TRWC 2017 : Le point avant le Masters GP de Londres indoor

By  | 7 novembre 2017 | Filed under: Actualité, Tennis Race

TRWC2017Classement après le GP de Paris indoor

Depuis notre dernier pointage, à la mi-saison, pas mal d’événements surprenants se sont passés, qui ont sensiblement secoué le cocotier des TRWC (de bon aloi, après l’immobilisme pesant des années précédentes). Mais globalement la hiérarchie au plus haut niveau n’a pas bougé.

Commençons donc par les bouleversements, qui se sont amplifiés depuis juillet.

  • Alexandre Zverev, déjà vainqueur de son premier GP sur terre à Rome, a doublé la mise sur l’asphalte de Montréal.
  • Grigor Dimitrov a enfin matérialisé son potentiel en s’imposant sur l’asphalte de Cincinnati, devançant sur la ligne un cogneur encore plus jeune, Nick Kyrgios.
  • Enfin, le GP de Paris indoor a déjoué tous les pronostics, puisque le podium très improbable de Bercy a consacré trois cogneurs pas habitués à ce genre d’honneurs : le vainqueur, Jack Sock, n’avait encore réussi qu’un seul podium (c’était une 3è place à Indian Wells au printemps dernier). Derrière lui, Krajinovic est un poids lourd des circuits secondaires où il a l’habitude de briller, mais il n’avait encore jamais terminé le moindre GP au niveau TRWC ! Puis vient Julien Benneteau qui, à 35 ans, réussit enfin à accrocher un podium (son meilleur résultat jusqu’à présent avait été une 4è place à Cincinnati en 2014, et il ne devait sa présence à Paris qu’à une invitation des organisateurs). Il faut dire que la grille de départ du GP de Paris indoor brillait par l’absence d’un nombre exceptionnel de cogneurs de talent : Federer, Djokovic, Murray, Wawrinka, Nishikori, Raonic, Kyrgios, Berdych, Monfils… N’en jetez plus, l’infirmerie est pleine (même Nadal, seul « Big 4 » présent à Paris, a dû abandonner au stade des quarts de finale, en délicatesse avec un genou).

Malgré les révolutions qui s’annoncent, quand on regarde le classement, on voit que rien ne change vraiment au sommet : en effet deux vieux rois refusent encore avec panache de laisser les jeunes leur manger la laine sur le dos.

Rafael Nadal est toujours en tête du classement : l’Espagnol n’a remporté qu’une seule course depuis le Super GP de Paris outdoor en juin, mais c’était rien de moins que le Super GP de New York, sur le circuit de Flushing Meadows qui ne lui avait plus souri depuis 2013. Et, grâce à quelques places d’honneur par ci par là, Nadal s’est assuré de ne plus pouvoir être dépassé par son dauphin.

Dépassé, non, mais rejoint, peut-être, puisque ledit dauphin, Federer, n’a que 37 points de retard sur son éternel rival. Le Suisse n’a, lui aussi, remporté qu’un GP depuis son triomphe au Super GP de Londres outdoor : c’était à Shanghai, en indoor, et devant Nadal s’il vous plaît. Mais cela lui suffit largement pour rester un très confortable deuxième au classement, car il a également récolté un podium au GP du Canada (2è derrière Zverev).

37 points, c’est ce que rapporterait au leader de l’écurie Wilson une victoire « parfaite » au Masters GP, conjuguée à un ratage complet de Nadal à Londres. Improbable, mais pas impossible, d’autant que le cogneur Babolat semble toujours en délicatesse avec son genou, et que Federer est archi-favori pour aller chercher un septième Masters GP. On aurait alors pour la deuxième année consécutive un titre de champion du monde TRWC partagé entre deux cogneurs…

Un mot justement sur les deux cogneurs d’usine Head, Djokovic et Murray, qui ont remporté toutes les éditions des TRWC depuis 2011, et ultra-dominé les éditions 2015 et 2016. Lors de notre dernier pointage, ils commençaient à peine à ressortir du trou après un début d’année raté… C’est alors que tous deux ont décidé de mettre un terme à leur saison, pour cause de blessure au coude pour l’un, à la hanche pour l’autre. Les co-champions TRWC 2016 ne seront pas présents à Londres.

Le leader de l’écurie Yonex, Stan Wawrinka, même si sa saison 2017 est un peu moins catastrophique, est dans la même situation : une opération du genou l’a obligé à arrêter la compétition après Wimbledon, ce qui ne l’empêche pas d’être encore 4è au classement aujourd’hui (il était même 3è avant le GP de Paris indoor, ce qui illustre bien la faiblesse des autres poursuivants du tandem de trentenaires Nadal/Federer).

Loin, très loin derrière Fedal au classement, on trouve des cogneurs qui ont brillé plus par leur régularité que par leurs performances de pointe : Cilic 3è avec seulement 88 pts, et Thiem 5è avec un petit total de 74 pts.

Classement TRWC 2017-11 (c) ColinSignalons que le nouveau barème imposé par la FIA depuis la saison 2010, favorise plus le vainqueur de chaque course, et permet aux 10 premiers de marquer des points: 25-18-15-12-10-8-6-4-2-1.

Rappelons que 14 Grands prix sont disputés cette année, dont 4 «super grands prix» (Melbourne, Paris-outdoor, Londres-outdoor et New-York) qui apportent deux fois plus de points qu’un GP classique, et un «masters GP» indoor qui clôture l’année (réservé aux huit meilleurs cogneurs de la saison, ce dernier rapporte 50% de points en plus qu’un GP classique; il sera disputé cette année, comme lors des huit éditions précédentes, à Londres).

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Sous d'autres cieux et en d'autres temps, je fus connu sous le sobriquet de "Colin Maillard et Tartempion".

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790 Responses to TRWC 2017 : Le point avant le Masters GP de Londres indoor

  1. Colin 7 novembre 2017 at 12:08

    Quand on compare ce classement avec celui de la race ATP (voir http://live-tennis.eu/en/atp-race) le plus intéressant est de pointer les différences frappantes :
    - Champion toutes catégories du grand écart : David Goffin, 8ème à l’ATP, et seulement 19ème TRWC. Le cas emblématique du joueur bcp plus performant dans les petits tournois qu’en GC et M1000 (une demie à Monte-Carlo et deux quarts à Melbourne et Madrid épicétou)
    - Dans la même catégorie mais à un degré bien moindre : Zverev-le-jeune, 3ème à l’ATP mais seulement 6ème TRWC (plombé par de faibles résultats en GC)
    - A l’opposé, ceux qui perfent mieux dans les grands tournois que dans les petits sont Wawrinka (4è TRWC contre 7è ATP), Djokovic (7è contre 12è) et Delpo (9è contre 11è).

    Autre constatation rigolote : Rien qu’avec son run à Bercy, notre Juju de Bresse est devenu le n°1 français au classement TRWC. Ça montre bien à quel point Tsonga, Pouille et autres Gasquet ont été décevants cette année dans les tournois importants.

    • Gerald 7 novembre 2017 at 12:15

      Pour Goffin, peut-être une explication suite à sa blessure à Roland-Garros!
      Il prend tous ses points avant et après il n’arrive plus à performer que sur des M500 ou M250.

    • Colin 9 novembre 2017 at 15:49

      J’ai regardé un peu le détail pour Goffin :
      - Juste avant Roland Garros il était 6ème à la race ATP (et 7ème TRWC)
      - Aujourd’hui il est 8ème à la race ATP (et 19ème TRWC)

      Il n’a donc perdu que 2 places à l’ATP à cause de sa blessure et de son retour « compliqué ». Par contre vu qu’il n’a plus marqué un seul point TRWC depuis, ben forcément un paquet de joueurs lui sont passés devant.

  2. Montagne 7 novembre 2017 at 13:25

    Ton classement situe bien aussi le niveau de la Coupe Davis dans le monde actuel du tennis pro.
    Les finalistes potentiels belges et français se situe loin dans ta hiérarchie:

    Goffin 19, Darcis et Bemelmans non dans les points.

    Tsonga 35,Pouille 32, Gasquet 36, Mahut 46, Herbert pas dans les points.

    • Colin 8 novembre 2017 at 17:54

      Faudrait vérifier mais celle de 2005 entre la Croatie (Ljubicic et Ancic) et la Slovaquie (Hrbaty) était sans doute encore plus faible.
      Si on raisonne ATP et non TRWC, cette année on a quand même un ancien taulier du « Little four » d’un côté, et un qualifié pour le Masters de l’autre, donc ce n’est pas si honteux que ça.

      • Gerald 8 novembre 2017 at 18:09

        Et perso je m’en carre complètement que paraisse faible ou pas, je me dis que mon pays et ma seconde nation de cœur seront les 2 meilleures nations tennistiques de 2017!

        Vu comme cela, tout parait plus simple!

