Roland-Garros, l’éternel retour sur terre

By  | 11 juin 2014 | Filed under: Opinion

Quelques digressions sur Rafael Nadal et ses rivaux, la mélancolie, les records du tennis, l’art narratif, la finale de Roland-Garros 2011, Cyrano de Bergerac, le sens de la vie, la zoophilie… Non, pas la zoophilie, je disais ça juste pour gagner du clic. En revanche, pas de trace de l’édition 2014 dans cet article qui se voulait pourtant un bilan en bonne et due forme. Si, si !

Matthias Hangst/Getty Images

Matthias Hangst/Getty Images

Nadal qui gagne Roland-Garros une 9e fois, ça donne à réfléchir. Mais jusqu’où ira-t-il ?

Notre distingué forumeur et habitué des loges VIP, Antoine, a souvent répété de Federer qu’il serait candidat à Wimbledon jusqu’à la fin de sa carrière. Je lui accorde volontiers ma confiance, à peine bémolisée. Ce qui est plus certain, c’est que Nadal sera favori de Roland jusqu’à ce qu’il se pète un genou pour de bon et se mette au golf. Pour ne rien cacher, on a plutôt l’impression qu’il y gagnera tant qu’il en aura envie.

Le plus amusant – ou déprimant, c’est selon – est de regarder en arrière et de constater que ces triomphes ne furent même pas de ceux qu’on dit « arrachés de haute lutte ». Ses admirateurs ont beau exagérer les dangers qui rôdent à la porte d’Auteuil, le fait est que les neuf mordillages ont plus tenu de la flânerie que du chemin de croix, à deux exceptions près: 2011 où Isner lui joue un mauvais (premier) tour – mais la suite de la quinzaine reste dans les standards nadaliens – et surtout 2013 où Djokovic, on s’en souvient, passe à deux doigts de le sortir. Deux journées de sueurs froides, surtout une en fait, en 9 tournois gagnés. C’est ainsi qu’on a souvent vu se produire un phénomène étrange : le moindre set perdu ou break concédé émeut les foules. Au bout d’un tel cursus, tous les efforts pour ignorer le caractère inexorable de cette répétition sont inutiles.

Stats Nadal RG

Une des illusions que donne la connaissance du passé, c’est qu’il y a des limites au succès sportif. Que ces limites peuvent être dépassées petit à petit, certes, mais pas « explosées ». Borg gagne 5 fois Wimbledon, puis Sampras 7 fois, rejoint ensuite par Federer. A l’US Open, le record est bloqué à 5 par Connors, Sampras et Federer. Au Masters, Federer dépassa en 2011 d’une unité le record de Lendl et Sampras… Or, Nadal nous démontre qu’il n’y a pas de limites. On peut surclasser la concurrence pendant neuf ans sur une surface donnée. On peut aller 50% plus haut, plus vite et plus fort que ses prédécesseurs : le record de Roland Garros passe de 6, pré-Nadal, à 9 désormais. Et le dixième arrivera tôt ou tard, à l’image du palmarès de son club de foot préféré en Ligue des Champions : ce serait une franche surprise que cela s’arrête là.

Carreer Grand Slam en suspens

Djokovic qui bute encore une fois (la 6ème, une fois de plus que Federer!) sur Nadal à Roland Garros, ça donne à réfléchir. Y arrivera-t-il un jour ?

Le nom qui revient à chaque année qui passe sans que Nadal perde un seul match en trois sets sur terre est celui de Robin Söderling, dont l’exploit, énorme sur le moment, est rehaussé, si besoin est, à la lumière des résultats des 5 années qui ont suivi ce putsch. A mon sens, cela donne également, par transfert, plus de valeur au titre de Federer, qui reste le seul joueur à avoir gagné à Roland pendant l’ère Nadal.

Pendant ce temps-là, le Serbe qui a toutes les armes pour conquérir Paris, y compris une préparation physique et mentale privilégiée et un face-à-face équilibré avec le maître des lieux, n’y arrive toujours pas. Quoique le temps joue pour lui, à ce stade, je commence à ne plus être aussi sûr qu’il gagne un jour ce tournoi. Ce qui serait une anomalie vu son parcours sur terre.

Intéressons-nous à la question du « Grand-Chelem-en-carrière ». On se demande presque si ne pas le réaliser de nos jours quand on est au sommet de l’ATP, ce ne serait pas un peu la honte, pour parler vulgairement. Plus sérieusement, un fait saute aux yeux : si Federer a dû passer par bien des émotions et de sévères défaites avant de regarder Agassi dans les yeux en 2009 – au terme d’un parcours aussi semé d’embûches que le sien –, si Djokovic fait encore partie des « maudits de Roland Garros» comme son coach actuel et d’autres avant lui, Nadal, quant à lui, a complété son Grand chelem en sifflotant, à sa toute première finale new-yorkaise, et ce sans connaître la moindre frayeur.

La valeur sportive d’un titre majeur est pour moi indiscutable, la seule mesure valable étant la tautologie : 1 Grand chelem = 1 Grand chelem. Mais… et la valeur narrative ? Entre une histoire remplie d’aléas, de contre-temps, d’obstacles, et une autre qui se résumera à dire « X était le meilleur, il a gagné. Point final », la première attire bien plus mon attention.

Le jour où Djokovic décrochera son Graal – on peut le lui souhaiter sans qu’il soit un de nos joueurs favoris – il écrira la conclusion d’une histoire rien moins que linéaire et plutôt bien troussée pour l’instant. Et ça aura quelque chose de plus beau et intense que son aîné obtenant en 2010 le jackpot du premier coup.

L'état d'âme de 15-lovetennis à chaque titre de Nadal

L’état d’âme de 15-lovetennis à chaque titre de Nadal

Panache et fatigue

J’ai hésité à poser directement la question de la lassitude ; il est inévitable de trouver cela opportuniste. Mais quand je considère mon rapport à la carrière de mon joueur préféré, cela s’impose. J’ai commencé à suivre ce sport de manière intensive vers 2008 à peu près, le jour où j’ai découvert que tout un monde s’offrait à moi sur internet : streaming, forums, sites d’information sportive, youtube, youpo… euh, non, c’est tout. Sympathisant lointain de Federer depuis quelques matchs vus en 2005, je n’ai véritablement plongé qu’à partir de là, il y a six ans à peine. La course au(x) record(s) a rythmé les premiers temps de cette admiration, mais le joueur que j’ai aimé était en fait un joueur en déclin. J’ai aimé suivre ce déclin avec les déceptions, les coups du sort, les journées de lose, la rareté grandissante des victoires de prestige, tout cela sublimé par un tennis qui me fait rêver comme aucun autre – sans quoi cela n’aurait aucun intérêt.

Que serait la grâce sans la fragilité ? Qu’aurait été mon sentiment si j’avais suivi le circuit ATP 2004-2007 aussi assidûment qu’aujourd’hui ? Une admiration plutôt distanciée ? Sans doute aussi une tranquillité voire un franc ennui en suivant, par exemple, le déroulement de l’Open d’Australie 2007. Ce qui me touche, bien au contraire, c’est ce combat contre la fatalité, ce jeu de plus en plus épuré et tourné vers l’avant pour compenser un rapport physique nécessairement à son désavantage face aux meilleurs (il n’a battu aucun top 4 en 5 sets depuis Wimbledon 2007, pour 5 défaites).

Le jour où j’ai le plus aimé ce joueur ? Peut-être à Roland-Garros 2011. Pas en demies contre Djokovic, non (quoique, quand même, ce match…), mais en finale. Une finale perdue d’avance, face à un joueur plus jeune, meilleur sur terre, meilleur dans tout ce qui compte aujourd’hui : couverture de terrain, sécurité de frappe, puissance et endurance. Une finale où malgré tout il reste au niveau pendant trois sets avec un panache rarement vu : prise de risque permanente, retours agressifs, montée au filet dès que possible, refus de la défaite – il débreake dans les sets 2 et 3 ; avant de craquer, comme si c’était écrit, dans le quatrième.

 « Que dites-vous ?… C’est inutile ?… Je le sais !

Mais on ne se bat pas dans l’espoir du succès !

Non ! non, c’est bien plus beau lorsque c’est inutile ! »

Bizarrement, après une attente de deux ans et demi, quand enfin fut achevé un nouvel opus à Wimbledon 2012, et bien que la finale fut l’occasion d’une grande joie, une fois l’émotion retombée je ressentis une fatigue. Eh oui, cette fameuse lassitude. Lassitude de le voir soulever un trophée de ce calibre alors qu’on n’attendait que cela depuis janvier 2010. J’aurais été blasé qu’il gagne la médaille d’or (avec un tableau presque trop accessible que c’en était indécent), bien que je le souhaitais de toutes mes forces. C’est à cette époque-là que, comme un hasard, mon inscription sur 15-love fut acceptée, et je me demande parfois si je n’aurais pas pris un peu plus de distances avec le tennis sans ce blog si apprécié.

À chaque tournoi qui commence, sans exception, j’espère un succès de Federer. Ça, oui. Mais s’il se mettait à combler mes vœux et à enchaîner plusieurs titres majeurs en un court laps de temps, à battre Nadal 5 fois de suite, à perdre moins de 10 matchs par an (ce qui est de toutes façons impossible désormais), j’aurais un peu de mal à l’accepter. Ce n’est plus de son âge, le meilleur de sa carrière étant derrière lui. On peut espérer un exploit de temps à autre, mais une domination serait incongrue et, quelque part, me gênerait.

Tout ça pour dire quoi ? Que les victoires répétées, de telle manière qu’elles semblent être dans l’ordre des choses, lassent. La singularité d’un exploit est alors masquée par le chiffre et se déréalise, au point qu’on n’évalue sans doute pas à sa juste valeur chaque quinzaine victorieuse. La boulimie tient lieu de plaisir ; c’est pourquoi les écroulements de joie, larmes incluses, à l’occasion d’un 14e, 17e, 36e succès majeur, mettent aussi mal à l’aise que le sourire édenté d’un toxicomane s’apercevant qu’il a de quoi s’acheter un peu de came pour tenir la journée.

