagir. L’arbitre met un avertissement à McEnroe, qui revient finalement jouer son deuxième service… et fait une double faute ! A 9/8 pour moi, deuxième balle de match : c’est la bonne, je finis sur un passing gagnant. »

Jeu, set et match, tout le monde au vestiaire ? Pas tout à fait : « Avec moi pas de souci, John me serre la main franchement. Mais derrière il va vers l’arbitre et lui déverse sa rage, lui crie qu’il est le pire arbitre qu’il ait vu, qu’il n’arbitrera plus jamais aucun de ses matchs. Suite à ça je crois que John a écopé d’une lourde amende et d’une suspension. » Car l’irascible Américain a épuisé son quota d’amendes de l’année : suspendu 42 jours, c’est la fin de saison pour McEnroe.

Casal, lui, continue sa route à Paris, battant en demies « Tim Mayotte, un joueur très tranquille, sobre. Comme un contrecoup du match précédent, je n’ai pas beaucoup de souvenirs de celui-là, si ce n’est que, petit à petit, au fil de ce que je réussissais face à de grands joueurs, je me mettais à croire au titre… » Jusqu’à ce que se rêve se heurte de plein fouet au mur Becker en finaleL’Allemand est alors sur la voie royale d’un troisième titre indoor en trois semaines… sur un troisième continent différent ! « Sur une moquette comme le « Supreme », extrêmement rapide et au rebond bas, Becker était invincible. Contrairement aux matchs contre McEnroe ou Mayotte, je n’ai jamais eu la sensation de pouvoir gagner, juste de retarder l’échéance. C’était impossible de lui prendre son service. Dès qu’il armait le bras, c’était ace ou service gagnant assuré à la retombée du geste. Une artillerie lourde. Becker en salle, c’était quelque chose. Je me sentais impuissant… sans même livrer un mauvais match. J’ai tenu jusqu’au tiebreak dans le premier set, et après je perds les deux suivants 6/3 6/4. » En trois sets, « Boum-Boum » met fin à l’aventure entamée huit jours plus tôt à Meudon.

Épilogue : l’histoire entre Sergio Casal et Boris Becker n’est pourtant pas tout à fait terminée. Elle prendra même un tour inattendu quelques mois plus tard, dans un autre chaudron, celui de Barcelone, en Coupe Davis, quand l’Espagnol marquera le cinquième point, victorieux, de son équipe aux dépens d’un Becker au four du simple et au moulin du double ce week-end-là. Deux ans plus tôt, en 1985, l’attaquant catalan avait déjà battu le roi de Wimbledon en indoor, lors d’un dead rubber. Anecdotique ? Sauf que Sergio Casal détient du coup la « stat » flatteuse d’avoir infligé à Becker, monstre d’excellence en Coupe Davis, deux de ses trois seules défaites en quarante-et-un simples disputés ! « McEnroe à Bercy et Becker en Coupe Davis à Barcelone, ce sont mes plus belles victoires, confirme t-il. Le match contre Boris, tout le monde l’a vu à l’époque. On m’en parle encore aujourd’hui : « Ah oui c’est toi le premier qui a battu Becker en Coupe Davis ! » La victoire sur McEnroe, c’est plus réservé aux aficionados. Mais pour moi… » Un silence, avant de conclure : « Il y a parfois des choses curieuses dans le tennis, comme avec Boris dont j’ai longtemps été l’unique tombeur en Coupe Davis, ou comme ce quart de Bercy contre McEnroe. C’est le pic de ma carrière, gagner contre une légende. Je le joue une seule fois, et je le bats. Le dernier point du match, la sensation immédiate, je n’oublierai jamais. » 

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252 Responses to Sergio Casal : il était une fois Bercy

  1. Patricia 29 octobre 2013 at 09:47

    Passionnant ! Ce Casal est exceptionnel, il choisit ses perfs, celui-là… en plus très sympathique.
    Bien fait pour ce cochon de Mac, mais quel pourri celui-là ! Et après, on va s’indigner des grincheries de ce petit poussin de Paire (il a la maturité d’un moyenne section maternelle, mais ça ne fait de tort qu’à lui-même:

    «Je suis très content de ma saison. Ce n’est qu’un tournoi, c’est pas grave. Il n’y a pas grand-monde qui comprend le tennis dans ce stade. Depuis une semaine, je ne pouvais pas taper, je me suis juste entraîné trois quarts d’heure hier (dimanche). J’ai une inflammation du tendon rotulien. C’est un gros truc. Il va falloir voir ce que ça donne. J’ai également une entorse à la cheville. Quant au dos, ça va mieux, j’ai fait des infiltrations. J’ai essayé mais je ne pouvais pas trop me déplacer. Lui a très bien joué, je le félicite. Je suis très content pour lui (…) Les gens ne comprennent rien. Ils sifflent tout. C’est des abrutis ! Je suis Top 30, j’aimerais bien voir combien ils sont classés. A Paris, j’ai l’habitude. C’est tous les ans comme ça, ça ne me touche même plus. Dès le début, quand on a énoncé mon palmarès, je me suis fait siffler par quelques personnes. Ca m’agace un petit peu quand je suis sur le terrain mais je suis là pour faire ce que je peux (…) C’est les vacances maintenant. Je vais enchaîner les soirées, comme ça les gens pourront dire : « Olala, Benoît sort tout le temps ». Je vais partir à Cancun, si ça peut intéresser les gens.»
    Et un petit forfait dans cet état, n’aurait-ce pas été plus judicieux ?

    • Patricia 29 octobre 2013 at 09:54

      J’aime bien quand il met en évidence la part de chance dans l’aventure, avec le coup de pouce de Benhabilès qui sort Mecir, le qualifié… oui, ça fait souvent une grosse différence, et l’avantage (selon moi complètement anti-sportif) des TS est complètement sous-estimé.

      Marrant aussi la spécificité de Bercy, dès les commencements.

      En tous cas mille mercis Guillaume, superbe ouverture de tournoi que ton article ! Tu as pu rencontrer Casal ?

  2. MONTAGNE 29 octobre 2013 at 11:42

    Le mauvais caractère de Mac ne l’empêchait pas de gagner des tournois, je pense même que ça lui était nécessaire pour pratiquer son meilleur tennis.
    Je crains que le mauvais caractère de Paire ne lui permette pas d’avoir le même palmarès.
    A propos de Mac Enroe, j’ai lu dans le numéro 2 d’une revue appelée « Desports » paru tout récemment une interview de William Klein, réalisateur du fameux documentaire « The French » sur le tournoi de Roland Garros 1981.
    Il allume très sérieusement Mac Enroe et Connors qu’il traite tous deux de « connards ». Par contre il dit s’y être fait trois amis : Noah, Kirmayr le brésilien et le polonais Fibak, qui entraînait alors Lendl.
    Pour illustrer le plaisir qu’il a trouvé à filmer le tournoi, il dit  » J’étais comme un gosse dans une pâtisserie la nuit ».

    Dans le même numéro, une magnifique galerie de photos du même William Klein sur le tennis.

    • William 29 octobre 2013 at 13:17

      Surpris de lire mon patronyme comme ça !

      • MONTAGNE 29 octobre 2013 at 16:28

        Toi aussi tu t’appelles comme le photographe cinéaste ?

        • William 29 octobre 2013 at 16:54

          Même prénom et même nom !

          • MONTAGNE 29 octobre 2013 at 17:59

            Tu ne le connaissais pas ? tu n’as pas vu le film « The French » ?

            • William 29 octobre 2013 at 18:17

              Je le connaissais mais je n’ai jamais vu The French.

  3. Colin 29 octobre 2013 at 11:52

    Passionnant, ce retour sur ce tout premier Bercy.
    La presse et la télé en avaient fait tout un barouf, ce tournoi étant censé devenir le principal tournoi indoor du circuit (en tous cas c’était le mieux doté), du coup la qualification du sans-grade Casal pour la finale était une mauvaise nouvelle pour eux. Notamment, la demi-finale Casal/Mayotte avait été une douche froide pour les organisateurs, alors que le tableau laissait espérer à la place un Noah / McEnroe.
    L’année suivante, ce sera encore « pire » puisque la finale opposera Tim Mayotte à… Brad Gilbert. Ça vaut un Davydenko/Hrbaty.

    Je n’ai aucun souvenir de la finale Becker/Casal que pourtant, il me semble bien avoir vue à la télé… A noter que le site web de l’ATP donne un score de 6-4, 6-3, 7-6. La mémoire de Sergio Casal lui ferait-elle défaut ou est-ce la base de données de l’ATP qui est buggée?