      • Colin 9 novembre 2017 at 11:00

        Heureusement que tu es franco-belge et pas bénino-thaïlandais, car, malgré tout le respect qu’on peut avoir pour Alexis Klégou et Wishaya Trongcharoenchaikul, peu de monde serait intéressé par une finale opposant leurs deux pays :cry:

  3. Paulo 7 novembre 2017 at 17:29

    Le Masters Next Gen défraie la chronique avant même d’avoir commencé : http://www.eurosport.fr/tennis/malaise-autour-du-tirage-au-sort-du-masters-next-gen-l-atp-presente-ses-excuses_sto6401750/story.shtml

    Si Chung paraît très mal à l’aise, Shapovalov en revanche semble bien s’amuser.

  4. Paulo 7 novembre 2017 at 18:21

    Pour en revenir au classement TRWC, parmi les participants au Masters on note que deux joueurs n’ont perfé que dans 3 tournois : Goffin et Sock.
    Pour Goffin, comme le rappelle Gerald, sa saison a été quelque peu tronquée du fait de sa blessure à Roland, sans quoi il est probable qu’il aurait continué sur sa lancée du début d’année.
    Reste Sock, dont le moins que l’on puisse dire est qu’il a été irrégulier et ne doit sa présence à Londres qu’à son hold-up parisien. Sauf à rééditer le casse, je le vois mal dépasser le stade des poules au Masters.
    Thiem et Zverev ont singulièrement baissé de pied depuis l’été ; ils sont manifestement vannés en cette fin de saison, les voir s’illustrer au Masters est donc peu probable.
    Cilic a semblé lui aussi émoussé à Bâle et à Bercy, mais moins que les deux précités. Demi-finale envisageable.
    Dimitrov a connu un trou au printemps, mais il semble être reparti du bon pied et m’a paru en confiance à Bercy, n’y étant éliminé que sur le fil par Isner. Attention à lui à Londres, je le vois bien faire demi-finale.
    Restent évidemment les deux cannibales, Nadal et Federer…
    Comme il serait possible et compréhensible que Nadal déclare forfait, le grand favori de cette édition est donc le Bâlois.
    Sachant que dans l’hypothèse d’un forfait de Nadal, c’est normalement Carreno Busta qui s’y colle : ce dernier, qui n’a perfé que sur 3 tournois sur 13 et qui semble aussi cuit que Thiem, ne devrait pas dépasser les poules.

    Ceux qui devraient se qualifier pour les demies dans ces conditions : Roger, Cilic, Dimitrov et Goffin (ou Zverev).
    Finale : Roger-Cilic, ou Roger-Dimitrov.

    • Colin 7 novembre 2017 at 19:12

      Ça se tient…
      Quoi qu’il en soit c’est dommage que Delpo soit en vacances, il aurait pimenté cette édition du Masters.

      Rien à voir : Est-ce que quelqu’un pense aller voir le film Borg / McEnroe demain et, du coup, nous en faire un petit compte rendu ?
      Moi j’irai ptêt ce week-end si les critiques sont bonnes, et je mettrai à jour mon article sur « Tennis et cinéma » dans la foulée.

      • Elmar 7 novembre 2017 at 19:53

        J’irai. Mais je ne sais pas encore quand.

        • Sam 8 novembre 2017 at 07:16

          Je vais y aller, probablement ce week end, même si au vu de la bande annonce, je n’ai pas un a priori très favorable…Je peux faire un compte rendu (..Je mesure ici quand je l’écris le poids de cet engagement…J’assume).

          En fait, au vu de la bande annonce, je me demande si je ne vais pas commencer le compte rendu avant d’avoir vu le film. Bonne idée ça.

          • Montagne 8 novembre 2017 at 09:48

            J’attends vos commentaires avant (éventuellement) d’y aller !!

            • Achtungbaby 8 novembre 2017 at 11:46

              j’avais 12 ans le jour de cette finale et MacEnroe était mon idole de jeunesse. Des posters partout dans ma chambre.

              Je me souviens encore de certaines couvertures de Tennis Magazine, dont celles post Wim84 (« silence il joue ») et post USO84 (« L’ordre règne à Flushing Meadow »).

              Je n’irai pas voir le film car si cette finale a été effectivement fameuse, je trouve que la rivalité entre les 2 joueurs est trop montée en épingle par rapport à la façon dont j’ai vécu les choses. Oui les 2 joueurs étaient très différents dans leur jeu, leur caractère, leur passé, mais je n’ai pas senti aux moments de faits que les 2 se percevaient comme aussi rivaux que les médias et ce film veulent nous les présenter.

              Donc j’ai peur de ne pas accrocher à l’intrigue même du film qui repose en grande partie sur ce postulat de base.

      • Paulo 8 novembre 2017 at 10:16

        72% de bonnes opinions sur IMDb et 74% sur Rotten Tomatoes…

        • Sam 8 novembre 2017 at 10:43

          Et les Cahiers du cinéma ?

          • Montagne 9 novembre 2017 at 14:51

            Dans « Télérama » critique mitigée,la finale de 80 traitée « comme un match de boxe avec des effets clippesques de très mauvais goût ».
            Le reste du film est plus convaincant.

          • Colin 9 novembre 2017 at 16:11

            Moi, je ne parle plus de Télérama sur ce site, de peur de me fâcher à nouveau avec quelqu’un :oops:
            D’ailleurs, coïncidence étrange : ladite fâcherie avait comme origine un article de Télérama sur… la finale de Wimbledon 1980 ; et c’était dans les commentaires de mon article consacré… au cinéma.

            • Montagne 9 novembre 2017 at 22:13

              Je vais voir si je me fâche avec la dite personne …

            • Le concombre masqué 10 novembre 2017 at 09:41

              HAHAHAHA je me souviens encore par cœur de Karim : » Colin, quand il lit Telerame le matin en buvant son petit noir, il faut pas le faire chier!! »

            • Colin 10 novembre 2017 at 11:21

              Ah le potentiel comique de Karim, inégalé, sauf peut-être par un certain Concombre:

              « Pierre ton histoire est une des meilleures de l’année pour moi: tout le monde est sous perfusion de gluten pour irrigation de cerveau pour arriver à suivre ton histoire du mec que t’as battu qui n’a jamais battu personne, ou bien qui a battu Mc Enroe, mais lequel et quand, et dans quel sport on ne sait plus trop si c’était sur glace ou sur gazon si c’est la faute des mecanos au pit stop et si le KO technique prononcé par l’arbitre n’était pas un peu anticipé étant donné qu’il y avait un pied en zone. »

              Jamais autant rigolé sur SV ni sur 15-love

  5. Le concombre masqué 8 novembre 2017 at 10:37

    @ Colin : (même Nadal, seul « Big 4 » présent à Paris, a dû abandonner au stade des quarts de finale, en délicatesse avec un genou).

    je dirais que Nadal a du abandonner à mi-course, suite à une panne des amortisseurs?

    • Colin 8 novembre 2017 at 11:24

      Bien vu Concombre…
      Sauf qu’en fait, s’agissant d’un GP *indoor*, il se dispute sur un circuit très court, en opposition directe (1 contre 1), comme certaines courses auto et moto indoor. Il y a donc bien un tableau, des huitièmes, des quarts, des demies et une finale. Bref comme au tennis quoi…

  6. Achtungbaby 8 novembre 2017 at 13:52

    Federer dans le groupe de Zverez, Cilic et Sock aux Masters.
    Pas le groupe le plus facile !

    • Paulo 8 novembre 2017 at 15:44

      Et encore : si Nadal se fait remplacer par Carreno, le déséquilibre entre les deux groupes sera encore accentué !

      • Elmar 8 novembre 2017 at 16:00

        Vu son groupe, Nadal peut tout à fait se qualifier pour les demi

      • Gerald 8 novembre 2017 at 16:16

        Je regardais les h2h pour Goffin:

        - Nadal-Goffin: 2-0 (Madrid et Monte-Carlo 2017)
        - Thiem-Goffin: 3-6 (Goofy remporte leurs 2 confrontations de 2017)
        - Dimitrov-Goffin: 3-1 (2-1 pour 2017, tout sur dur)

        Et si Carreno-Busta remplace Nadal:
        - CB-GOffin: 1-0 (en 2013)

  7. Elmar 8 novembre 2017 at 21:40

    La pauvre Kim! Murray lui a pas laissé le temps de souffler. Un deuxième gosse un an après le premier. Il veut battre Roger sur ce terrain-là ou quoi?

  8. Homais 9 novembre 2017 at 13:38

    Soit Nadal s’est bien foutu de Forget, soit 5 jours suffisent à soigner une douleur au tendon rotulien. Faudra qu’il explique comment à tous les joueurs de club, ça va les intéresser…

  9. Paulo 9 novembre 2017 at 16:19

    Les joueurs du groupe ‘Becker’ jouent dimanche :
    Federer vs Sock et Cilic vs Zverev

    Les joueurs du groupe ‘Sampras’ jouent lundi :
    Nadal vs Goffin et Dimitrov vs Thiem

    La paire française P2H-Mahu quant à elle joue dimanche vs la paire Rojer-Tecau.

    http://www.tennisactu.net/news-atp-finals-mahut-herbert-federer-cilic-ce-dimanche-71925.html

    Il semble donc de plus en plus probable que Nadal en sera…

    • Paulo 9 novembre 2017 at 16:21

      Pas plus mal à mon avis que Roger débute contre Sock, qu’il devrait battre sans problème : ça lui donnera confiance pour la suite.