Telle sont ces carrières de joueurs qui ne savent plus dans quelle armoire entreposer leurs trophées, telle est cette obésité de titres, presque déplacée s’agissant d’un sport à 1 vainqueur et 127 perdants. Si en plus le vainqueur est le même – ou un des deux-trois mêmes – à chaque tournoi…

Ce qui n’est jamais fatigant, en revanche, ce qui rachète tout, c’est de voir évoluer sur le court un style de jeu aimé, en dehors de toute considération de victoire ou défaite finale, de records battus, ou de carrière ratée.

Et, sur ce point précis, à chacun ses goûts, ses humeurs, ses perceptions.

Bonus : le classement terre battue / printemps 2014*

Classement Terre '14

* Points ATP obtenus à Monte-Carlo, Barcelone, Madrid, Rome et Roland-Garros

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179 Responses to Roland-Garros, l’éternel retour sur terre

  1. Alex 12 juin 2014 at 00:17

    Clap clap clap

  2. Colin 12 juin 2014 at 01:27

    Merci Skvo pour ce beau texte, sobre et profond, qui exprime très bien ce que (je pense) beaucoup d’entre nous ressentons aussi.

    Tiens, d’ailleurs, moi qui suis généralement à fond derrière Fed, pendant cette quinzaine, lors d’un des rares matches que j’ai regardés, je me suis retrouvé à soutenir Gulbis. Le renouveau quoi.

    Ah, aussi, c’est un détail mais bravo pour « les journées de lose » sans les habituels deux o qu’on voit fleurir partout.

  3. Antoine 12 juin 2014 at 01:39

    Très bon cet article…Cela remet bien les choses en perspective : Djoko a remplacé Federer dans le role du souffre douleur, Nadal perd en moyenne 2 sets par an à Roland Garros, édition 2009 comprise, le bilan de Ferrer n’est pas meilleur que celui de Hewitt et cette année, Roger est à peine dans le top 10 sur terre, avec des circonstances atténuantes il est vrai…

    Djoko gagnera t il à Roland Garros ? Oui, probablement. Soit il profitera d’une défaite de Nadal comme en 2009, soit il le battra si les conditions s’y pretent : temps maussade, pas de gastro..ou tout simplement d’une abscence ou d’une blessure de Nadal. Je parieraisvqu’il y aarrivera.

    Roger, lui, y est déjà parvenu et chaque victoire de Nadal ne fait que rehausser la sienne. Il aurait pu faire mieux, notamment en 2006, voire 2007 ou 2005, mais il aurait fallu qu’il joue différement, comme il l’a fait en 2011. En 2011, il rate le coche. Après sa demie contre Djoko, je pensais et ai écrit qu’il pouvait le battre en 3 sets en jouant 10% moins bien qu’en demie. Il aurait pu gagner chacun des 3 premiers sets mais n’a gagné que le 3ème, avant de flancher au quatrième tout en prétendant aprs qu’il se sentait très bien physiquement, ce que je ne crois pas. En tout cas, ce fut leur meilleur match avec celui de 2006 ou il 9erd au gie break du 4 ème, ce qji montre qu’il n’était pas liin.

    Isner l’a moussé au 5ème set en gagnant 2 tie breaks et mené deux sets à un mais ne l’a pas rééllement mis en danger. Le seil qui l’a fait depuis 2006 est Djoko l’année dernière. Et bien sur Soderling l’a battu, un match dont je n’ai vu que des extraits après..

    Lundi dans l’Equipe, Wilander a écrit qu’il en gagnerait encore 2. Cela me parait réaliste..

  4. Remy 12 juin 2014 at 08:03

    Que dire sinon bravo Skvo pour le texte, juste et bien écrit.
    Tu mets en lumière des faits incroyables sans en faire des tonnes, c’est un vrai plaisir.

    Pour répondre à ta question oui la lassitude était forcément la lorsque le federer nous sortait 3 petits chelems en 4 ans.
    Comme tu dis, 1 gagnant et 127 perdants par tournoi.
    Et donc la victoire n’est pas tout.

    • Remy 12 juin 2014 at 09:56

      Je rajoute un mot sur le parcours 2014 qui a été des plus inintéressant.
      Adversaires très faibles jusqu’en quart.
      Ferrer ne met plus une balle au bout de 2 sets, Murray n’a plus carburant et Djokovic explose sous la chaleur (et la gastro ?) au bout de 2 sets.

  5. Kenny 12 juin 2014 at 08:11

    Merci mille fois pour ce Munch inconnu de moi, qui égaye mon petit déjeuner.

    M’en vais lire le texte maintenant !

  6. Ivan 12 juin 2014 at 09:09

    Mon cher Skvorecky, il y a une affirmation dans ton article a laquelle j’aurais aimé apporter une nuance. Il est écrit: « A mon sens, cela donne également, par transfert, plus de valeur au titre de Federer, qui reste le seul joueur à avoir gagné à Roland pendant l’ère Nadal. »

    Si on se place du point de vue du lecteur de palmares borné au chiffre cela donne:

    2005 – NADAL
    2006 – NADAL
    2007 – NADAL
    2008 – NADAL
    2009 – FEDERER
    2010 – NADAL
    2011 – NADAL
    2012 – NADAL
    2013 – NADAL
    2014 – NADAL

    Effectivement, vu comme ça, on se dit qu’avoir réussi à hisser son nom au milieu de cette tyrannique présence relève de l’exploit.

    Mais on pourrait lui donner une autre interprétation. A partir du moment ou l’on connait le déroulement de RG 2009 et l’élimination précoce de la Bête, on sent comme un léger parfum d’usurpation. Un peu comme le complotiste qui attends que le roi parte en croisade pour prendre le pouvoir et se fait virer à coup de pied au cul des le retour de celui-ci au pays…

    • Colin 12 juin 2014 at 09:55

      C’est un peu vrai ce que tu dis, mais ce n’est vrai qu’en apparence, à la surface. Si on creuse, c’est l’opposé. Il suffit de regarder la liste des finalistes (voire des demi-finalistes pour 2006) pour se rendre compte que si Nadal n’avait pas existé, Federer aurait gagné 4 ou 5 Roland-Garros et non pas un seul.
      Au contraire donc, la victoire de 2009, c’est la prime au Dauphin. Le Roi parti en croisade (ou plutôt, à l’infirmerie suite à une chute de cheval et incapable temporairement de régner), il confie les Clés du Royaume au Dauphin, lequel lui cède gracieusement sa place dès le retour de son souverain. Après avoir entre-temps dressé le vilain cheval (nommé Soderling) qui avait été à l’origine de la chute du Roi.

      2005 NADAL – Puerta (Nadal bat Federer en 1/2 finale)
      2006 NADAL – Federer
      2007 NADAL – Federer
      2008 NADAL – Federer
      2009 FEDERER – Soderling
      2010 NADAL – Soderling
      2011 NADAL – Federer
      2012 NADAL – Djokovic
      2013 NADAL – Ferrer (Nadal bat Djokovic en 1/2 finale)
      2014 NADAL – Djokovic

      Depuis 2012 le Dauphin s’appelle Djokovic et il serait « normal » qu’en cas de nouvelle absence du Roi, ce soit lui qui prenne les rênes du Royaume de l’Ocre.

      • Ivan 12 juin 2014 at 10:07

        La Prime au Dauphin en effet. Mais le Dauphin a du attendre que le roi lui cède -involontairement- sa place. Y’a plus glorieux comme victoire. Et puis le Dauphin a chuté du même cheval l’année suivante.

        Federer sans Nadal aurait probablement gagné 4 ou 5 RG, c’est vrai. Dans l’absolu ça n’en fait pas un vainqueur au rabais loin de là. Mais il faut se placer dans le monde réel, et dans le monde réel Nadal existe.

      • Colin 12 juin 2014 at 11:35

        Dans le monde réel, il n’est encore jamais arrivé qu’un joueur gagne un même tournoi 10 fois d’affilée.

        Or, c’est ce qui serait arrivé si Nadal n’avait pas chuté en 2009.

        Toi, tu vois une série qui aurait pu être de 10, coupée au milieu par une « aberration » qui serait l’absence de Nadal au palmarès en 2009. Il faut déplacer ton point de vue : C’est la série de 9 victoires en 10 ans de Nadal à RG qui est, déjà, une aberration statistique… Et si Nadal n’avait pas chuté en 2009, la série de 10 victoires consécutives aurait été une aberration statistique encore plus importante.

        Bref, la victoire de Federer en 2009 n’est ni une victoire au rabais, ni une victoire extraordinaire, c’est tout simplement une victoire qui rétablit un peu de « normalité » au milieu d’une série Nadalienne qui est « extraordinaire » au sens premier du terme.

        • Ivan 12 juin 2014 at 12:35

          Je n’y vois aucune aberration et je suis d’accord avec la fin de ta dernière phrase, mais sans aller jusqu’à parler de victoire au rabais (ce n’est pas de sa faute si Nadal s’est fait virer en 1/8e) elle intervient malgré tout sans qu’il ait eu à l’affronter, ce qui reste tout de même assez gênant pour qui veut voir une valeur supplémentaire à sa victoire. Il s’agit là d’un constat de bon sens.

          • Patricia 12 juin 2014 at 12:54

            Il serait peut être plus juste de dire que ce titre donne plus de valeur à ses 3 finales non converties…

            • Ivan 12 juin 2014 at 13:13

              J’ai du mal à comprendre pourquoi.

    • Antoine 12 juin 2014 at 19:13

      Usurpation ?

      ce n’est pas comme cela que s’est passé le tournoi en 2009. Dès le soir de l’élimination de Nadal, toute la pression était sur Federer et le lendemain, il s’est est fallu d’une balle un peu chanceuse pour qu’il s’en tire par miracle contre Haas..

      • Kaelin 12 juin 2014 at 19:26

        sans oublier son match tout aussi dingue contre Del Potro où il avait failli y passer … cette édition 2009 était trop bien !