  4. May 29 octobre 2013 at 11:54

    C’est toujours agréable de se voir raconter de telles anecdotes sur un joueur qui mérite d’être connu de tous. Barami a vraiment été sur le circuit pro? j’ai du mal à l’imaginer autrement que comme un clown. Aujourd’hui on a Gaël donc pourquoi pas Mansour?
    J’aurais détester McEnroe. Même son tennis flamboyant n’excuse pas tout, aujourd’hui « are you serious » est tourné en dérision mais beaucoup de ses contemporains doivent rire jaune.
    J’aurais aimé voir Boris Becker ailleurs qu’à Roland ou à Wim.
    L’aventure de Casal s’est arrêtée en finale, comme quoi on peut aussi se souvenir des finalistes et pas uniquement des vainqueurs.

  5. May 29 octobre 2013 at 12:00

    Jeux de service catastrophique de Dimitrov alors qu’il n’avait perdu qu’un seul point sur son engagement jusqu’à 5 partout. 6/5 Llodra qui a servit pour le 1er set.
    Derrière il recolle au score 6 partout, mène au TB 5/3 puis laisse la 1ère manche à l’opportuniste Llodra 7 pts à 5.
    C’est Llodra qui gagne les pts qui comptent ou plutôt Grigor qui les perd.

  6. Skvorecky 29 octobre 2013 at 12:04

    Beau témoignage sur une histoire « à la Bercy » qui rappelle un peu le parcours de Janowicz l’an dernier.

    Ce tournoi est décidément à part, objet de détestation (pour les fâchés avec le public comme Paire, mais aussi Leconte, Pioline, qui n’y ont, bizarrement, jamais bien joué) autant que de nostalgie (pour les anonymes qui y ont fait une percée inespérée, et pour certains grands joueurs qui y avaient leurs aises: Becker, Safin…).

    Au passage, on apprend que le fondateur de la Tennis Academy Sánchez-Casal et l’acteur comique du Tournoi des Légendes ont été joueurs professionnels dans une vie antérieure. Ça fiche toujours un peu le vertige, ce genre de rappel.

    Et pourquoi ai-je l’impression que les belles histoires sportives finissent invariablement par une défaite en finale?

    (J’en profite pour saluer ton doux délire sur les possibles nouveaux coachs de Roro. Puisque c’est la mode, je vote pour un duo d’entraîneurs: Toni Nadal/Marian Vajda, avec passage au revers à deux mains et nouvelle expérimentation du grand tamis. Comme une évidence.)

  7. Skvorecky 29 octobre 2013 at 12:30

    Je tombe ce matin sur un article du Gorafi de 20 minutes: http://www.20minutes.fr/sport/1242855-20131028-conseil-detat-met-pave-mare-federations-sportives

    Cela me fait penser à une discussion avec Patricia sur la suspension provisoire des joueurs contrôlés positifs.
    Ça ouvre surtout d’intéressantes perspectives, dans tous les sports, à des athlètes recevant un carton jaune, ou dans le cas du tennis, un point de pénalité. Et pourquoi pas la possibilité d’en appeler à la CEDH pour une faute challengée trop tard?

    On déconne mais, encore une fois, introduire des concepts juridiques dans le domaine des sanctions disciplinaires, c’est n’importe quoi.

  8. Karim kicks ass 29 octobre 2013 at 12:50

    C’est vrai que lire dans les coms que certains n’ont pas vu jouer Mc ou qu’ils ne savent pas qui est Sergio Casal, ça vous renvoie clairement votre statut de fossile en pleine face. La carte vermeille me tend ses bras visqueux.
    Casal a été associé à Emilio Sanchez l’une des meilleures paires de double des années 80. Mais ce serait mentir que dire que je me souviens de son tennis ou même de sa tronche.
    Nous revoilà à Bercy. Je n’ai jamais eu de feeling pour ce tournoi. Je ne vais pas vous répéter encore que c’est le plus mal filmé et que l’acoustique est nulle et que donc je n’ai jamais pris de plaisir à le voir à la télé.
    Colin souligne les débuts peu glamour du tournoi en termes de palamrès. Il oublie de souligner qu’après Casal en finale, Mayotte vainqueur de Gilbert, pour la troisième édition si mes souvenirs sont bons c’était Amos Mansdorf qui s’était imposé. Ou avait fait finale je ne sais même plus.
    Je me souviens de Mayotte qui se fait copieusement siffler par le public au début de la finale parce qu’il claque trois doubles fautes d’affilée. Gilbert aurait pu remporter ce match mais il sort mentalement après une grossière erreur d’arbitrage.
    Je me souviens aussi de Leconte qui se fait siffler des l’échauffement contre Mc Enroe en 1988. Il reste sur sa sortie ratée à Roland et son élimination au premier tour des JO contre Kim Bong Soo. Si y’a les youtube de cette scène faut le voir, Leconte est terrorisé avant de rentrer sur le central du POPB.
    bercy a eu deux chouchous, Becker et Safin. Quelques favoris comme André ou Goran. Mais ce tournoi n’a jamais réussi à s’imposer comme ZE tournoi indoor comme il voulait l’être. Sa place dans le calendrier l’a beaucoup plombé aussi. C’est quand même le M1000 qui s’est laissé prendre par Ferrer. ça vous pose un tournoi.