      Pour Zverev et Cilic, ce sera déjà un pas de fait vers l’élimination pour celui qui perdra le match !

  10. Antoine 9 novembre 2017 at 16:50

    Tout à l’heure un pote m’a envoyé un sms en me disant : « t’as vu, Nadal a du bol ! ». je lui ai répondu « c’est parfait ». Comme il ne pigeait pas, j’ai élaboré un peu.

    En fait, pour Roger (comme pour tout favori dominant au Masters), c’est contre intuitif, mais il vaut mieux être dans le groupe le plus fort sur le papier. Je pars du principe qu’il va aller en demies, ce qu’il a toujours fait, sauf en 2008 ou il avait le dos fracassé et où, après avoir perdu d’entrée comme Gilou, il a ensuite perdu contre Murray parce que cet âne, qui était déjà qualifié, s’est battu comme une bête pour battre Roger qui a fini par perdre et se faire virer. Le lendemain, Andy prenait une raclée contre Djoko et ce dernier raflait ensuite son premier Masters. Soit il tenait absolument à battre Roger à n’importe quel prix (ce qu’il a dit à ce moment là), soit il n’avait pas compris qu’un tournoi round robin n’est pas un tournoi à élimination directe.

    Le fait que le groupe de Roger soit sur le papier dans le groupe le plus costaud signifie que le deuxième qualifié sera très bon et implique donc que Rafa aura plus de mal à aller en finale s’il parvient à se qualifier pour les demies. En demie, Rafa jouera soit Roger si l’un ou l’autre ne terminent pas premier de leur groupe, soit contre un très bon Cilic ou un très bon Zverev. Dans tous les cas, ce n’est pas une bonne nouvelle.

    De plus, Nadal n’est guère plus assuré d’aller en demies en étant avec Dimitrov, Thiem et Goffin que s’il avait été avec Zverev, Cilic et Sock. Vu son état physique et son peu d’entrainement, n’importe qui peut le battre. Pour Dimitrov, c’est une très bonne occasion d’ouvrir enfin son compteur contre lui. Pour Thiem, c’est faisable aussi car la surface est lente. Pour un Goffin un peu reposé, ce n’est pas non plus impossible.

    Roger commence contre le débutant dans l’exercice, Sock, qui doit être sur son petit nuage mais ne fera sans doute pas mieux que Thiem l’année dernière. Après, il faudra gagner le match important contre Cilic ou Zverev et gérer l’affaire lors du troisième match. Pas compliqué. Les deux types les plus dangereux pour Roger sont Zverev et Cilic. L’un des deux sera éliminé au terme des matchs de poule, ce qui en fera un de moins. L’autre sera éliminé en demies ou retrouvera Roger en finale. S’il a battu Roger en poule, il ne le fera pas deux fois de suite. S’il perdu en poule contre Roger, il partira avec un handicap. En plus, il joue dans le groupe qui débute en premier et aura donc un jour de repos entre son troisième match en sa demie, contrairement à son adversaire.

    C’est donc parfait !

    • Achtungbaby 9 novembre 2017 at 17:44

      je me suis fait exactement la même réflexion (en moins développée quand même) quand j’ai vu le tirage au sort, après une première impression de déséquilibre patent en défaveur de Fed par rapport au groupe de Nadal.

      S’il sort de son groupe Fed devrait avoir la vie facile alors que pour Nadal ce sera le début des emmerdes, en synthèse ! ;-)

    • Patricia 10 novembre 2017 at 08:29

      « Pas mieux que thiem l’année dernière » pour Sock signifie remporter un match… ce qui ne m’étonnerait guère, Cilic et Zverev faisant régulièrement des matchs médiocres en cette fin d’année (un serveur comme Cilic qui perd avec un bagel contre Mannarino – défaites aussi contre Bennet, et Schwarzmann à l’USO, a peut être des failles ; Zverev perd contre Coric, Dzumhur et Haase, il peut perdre contre Sock). Une hypothèse alternative, c’est qu’ils soient tous mauvais dans le groupe de Fed et qu’un des mauvais aille en demi…

      Pour Nadal, il a Dimitrov qui est en forme et joue des matchs accrochés contre lui cette année… il me semble que Grigou a plus de chances de le battre s’il a un pb d’appui que Sock n’en a contre Fed. Goffin et Thiem, difficile à dire. Un est en forme, mais plutôt cuit et blessé, l’autre a su trouver les ressources l’an passé pour jouer à un bon niveau dans le tournoi alors qu’il était perdu tout l’automne.

      En fait, si tout le monde était en forme, ce serait des poules costaud pour Fed et Nadal (quoi que moins, évidemment, qu’avec Djoko et Murray, ou même Del Po), Sock constituant le maillon faible mais pouvant compenser par une sur-confiance… Mais si tout le monde avait été en forme, Sock n’aurait pas gagné Bercy). Après, le profil des joueurs est plus embêtant pour Fed que ne l’auraient été les autres, effectivement. J’espère qu’il va trimer un peu pour ce trophée, ce serait déprimant sinon. Mais Dimitrov en tous cas ne lui poserait sans doute guère de problèmes, ni Thiem, ni Goffin. Un Nadal 2è de poule, peut-être….

      • Antoine 10 novembre 2017 at 09:52

        Je suis d’accord avec celà : en fait je pense qu’il n’y en a qu’un qui est vraiment en forme, Roger. Peut être Dimitrov également en dépit de sa défaite contre Isner à Paris (mais tout le monde peut perdre deux tie breaks contre Isner en indoor si ce dernier est bon).

        Mon point était que quand on est un joueur vraiment dominant au Masters ce qui est le cas de Roger, ou de Djoko ces dernières années, on a intérêt à être dans le groupe le plus fort, pas dans celui qui est a priori le plus faible.

        Mine de rien, Roger n’a plus gagné le Masters depuis 2011, ce qui fait un bail. Il est temps de mettre fin à cette anomalie. Il a mis tous les atouts de son côté et il est le grand favori, à un point jamais vu. Voici les cotes Bwin. En gras les meilleures cotes :

        Roger 1.67 (1.65 chez Betclic, 1.60 chez Unibet)
        Rafa 4.50 (4 chez Betclic, 4.25 chez Unibet)
        Zverev 9 (8.50 chez Betclic, 9 chez Unibet)
        Cilic 11 (12 chez Betclic, 12 chez Unibet)
        Dimitrov 13 (10 chez Betclic, 13 chez Unibet)
        Goffin et Sock 21 (Goffin : 18 chez betclic, 22 chez Unibet, Sock : 20 chez betclic, 25 chez Unibet)
        Thiem 23 (18 chez Betclic, 23 chez Unibet)

        En gros 54% de chances pour Roger au vu de sa cote chez Bwin..

    • Nathan 10 novembre 2017 at 09:47

      En effet ne pas sous estimer Sock en cette fin d’année, même si son jeu ne devrait pas poser de gros problèmes à Federer. Il est en forme, il est habile au filet, il est sur son nuage, il est soutenu par une charmante cheerleader (dernier argument un peu faible tennistiquement, j’en conviens, mais qui sait… les voies de la réussite au tennis sont impénétrables).

      Quant à Nadal, méfiance. Comme l’a souligné Homais une tendinite rotulienne qui s’améliore en quelques jours, cela tient du miracle. Cela ne veut pas dire que le n°1 simule ou surjoue volontairement un problème. Mais Nadal présente cette curiosité psychologique d’être rassuré quand quelque chose l’inquiète, si vous me suivez. C’est paradoxal mais c’est comme ça. Donc méfiance, méfiance, oui.

  11. Nathan 9 novembre 2017 at 22:05

    Epaté par le Shapovalov/Rublev intense et de bonne facture. Shapovalov s’affirme comme un vrai compétiteur qui allie dans sa tête agressivité phénoménale et décontraction heureuse. La légèreté était ce soir du côté du plus jeune. La gravité était russe. La fébrilité aussi avec des double-fautes inopportunes. Rublev est un puncheur, son punch faisant sa force et trop souvent sa perte. Rublev a finalement gagné dans le tie-break du 5ème set. Mais Shapovalov ira loin. C’est quasiment certain. Encore que la certitude et le tennis cela fait deux…

    • Antoine 10 novembre 2017 at 09:55

      Qu’est ce que cela donne les nouvelles règles ? matchs en 5 sets mais « no let », set de quatre jeux gagnants avec tie break à 3-3, « no Ad » (A 30A, le point est décisif), plus de juges de lignes mais un hawkeye qui dit « out », coaching permis, 25 secondes chrono ?