  7. Ivan 12 juin 2014 at 09:50

    A ce propos, dans ton lien sur l’article des maudits de Grand chelem de l’excellent Robert Axel Bob, il existe une partie II qui traite de Wimbledon et donc… de notre ami. J’ai pris plaisir a lire avec attention les commentaires de ces deux parties et en particulier ceux de ce brave Antoine, ayant, vu le sujet, quelques prémonitions a son endroit. J’ai donc pu constater, cher Antoine, que dans la partie II, tu déniais le titre de maudit de Wimbledon à notre ami, aux prétextes suivants:

    « Robert, je ne comprends pas bien ton choix: puisque tu as décidé d’inclure Lendl dans la liste des maudits de Wimbledon [...]On comprend parfaitement qu’Ivan n’a jamais été près de décrocher le titre, se faisant battre en trois sets les deux fois ou il parvient en finale: 6-4 6-3 7-5 en 86 contre Becker, 7-6 6-2 7-5 en 87 contre Cash. Mis à part ces finales, sa meilleure chance aura sans doute été 89 ou il perd en demies mais ou il a quand même mené deux sets à un contre Becker avant de prendre 4 et 3 dans les deux derniers sets.[...]Au total difficile de faire de Lendl un maudit de Wimby..Lendl n’a pas manqué de chance: il a eu sa chance, à plusieurs reprises. Il n’a pas réussi, c’est tout. Aucune de ses défaites ne peut être imputée à une blessure ou à un autre facteur qui l’aurait empêché de gagner[...] » (Antoine 20/10/2011 at 21:36)

    J’en déduis que pour toi, parvenir, en plus de 5 demi-finales, 2 fois en finale de Wimbledon n’est pas suffisant pour être un « maudit » au pretexte que ces 2 finales ont étés perdues en trois sets… Je te rejoins sur l’idée que l’année 89 fut celle ou il fut le plus proche, avec néanmoins cette précision d’importance: au moment ou il menait 2 sets à 1 face à Boum-Boum, et en plein momentum, la pluie est venu interrompre la partie. Un observateur objectif est en droit de se poser la question du résultat final si cette interruption n’avait pas eu lieu. Et étant donné la nullité du pauvre Edberg sur cette finale 89, ce même observateur peut logiquement remarquer qu’une victoire de notre ami au tournoi de Wimbledon 89 n’aurait pas été immeritée loin de là et aurait même du être sa juste conclusion.

    Je découvre en revanche que dans la partie I, tu ne trouves rien à redire au fait que Connors et Becker (pour ne citer qu’eux) soit nommés parmi les maudits de RG bien qu’il ne soit jamais parvenus en finale.

    Alors Antoine, une petite explication me semble s’avérer nécessaire.

    Les maudits du Grand chelem Partie I
    Les maudits du Grand chelem Partie II

    • Colin 12 juin 2014 at 09:59

      Lorsqu’il s’agit de Lendl, Antoine n’a jamais caché qu’il était prêt à manier la mauvaise foi la plus crasse, en toute décontraction et toute honte bue.

    • Montagne 12 juin 2014 at 11:13

      Je ne pense pas qu’on puisse écrire « la nullité du pauvre Edberg dans cette finale 89″ .

      D’abord parce que nullité et Edberg dans la même phrase, ce n’est pas possible.

      Ensuite parce que, s’il est passé au travers du premier set, il a eu balle de set dans la seconde manche si je me souviens bien.
      De plus, Becker a fait ce jour là un match carrément stratosphérique sur herbe.
      Enfin parce qu’on ne peut pas savoir ce qu’aurait donné une finale Lendl/ Edberg, le suédois ayant quand même un jeu plus adapté au gazon que le tchèque. Voir sa très nette victoire en demie-finale l’année d’après.

      • Ivan 12 juin 2014 at 12:46

        Edberg est passé complètement à côté de son match cette année-la. Qu’il ait perdu contre notre ami lors d’une hypothétique finale reste loin d’etre exclu. Becker aussi avait dominé sèchement Lendl lors de rencontres précédentes sur ce tournoi, ce qui n’empêche pas le fait qu’il ait été sauvé sur cette demie par la pluie.

    • Antoine 12 juin 2014 at 19:28

      En relisant ce vieux commentaire, je n’ai rien à ajouter ni à retirer au sujet de notre ami Ivan. Le problème d’Ivan n’est pas qu’il était maudit, mais qu’il n’était pas assez bon pour gagner à Wimbledon compte tenu du niveau de ses concurrents. Il a été deux fois en finale. En comparaison il a été huit fois de suite en finale à l’US Open.

      Pour moi, un maudit, c’est un type qui a le niveau pour gagner mais qui pour de multiples raisons ou la malchance a son importance ne gagne pas. A Wimbledon, le maudit qui aurait du gagner, c’est Rosewall qui est allé 4 fois en finale sans en gagner unse seule, la dernière çà 39 ans il est vrai. Il faut dire que dans son cas, il ne vient pas pour cause de professionnalisme durant 15 ans, ses meilleurs années..Il aurait certainement gagné plusieurs fois sinon…

      Si Goran n’avait pas gagné en dépit de 4 finales à supposer donc qu’il ait perdu la dernière, je dirais la même chose : il n’atait pas assez bon, moins bon qu’Agassi en 1992 qui fait une super finale, moins bon que Sampras évidemment, lequel l’a toujours battu et pas qu’en finale et moins bon que Rafter s’il avait perdu..

      Un point: il arrive fréquemment à Wimbledon qu’il y ait de nombreuses interruptions dues à la pluie puisqu’il faut immédiatement arrêter ds qu’il pleut car cela devient immédiatement une patinoire. C’est mentalement difficile et cela fait intégralement partie du tournoi. Donc les raisonnements du type Untel aurait gagné s’il n’y avait pas eu d’interruptions ne valent rien. Il faut savoir les gérer.

      C’est l’une des raisons pour laquelle je suis hostile au toit à Wimbledon qui en outre ne bénéficient qu’à ceux qui jouent sur le central et qui transforme le tournoi ou du moins le match en tournoi indoor…

      Bref, il est juste et bon qu’Ivan n’ait jamais gagné à Wimbledon.

      Je ne classerais pas Connors ou Becker parmi les maudits de Roland Garros.

      • Ivan 12 juin 2014 at 21:07

        Tu as bien fait de préciser pour Connors et Becker.

        Il est évident que Lendl était bien meilleur sur ciment que sur gazon, mais comparer avec ses 8 finales à l’US est hors-sujet.
        Même en retenant l’argument (avec ses limites) qui veut que le maudit soit jugé sur son potentiel sur le tournoi et non sur son parcours d’ensemble, en 89, Lendl était au-dessus des autres. Alors oui, la pluie fait partie du tournoi, mais on ne peut s’empêcher de penser: « et si… »
        D’ailleurs, suivant ton raisonnement, Edberg et Sampras ne devraient pas eux non plus faire partie des maudits de RG.

        Bref, il est juste et bon que Mc n’ait jamais gagné à Roland-Garros.

        • Antoine 13 juin 2014 at 17:07

          Si Lendl était au dessus des autres à Wimbledon en 89, il aurait gagné le tournoi. Or il a perdu en demies..

          Concernant Roland Garros, j’estime également que ni Edberg, ni Sampars ne font partie des maudits…Edberg aurait pu gagner en 89. Il aurait même dur gagner s’il n’avait pas été si mauvais dans le spoints importants. Mais c’est la seule finale qu’a faite Edbgerg à Roland. A aucune autre édition du tournoi il n’apparait comme le favori ou l’un des favoris. Il n’a pas gagné Roland Garros car il a foiré son unique finale et que les autres fois, il n’avait pas le niveau suffisant…

          Sampras, c’est assez différent. Potentiellement, Sampras avait le niveau requis ou plutôt aurait eu le niveau requis s’il s’était donné la peine de préparer sérieusement Roland Garros ce qu’il n’a jamais fait. Cela n’a jamais été une priorité. Sa priorité à cette époque de l’année, cela a toujours été Wimbledon. Il était conscient de ses limitations physiques. D’ailleurs, la seule fois ou il aurait pu gagner, 1996, est aussi la seule fois ou il paume à Wimbledon durant son règne…

          Quand à Big Mc, la question ne se pose pas puisque, contrairement à ce que tu écrit, il a gagné en 84. Tu devais être trop jeune pour avoir vu cela mais je m’en souviens comme si c’était hier…

          • Ivan 14 juin 2014 at 21:37

            Tu as expliqué que pour toi un maudit était un joueur qui avait le niveau pour gagner, or c’était le cas en 89 pour Lendl. Il a été battu dans les circonstances que l’on sait. Si tu était fidele à ton raisonnement tu en conviendrais.

            Heureux de constater que nous sommes d’accord concernant Sampras. Pour Edberg je suis plus expectatif et ne sait pas trop dans quel catégorie le ranger.

            La finale RG 84, j’avais une dizaine d’années comme je l’avais d’ailleurs expliqué dans un de mes premiers posts. Un rêve d’enfant que j’ai eu la chance de visionner en direct…

            PS: Les dénis de réalite post-traumatiques sont assez fréquents chez les personnes qui en sont victimes. Le plus grave chez un malade, c’est avant tout d’être inconscient du mal qui le touche. Il serait donc peut-être temps pour toi d’entamer des démarches de consultation, non? En attendant, et dans un but purement altruiste, je te propose ce premier exercice de remise en condition:

            Chaque soir avant de te coucher, apres avoir fait abstraction des tracas du quotidien, tu répeteras 20 fois la phrase suivante:

            « Lendl a gagné Roland-Garros 84″

            Ceci durant une semaine. Apres cela, tu me communiqueras tes impressions afin que l’on passe eventuellement à l’exercice suivant.

            Bonne chance!

            • Antoine 14 juin 2014 at 22:34

              Je pense que tu n’as pas saisi ou que je me suis mal exprimé : un maudit, c’est quelqu’un qui a le niveau mais qui pour diverses raisons n’y arrive pas mais encore faut il que le phénomène se reproduise plusieurs fois et qu’au terme de sa carrière on puisse alors le constater. C’est pourquoi on peut dire que Rosewall a été maudità Wimbledon ou Borg à l’ US Open. Ils ont été 4 fois en finales et ont eu d’autres occasions aussi.

              Cela ne s’applique pas à Lendl. Je veux bien qu’il ait eu le niveau requis en 89, mais c’est tout. Jamais il n’a été considéré comme le favori ou même l’un des favoris. Plutôt un outsider, comme Agassi.