    • Colin 29 octobre 2013 at 15:35

      Ben moi je radote mais ça ne me gêne pas de le redire, le re-re-dire et le re-re-re-dire encore une fois, année après année : ce tournoi est définitivement LE PLUS MAL FILME du monde, avec la caméra tellement haut et tellement loin qu’elle écrase lamentablement la perspective et que les balles donnent l’impression d’aller à deux à l’heure. Je ne comprends pas comment c’est possible que depuis tout ce temps, les gens qui sont chargés de la prise d’image de ce tournoi s’enferrent dans leur erreur…

      Dans la liste des M1000 au rabais, Bercy n’arrive quand même pas au sommet (enfin, plutôt, aux abysses). Le pire c’était Hambourg. C’est quand même le M1000 qui s’est laissé prendre par Carretero, Portas et Robredo.

      Quant à Bercy il s’est fait prendre aussi par Amos Mansford, en effet, vainqueur en 88 face à… Brad Gilbert (encore). La finale rêvée, en somme. L’équivalent, cette année, ce serait… disons… Marcel Granollers vs. Kevin Anderson ? (oui, je sais, certains vont me répondre « Nadal vs. Djokovic » ! Certes, mais ça ne compte pas car une telle affiche, à part plonger la plupart d’entre nous dans la déprime, ferait rougir de plaisir les journaleux et les annonceurs, sur le thème « They made History » (laquelle, je ne sais pas, mais ils trouveront bien…))

  9. William 29 octobre 2013 at 13:14

    Merci Guillaume. J’adore ce genre d’interviews, avec des joueurs un peu oubliés ou même, comme c’est le cas pour moi ici, des joueurs inconnus !
    J’aurais adoré voir jouer Becker… Un de mes regrets de spectateur !

    Bahrami, j’ai lu une anecdote marrante à son sujet. Il débarque en France tout jeunot, à Nice ou Cannes je ne sais plus. Il a quelque chose comme 8000-9000 francs en poche…et décide de miser le tout au casino ! Il perd son pactole du premier coup et ne devra son salut et sa carrière qu’à un homme d’affaire iranien (il me semble). Sacrée histoire qui résume bien le personnage.

    L’expérience Bercy, je vais la tenter ce soir. Deux Français de prévu, je vais pouvoir jauger le degré de chauvinisme qui me choque à chaque fois devant mon écran. Pour rebondir sur les déclarations de Paire, je suis en partie d’accord avec lui, je trouve en général ce public absolument imbuvable… Mais ce n’est pas à lui de le dire ! Il joue sur son territoire, il n’a aucune raison de péter une durite. Et s’il est blessé, pourquoi joue-t-il ? Monfils s’est bien retiré alors que c’est un tournoi qui lui réussit bien. Franchement, quand Monfils fait quelque chose de plus intelligent que vous, vous avez intérêt à vous cacher pendant au moins un millénaire… Donc désolé Benouze, les réactions à chaud c’est bien, mais il faut pouvoir assurer sur le terrain. Et son ridicule « je suis top 30, ils sont classés combien les spectateurs ? »… On dirait Evra à l’adresse de Pierre Ménès. Si il faut être top 30 pour pouvoir juger le niveau d’un joueur il n’y aura pas beaucoup de monde dans les gradins. Et si il y avait moins de monde, tu ne toucherais pas le prize money qui a été le tien cette année, et au regard de ton attitude de sale gosse, tu as été sacrément bien pourvu niveau prize money en 2013…

  10. May 29 octobre 2013 at 14:15

    Dolgopolov avait vraiment envie de partir en vacances. Comment il a balancer le 2ème set proprement avec juste 6 doubles fautes. C’est pas Mahut qui s’en plaindra, d’ailleurs il a fait un match bien appliqué malgré le jeu toujours aussi déroutant de son adversaire.

    Le remplaçant de Monfils a gagné le premier set face à Pospisil. C’est une demi surprise dommage que Gaël soit désarticulé de partout. Le match aurait pu être plus intéressant compte tenu de leur jeu respectif.