      • Nathan 10 novembre 2017 at 10:27

        J’ai essayé de regarder cela avec un oeil neuf, ce qui est difficile pour le vieux con que je deviens progressivement mais sûrement. Au début c’est très perturbant. Cela donne le sentiment que le moindre break donne un avantage déterminant. Mais ensuite, on s’y fait même si un match conclu donne un peu une impression d’inachevé. C’est un format qui devrait donner un avantage au « mental » solide car la pression est de tous les instants.

        Je me disais hier que dans ce format court Federer pourrait jouer jusqu’à 40 ans et plus, avec beaucoup de succès.

        Quant à la formule Nextgen, c’est très intéressant, au-delà du résultat final. Cette confrontation entre les jeunes plus doués, même s’ils ne sont pas tous là, oblige à les regarder avec un oeil orienté potentiel. A cet égard, y a pas photo : il y en a deux qui présentent un plus, une originalité, une âme, enfin bref… quelque chose qui change un peu de l’ordinaire : c’est Shapo et Rublev.

      • Colin 10 novembre 2017 at 11:04

        Bon article sur le sujet de Laurent Vergne sur Eurosport.fr
        http://www.eurosport.fr/tennis/pour-ou-contre-on-a-passe-les-nouvelles-regles-au-crible_sto6404432/story.shtml
        Il y a un consensus qui se dégage entre l’auteur et les sondés (dont je fais partie) sur chacune des modifs proposées :
        Pour :
        - le coaching (une fois par set – déjà en vigueur à la WTA; et puis en coupe davis aussi, à chaque changement de côté…)
        - le hawkeye en live
        - les 25 secondes au service
        - le no let
        Contre :
        - les sets en 4 jeux gagnants (avec tie break à 3-3)
        - le no ad (point décisif à 40A, Antoine, pas à 30A !!! – déjà en vigueur dans certains tournois ATP mais pour les matches de double uniquement)
        - le public autorisé à bouger pendant les échanges

        • Nathan 10 novembre 2017 at 11:29

          En fait les gens sont d’accord pour ne rien changer car les vraies innovations sont le set en 4 jeux et le no-ad car ce sont les deux éléments innovants qui rajoutent un élément de pression et raccourcissent la durée de la partie.

          • Patricia 10 novembre 2017 at 20:22

            En réalité, le set en 4 jeux mais sans le no-ad, ça ne raccourcit pas forcément le jeu vu qu’on a 3 sets gagnants…

            Dans les deux cas (mais surtout le no-ad), je ne suis pas emballée, car je ne trouve pas que ça ajoute de la dramaturgie : quand c’est tout le temps décisif, la tension n’a pas le temps de s’accumuler. Une bonne narration, un vrai suspense, ce ne sont pas les films d’action avec une explosion et un carambolage par minute. C’est quand les cow boys se toisent dans la Grand Rue, que leur forces sont jaugées ; que les héros ont eu un moment de répit, mais que maintenant, on serre vraiment les fesses. Qu’on peut avoir un retournement de situation….

            D’ailleurs, l’innovation de laisser le public bouger, franchement…. c’est évident qu’on n’encourage en rien le spectacle, mais l’attitude zapping : on va prendre une bière au frigo, peu importe, ce sera toujours zim boum paf au retour…. Déjà qu’il y a la musique abrutissante et les lumières stroboscopiques, ils ont vraiment la terreur du vide.

        • Antoine 10 novembre 2017 at 11:37

          Je suis curieux de voir ce que donne le « no let »…

          • Nathan 10 novembre 2017 at 11:54

            A 3 partout dans un set, le no let à 40A, ça donne une balle qui s’écrase derrière le filet pour le serveur ou un point facile à jouer pour celui qui reçoit, c’est pire qu’une hérésie, c’est une injustice. Déjà dans l’échange, c’est inadmissible mais dans le nouveau format, c’est la goutte qui fait déborder le vase.

            • Antoine 10 novembre 2017 at 12:25

              Il n’y a qu’à supprimer le filet …

            • Colin 10 novembre 2017 at 13:10

              Ce serait très facile de supprimer le filet « physique ». Les mêmes caméras qui servent pour le hawkeye peuvent aussi servir à mesurer la hauteur de la balle lorsqu’elle passe au milieu du court et à la déclarer « out » (ou plutôt « low ») si elle est trop basse.
              Par contre il faut laisser un filet virtuel pour que les joueurs puissent ajuster la hauteur de leurs coups => cela pourrait être un ensemble de faisceaux lumineux horizontaux. Carrément futuriste le truc. On n’est pas prêts de voir ça sur un tournoi ATP (heureusement !).

              • Paulo 10 novembre 2017 at 13:39

                Ouais, des rayons laser horizontaux à la place du filet. Et si le joueur touche le filet… grillé ! (au propre comme au figuré)

          • Colin 10 novembre 2017 at 12:04

            « Déjà dans l’échange, c’est inadmissible » Ah non, pas d’accord, la dramaturgie du « let » qui passe ou qui ne passe pas, c’est l’un des charmes du tennis, c’est la part de pur hasard, le coup de pouce du destin.
            Et puis sans le let on n’aurait eu ni la scène d’ouverture, ni la scène de clôture du film « Match Point » de ton avatar (et c’est tout le film qui s’écroule sans ces deux scènes).

            • Nathan 10 novembre 2017 at 13:53

              Certes, certes. Mais ne pas oublier que « Match point » a son pendant tragique qui est « le rêve de Cassandre ». Que le hasard soit un des charmes de la vie, c’est bien certain. Mais est-ce que le hasard est le charme du tennis ? si l’on suit cette logique, le tennis outdoor ou sur terre battue aurait plus de charme que le tennis sur dur et en indoor. Je proposerai alors de fabriquer quelques inégalités de surface ou d’amener un grand ventilateur pour souffler de façon hasardeuse un vent fripon et tourbillonnant pour rajouter alors un peu de hasard qui fait le charme du tennis.

              • Colin 10 novembre 2017 at 14:53

                Match Point est un film tout à fait tragique (en particulier si l’on adopte le point de vue des victimes du « héros »)

              • Nathan 10 novembre 2017 at 15:21

                Ceci nous amènerait à des considérations fort intéressantes, mais très peu tennistiques, en tout cas assez éloignées du projet qui est testé à NextGen. Ce qui est certain, c’est que le propos de Woody Allen dans Match Point n’est pas le sort tragique de la victime, aussi charmante soit-elle.

            • Colin 10 novembre 2017 at 14:06

              Attention je n’ai pas écrit que le hasard devait devenir prédominant, loin de là (et d’ailleurs, comme d’autres l’écrivent ci-dessous, ce n’est jamais par pur hasard qu’une balle passe ou pas le filet, ou que, si elle passe, elle devient gagnante, ou, au contraire, super facile à jouer : tout part de la façon dont elle a été frappée). Mais le symbolisme de la balle let est là pour nous rappeler qu’on ne peut pas maîtriser tous les paramètres d’une partie.
              Si je joue un match contre un pro, je pense que je ne gagnerai qu’un seul point dans tout le match, et ce sera sur un let. Un point, ça va, mais si j’en gagne 4 ou 5 de cette façon, ça devient ridicule.

            • Nathan 10 novembre 2017 at 14:17

              Quelle est alors la bonne dose de hasard qui n’en est pas un en fait si j’ai bien compris ? :)

              Le tennis veut créer une illusion, celle de la maîtrise, maîtrise qui s’exprime dans l’adage « que le meilleur gagne ». Le meilleur peut-il gagner dans un jeu où l’on réintroduit le hasard ?

              • Achtungbaby 10 novembre 2017 at 14:54

                mais il y a déjà du hasard au tennis ! à cause du vent par exple.

              • Colin 10 novembre 2017 at 14:57

                L’important, c’est que le spectateur pense que c’est le hasard qui fait basculer la balle du bon ou du mauvais côté.
                Et la bonne dose de hasard, c’est celle qui a contribué à faire que le tennis est devenu un sport populaire et ‘bankable’, au fil des décennies… Alors que s’il y avait eu plus de hasard, ou au contraire, moins, ce sport serait peut-être resté plus confidentiel.

            • Nathan 10 novembre 2017 at 14:34

              Cela étant, j’admets que mon « inadmissible » est parfaitement excessif, pour ne pas dire stupide. Au fond, la règle est la règle et peu importe le contenu de la règle à cet égard.

              Si l’objectif est de raccourcir ou mieux maîtriser le temps de jeu pour des motifs commerciaux tout en maintenant une certain suspense (hasard ?), alors le no let est cohérent avec le reste.

        • Perse 10 novembre 2017 at 13:11

          Le no-ad est pour moi une ligne rouge: pour gagner le jeu, il faut blesser et achever la bête, et le no-ad est trop aléatoire. Et comme le mentionne l’article, la part d’usure et de confrontation psychologique prend racine dans les jeux à rallonge avec des balles de break non-concrétisées. Par exemple, le fameux jeu de 25 min lors du Kuerten-Normann de RG 2000 n’aurait pas eu lieu en « no-ad ».