              Sinon, c’est bien ce que je pensais au sujet de Roland Garros 84. Tu étais très jeune et comme tu l’écris si bien, tu as fait un rêve d’enfant. C’est touchant. Il faut que tu le conserves intact. Cela aide à vivre, même si la réalité est souvent plus dure…

              • Ivan 14 juin 2014 at 22:48

                A partir du moment ou ta logique n’est pas à deux vitesses, ça me va. Sinon pour l’exercice pratique tu peux t’y mettre dès ce soir si tu te sens.

  8. Sam 12 juin 2014 at 12:08

    J’aime bien ce genre d’article, tout en impressions. Merci Skvo

    Evidemment, que le nom de Fed apparaisse au milieu de cette suite de vamos n’est que justice. Mais il y a quand même un Mais. J’ai toujours du mal à m’expliquer l’ascension de ce très bon joueur indoor qu’était Soderling, puis la descente, la disparition des radars. Sa mononucléose ressemble trop à une fuite.
    Nous avons déjà eu des débats alimentés sur le dopage, et perso., je n’y connais rien. Donc, j’ai l’impression d’avoir des propos un peu beauf genre « tous pourris ». Néanmoins, étonnant de constater à quel point il a été fait finalement très peu de cas de celui de Puerta. C’était quand même la finale de RG. Jusqu’à preuve du contraire, son nom est toujours sur les tablettes. Un voile pudique, bien dans la tradition tennistique. Soderling me fait la même impression de gros tabou. Mais bon, ça a permis à Fed de passer.

    • Ivan 12 juin 2014 at 12:39

      A ce propos, lorsqu’on constate que Mirka F. a sorti 2 jumeaux 3 ans après la ponte de 2 jumelles, je m’étonne que le suisse ne soit pas dans le collimateur des contrôleurs anti-D.

    • Colin 12 juin 2014 at 12:55

      Sam : et le fait que Sod et Wawrinka aient tous deux été coachés par Magnus Norman, ça t’inspire quoi?

      (Tiens, d’ailleurs, soit dit en passant, Norman qui « explose » en 2000 (demie à Melbourne, victoire à Rome, finale à RG, 2ème place ATP) avant de retomber dans les limbes à cause d’une blessure. Mais c’est une coïncidence.)

      Ivan : c’est Mirka qui se dope.

      • Sam 12 juin 2014 at 12:57

        Si Waw chope une mononucléose dans les prochains mois et disparaît de la circulation, effectivement ça me posera question. Et pas que sur sa vie sexuelle avec Robin.

  9. antsiran23 12 juin 2014 at 12:57

    J’ai l’impression de lire un article sur Armstrong qui lui n’avait gagné « que » 7 Tours de France. Là on parle bien du tournoi le plus exigeant physiquement au monde qui a terrassé Ferrer, Murray, Djokovic…pas vraiment des tire-au-flanc en terme d’entrainement… Je reste…interrogatif sur ce sujet. Maintenant, Skvorecky, tu portes un regard original sur ce…phénomène. Et tu as raison de ne pas chercher à l’analyser !

    • Skvorecky 12 juin 2014 at 18:16

      En l’absence de toute certitude, même si on peut s’interroger sur les exploits de nos champions – pas que de Nadal – je préfère ne pas lâcher de comparaisons avec Armstrong comme tu le fais.

      (Au passage, j’ai vu un bout du match sur France Télé et j’ai pu entendre P. Dominguez comparer Nadal à un coureur du Tour de France qui déposerait ses rivaux lors de l’avant-dernier col d’une étape de montagne. Il a ajouté: « C’est prévu pour quand, la défaillance de Nadal? 2018, 2019? » Ce qui m’a un peu troublé, parce que ça ressemblait à une remarque à double-sens voire totalement malintentionnée. Mais vu qu’il déclare ça sur France Télé, qui continue à diffuser le Tour avec la même candeur qu’un spectateur de 1903, on peut aussi supposer que c’était dit sans sous-entendus).

      Et Roland Garros a beau être en théorie le tournoi le plus exigeant physiquement, la domination de Nadal y est d’abord technique (enfin, il faut les muscles du bras pour lifter comme il le fait, certes). Comme je me suis tué à le laisser entendre dans l’article, il s’est presque toujours baladé et n’a que rarement eu à puiser dans ses ressources (il n’a besoin de forcer ses coups et son service que 2 ou 3 matchs par tournoi). Donc l’explication 100% physique, dont découle l’hypothèse du dopage, me semble un peu légère.

      (Mais je reconnais que ta comparaison avec Obélix et les Romains l’autre jour m’a bien fait marrer!)

      On peut juste noter qu’il arrive toujours au point. Et qu’il se fait très probablement infiltrer, comme l’a dit Coach, dans les derniers jours du tournoi. En tout cas, c’est à mon avis ce qui explique ses problèmes pour gérer l’après-Roland depuis 2012. On verra ce qu’il donne cette semaine, puis à Wimbledon.

  10. May 12 juin 2014 at 13:13

    Pour contrecarrer tout ou presque ce qui se dit ici, je comprends pourquoi je ne ressens pas de lassitude à voir Nadal gagner. D’abord parce qu’à chaque tournoi on souhaite sa défaite et j’avoue que quand il sort victorieux j’ai un petit rictus en pensant à cela, ce n’est pas bien de l’avouer mais c’est en parti vrai. En fait Nadal, est avouons le, le super champion le plus mésestimé (pas sous estimé) qui soit et qu’à chaque victoire, c’est un peu narguer ses détracteurs.

    Djokovic était peut-être un peu malade pendant la finale, mais il l’était la veille et a quand même battu Gulbis. S’il ne se mettait pas autant de pression sur ce tournoi, il le gagnerait ce tournoi. Je reste persuadée que c’est dans la tête que ça fait barrage. Pourtant Nadal n’était pas du tout convainquant pendant la finale et si Djoko avait remporté le 4ème set, je suis persuadée qu’il aurait la coupe dans sa galerie à trophée. Nadal a terminé avec des crampes alors que ce n’est pas le match le plus difficile qu’il est eu à jouer.
    Je tiens également à souligner que l’année dernière, Djokovic avait effectivement breaké au 5ème set, mais il n’a jamais été près de gagner. Il n’a même pas servit pour le match. Quand on sait qu’au tennis le moindre petit point compte…
    En tout cas Svo, ton spleen est très bien retranscrit, tout en retenu, surtout qu’il correspond parfaitement à l’esprit du site même pour moi qui ne me sent pas concernée par le ressentit général du site après une victoire Nadalienne.

    Il aurait pu perdre cette finale et je n’aurais pas non plus été trop déçue d’abord parce qu’avec huit titres cela aurait été de la gourmandise dans le sens « pêché » du terme d’en demander autant. Evidemment, quand il gagne, je prends !

    Il a pourtant perdu à Monte Carlo, à Rome, à Barcelone et à Madrid personne ne donnait cher de sa peau tellement Nishikori lui marchait dessus, c’est déjà mieux que les années précédentes, no ? Il ne faut pas trop en demander non plus. Rémy a même fait de Ferrer son « Idole », c’est un sacré symbol que le premier quidam qui bat Nadal devient le héros local.

    Le plus positif dans cette victoire, de ma lorgnette, c’est qu’il a évité 5 défaites d’affilé par Djokovic. C’est dur de perdre aussi souvent contre le même joueur. Après qu’il est 8 ou 9 RG je ne vois pas tellement la différence c’était déjà anormale d’en gagner 5 puis 6 puis 7 etc etc.

    Je regarde toujours les résultats dans un contexte élargi. Et en plus, j’ai rêvé que Gulbis battait Djoko puis Nadal pour soulever son 1er trophée de GC, lui qui est imbattable en finale, si si pourquoi pas ?

    • Skvorecky 12 juin 2014 at 18:48

      May, je comprends ton ressenti et le plaisir pris à, comment dire, emm… les haters? (Détracteurs sonne mieux, mais ce n’est quand même pas la même chose.)

      Mais si telle est la raison qui fait que tu ne t’en lasses pas, laisse-moi te prévenir: tu es au bord du burn-out :lol:

      Je vois plutôt deux raisons principales au fait que Nadal ne lasse pas ses fans.

      Premièrement, il est, quoiqu’il en dise, en chasse du record de titres de Grand Chelem (il lui en manque 3 pour égaler Federer, 4 pour le dépasser), et cette course tient en haleine tous ceux qui veulent le voir y parvenir.

      Et deuxièmement, tout cela est un effet de la communication stratégiquement superbe adoptée dès le début de sa carrière par le clan Nadal: Nadal est l’outsider, celui qui a toutes les chances contre lui, et qui parvient à renverser les montagnes. Il a réussi à faire croire ça au monde entier quand il affronte Federer, malgré les chiffres qui étaient très vite en sa faveur. Ça a marché également au début de tout un tas de tournois qu’il entamait en faisant profil bas et terminait le dimanche en désespérant son dentiste.

      Non mais quand même, je me rappelle en 2010. C’était l’époque où je marchais complètement dans son jeu. Une jeune femme, me sachant amateur de tennis, m’avait demandé qui je voyais gagner l’US Open, et j’avais répondu Federer ou Murray (les deux vainqueurs des Master 1000 préparatoires), mettant Nadal derrière. Le mec était quand même nº1 mondial, excusez du peu, mais je ne le pensais pas en favori. Bref, vous connaissez la suite.

      Donc supporter Nadal est devenu proche mentalement de supporter le petit poucet, et c’est sur cette croyance qu’il a bâti son mythe de guerrier qui ne lâche rien même dans les circonstances les plus défavorables. La réalité, ce sont toutes ces victoires acquises en toute tranquillité, en étant tout simplement meilleur que les autres de A à Z. L’enrobage « Nadal plus laborieux que son adversaire » étant destiné à mettre un peu d’émotion là où le suspense était inexistant:

      Son nombre maximum de sets perdus en route vers un titre de Grand Chelem est en effet de 5 (Wimbledon 2010). Ses deux US Open sont des écrasements de la concurrence d’une infinie brutalité, et je ne parle pas de l’immense majorité de ses Roland Garros.