    Le public va assister ce soir à un découpage en règle d’un Français, il n’est pas connu donc ça devrait le faire pour Djoko qui n’aura pas à craindre ses réactions indigestes. Il pourra faire son entrée clownesque comme tous les ans et en toute décontraction.

  11. Persée 29 octobre 2013 at 14:53

    Merci beaucoup Guillaume pour ce retour dans le rétro.

    Bercy est un tournoi particulier qui n’a pas la même cote d’amour que RG dans une salle vétuste et avec un public très bas du front. Autant RG a une vrai ambiance et ne ressent pas la vétusté, autant Bercy a vraiment mal vielli. En revanche, le tennis pratiqué y est plus spectaculaire.

    Comme beaucoups, je n’ai pas eu la chance de voir jouer Becker, mais bien que Berdych sa dans sa lignée, ça avait l’air d’un joueur sacrément plus charismatique dans le jeu.

    Lors des highlights des Masters 1996 contre Sampras, la quantité de retours de revers bloqués est incroyable! C’est vraiment un coup en perdition dans le tennis moderne.

    • Karim kicks ass 29 octobre 2013 at 15:17

      Persée, tu dis quoi au juste sur Berdych par rapport à Becker? Il manque des mots dans ta phrase. Si le sens est que Berdych soit dans la lignée de Becker, j’hésite entre sanglots et rire nerveux. T’as intérêt à te planquer, tous les plus de 35 ans du site vont organiser une battue.

      • Ivan 29 octobre 2013 at 15:22

        Une battue? J’arrive tout de suite!

      • Don J 29 octobre 2013 at 15:44

        Mais alors, c’est qui le successeur de boum-boum dans le tennis actuel ?

        • May 29 octobre 2013 at 15:56

          Tsonga peut-être, lorsqu’il est en mode AO08, le revers à une main et les pouces en moins.

          • Ivan 29 octobre 2013 at 16:02

            Plait-il? Comment oses-tu?
            Ça pourrait valoir une nouvelle battue tiens…

        • Skvorecky 29 octobre 2013 at 16:36

          +1 May, Tsonga est très Boum-Boum dans son jeu tout en puissance et vers l’avant.

          Mais c’est pas tous les jours comme en 2008.

        • Geô 29 octobre 2013 at 17:12

          Regardez le premier point: http://www.youtube.com/watch?v=FhZx9gE8RjQ

          Et celui à 1.58 mn: http://www.youtube.com/watch?v=huC_6UCmDGY

          Dans le même antre, du reste.

          • Colin 29 octobre 2013 at 19:34

            Quoi ? Gasquet est le nouvel Ivan Lendl ???

    • Karim kicks ass 29 octobre 2013 at 17:30

      Tsonga ne peut pas être la réincarnation de Boris, ou même ce qui s’en éloigne le moins. pour moi un joueur avec un revers à deux mains ne ressemblera jamais, ni de près ni de loin, à un joueur monodextre. c’est juste pas possible. c’est comme coller une trompe et de grandes oreilles à un hippopotame. ça ne le fera pas barir (ah tiens je pense que je vais la déposer celle-là).
      Tsonga en plus quoi qu’on dise il nous a bien ensorcelés, et durablement, avec son match de fou contre nadal où il a copieusement régalé en volées amorties improbables. on a cru voir un joueur attiré par le filet. la réalité est moins belle. il ne va pas plus au filet qu’un autre.
      Mais bon dans la force physique brute et le côté nounours bourru, c’est vrai qu’on lui collerait bien quelques taches de rousseur à Jo.

      • Geô 29 octobre 2013 at 17:47

        On peut trouver autant de points communs que de différences entre Boris et Jo. Là où il y a vraiment un lien, et je placerai Safin en chaînon manquant entre les deux, c’est dans la démarche charismatique. Quand ils foulent un court ou un sol, on entend un bruit sourd à chaque pas, tel un Godzilla de blockbuster. Ces mecs-là dégagent une puissance naturelle incroyable, ils crèvent l’écran.

        • Persée 29 octobre 2013 at 18:38

          Je me suis trompé. Pour moi dans la puissance des balles, la taille des cuisses des bonhommes et le côté fermé, Berdych est le plus proche avatar de Becker. La ressemblance n’est pas flagrante et Berdych n’a pas toute la panoplie de Becker mais c’est ce que je pense.

          Du point de vue prestance et charisme, Becker est à des années-lumières au-dessus. Point de vue volées aussi ;)

          • Ivan 29 octobre 2013 at 21:32

            La battue est donc confirmée pour les prochaines 48 heures. Tenue sportive exigée. Inscription par mail.