          A contrario, le set en 4 jeux change et mets effectivement plus de pression. C’est une modification du jeu mais qui n’altère pas sa nature profonde (d’autant plus que c’est compensé par la manche supplémentaire à gagner).

          • Antoine 10 novembre 2017 at 18:02

            Le « no ad » est une innovation criminelle.

            Le principe même du tennis est que vous ne pouvez pas gagner un match en vous reposant sur une seule arme, en particulier votre service qui est l’arme principale. Il faut, au moins une fois, être capable de prendre le service adverse.

            C’est pourquoi il n’y avait pas de tie break jusqu’à la fin des années 60. Le tie break est déjà une amodiation de ce principe, mais on ne peut normalement pas gagner un match uniquement en gagnant des tie breaks bien que cela se voit de temps à autre, ce qui est regrettable à mon avis, bien que Karlovic ait fait sa carrière ainsi.

            Heureusement il n’y a pas de tie break lors du 3ème ou 5ème set, sauf à l’US Open, ce qui est nul. Je suis d’avis que tout set qui peut octroyer la victoire ne puisse faire l’objet d’un tie break.

            Si la règle du « no ad » était mise en place, tout l’édifice s’effondrerait. il n’y aurait plus de ces longs, parfois très longs jeux ou l’un finit par breaker ou l’autre finir par remporter son jeu de service qui sont les jeux les plus intenses. Il y aurait beaucoup plus de breaks et la notion de break elle même n’aurait plus grand sens.

            C’est donc l’un des aspects les plus fondamentaux du jeu qui disparaitrait.

        • Paulo 10 novembre 2017 at 13:27

          Intéressant…

          Pour le hawk-eye systématique, j’ai l’impression que vu les réactions favorables des joueurs, il va se mettre en place assez rapidement.
          Du coup je me pose la question : et sur terre battue ? Je suppose que les juges de ligne continueront à y officier ? Si oui, que vont-ils faire le reste de l’année ? (au fait, sur les tournois du grand circuit, ils sont payés j’imagine ? ou ce sont des amateurs ?) Ne risquent-ils pas de « perdre la main » ?

          Pour le let, d’accord avec Colin : je ne suis pas d’accord avec l’idée de supprimer la règle. Au service, cela arrive somme toute très rarement. Et dans l’échange, cela profite tantôt à l’un, tantôt à l’autre, donc à la fin c’est un jeu à somme nulle. De plus, je ne crois même pas que ce soit du hasard pur : en effet, pour qu’elle retombe d’un côté, il faut soit qu’elle ne touche qu’un tout petit peu le filet, ou qu’elle ait un effet lifté (ou à l’inverse, coupé) qui l’aide à franchir le filet ou non. Donc cela dépend aussi (et surtout) de la façon dont elle a été frappée.

          Pour le reste, je suis d’accord avec les choix des internautes : gardons le format en 6 jeux et deux jeux d’écart pour un set, la règle de l’avantage…

          Ah oui, je suis contre le coaching en match, mais bon : je suppose qu’ils veulent juste officialiser ce qui se fait déjà plus ou moins ouvertement, malgré l’interdiction.

          • Paulo 10 novembre 2017 at 13:36

            Pour le no-let, je n’avais pas bien compris mais après lecture de l’article, j’y suis indifférent.

            Pour les 25 secondes, je trouve ça casse-gueule. C’est laissé à « l’appréciation de l’arbitre » donc il y aura forcément des contestations, et pas qu’un peu si un arbitre est un peu sévère, si la foule est bruyante, si les ramasseurs sont lents, si le joueur était à l’autre bout du court à la fin de l’échange précédent, si l’arbitre lui-même a été lent à annoncer le score, etc etc.
            Pourtant je suis pour une durée maximale entre les points… il me semble qu’actuellement ça fonctionne plutôt pas mal, en ajoutant peut-être un peu plus de sévérité d’une façon générale.

          • Montagne 10 novembre 2017 at 13:47

            Tout à fait d’accord pour le let dans l’échange, ce n’est « par hasard » si la balle passe (ou pas).
            D’ailleurs le hasard n’existe pas dans le tennis (à part dans le tirage des tableaux, et encore depuis les nouvelles règles de tirage, le hasard est très réglementé).
            Hawk-eye systématique, plutôt pour.

            No ad, carrément contre.Dans nos matchs de vétéran, le règlement l’autorise, mais en fait, personne ne veut l’appliquer !

            Les sets en 4 jeux gagnants, plutôt contre, mais il faut voir.
            Le coaching se fait déjà effectivement.

            • Achtungbaby 10 novembre 2017 at 14:47

              « le hasard n’existe pas dans le tennis »

              what ? you can’t be serious ?

              un coup de vent au mauvais moment et la balle est trop longue ou plus courte, ou le lancer au service est foireux et ça fait double faute. Et c’est bien du hasard !

              Par exple.

              • Paulo 10 novembre 2017 at 15:20

                Le coup de vent au mauvais moment effectivement, mais en général quand il y a du vent, c’est sur toute la durée du match, et cela affecte autant un joueur que l’autre, sur la durée (les lois des statistiques ;-) ). Donc le coup de vent vicieux qui fait basculer un match, sauf si c’est sur balle de match (ou de set), pas vraiment d’accord.

                Pour le lancer de la balle, hhmmmm, pas d’accord non plus : s’il est foireux, j’appelle ça de la maladresse, comme si le coup droit est foireux, ou la volée, ou… etc. un peu facile d’accuser le « hasard ».
                Les types qui servent très bien, très précisément, comme Federer ou Nadal, ou d’autres, c’est tout sauf du hasard si ça reste à l’intérieur du court : même principe : beaucoup de travail, beaucoup d’adresse.

              • Montagne 10 novembre 2017 at 17:11

                J’allais répondre à Arthung, je vois que Paulo al’a très bien fait.
                Le hasard ça peut être que la balle qui allait être gagnante heurte un oiseau en plein vol.
                C’est quand même assez rare !!

              • Achtungbaby 10 novembre 2017 at 20:29

                Paulo et Montagne : le faux rebond sur herbe ou sur TB lors d’une balle de break, c’est le talent, le travail ?

              • Achtungbaby 10 novembre 2017 at 20:38

                Paulo et Montagne, la pluie qui sauve un joueur mal engagé, ce n’est pas le hasard ? et la nuit qui tombe et qui permet à un joueur de se refaire la cerise ?

                Et Fed qui joue la finale à Wim en 2012 et qui perd le premier set en Outdor et qui gagne ensuite avec le toit, parce qu’il est meilleur en indor ?
                Certes il a le talent d’être meilleur en Indor, mais la pluie, c’est bien le hasard qui créé les conditions de son avantage.

              • Paulo 11 novembre 2017 at 10:20

                @ Achtungbaby :

                On peut voir les choses différemment :
                Le faux rebond sur balle de break, ça existe, mais il faut admettre que c’est rare. Les faux rebonds, c’est pour les deux joueurs sur l’ensemble du match ; certes sur balle de break c’est ballot… mais il ne suffit pas d’une balle de break pour gagner un match. Pour gagner un match grâce aux hasards liés à la qualité du court, il faudrait cumuler les hasards… tu me diras, ça peut arriver, mais statistiquement c’est epsilon.
                Pour la pluie, la nuit, même chose.
                De plus, un joueur doit être capable de s’adapter aux conditions de jeu, au soleil, à la chaleur, aux délais et horaires imprévus… ça fait partie des ressources mentales.
                Cela dit dans l’absolu, c’est vrai que le « hasard », ou le coup du sort, existent. Mais ça reste très très minoritaire par rapport aux qualités que doit développer le joueur : maîtrise technique, physique au top, force mentale etc.
                Et pour revenir au « let », à mes yeux il n’y a là aucun hasard dans la grande majorité des cas : ça dépend essentiellement de la façon dont la balle a été frappée au départ.

              • Ziggy 11 novembre 2017 at 10:25

                Paulo: le hasard ne se situe pas au moment du let, il se situe à la frappe de la balle.
                Lis mon post plus haut.

          • Antoine 10 novembre 2017 at 18:12

            Le hawkeye ne sert en réalité à rien pour l’arbitrage. Cela sert à bien d’autres choses utiles : enregistrer les zones ou l’on frappe la balle, ou elle touche le terrain, mesurer les vitesses etc..Tout ceci est utile statistiquement pour les coachs.

            Mais pour l’arbitrage, c’est du pipo : 70% des challenges sont fautifs et les 30% restants sont des cas ou la balle est supposée avoir mordu la ligne de 0,5 cm ou 1 cm en se fondant sur une projection informatisée de son impact qui ne présente pas de certitude, ce d’autant moins que la précision des machines n’est pas absolue, même en supposant qu’elle est parfaitement calibrée sur le court, ce qui n’est pas le cas…

            D’ailleurs, on ne voit pas davantage de contestation sur terre battue là ou le hawkeye n’est pas utilisé.