      Toute cette stratégie de communication me paraît magnifiquement couronnée par l’oeuvre d’un individu que nous connaissons bien par ici, j’ai nommé Jérôme. De son vrai nom Jerónimo Nadal, il travaille en fait en sous-main afin de marteler le déclin inévitable et proche de Rafa (ainsi que sa spécialisation qui le rend inoffensif hors de terre), qui continue ainsi de passer pour David affrontant Goliath, alors même que c’est l’inverse. Certes, cela marche de moins en moins bien, c’est pourquoi Toni a décidé cette année que des contre-perfs étaient nécessaires avant Roland Garros pour que le public garde un intérêt à suivre ce dernier tournoi, et que Nadal puisse passer sous les radars, qui, en revanche, flashaient Djokovic à chaque passage.

      Les services moins frappés et moins bien placés face à Mayer et Lajovic participaient bien sûr de la même stratégie…

      Je ne peux pas en dire plus pour le moment, mais les ramifications de cette main invisible sont d’une étendue insouçonnée.

      (Mais sinon j’étais sérieux sur l’excellente stratégie de com.)

      • May 12 juin 2014 at 19:12

        J’ai une pensée pour ses détracteurs mais ce n’est pas cela qui fait que je ne me lasse pas de ses victoires et ce n’est pas du tout une mesquinerie mais plutôt un « tralalilalère». Aujourd’hui il a perdu contre un adversaire que j’essaie de suivre de plus en plus et je pensais que tout était en place : le lieu, la surface, son jeu… pour battre un Nadal devenu très prenable depuis 2012 sur l’herbe bien fraîche.
        Mais j’accepte aussi les défaites. Sauf peut-être les finales de Miami 2011 et Wim 2011, la première parce qu’il s’est laissé grignoter le cerveau par Djoko et la seconde parce que c’est sa pire finale en GC que j’ai vu (j’en ai loupé pas mal), niveau de jeu en dessous de tout.

        Sinon l’impossibilité de partager après ses grandes victoires ici est aussi un peu dommage. Une victoire de Nadal étant toujours suivi d’une cérémonie d’enterrement…

        • Ivan 12 juin 2014 at 20:48

          Une victoire de Nadal est toujours un enterrement.

  11. Ivan 12 juin 2014 at 13:30

    « En fait Nadal, est avouons le, le super champion le plus mésestimé (pas sous estimé) qui soit et qu’à chaque victoire, c’est un peu narguer ses détracteurs. »

    A l’heure actuelle certainement, mais si on doit inclure les retraités, il s’agit évidemment de Lendl.
    Tu prétends que Djoko n’a jamais été proche de la victoire l’année derniere, mais si je me souviens bien il y a ce point dans le 5e où il touche le filet et qui permet à l’espagnol de revenir à 40A pour ensuite débreaker. Qui sait ce qu’il en aurait été sans cette erreur grossière? Dans l’ensemble de la rencontre (2013) il m’avait surtout semble que le résultat dépendait uniquement de Djoko, ce qui était loin d’être le cas pour cette finale.

    PS: que le petit fonctionnaire du RYSC mette en avatar une photo du petit fonctionnaire du tennis, quoi de plus logique?

    • Remy 12 juin 2014 at 13:42

      Un problème ?

    • Coach Kevinovitch 12 juin 2014 at 15:59

      « Dans l’ensemble de la rencontre (2013) il m’avait surtout semble que le résultat dépendait uniquement de Djoko »

      Oh que non, mon très cher. Nadal aurait pu se tirer une balle s’il avait perdu cette demi-finale parce que c’est lui qui a remis Djoko en selle. Il n’y aurait jamais dû avoir de cinquième set, Rafa avait largement de quoi finir en 4 et il s’était raté quand il devait conclure.

      • Ivan 12 juin 2014 at 17:02

        Tu as probablement raison, mais c’est l’impression qui était restée dans mes souvenirs.

      • Skvorecky 12 juin 2014 at 17:59

        D’accord avec Coach. Dans le quatrième, les commentateurs voyaient le match vite se finir (d’autant que Djokovic avait l’air mal en point physiquement, au point qu’il lâche carrément le 3ème set); et ça aurait été logique.

        C’est vraiment le calque de l’Open d’Australie 2012, avec le même retournement de situation au quatrième, suivi du break dans le cinquième, avant que le mec qui a globalement dominé les débats ce jour-là ne s’arrache pour refaire son retard et finalement l’emporter.

  12. Kenny 12 juin 2014 at 14:11

    Petite question aux tauliers : une nostalgie 90′s m’ayant atteint depuis Roland, j’ai notamment débuté un article sur Kafelnikov, avant de me souvenir que quelqu’un avait aussi cela en projet… Quelqu’un pour me confimer ?

    • Sam 12 juin 2014 at 14:13

      J’ai ça en projet depuis 2007.

      • Kenny 12 juin 2014 at 14:36

        mdr vache en 7 ans tu as du en empiler des infos sur l’obscur natif de Sotchi !?

    • Kaelin 12 juin 2014 at 14:20

      Sinon un article sur les lokalmatadors des 90′s (ou autre période) dont tu parlais l’autre fois ! à vrai dire ça m’intéresserait bcp, je ne connais absolument pas … je peux même t’aider à faire l’intro avec Struff pour prendre celui actuel emblématique ! :D

      • Kenny 12 juin 2014 at 14:41

        ce sera pour plus tard alors, le Kafel étant mon chouchou bis des 90′s et j’ai déjà bien commencé.

        après sur le tennis allemand, faire un article sur les second couteaux (les lokalmatador donc) risque de pas trop passionner les foules à part des fanas de challengers comme toi ou moi (sérieux t’imagine un article sur Carl-Uwe Steeb ou David Prinosil ???)

        • Kaelin 12 juin 2014 at 14:48

          je le veux!^^
          d’ailleurs je songe à faire un article sur les challengers un jour.. doit y avoir moyen de faire un truc sympa et je crois qu’on a peu écrit que le circuit secondaire sur ce site

        • Kenny 12 juin 2014 at 15:13

          bah pourquoi pas après tout, mais Kafel d’abord !

          J’avais une vraie passion pour les seconds couteaux dans les 90′s, mais pas avec autant de suivi que toi maintenant car je n’avais pas internet. Le peu que je connaisse vient de mes heures de TV allemande !

          Mais un article sur les lokalmatadors dans l’histoire, avec un côté délire assumé, pourquoi pas

          • Kaelin 12 juin 2014 at 15:22

            Ouep. J’ai jamais fait mais on pourrait l’écrire en collaboration (genre avec google drive ou sinon sur wordpress ici directement) comme je connais bien le circuit actuel et que les seconds couteaux de près … je vais y réfléchir, ça te dirait éventuellement ? ptet cet été … faudrait trouver un angle sympa mais sur ce sujet, si on assume le côté délire (qui me plait toujours bcp dans l’écriture tout en apportant des réelles infos pas forcément connues du grand public), ça doit se trouver !

            • Kenny 12 juin 2014 at 16:20

              oui ça peut le faire si on trouve un sujet resserré et un angle, sans quoi ça peut partir en live cette histoire (parce que là je vois déjà plus ^^ entre les teutons losers et le circuit challenger c’est vaste quoi)

        • Elmar 12 juin 2014 at 17:43

          Quand vous ferez votre article, n’oubliez pas Hendrik Dreekmann (ce nom!), Lancelot alias Bernd Karbacher et l’inénarrable Mark Kevin Göllner!

          • Kenny 12 juin 2014 at 17:55

            j’ai un doctorat en lokalmatador t’inquiète pas ;-)

    • Elmar 12 juin 2014 at 14:49

      Vas-y Kenny, fais-toi plaisir. Je bute également depuis des mois sur cet article. J’ai juste un titre, si jamais tu veux l’utiliser: « Qu’a fait Kafel? »

      • Kenny 12 juin 2014 at 15:08

        Sympa pour le titre, je ne sais pas encore ce que j’en ferai, le titre viendra en dernier probablement. J’ai je pense trouvé un angle, ce qui n’était pas évident avec lui. Quoique…

        A voir, j’ai une masse d’info et quelques idées, on verra ce que ça donne, j’ai pas écrit sur le tennis depuis 4 ans et j’ai pas non plus le talent littéraire de certains ici !

      • Kaelin 12 juin 2014 at 15:09

        Kafel-iégeois? je crois que je tiens un truc

  13. Kaelin 12 juin 2014 at 14:44

    Merci beaucoup Skvo !

    Ce qu’a réalisé Nadal et ce qu’il réalise encore est absolument monstrueux. J’ai beau ne pas beaucoup apprécié son tennis, voire être exaspéré quand il bat les joueurs que je soutiens à fond, je le défends assez souvent quand j’en parle avec des amis ou autres car il est vraiment le joueur qui cristallise le plus de préjugés et cela m’énerve beaucoup …
    On ne me fera jamais croire que ce mec n’est pas un génie de son sport et qu’il cumule toutes les qualités qui font de lui un champion qui transcende largement les frontières du seul tennis : remise en question constante de sa mentalité comme de son jeu, progrès tennistiques énorme durant sa carrière (Pat Cash le mettait bien avant dans son interview et je crois que bcp de gens le soutiennent pour ce fait en bonne partie), mentalité de guerrier incroyable quand il entre sur le court, fair play que je trouve réel chez lui (il a eu qqs écarts sur ou en dehors du court mais qui n’en a pas eu ? surtout à ce niveau), très peu de faiblesses techniques, je pense que ce mec là sait tout faire, qualité que l’on met toujours en avant chez Federer mais jamais chez lui, c’est injuste. C’est un très bon volleyeur par exemple. On se rappelle qu’il avait blindé son service pour gagner l’US OPEN 2010 en engageant un spécialiste du golf notamment.
    Seulement il a choisi, puisque le but d’un champion et d’un sportif en général est de gagner toujours plus, de résoudre l’équation que pose le mec en face avec son jeu, la surface sur laquelle on joue etc, un style de jeu qui parait abominable à beaucoup d’amateurs du « beau tennis » mais qui est extrêmement efficace …, un physique évidemment d’exception, c’est un bourreau de travail, un mec plutôt humble … j’apprécie beaucoup ses qualités.
    Après être énervé sur le coup de ses victoires comme je l’étais avec d’autres durant la finale contre Djoko, c’est du cirque, du théâtre, on est là pour se marrer et partager entre nous une passion commune, c’est que du sport. D’ailleurs je pensais déjà à la saison sur gazon une fois la finale terminée, C’était vraiment pas une victoire de Rafa qui me fera m’engueuler avec qui que ce soit, pro rafa ou pas, ou m’empêcher de dormir.