            • Don J 29 octobre 2013 at 22:31

              j’imagine trop l’inspecteur Harry traquer les 15-lovers récalcitrants ! t’as la gueule (l’avatar) de l’emploi Ivan ! ;-)

        • Ivan 29 octobre 2013 at 21:29

          Désolé mais Tsonga n’a jamais rien crevé (en tout cas aucun écran). Autant je t’approuve sur les deux autres mais le Tsonga, c’est non.
          Le malentendu vient de sa ressemblance avec Mohammed Ali, ça travaille l’inconscient.

  12. Sam 29 octobre 2013 at 16:16

    Lire le nom de Sergio Casal en 2013, c’est quelque chose. Quelque chose auquel mon cerveau reptilien répond immédiatement Amos Mansdorf, puis Dgenleman Tim…Peut-être que Becker a sauvé ce tournoi en décidant qu’il était le sien.

    Car effectivement Colin a raison, à l’époque (sic), Bercy a été lancé comme l’Evénement, pas un simple tournoi de tennis, une vitrine de ce qui se fait de mieux. Mieux en quoi, on ne saura jamais, mais il s’agissait clairement de parader avec ce truc énorme et telllllement moderne, chéri, qui allai renvoyer RG et René Lacoste à leurs polos. Du verre, du béton, de l’acier, et ce fameux public tellement agité pour bien vous faire comprendre qu’ici, on n’est pas chez les vieux de la porte d’Auteuil. La fameuse « ambiance si particulière » de « l’arène » et ses spectateurs qui « ne viennent pas que pour le tennis » (?), ce public limite-limite dont les commentateurs font mine de s’offusquer, tout en rappelant à la première occase que les matchs de soi-disant « légende » à Bercy sont ceux où les noms d’oiseaux volaient bas, Mac, Leconte…

    Il y a du Bernard Tapie dans Bercy et son arrogance guerrière dopée au marketing des 80,s. Des nights sessions, des lights shows, des sonos pour gueuler « faites du bruuuuuuit ! », Bercy allait de l’avant et allait vite, on allait voir ce qu’on allait voir. Et là on est tombé sur Sergio Casal. Et comme si ça ne suffisait pas, Mansdorf. En coulisses, Nanard éructait.

    A quoi ça a servi au fond de vouloir creuser la différence Djeune avec RG, un peu comme si à son lancement Beaubourg avait voulu envoyer Le Louvre au musée ? Peut-être à un truc : contribuer à imposer cette esthétique un peu hystérique à tout événement sportif indoor qui se respecte, et voici le Dj entre les matchs de l’Open de Rennes.

    Et qu’est ce qu’ils ont compris puisque 25 ans après, le même sketch du Directeur de tournoi suant à grosses gouttes quand son portable sonne la veille du premier tour se répète systématiquement ? J’aime Sergio Casal car il incarne à lui tout seul l’aiguille dans cette boursouflure de tournoi déjà vieux à son lancement, par péché d’orgueil. Je me réjouis de voir tous les ans les trombines angoissées de Pioline ou Forget devant le prochain forfait à annoncer, et je me dis que le fantôme de Casal traîne toujours dans les travées.

    • Skvorecky 29 octobre 2013 at 16:29

      Excellent!!

      Cette arrogance de Bercy à son lancement n’est pas sans rappeler l’installation grandiloquente du tournoi de Madrid sur terre battue à partir de 2009, cinquième grand Chelem selon certains journalistes locaux, objectif de remplacement de Roland Garros à terme, chef-d’oeuvre architectural à la clef (La Caja Trágica), mannequins-ramasseuses de balles, terre battue aux couleurs du sponsor, proposition d’utiliser le hawk-eye sur terre, etc.

      • Persée 29 octobre 2013 at 18:40

        Très juste. C’est tellement plus simple de « plussoyer ».

        • Persée 29 octobre 2013 at 18:59

          Supprimer le commentaire précédent, il peut être mal interpreté. Desolé Sko

  13. MONTAGNE 29 octobre 2013 at 18:02

    Il en chie Gasquet contre Verdasco

  14. MONTAGNE 29 octobre 2013 at 18:09

    Gasquet perd le casse cravate 1 set partout

  15. William 29 octobre 2013 at 18:19

    En direct de Bercy ! Si l’un de vous y est faites signe !

  16. Don J 29 octobre 2013 at 18:54

    les balles de matchs sur service de gaucher du côté avantage…

    4ème, et Gasquet qui retourne encore à 4m de sa ligne, pas derrière sa ligne, sur le côté gauche du court !!!