            • Paulo 11 novembre 2017 at 10:36

              Je ne partage pas ton pessimisme sur l’intérêt du hawk eye pour l’arbitrage, Antoine. Je pense qu’il est réellement utile, d’ailleurs que les joueurs l’aient largement adopté en est la preuve.
              Le défaut que je lui trouve – hormis ses imperfections techniques, que tu rappelles – est qu’il rend les arbitres, notamment l’arbitre de chaise « fainéants ». C’est comme ça qu’on a régulièrement des balles largement out, sous le nez dudit arbitre de chaise ou presque, jugées « in » par le juge de ligne et non overrulées par l’arbitre de chaise… ce qui entraîne une logique frustration chez les joueurs.
              Mais à mon sens, dans la mesure où les joueurs plébiscitent le hawk eye, on ne peut rien contre…

              • Antoine 12 novembre 2017 at 14:56

                Le fait que les joueurs l’aient adopté ne signifie qu’une chose : qu’ils préfèrent s’en remettre à une machine plutôt qu’à un arbitre…

          • Patricia 10 novembre 2017 at 20:29

            Concernant le système annonçant le « in » et « out » : je ne connais pas le prix, mais il me semble qu’un grand nombre de courts ne pourront pas être équipés, comme c’était le cas avec le hawk eye (qui est associé à cette technologie pour donner un visuel aux joueurs et au public). Sur un tournoi du GC, la plupart des matchs se jouent actuellement sans hawk eye.

            Pour le coaching en match, ça peut être rigolo pour le public (enfin quand le coach est compréhensible) ; d’un autre côté, je suppose que la dimension stratégique serait rapidement « codée » pour ne pas informer l’adversaire.

            • Antoine 12 novembre 2017 at 14:57

              C’est clait ! Les plus grands promoteurs du hawkeye sont les dirigeants de la firme qui a développé l’engin…

        • Colin 10 novembre 2017 at 13:51

          Dans les commentaires de l’article de Laurent Vergne un internaute propose une solution intermédiaire entre le format actuel pour les sets (TB à 6-6) et celui du NextGen (TB à 3-3), puisque le but est semble-t-il de raccourcir la durée des sets : ce serait de faire le tie-break à 5-5. Ainsi tous les sets se termineraient avec 6 jeux pour le vainqueur.
          Ce compromis me semblerait acceptable, pour dynamiser un peu le déroulé des matches, notamment ceux en 5 manches.

          • Antoine 10 novembre 2017 at 18:06

            Pas question…On devrait plutôt le repousser à 8-8 comme ce fut le cas à une époque..

          • Ulysse 12 novembre 2017 at 15:43

            Bonjour Colin !
            Pas conne ton idée d’autant plus que c’est comme ça que le tennis a commencé à Wimbledon en 1877 et dans les quelques années après. Ce ne serait qu’un retour aux sources.

          • Colin 13 novembre 2017 at 14:08

            Tu l’as dit bouffi ! Moi j’avoue que quand je regarde un match à la télé, je commence par regarder les 2 ou 3 premiers jeux du set, puis je pars vaquer à quelques occupations plus ou moins importantes, puis je m’arrange pour revenir voir la fin du set. Du coup je rate tout le « ventre mou » de chaque set. Bref une telle règle m’arrangerait plutôt.

        • Ziggy 11 novembre 2017 at 01:10

          Je ne suis pas d’accord sur le fait qu’un let ne soit pas le fruit du hasard.

          Evidemment, la manière de frapper la balle va déterminer uniquement sa trajectoire puisque les lois de la physique sont déterministes et donc en cas de let, la frappe de base détermine si la balle passera ou pas le filet en cas de let.

          MAIS il y a tellement de paramètres, la vitesse et l’angle de frappe, le point d’impact, la puissance, la trajectoire de la raquette, l’effet et l’accélération, le matériel (cordage, raquette, balle) etc sans compter les paramètres extérieurs tels le vent, le taux d’humidité, l’altitude, etc, que même les meilleurs pros sont incapable de reproduire exactement le geste et donc la trajectoire qu’ils aimerait en tout temps.

          Ils frappent avec une certaine marge au-dessus du filet (marge plus grande pour Nadal que pour Roger) ou des lignes, et s’ils devaient répéter plusieurs milliers de fois le même coup voulu, le résultat serait une courbe Gaussienne autour de leur cible, et les variations des points d’impact/trajectoires serait la variance.

          De même lorsqu’on lance une pièce en l’air et qu’on la fait tourner pour un pile ou face, tout est déterminé physiquement dès le départ, mais vous croyez qu’on est assez précis pour le contrôler? Ou lors d’un lancer de dé encore plus difficile à contrôler
          Le hasard se place là aussi dans les minimes variations qui produisent la variance dans les résultats.

          Autre point: dire que le vent affecte autant un joueur qu’un autre sur la durée d’un match à cause des lois statistiques, eh bien non! Il faut un bien plus grand nombre d’occurrences pour que les lois des grands nombres agissent. Et de plus, tous les points d’un matchs ne valent pas autant.

          Je suis complètement opposé au no-ad, car comme le dit Antoine c’est contre les fondamentaux du tennis mais en plus cela apporterait encore plus de « hasard » au résultat d’un match.
          En cas de no-ad, le joueur le plus faible verrait ses chances de gagner, et donc de faire un hold up, plus grandes.

          Et si on oublie le no-ad, 3 sets gagnants à 4 jeux/set et 2 sets gagnants à 6 jeux/set me semblent à peu près équilibrés d’un point de vue purement probabilistique. Un joueur doit faire la différence sur un set de plus mais on arrive plus souvent au tie-break dans un set à 4 jeux, tie-break où le hasard (plus exactement la variance) agit plus. Difficile de calculer, cela dépend de l’écart de force entre les 2 joueurs

          C’était mon petit point de vue sous un angle probabilistique (j’avoue avoir une vision très probabilistique du monde, déformation de mes études :-).

          • Paulo 11 novembre 2017 at 11:03

            Hhmmm… :)

            Dans les paramètres faisant varier la trajectoire de la balle, il faut distinguer ceux dépendant du joueur (et de son matos perso) et ceux ne dépendant pas de lui, seuls ces derniers pouvant éventuellement être constitutif du « hasard ».

            Restent donc essentiellement les paramètres liés au temps : vent, soleil qui se cache opportunément (ou pas), averse soudaine.

            Il y a aussi les paramètres liés au court : faux rebonds en particulier.

            Altitude et balles ne sont pas à proprement parler des éléments de hasard : le joueur les connaît à l’avance, il a eu le temps de s’y habituer avant le match en principe. Sauf à considérer que tout élément défavorable au joueur X est un élément de « hasard », ce qui ne serait pas sérieux. Si je n’aime pas la terre battue, je ne vais pas incriminer le hasard, mais plutôt la longueur de la saison sur terre.

            Éventuellement, une balle dégonflée, mais c’est rarissime.

            Restent donc les paramètres liés au temps, et les faux rebonds. Ces paramètres sont imprévisibles par définition avant le début du match. Le joueur les subit en temps réel.
            J’ai dit plus haut à Achtungbaby ce que j’en pensais : pour gagner un match, il faudrait plusieurs coups de vent opportuns au bon moment (sur balles de break ou de mini-break) pour faire gagner un match à un joueur supposé moins bon : quelle proba ? Très très faible, à n’en pas douter. Donc même si le nombre d’occurrences sur un match est trop faible sur un match (j’aimerais que tu précises cela, parce que je ne suis pas convaincu, un match durant quand même en général assez longtemps) pour dire que c’est un jeu à somme nulle, et même si le joueur supposé le plus faible bénéficie des (au moins) deux coups de pouce du « hasard » pour gagner le match, cela signifie quand même que les deux joueurs étaient très très proches l’un de l’autre, vu que le match s’est joué à deux points (deux balles de break ou de mini-break)…
            J’ajoute que d’une façon plus générale, si le vent se lève en cours de match, ou que la pluie survient (entraînant un délai et/ou la fermeture du toit), ce sont des choses auxquelles le joueur pro doit être capable de s’adapter. Eux-mêmes le disent, leurs coaches le disent, d’ailleurs rares sont ceux qui mettent en cause le hasard quand ils ont perdu un match.
            Alors si ça survient sur un match hyper important, genre finale de Wimbly entre Federer et Nadal (scénario purement imaginaire ;-) ), Nadal avait le dessus puis survient la pluie, donc le toit, les conditions indoor favorables à Roger, et pour finir ce dernier gagne le match… OK ça peut arriver, mais bon, c’est rare et ça fait partie du jeu.