    J’apprécie chez ce sportif le fait qu’il représente justement une équation extrêmement difficile à résoudre (Soderling gardera toujours une place au chaud dans mon esprit pour cela), voire quasi impossible à Roland Garros … mais du coup c’est aussi frustrant que génial pour les sportifs ! Quand on a décidé de vivre d’un sport, d’autant plus le tennis, sport individualiste par excellence, on a toujours envie de relever ce genre de défi. Il n’y a qu’à voir ce jeune Thiem, qu’est ce qu’il est rafraichissant, il se disait hyper content d’affronter Nadal (su le Chatrier en plus!) car il sait très bien qu’ajourd’hui, c’est LE défi ultime du tennis que d’essayer d’accrocher Nadal sur ses terres. Super mentalité et il n’en a ressorti que du positif. Génial ce joueur.

    J’ai à la limite, maintenant que j’y pense, beaucoup plus de mal avec Tio Toni, que j’ai toujours soupçonné (fantasmé? c’est vrai que ça fait assez légende urbaine comme truc) comme une sorte de Dr Frankestein dans la manière dont il a éduqué son neveu. Mais c’est pareil, je l’admire aussi énormément, ce que lui-même a réalisé avec Rafa est incroyable, je ne sous-estime jamais le travail d’un coach dans les réussites d’un joueur. On trouve déjà incroyable le travail de Norman, et il l’est, pour Wawrinka qui a gagné 1 seul GC alors imaginez ce que c’est de motiver et d’entrainer un joueur qui en a gagné 14 ?

    Le phénomène de lassitude est vraiment très présent par contre, ça c’est clair. Encore plus chez les gens qui n’y connaissent pas grand chose et qui suivent le tennis uniquement pendant Roland Garros et qui ont donc l’impression que Nadal gagne absolument tout toute l’année alors que ce n’est évidemment pas le cas …

  14. May 12 juin 2014 at 16:07

    Les surfaces se ressemblent mais Lu qui est incapable de bien jouer sur terre a de bons résultats sur gazon. Il prend même 2 Tie-Breaks à Karlo, ce qui n’est pas une mince affaire!
    Une année à Wim il arrive en quart si ma mémoire est bonne en battant Mayer puis Roddick qui ne sont pas manchot sur herbe.

  15. Coach Kevinovitch 12 juin 2014 at 16:20

    Comme Ivan, je ne suis pas l’avis général selon laquelle la série gargantuesque de Nadal donne plus de la valeur au titre de Federer en 2009. Pour moi, c’est l’inverse, ça déprécie son titre qui l’obligera à verser une rente onéreuse pour sa retraite et ses soins médicaux à Robin Soderling. C’est l’exploit du Suédois qui prend de plus en plus de valeur à chaque titre supplémentaire de Rafa à Paris.

    On aura compris aisément que sur ces dix dernières années à Roland, l’exploit majuscule est de vaincre Nadal et c’est Soderling qui l’a fait. Roger a gagné Roland-Garros, c’est différent, d’un point de vue comptable et palmarès, c’est bien mieux. Mais à Skvo qui parlait d’histoire, de valeur narrative, crois-tu vraiment que gagner l’année pendant laquelle Nadal a chuté sans le faire chuter vaut réellement vaincre Nadal en terme de valeur narrative?

    La série de Borg renforçait la valeur du Roland-Garros de Panatta parce que l’italien a gagné en faisant chuter le suédois. Plus Nadal gagne des Roland-Garros, plus ça donne l’impression que Federer avait gagné au loto en 2009.Ce qui a justifié (pour moi) le titre de Federer en 2009, c’étaient les trois finales perdues les années précédentes (il y en a eu une autre, je sais bien!). 2009 apparaissait ainsi comme la récompense de sa bravoure. Ce sont les finales perdues qui donnent de la valeur au titre de 2009 car elles montrent que Roger avait bûché pendant longtemps et font oublier l’aspect loto.

    • Sylvie 12 juin 2014 at 17:22

      Pour moi ce n’est ni l’un ni l’autre. La série de Nadal ne valorise effectivement pas la victoire de Federer puisqu’il ne l’a pas battu mais je ne vois pas non plus en quoi cela la déprécie dans la mesure où personne n’a réussi à gagner le titre en battant Nadal pour l’instant. Le crédit que l’on peut apporter à la victoire de Federer c’est qu’il a eu une occasion pendant l’ère Nadal et il ne l’a pas loupée. car il faut se souvenir que, Nadal battu, il devenait le méga favori et la pression de réussir enfin à gagner ce tournoi dont il avait atteint trois fois la finale était énorme. D’ailleurs il a failli sortir contre Haas et sa demie contre Del Potro était très difficile. Ce titre il est allé le chercher avec les dents, il a géré la pression en finale : il avait l’expérience mais l’autre en face n’avait rien à perdre et pour moi cette victoire reste belle même si elle n’est pas aussi parfaite qu’une victoire contre le Terreminotaure.

      Ses trois finales effectivement soulignent qu’il n’est pas arrivé là par hasard, il n’y a pas eu de loto je trouve ni de parcours facile.

    • Skvorecky 12 juin 2014 at 17:52

      Coach – et ceci répondra à Ivan du même coup,

      Ce bout de phrase ne se voulait ni une vérité, ni un reflet de l’avis général, qui me semble du reste plus contrasté. C’est une opinion personnelle, rien de plus. J’entends bien les arguments contraires. Si la thèse rigoureusement inverse (usurpation ou titre déprécié) me semble suffisamment démontée par Colin, il ne m’est pas dur de reconnaître que, en comparaison avec l’hypothèse « victoire contre Nadal en finale », le parcours de Federer est moins épique.

      Mais, ce qui me semble prendre de la valeur année après année, c’est la capacité à saisir SA chance à ce moment-là, tout en devant enfiler, contre tous pronostics, le costume de favori de Roland très rapidement. Quand on pense aux prédécesseurs de Federer qui, malgré des fenêtres d’opportunité bien plus étendues dans le temps, ne sont pas parvenus à leurs fins (cf article de Robert), oui, c’est admirable de n’avoir pas loupé l’occasion. Surtout que l’occasion en question n’allait jamais plus se représenter (enfin, pour le moment). Il fallait gagner « ici et maintenant »; il le fit.

      A part ça, il y a aussi 2-3 éléments qui font de Roland 2009 un truc à part.

      1) Federer en a ch… des années durant. 1 demi-finale et 3 finales perdues le faisaient jusqu’alors suivre les pas de tous ces maudits du Grand Chelem (je renvoie à l’article de Robert de nouveau).

      2) La route vers la finale est loin d’être de tout repos. On a bien cru qu’il allait y passer contre Haas (ça aurait pu faire trois petits sets) ou Del Potro (énorme pendant les 3 premiers sets et courageux, comme d’habitude, dans le cinquième). 6 sets perdus au total (c’est bien simple: Nadal n’en a jamais bavé autant pour gagner un Grand Chelem…), même si la finale fut assez tranquille, Söderling ayant un ratio tout pourri en finales gagnées je crois.

      Et bien sûr 3), c’était pour compléter le Grand Chelem.

      Si à tout ça, on avait ajouté une victoire sur Nadal en finale, ce serait carrément jour férié à Bâle cette histoire! Bref, n’en faisons pas des tonnes non plus, mais c’était pas mal du tout en « valeur narrative » (très flatté que tu le reprennes à ton compte, même si c’est pour me l’opposer :-D ).

  16. Coach Kevinovitch 12 juin 2014 at 16:50

    Sur le lien de tennis.com que May a posté, voici ce que j’ai lu sur l’encadré twitter:

    « MT @darrenrovell: Ernests Gulbis tells Italian paper Gazzetta dello Sport that he lost his French Open winnings ($558K) at a casino. »

    Il est incurable…….

    • William 12 juin 2014 at 18:34

      Il a nié lors d’une interview au Queen’s en précisant qu’il n’en a perdu « qu’une partie ».

    • Kaelin 12 juin 2014 at 18:55

      ça me fait bien marrer en tout cas haha le sacré Ern’!

  17. Kaelin 12 juin 2014 at 16:53

    Un diapo de Slate très sympa qui revisite comme le fait Skvo les victoires de Rafa à RG …

    http://www.slate.fr/grand-format/roland-garros-rafael-nadal-record-88221

  18. Coach Kevinovitch 12 juin 2014 at 16:57

    Encore une autre info people et tennistique très croustillante de tennis.com: http://www.tennis.com/pro-game/2014/06/monica-seles-engaged-72-year-old-billionaire-tom-golisano/51733/#.U5m_Zvl_srU

    PS: Ce site est une mine d’or à ciel ouvert!

    • Ivan 12 juin 2014 at 17:07

      Mais elle est moche Seles! Au même tarif le vieux peut se taper n’importe quelle Miss qui pose à poil sur papier glacé…

    • Coach Kevinovitch 12 juin 2014 at 17:27

      L’amour a ses raisons que la raison ignore.

  19. Sylvie 12 juin 2014 at 17:30

    Beau résumé, Skvo qui exprime bien, je trouve l’état d’esprit de beaucoup ici. Personnellement, je ne me suis pas lassée de la période de grande domination de Federer parce que, comme Coach pour Nadal, quand on aime on ne compte pas et que Federer a souvent gagné ses titres à cette époque avec un tennis flamboyant qui ravissait l’amatrice que je suis de ce type de jeu. Après j’ai pris le train en marche, n’ayant commencé vraiment à le suivre que fin 2005 et dés 2008 on a commencé à parler de déclin dont je n’ai peut-être pas eu ce sentiment éprouvé par ceux qui l’ont suivi depuis le début.

    la finale de Melbourne était une pure merveille tennistique pour les amateurs ( comme celle de RG 2008 pour les amateurs de Nadal) mais effectivement sans suspense et pourtant Gonzalez avait fait un beau parcours pour arriver en finale

    Mais c’est vrai que 9 titres et sûrement d’autres encore (on le voit mal baisser de pied) ça dépasse l’entendement.