    • Don J 29 octobre 2013 at 18:55

      la 5ème était la bonne ! :-)

  17. Don J 29 octobre 2013 at 20:50

    Ben en attendant, la tsongue nous fait du Becker, il y est à la volée, il est bien présent, le poignet solide, et les jeux défilent bien vite pour son jeune adversaire !

    • Don J 29 octobre 2013 at 20:54

      juste pour info, Escudé il était plutôt attaquant ? (vais aller voir ces résultats de double…)

      • Don J 29 octobre 2013 at 20:57

        ok… j’y connais vraiment rien moi… je sors… padon… ^^’

  18. Sam 29 octobre 2013 at 20:55

    Et c’est reparti pour la guerre des streams… J’en suis là. Ça va chez vous ?

    http://www.drakulastream.eu/static/popups/1801331028353080.html

  19. Sam 29 octobre 2013 at 21:05

    Tsonga, Becker ? Pfff… Dans la bourrinitude, mouaich, pourquoi pas. Mais bon, quand même, Becker, quoi. On parle du séisme de l’été 85, de ce type de 17 ans qui tapait ses secondes aussi fort que ses premières, boum et reboum. Un type qui a terrorisé le circuit à son arrivée, non seulement parce qu’il jouait un tennis quasiment-moralement -interdit, et aussi parce que tous les joueurs s’accordaient à dire que croiser le regard de BB dans les vestiaires ou avant d’entrer sur le court, c’était déjà avoir la trouille du tueur. Assurément, ça n’est pas le cas de Gentil Nounours Djo. Imaginer BB bouffer des Kinder Bueno…

    Ah, les 80′s. C’était quand même quelque chose. On avait des méchants. Je cherche en vain qui, dans l’attitude, pourrait aujourd’hui être à demi comparé à BB. Si le type impressionnant, c’est Berdych…Finalement, je me demande si le moderne qui se rapporche le plus de BB n’est tout simplement pas… Fed.

    • Ivan 29 octobre 2013 at 21:40

      Au petit jeu du « regard du tueur dans les vestiaires », qui fout la trouille à qui: Lendl ou Becker?

      • Sam 29 octobre 2013 at 21:41

        Becker je pense. Déjà parce que Lendl se baladait totalement à poil, paraît-il.

        • Ivan 29 octobre 2013 at 21:47

          Sérieux? Tu casses le mythe, là, c’est impossible.
          T’imagines Dark Vador se balader a poil?

          • Sam 29 octobre 2013 at 21:51

            S’il garde son casque, ça peut foutre la trouille non ?

            C’est Noah qui raconte le coup de Lendl à oualpé

            • Ivan 29 octobre 2013 at 22:00

              Avec le casque ouais quand même, surtout que Dark est un grand brûlé, mais ça doit atténuer l’effet frousse.

              Noah… Tout ce qui provient de ce mec a pour moi autant de crédit qu’un entrepreneur autoroutier causant écologie. Alors lorsqu’il évoque Lendl…

  20. Ivan 29 octobre 2013 at 21:43

    Y’a pu de méchant, juste des petits cons qui se croient méchant, genre Benoît Paire.
    Me donnerait bien envie de faire une battue lui aussi.

  21. Sam 29 octobre 2013 at 21:48

    Ah, tiens Guillaume, que je t’enrichis l’article :

    http://www.youtube.com/watch?v=zXsqAsDXXHA

    Avec le découvreur d’A.Rod, svp.

    • Colin 29 octobre 2013 at 22:13

      Bizarre de voir un match de Sergio Casal commenté par Daniel Cazal !

      Guillaume : J’ai inséré le lien dans l’article.

      • Sam 29 octobre 2013 at 22:23

        C’était le temps de « Willy Masur »…

      • Colin 30 octobre 2013 at 09:56

        Le frère de Bruno, évidemment

  22. Don J 29 octobre 2013 at 22:12

    bon avec la défaite de Tsonga, c’est réglé pour le master, non ?

    • Colin 29 octobre 2013 at 22:27

      En effet c’est réglé pour Gatson Labaffe, mais pas encore pour Fed, Gasquet et Wawrinka, qui sont toujours sous la menace théorique d’une finale de Raonic ou encore d’une victoire (certes hautement improbable) de Haas ou de Almagro.

      M’enfin, à ce stade, pour que Fed n’aille pas aux Masters, il faudrait une conjonction d’événements improbables, du genre défaite face à Anderson + Raonic vainqueur + Wawrinka finaliste + Gasquet demi-finaliste.