          • Paulo 11 novembre 2017 at 11:19

            « Paulo: le hasard ne se situe pas au moment du let, il se situe à la frappe de la balle.
            Lis mon post plus haut. »

            Je ne dis pas autre chose : ce qui détermine le fait que la balle tombera d’un côté ou de l’autre part bien de la frappe de la balle…

            Sinon, je ne suis pas d’accord : la frappe de la balle n’est pas déterminée par le « hasard », et même si un coup de vent soudain ou un faux rebond peut effectivement impacter la frappe donc la trajectoire, cela joue à la marge.
            Comme dit plus haut succinctement, les paramètres essentiels dépendent directement du joueur : de sa capacité à bien se placer d’abord (essentiel, le placement, n’est-il pas) en fonction de l’endroit où la balle rebondit et de l’effet, de la vitesse de ladite balle ; puis de sa capacité à frapper correctement la balle. Que la courbe de l’endroit où atterrira la balle suite à sa frappe soit de type gaussienne, pas de souci, mais cela n’enlève rien au fait qu’au départ, ce sont essentiellement (à 99%) les qualités du joueur qui déterminent la façon dont la balle sera frappée, donc la hauteur (net clearance) au-dessus du filet, etc.

            Et excuse-moi, mais comparer une frappe au tennis à un lancer de pièce ou de dés… sérieusement ?
            Existe-t-il un classement mondial des meilleurs lanceurs de dés, ou de pièce (qui ne soient pas des tricheurs évidemment) ?
            Au tennis, il existe un classement, et ce classement ne doit rien – ou alors vraiment vraiment pas grand-chose – au hasard…

            • Ziggy 11 novembre 2017 at 15:36

              J’ai pris l’exemple du lancer de pièce/dé pour montrer que le hasard intervient aussi dans lorsque les paramètres sont liés au joueur, le hasard n’est pas que externe aux joueurs comme tu le penses.

              Alors bien sur au tennis, la part de hasard dans une frappe bcp plus petite que dans celle d’un lancer de dés. Mais elle est présente.

              Les joueurs ont beaux être des pros, ce ne sont pas des machines capables de taper EXACTEMENT tjs le même coup. Leur frappes ont une marge d’incertitude qui apporte de la variance dans leur point d’impact.

              Un joueur peut faire un break grâce à 4 coups qui touchent juste la ligne, mais la variance aurait pu les mettre juste out de quelques millimètres et cela change tout.

              Il y a aussi le hasard dans la répartition des points.
              Exemple: sur certains matchs en indoor, Roger gagne 80% des points sur ces jeux de service. Il ne devrait pas se faire breaker en général. Mais s’il n’a pas de chance, les points perdus sur son service se trouvent réunis dans le même jeu et il se fait breaker à contre-courant.

              Alors bien sur, le tennis étant un sport d’adresse, le physique et la technique sont très prépondérants. Mais je rebondissais lorsque je lis qu’il n’y a pas de hasard au tennis.

              • Paulo 11 novembre 2017 at 16:53

                Tu dis que les erreurs/fautes – hors intervention d’un facteur extérieur comme vent ou faux rebond – sont dues au hasard, et moi je dis qu’elles sont dues à leurs qualités/défauts propres, en particulier, puisqu’il s’agit de break, leurs qualités (ou pas) mentales.
                A ce titre, ton exemple ne prouve rien, il peut tout aussi bien prouver que mon hypothèse est la bonne.
                Pour moi ce n’est pas un « manque de chance », mais une combinaison entre fébrilité, baisse de concentration, son adversaire qui le surprend par ses initiatives prises spécifiquement sur ce jeu, etc.
                C’est vrai que nous dérivons par rapport au sujet initial (encore que ;-) ) mais je crois qu’il faut être attentif au vocabulaire utilisé, spécialement ces termes de « chance », « hasard » qui tendent à déresponsabiliser le joueur, donc conduisent à une forme de fatalisme.
                Certes cela peut arriver, je l’ai dit plus haut, mais c’est très très rare, surtout un match qui bascule à cause de cela.
                Je me souviens avoir lu il y un certain temps un article parlant du champion cycliste Roger Pingeon (cela ne nous rajeunit pas), dans lequel il était dit qu’une de ses particularités, poussée à l’extrême, était qu’il ne « laissait rien au hasard ».
                Je crois que les grands champions sont tous des gens de cette trempe. Il n’y a qu’à écouter Federer, que d’aucuns disent être talentueux au point de ne pas avoir besoin de travailler (ou moins que les autres) : il dément régulièrement cette allégation. Son succès, c’est énormément de travail, donc le moins de prise possible aux aléas !

              • Ziggy 11 novembre 2017 at 17:33

                Je n’ai pas dit que les erreurs/fautes, hors cause externe, étaient du au hasard!

                Je dis que le « hasard », mais ne voit pas là une cause, mais l’expression de la variation des points d’impact car je suis intimement convaincu, qu’aussi champions qu’ils soient, ils ne peuvent viser exactement un point précis du court même si toutes les meilleures conditions physiques et mentales et tout sont réunies, mais que la balle tombera dans une zone d’incertitude tellement il y a de paramètres.
                Et que cette zone est petite pour les tout meilleurs avec une concentration sur le centre visé, et que les points d’impact sont distribués selon une Gaussienne dont le maximum est le point visé.

              • Paulo 11 novembre 2017 at 17:58

                « Il y a aussi le hasard dans la répartition des points.
                Exemple: sur certains matchs en indoor, Roger gagne 80% des points sur ces jeux de service. Il ne devrait pas se faire breaker en général. Mais s’il n’a pas de chance, les points perdus sur son service se trouvent réunis dans le même jeu et il se fait breaker à contre-courant. »

                « hasard et « pas de chance » : deux fois dans ce passage.

                Et tu lies cela à la courbe gaussienne, ou je ne sais pas lire…

                Je ne nie certainement pas qu’il y ait une courbe gaussienne de répartition des points d’impact, je dis juste que ce n’est, ou alors très à la marge, ni du hasard ni la faute à pas de chance si Roger met 4 fois dehors en un jeu ce coup que d’ordinaire il met dedans 4 fois sur 5.

              • Paulo 11 novembre 2017 at 18:05

                En d’autres termes, ce n’est pas une fatalité statistique, ce ne sont pas des boules noires ou blanches qu’il tire à chaque point ; ce sont des causes sur lesquelles il a, essentiellement, prise : mental, physique, technique, adaptation à ce que fait l’autre pour le perturber (retour-volée, amortie inattendue ou autre), càd essentiellement du « mental ».
                Il travaille à cela (tous les joueurs le font) !
                D’ailleurs quand il gagne, comme en ce moment, 90% de ses matches, c’est non seulement parce qu’il est au top physiquement, mais aussi parce que la confiance est à son zénith. La hasard joue un rôle minime !

              • Ziggy 11 novembre 2017 at 23:45

                « Et tu lies cela à la courbe gaussienne, ou je ne sais pas lire… »

                Tu ne sais pas lire. ;-))

                La courbe gaussienne est pour la répartition des points d’impact où je prends comme hypothèse que même si le joueur est à son top physique et mental, malgré tout il sera incapable de rejouer 1000 fois la même balle au même endroit si toutes les conditions étaient semblables et donc que les impacts des balles suivrait une loi gaussienne. Il est clair que c’est à la marge que le « hasard » distribuera les impacts, le plus important étant qu’il fasse le coup juste, qu ‘il ne subisse pas la pression, etc.
                Je veux dire, que même a son top, aucun champion n’est assez précis et que cette imprécision, que je ne met pas dans la catégorie des fautes ou failles mentales, tellement elle est infime mais humaine mais peut avoir une influence sur le résultat du point.

                Pour la distribution des points sur le jeu de service de Roger, je prend comme exemple disons que Roger gagne 80% des points sur son jeu de service sur un match quel que soit les conditions. Et que même dans ce cas, la répartition des points perdus sur son jeu de service a son importance et que s’il « n’a pas de chance » (c’est une formulation malheureuse mais je me rends compte que « chance » et « hasard » sont interprétés différemment), ils sont accumulés dans un même jeu de service au lieu d’être répartis dans plusieurs jeux de services, ce qui devrait être la majorité des cas et n’avoir pas d’influence, alors que dans un même jeu de service, cela signifie break. C’est en cela quel n’aurait pas eu de chance, dans la répartition de ses points perdus sur ses services.

                Je me rends compte que j’ai du mal à expliquer les choses et qu’on commence à embêter tout le monde avec notre discussion.

                Et je tente vainement d’expliquer des détails car il y a plein sorte de « hasard » dans le tennis, mais cela est à la marge et compte bcp moins que le reste bien évidemment.

                Mon essai était de montrer là où résidaient les parts d’aléatoire dans le tennis à toute chose égale ailleurs.

              • Ziggy 12 novembre 2017 at 10:01

                Je suis bête, il y a un autre angle d’explication plus simple pour te montrer Paulo ce que je tente de dire, à savoir qu’il y a une part d’aléatoire (plus ou moins importante) dans chaque coup frappée, même si ce sont des champions au top de leur physique et mentale et tout et tout :

                Pourquoi on dit des joueurs de terre battue qu’ils font du tennis pourcentage? Car ils choisissent des trajectoires de balles liftées bien hautes par rapport au filet et loin des lignes, qui laissent de la marge par rapport au filet et au point d’impact qu’ils visent et cela sous-entend qu’il y a une certaine zone d’imprécision.