  20. May 12 juin 2014 at 17:40

    La Murène en danger face au Mérou : 7/6 – 3/1 break

    • Remy 12 juin 2014 at 17:56

      7-6 6-2
      ça commence mal avec Amélie. Il avait dit être toujours fatigué de Roland, bingo.

      • May 12 juin 2014 at 18:54

        Ah oui le second set est sévère pour le tenant du titre qui va devoir tenter le doublé à Wim.

      • Kaelin 12 juin 2014 at 19:10

        Il est tout de même un peu facile de préjuger de quoi que ce soit de l’association Murray-Mauresmo après à peine quelques semaines … pour l’instant c’esst une contreperf malencontreuse de Murray sur ses terres mais qui ne remet aucunement en cause ce partenariat. Comme pr bcp de choses, il faudra attendre qqs tps pour voir les fruits de ce choix que je pense toujours comme étant intelligent … l’avenir nous le dira, mais même pour Wim ça me parait trop tôt d’en déduire quoique ce soit donc là ..

        • Antoine 12 juin 2014 at 19:37

          ..à peine deux jours en fait..

        • Skvorecky 12 juin 2014 at 19:39

          Après à peine quelques semaines? Quelques jours tu veux dire!

        • Kaelin 12 juin 2014 at 19:40

          ah oui exact! j’ai fait l’amalgame comme la rumeur courait depuis le début de RG me semble-t-il ou alors je suis voyant :)

  21. William 12 juin 2014 at 18:32

    Super Skvo, merci.

    C’est bien d’arriver à mettre en mots une impression que partagent beaucoup d’entre nous. Bravo pour ça !

    Je partage ce que tu dis sur le Federer 3.0. Celui qui perd plus souvent qu’avant, dont on attend un peu moins… Mais les victoires n’en sont que plus belles ! Wimbledon 2012, quel beau moment ! Cela rejoint ce que je disais l’autre jour, quand je demandais aux rafans s’ils ressentaient une certaine lassitude. Moi, si j’avais pu suivre la saison 2005 ou 2006 de Federer, nul doute que je me serai assoupi.

    Murray out, une surprise mais : 1, je pense qu’il est encore fatigué de son Roland très physique et lors duquel il a développé un plan de jeu très agressif ; 2, Stepanek n’est pas un cadeau pour un premier match sur herbe.

    Federer qui perd le premier set, au tie break encore une fois, voir ci-dessus…

    6-4 2-0 pour Dustin Brown. Streamings, j’arrive !

    • Kaelin 12 juin 2014 at 18:37

      putain j’arrive aussi! l’odeur du sang! euh pardon de la Jamaïque m’attire sur ce match ^^

      • May 12 juin 2014 at 18:38

        Il ne reste plus beaucoup de temps! je vais aller voir ça aussi. Alors Kaelin, qu’est-ce que je disais hier?

        • Kaelin 12 juin 2014 at 18:46

          tain j’ai mm pas réussi à trouver un stream qui fonctionne, tant pis il a l’air parti pour lui rouler dessus! bien joué May, je pensais qu’il allait l’accrocher mais certainement pas gagner!

          • May 12 juin 2014 at 18:50

            J’ai pris le match à 5/0 dans le 2ème set et il n’y a eu que des services gagnants + 1 retour gagnant et 1 faute de Dustin au filet!

    • Coach Kevinovitch 12 juin 2014 at 18:39

      6-4 5-0, il est vraiment venu uniquement pour toucher la garantie. L’organisateur se fait rouler en beauté là!

    • Elmar 12 juin 2014 at 18:40

      20 points à 5 dans ce 2 ème set. Le pauvre Rafa doit être complètement HS. Je me demande s’il sera prêt pour Wimbly. Mine de rien, il n’y a plus gagné depuis 2010 et reste sur deux défaites assez mortifiantes.

  22. May 12 juin 2014 at 18:42

    Nadal a du faire 2 aces dans un jeu pour ne pas se prendre un bagel. C’est super pour Brown et si ça pouvait lui donner des ailes…

  23. MarieJo 12 juin 2014 at 18:43

    ben la voilà la défaite de Nadal avec 5 jours de retard sur le programme… mais elle a eu lieu !

    Murray a lui aussi senti les effets de son run sur terre et s’est crashé sur step ! évidement les mauvaises langues sont déjà au taquet sur les réseaux sociaux ! lol
    pauvre murraysmo :)

  24. May 12 juin 2014 at 18:46

    Dustin a saisi l’occas de se taper le numéro 1. Super la réaction du public.
    La prépa pour Wim sera courte pour Nadal.

  25. William 12 juin 2014 at 18:47

    On sait que cela ne veut rien dire mais bon. Jah man.

    • Kaelin 12 juin 2014 at 18:52

      Sanka t’es mort?

  26. May 12 juin 2014 at 18:52

    Wawrinka est tranquille face à Querrey. Il a remporté le 1er set et aa breaké dans le 2ème?

  27. Kaelin 12 juin 2014 at 18:52

    Brown qui passe (Rafa!!! yeaah!)
    Stepanek qui passe (Murray!)
    Fed qui passe (l’a eu chaud le con, contre Sousa!)
    Lu qui passe (Karlo!)
    Feli Lopez (vs De Schepper)
    Dolgo (vs Nieminem, sur abandon au 2eme)
    Dimitrov qui passe (ERV)
    Anderson qui passe Stakho à l’arraché, dommage pour Stakho

    j’aime le gazon!! ça ce sont des joueurs que je kiffe :)

    et Waw est en train de rouler sur Querrey là… 6-2 3-1

    • May 12 juin 2014 at 19:16

      Tu kiffes Lu et Anderson?

      • Kaelin 12 juin 2014 at 19:25

        euh non pas vraiment Anderson même si j’apprécie le fait qu’il soit dangereux sur des surfaces très rapide même pour les gros (bon sauf pour Berdych peut etre lol), Lu, ça va … pour Anderson c’est pour ça que je voulais plutôt souligné que Stakho l’avait bien challengé car j’aime bien Stakho (6-3 3-6 7-6). Cme Sisjing, ce sont des joueurs beaux je trouve, élégant. Ils font du bien au tennis sans jamais perfer et reverdisse un peu pendant les beaux jours …

  28. Antoine 12 juin 2014 at 19:08

    1 M$ pour se prendre une raclée en une heure, c’est bien payé comme job…Il aurait quand même pu s’inscrire en double, cela ne lui aurait pas fait de mal.

    Je pensais qu’il perdrait au tour suivant contre Kohly, mais non. En plus Brown ne lui a laissé aucune chance.

    Nadal a raison de dire que c’est la semaine la plus dure de l’année pour lui. Ca, c’est ce qu’il disait il y a deux ans déjà. cette année, il a dit que c’est le tournoi ou il a le plus de chances de se faire bouler d’entrée. Il a évidemment des circonstances atténuantes. Il sort très fatigué de Roland Garros, a eu deux jours pour se préparer etc…

    Cela étant dit, je trouve que c’est inquiétant pour lui…

    Depuis deux ans; voilà son palmarès sur herbe:

    2012:

    Halle : gagne contre Lacko, puis perd contre Kohschreiber
    Wimby : gagne contre Bellucci, perd contre Rosol

    2013 :

    Wimby: perd contre Darcis

    2014 :

    Halle: perd contre Brown

    Total : 2 victoires, 4 défaites…

    Il est loin le temps ou Nadal avait réussi à gagner au Queen’s en 2008, puis remporté Wimby dans la foulée..

    Nadal a besoin de 3 semaines avant de pouvoir bien jouer sur herbe, à partir de la deuxième semaine de Wimbledon…quand il n’y a plus trop d’herbe…

    Ses chances à Wimbledon seront notablement augmentées à partir de l’année prochaine quand il y aura une semaine de plus et un tournoi de plus, Stuttgart, entre Roland Garros et Wimbledon..

    En attendant, beaucoup de joueurs peuvent le battre en premières semaine à Wimbledon…

    • Skvorecky 12 juin 2014 at 19:25

      Cette fois, ça me paraît clair. Il a des infiltrations qui lui permettent de tenir le coup à la fin de Roland Garros, depuis plusieurs années. Du coup il déplace le problème sur la semaine suivante où, manque de bol, il a un tournoi à jouer, et sur herbe en plus. Mais je ne comprends pas trop le choix des organisateurs, au final: avoir Nadal la semaine juste après Roland n’a aucune valeur.

      Par la suite, il est prenable en première semaine de Wimbledon. Mais s’il la passe, il redevient dangereux. Car re-infiltration je suppose.

      Avec une semaine de plus en 2015, la situation sera différente, probablement.

      • Patricia 12 juin 2014 at 19:30

        Sur le plan sportif, ça n’a aucune valeur, pour les spectateurs non plus, mais auprès des sponsors qui constituent la majeure partie des recettes c’est archi bankable…

        • Antoine 12 juin 2014 at 19:40

          Les spectateurs allemands étaient visiblement contents de la victoire de Brown qui est allemand..

          • Kaelin 12 juin 2014 at 19:45

            étonnant … :D dommage que Brown et Monfils ne rejouent pas ensemble en double cette année, ils lavaient déjà fait à Halle me semble-t-il !

            sinon Fed est en demi-finale du double avec Marco Chiudinelli après avoir gagné …. un seul match lol. Les meulleures paires sont sorties et ils ont que 2 matches à gagner pour remporter le tournoi .. je les vois bien gagner.

            http://statistiks.fr/tennis/allemagne/atp-halle/2014/double-messieurs/-/tableau

          • Patricia 12 juin 2014 at 20:34

            Oui, bien sûr que les Allemands étaient ravis !
            Disons que les spectateurs qui prennent des billets pour les demis en s’imaginant qu’ils verront le N°1 mondial à l’œuvre comme c’est le cas tout le reste de l’année le sont moins…

        • Kenny 12 juin 2014 at 22:10

          Si le fait que les injections ne fassent plus effet retire toute valeur à la défaite, ne faut-il pas retourner l’argument ?