  23. May 29 octobre 2013 at 22:13

    Tiens Badaboum à paumé. Le « masters » c’est mort pour cette année. J’avais parié sur une défaite de Gasquet et une victoire de Tsonga et c’est l’inverse qui s’est produit.

  24. Elmar 29 octobre 2013 at 22:21

    La dernière question maintenant est de savoir si Raonic peut gagner le tournoi…

    • Don J 29 octobre 2013 at 22:25

      ça serait fou quand même, ceci dit il est dans la partie de tableau de Berdych et Ferrer, il est mieux servit que d’autres (si on peut dire que c’est lui qui est servi ^^).

      mais cette défaite de Tsonga risque bien de fausser le tournoi… dommage…

      • MONTAGNE 30 octobre 2013 at 00:28

        Explique moi comment la défaite d’un joueur peut fausser un tournoi

        • Don J 30 octobre 2013 at 10:23

          Oui je sais, ça vaut que pour Bercy et les 8TS (enfin 9 ici). Balancer les matchs de Bercy pour se préserver pour le WTF, qui est bien plus avantageux arithmétiquement parlant. Si Gasquet, Stan et Fed sont sûrs d’y aller avec la défaite de Tsonga, ils vont peut-être un peu laisser couler là.

          après je reconnais que je donne des intentions aux joueurs, et que c’est une vision bien subjective.

      • Remy 30 octobre 2013 at 10:36

        La défaite de Tsonga n’est pas une vraie surprise.
        Le Jo est diminué physiquement et son H2H face à Nishikori est défavorable.
        1 point RYSC pour bibi !

  25. Elmar 29 octobre 2013 at 22:27

    Tiens, Haas et Almagro peuvent aussi se qualifier s’ils gagnent le tournoi.

  26. Colin 29 octobre 2013 at 22:33

    2013, ça sera donc l’année où Federer est sorti du Big4, et où Tsonga est sorti du little4.

    Fed peut encore réintégrer le Big4 à condition de gagner Bercy et/ou la Masters Cup.

    Pour Tsonga en revanche il faudra attendre Melbourne pour un éventuel retour en grâce…

  27. Don J 29 octobre 2013 at 22:42

    il est marrant le geste de service de Herbert, on dirait qu’il va se péter le dos tellement il se cambre ^^

  28. Elmar 29 octobre 2013 at 22:49

    Le jeune Herbert a déjà réussi son match. 2 jeux marqués.
    Ou alors on peut voir les choses différemment: Djoko a déjà fait la preuve de sa charité.

    • Don J 29 octobre 2013 at 22:56

      et de 3, très charitable en effet ^^

  29. May 29 octobre 2013 at 23:08

    Herbert tient grâce à un très bon service. Lorsque l’échange se produit, on voit qu’il est très très tendre. Djoko est patient, il n’a pas convertit ses 2 ou 3 occasions de breaker mais il saura s’engouffrer dans la brèche le money time venu.

    • Elmar 29 octobre 2013 at 23:13

      Sauf s’il a décidé de faire juste acte de présence à Bercy, parce qu’il veut gagner le Masters et la Coupe Davis.

      • May 29 octobre 2013 at 23:17

        Ça se verrait bcp trop. Mais en même temps, il fait des fautes incompréhensibles. 2 Balles de set pour le jeune Frenchie.

        • Patricia 29 octobre 2013 at 23:24

          Ben en même temps, l’an dernier, ça ne l’avait pas traumatisé de sortir d’entrée contre Querrey (en collant une bulle au 1er), après avoir gagné Pékin et Shanghai, puis de gagner les Masters.
          Mon analyse est qu’il va préférer passer quelques tours pour grignoter des points sur Nadal… (Il a fait le coup en 2010 aussi.)

  30. Sam 29 octobre 2013 at 23:21

    IL est tendre du fond, Herbert.

    • Sam 29 octobre 2013 at 23:22

      Cherchez pas, il n’y a pas de contrepèterie.

  31. May 29 octobre 2013 at 23:27

    Voilà, Djoko est passé dans ce 1er set. Maintenant le match risque de tourner court. Herbert peut tomber avec les honneurs.

  32. William 29 octobre 2013 at 23:38

    J’ai dû partir après le tie break. J’essaie de vous faire un compte rendu !

  33. May 30 octobre 2013 at 00:02

    Belle attitude du plus jeune. Pourtant malmené il remonte un déficit de 0-5 à 3-5. Chapeau!

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