          • Skvorecky 13 juin 2014 at 00:28

            Je ne dirais pas que ça retire toute valeur à la défaite, non. Et si tu as cru lire cela, c’est un malentendu (j’évoquais la signature du contrat entre Nadal et les organisateurs de Halle, contrat valorisé paraît-il à 800000€ par an, montant qui me semble absurde vu les productions de Nadal depuis trois ans au lendemain de ses victoires parisiennes).

            Reste qu’on observe une chute de niveau soudaine d’un tournoi à l’autre, plusieurs années de suite – et d’autres joueurs au corps fragile en sont coutumiers, je pense à Del Potro. Et l’explication de ces sautes de niveau me semble se trouver là.

            C’est triste, mais on en est là: Nadal est soit blessé, soit injouable. Avec trop peu de nuances entre les deux.

            Mais je serais le dernier à retirer leur mérite à tous ceux qui l’ont battu, peu importent les circonstances.

          • Kenny 13 juin 2014 at 06:17

            désolé je réagissais à une remarque de Patricia « Sur le plan sportif, ça n’a aucune valeur » j’ai mal placé mon post

          • Patricia 13 juin 2014 at 09:44

            On peut effectivement se demander si des victoires obtenues à travers des douleurs masquées grâce aux analgésiques et anti inflammatoires. Il s’agit en ce cas de remettre en question la totalité du sport professionnel… (Le reportage récent sur Arte est plus qu’édifiant à ce sujet).

            Pour la performance de Halle, je précise mon idée : le match de Nadal contre Brown a peu de signification d’un point de vue sportif non pas parce qu’il a mal et jouerait moins bien pour cette raison, mais parce qu’il ne constitue pas un objectif. Il est dangereux pour ses véritables objectifs sportifs de venir s’entraîner dès le lendemain de sa finale sur terre alors qu’il est vidé physiquement et mentalement, et encore plus de jouer un match à fond.
            En conséquence, il « balance », discrètement grâce à la bonne prestation de l’adversaire. Si l’opposition avait été pitoyable, il aurait pu gagner le match en mode exhib…
            On a le même schéma dans les derniers 500 de l’année, où des joueurs blessés se pointent sur le court pour éviter une sanction comptable.

            • Patricia 13 juin 2014 at 09:46

              il manque un bout ! : [On peut effectivement se demander si des victoires obtenues à travers des douleurs masquées grâce aux analgésiques et anti inflammatoires] a une valeur sportive…

              Replay du reportage : http://www.tv-replay.fr/redirection/10-06-14/sport-le-revers-de-la-medaille-arte-10816482.html

            • Kenny 13 juin 2014 at 10:03

              oui j’ai regardé ce reportage l’autre jour, c’était comme tu dis ediffiant!

              avec cette question qui tue, portée par cette ex-championne de lancer : qui est vraiment responsable de cette mascarade ? Le sportif, dopé contre son gré dès son enfance, ou le spectateur forcément conscient du phénomène mais qui en demande toujours plus ?

              j’osais pas poster au sujet de ce doc pour pas produire l’effet Karim après Wimby 2012… merci de l’avoir fait du coup!

            • Kenny 13 juin 2014 at 10:30

              je comprends mieux ta remarque, mais du coup cela retire aussi le crédit sportif d’une vraie victoire au lokalmatador Brown (en fait je m’étais placé de son point de vue en réagissant à ton post, pas de celui du cador!)

  29. Patricia 12 juin 2014 at 19:22

    Là c’est le timing parfait pour :
    - un jingle « lokalmatadooooor! »
    - une dédicace à Mustapha (qui croyait apparemment que Brown faisait du reggae)
    - une dédicace « il n’est jamais fatigué » à ceux qui ne changeront pas de disque pour autant
    - une dédicace « surenchère » au jeu de « qui c’est qui se fout le mieux de la gueule des pauvres ? » (Ernsts qui va miser son prise money/gains d’une vie au blackjack, ou Rafa qui touche un million pour se prendre une branlée programmée par un joueur de challenger en dreadlocks ?)

  30. Patricia 12 juin 2014 at 19:29

    Heureuse de voir que Roro s’en est tiré, parce que Sousa qui avait gagné un seul match sur herbe dans sa vie, contre l’archi-nulasse Struffi, c’était vraiment craignos….
    J’ai vu le TB, puis les deux jeux suivants, eh ben le feeling gazon c’était pas trop ça. Il a quand même réussi à se faire troncher le premier set alors qu’il servait 89% de premières, sur herbe, Biquette qui a perdu son chou !
    C’est très ciblé, le coaching d’Edberg, en tous cas… 3è set, 1/8è de finales Roland Garros, Ciao les gars, puis le seul tournoi préparatoire à Wim qu’il zappe allègrement…

    Je veux bien que la surface soit vraiment lente pour de l’herbe, y a vraiment pas des masses d’aces dans le tournoi, mais pour avoir vu le match contre Gasquet, on peut quand même monter plus et mieux que sur terre… Quand tu vois que Roro a collé deux aces sur des services hyper kickés, tu te dis quand même qu’il y a quelque chose de pourri au royaume de la saucisse.

    • Kaelin 12 juin 2014 at 19:33

      Struffi archi nulasse … sur gazon! Tu parles du lokalmatador sorti de nulle part qui fait une demi sur terre et sur dur en atp 250 cette année hein! du respect!
      à la prochaine confrontation Struffi – Thiem, tu vas morfler! enfin pas sur gazon pour l’amour du tennis (avec un coup dur sort à Wim ça pourrait etre drôle qu’ils se rencontrent tant ils osnt nuls et inexpérimentés sur la surface tous les 2)

      oui Fedou a eu chaud, ç’aurait été la honte quand même Sousa …

      • Patricia 12 juin 2014 at 20:26

        Non mais attends, c’est sur base de ton témoignage que j’ai dit ça (un truc comme « le plus mauvais match que j’ai jamais vu », de mémoire…) ! Je voulais juste dire que l’adversaire avait été nul sur le seul match gagné sur herbe par Sousa, et que je ne m’attendais pas à ce que Roger, qui a eu quelques jours de transition, n’est pas cuit à priori, se fasse tenir la dragée haute par un Portugais qui jouait largement aussi offensif que lui…

    • Antoine 12 juin 2014 at 19:42

      Il ne savent pas faire de bons courts à halle. Il suffit de regarder la différence avec le Queen’s. Là au bout de trois jours, on dirait que cela fait dix jours qu’on joue dessus. Il y a beaucoup de faux rebonds..

      J’ai vu presque le match de Roger presque en intégralité, sauf les trois premiers jeux ou il a eu 4 balles de break qu’il n’a pas pu convertir. A partir de 2-2, Sousa s’est senti beaucoup mieux a pris confiance et n’a rien raté jusqu’au jeu ou il se fait breaker au milieu du deuxième set. Il a vraiment très bien joué.

      Il a eu un peu de chance sur le premier set qu’il gagne en marquant deux points de moins que Roger mais il a fait un très bon tie break. Roger qui a perdu un point par jeu de service que ses douze premiers jeux de service (et c’est presque le cas sur la suite aussi) a donc perdu ce set un peu contre le court du jeu mais c’est très fréquent sur herbe. Il était incapable de retourner correctement durant un set. Cela a rapidement changé en suite. Il a serré le jeu et Sousa a commencé à faire ses premières fautes. Une fois qu’il a eu ce break en poche, Roger a joué très correctement.

      Un bon match de reprise et c’est bien qu’il ait perdu ce premier set, ce qui l’a forcé à jouer un premier match un peu plus long.

      Roger a eu besoin de 45 minutes pour se régler sur herbe. Nadal a perdu en moins d’une heure. C’est la différence entre quelque’un qui joue naturellement sur herbe et celui qui peut très bien y jouer mais qui a besoin de temps qu’il n’a pas eu.

  31. May 12 juin 2014 at 19:36

    Tsonga ne fait pas trop le malin, Matosevic joue très bien mais se fait mal à la cheville sur une reprise d’appui. Voilà comment un match peut tourner en 2 secondes.

  32. Kaelin 12 juin 2014 at 19:39

    Ya pas à dire, les affiches du Queens ont de la gueule pour les Quarts à venir …

    Waw – Tsonga (s’il passe Matosevic)

    Dimitrov – Dolgo (!!!!)

    Anderson – Step (intéressant)

    Lopez – Berdych

    A Halle c’est … comment dire … pas pareil :

    Brown – Kohly, très sympa. Mon match chouchou

    Baie de Gojiwicz – Falla, mouarf

    Johnson – Nishi, bof, Johnson me transcende pas et même si Nishi gagne, on pourra en tirer bcp d’infos sur son niveau actuel. J’espère que physiquement il est revenu en forme d’ailleurs. Qq’un sait ?

    Federer – Lu : ça se regarde mais bon, si Fed a failli être sorti par Sousa faut pas s’attendre à des miracles non plus, Lu joue bien mieux sur herbe que Sousa …
    Jvois Fed passer à l’arraché dans un match bof tennistiquement.

    @Patricia : as tu des nvelles de Taylor Townsend ? elle est engagée qq part cette semaine ?

    • May 12 juin 2014 at 20:03

      Tsonga devra remonter d’un set et d’un break de retard, il joue mal, il est lent et Matosevic fait tout bien et est en réussite.

    • Patricia 12 juin 2014 at 20:38

      Je pense qu’on la verra à Wim… en tous cas elle ne joue pas cette semaine. Malheureusement, Jeff n’a fait le truc des programmes que pour les mecs !

    • Antoine 12 juin 2014 at 22:51

      Fedrer n’a pas failli se faire sortir, loin de là..

      3 joueurs peuvent gagnervle tournoi : Kolhy, probable finaliste et Nishikori ou Roger qui se rencontreront probablement en demies.

  33. Patricia 12 juin 2014 at 20:36

    Tsonga s’en va très très vite, Matosevic (qui avait sorti Richard il y a quelques années) a très très bien joué… Il l’a rétamé en retour notamment. Il s’est fait surclasser !

    • Kaelin 13 juin 2014 at 00:40

      ce fourbe de Matosevic… jms je n’oublierai ce qu’il a fait à Richie! Tsonga ça passe mais pas Ricard! (dédicace à May :D )

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