                On dit que les attaquants ont un jeu à risque car ils choisissent des trajectoires plus à plat proches du filet et des lignes et qu’ils ont plus de probabilités de rater leur coup car leur zone d’imprécision permise est plus petite.

                Cela sous entend qu’il y a une probabilité de réussite dans chaque coup.

                Tu te souviens du fameux retour de Djokovic sur la balle de match en demi finale de l’US 2011 contre Federer? Ce dernier n’en revenait pas que Djokovic ait tapé un coup aussi risqué sur balle de match.

                Roger a dit suite à sa demi volée du fond du court qui l’a fait sauvé sa balle de break a 2-3 au 3e set contre Mannarino à Bale cette année que c’était un coup que s’il le refaisait, il le raterait 9 fois sur 10.

                Tout ça pour dire que les joueurs ont parfaitement conscience que chaque coup qu’ils choisissent de jouer a une certaine probabilité de réussite car comportant une certaine marge d’imprécision plus ou moins importante selon le coup choisi, même s’ils sont au top et même si on exclut tout autre facteur causale (fébrilité, stress, baisse de concentration, etc).

              • Paulo 12 novembre 2017 at 17:02

                Effectivement il vaut mieux arrêter, parce que là ça devient illisible avec des lignes de cinq mots.

                Sinon c’est une discussion intéressante je trouve, ce n’est pas si « philosophique » que cela, dans le sens où cela influe sur l’avis que nous pouvons avoir sur les règles, notamment sur celle concernant le « let ».

                Bref, je comprends bien ce que tu dis, personne n’est parfait, y compris les meilleurs joueurs de tennis du monde, donc il leur arrive de rater…
                Mais fondamentalement, je maintiens ce que je dis depuis le début : pour moi, le « hasard », la « chance » sont par définition des éléments à 100% extérieurs – peut-être le malentendu vient-il de là – et tout ce qui dépend du joueur, de sa technique, son physique, son mental (pour simplifier) ne relève pas du « hasard ». Ce qui fait qu’à mes yeux, le « hasard » ou la « chance » interviennent en réalité très très peu en tennis, surtout sur la durée d’un match.

                C’est mon mot de la fin sur cet intéressant débat ; tu peux répondre bien entendu Ziggy, je te lirai avec intérêt mais je ne répondrai pas puisque cette discussion alourdit le fil.

          • Colin 11 novembre 2017 at 11:56

            Paulo, Ziggy, Achtungbaby, Nathan et Montagne (et les autres) : j’ai l’impression que la discussion sur le hasard (très intéressante au demeurant) a un peu dérivé… Au début, on parlait juste de l’impact du hasard sur le gain ou la perte d’un point, pas de tout un match. Donc, à moins que le point en question soit la balle de match* personne ne peut raisonnablement penser que le hasard puisse provoquer le changement de vainqueur d’un match.
            Pour ce qui est de l’exemple de la pluie qui tombe et du toit qu’on ferme, j’appellerais ça un fait de jeu plutôt que le hasard. Idem pour le cas d’un joueur qui se blesse (entorse…).

            *Un joueur qui a un gros coup de pot sur une balle de match, comme Becker en finale du Masters 1988 (exemple cité par Laurent Vergne dans son article) s’était déjà mis en position de jouer une balle de match, donc les choses s’étaient déjà bien goupillées pour lui, le hasard ne vient donc alors que « couronner » une situation déjà très favorable.

            • Paulo 11 novembre 2017 at 13:17

              D’accord avec toi Colin… quoique pour la fameuse balle de match Becker-Lendl, je ne suis pas sûr du tout que c’était le hasard ;-) indoor (pas de vent), dur (pas de faux rebond)… je dirais que Becker a juste été meilleur que Lendl sur ce coup :) ou alors, un peu plus fatigué, du coup il a de la peine à relever la balle comme il voudrait – mais pas trop non plus, sinon elle restait dans le filet ! héhé

            • Nathan 11 novembre 2017 at 13:37

              Je suis bien d’accord avec toi, la conversation sur le hasard dérive sur un tour philosophique qui n’a rien à voir avec le propos de base. Sur le fond, ma position n’est guère éloignée de la tienne. Simplement j’eusse préféré que toute balle let soit comptée faute, au service comme à l’échange, ce qui aurait rejoint l’objectif des initiateurs du projet de modification des règles, sans changer la face des choses… sauf balle de match pour reprendre ton raisonnement.

              Mais honnêtement, le no let, c’est un peu de la poudre aux yeux pour faire causer, comme je l’ai dit, le coeur du dispositif, c’est les 4 jeux et le « no ad » et là il faut vraiment y regarder à deux fois.

            • Achtungbaby 11 novembre 2017 at 14:41

              mes exples étaient là pour dire qu’il me paraissait bien faux de dire que le tennis est un sport où le hasard n’intervient pas.

  12. Renaud 10 novembre 2017 at 10:01

    Même si Nadal pourrait me faire manger mon chapeau car tout comme FED nul n’aurait pu prédire son année 2017 je le vois mal, mais alors très mal faire quelque chose lors de ce Masters !
    Que je précise, par quelque chose j’entends uniquement La Victoire Finale sinon à quoi bon se pointer ???

    Tout comme FED il n’abandonne pas un match un tournoi s’il n’a pas quelque chose, il avait donc un truc lors de Bercy, surtout que le titre lui aurait tendu les bras (surtout que d’après tous les commentaires la surface n’était pas bien rapide et donc du pain béni pour lui sur dur).
    Se remettre si vite, bizarre ???
    Ensuite Nadal au Master c’est 2 finales, 2010 et 2013 tiens tiens …. et 3 1/2 en 2006-7 et 2015 et accessoirement 2 éliminations en poule.
    Dans l’hypothèse (je pense un peu moins de 50% de chance) ou il arrive en finale contre FED (soit il se rencontre en 1/2 et c’est la même analyse) je ne vois pas la moindre raison de le voir remporter ce match après le H2H de cette année vu qu’il serait sur la surface la plus favorable pour FED et la moins favorable pour lui.

    En écrivant je me fais la réflexion que la seule raison de sa présence en fait tient 1/ au classement l’année prochaine entre la période OA et RG et 2/ au pognon car un match gagné au Master paye bien, et plusieurs matchs gagnés très bien :-)

    Après faudrait pas que ce soit le tournoi de trop pour un garçon qui a beaucoup joué cette année !!!

    • Antoine 10 novembre 2017 at 10:36

      Si Nadal vient c’est qu’il estime être apte à jouer après avoir vu ses toubibs. Maintenant, peut être qu’après deux matchs il sera obligé de laisser tomber comme à Bercy. Il a dit qu’il venait dans l’objectif de remporter le titre et s’il est apte à jouer, c’est sans doute l’une de ses meilleures chances vu les absents et l’état de la concurrence, Roger mis à part. Du fait de la présence de Roger, ses chances ne sont pas énormes mais tout est toujours possible : Roger peut se blesser ou faire un match pourri contre lui.

      Les points ATP peuvent entrer en ligne de compte mais je n’y crois pas trop car au premier trimestre Roger a beaucoup plus de points à défendre que lui, L’argent sûrement pas : il en a gagné assez pour ne plus avoir à s’en soucier et il peut en gagner plus en faisant une seule exhib.

      • Renaud 10 novembre 2017 at 17:06

        Pas tout à fait d’accord avec toi, sur l’argent cela se discute?
        Sur les points, clair que Roger en a plus sur le triptyque OA et les 2 premiers master 1000 mais ensuite c’est bien Nadal qui en a le plus à défendre sur toute la saison sur TB

        Et je pense que si Roger repasse devant, pas fait mais pas impossible, ce ne sera pas à coups de milliers de points que tout cela va se jouer mais à coup de quelques petites centaines !!!

        • Antoine 10 novembre 2017 at 18:18

          L’argent, franchement je n’y crois pas une seconde. Nadal gagnera davantage à Abu Dhabi qu’au Masters…Pour lui ce qui compte à ce stade de sa carrière est de rester en bonne santé, c’est cela qui peut lui rapporter le plus.

          Les points ATP, oui sans doute davantage…

  13. Renaud 10 novembre 2017 at 10:35

    En relisant Antoine je me suis fait la réflexion que si FED n’a plus gagné le master depuis 2011 il n’a plus gagné l’USO depuis 2008 !!!
    ce serait une autre anomalie à laquelle mettre fin :-) mais cela risque d’être un peu plus difficile…. et pourtant le coup n’est pas passé loin à de multiples occasions, enfin juste au sens du parcours, puisque je refuse les analyses à posteriori, les super analyses commençant par SI !!!
    Sinon très vite on devient aussi grotesque que Tsonga et son « j’aurai aussi mérité d’en gagner 1″
    Bien entendu je ne parle pas de RG car tout le monde sait qu’il n’en regagnera plus jamais un !!!!! eh ben oui Mr vient plus à Paris !!!

  14. Sam 10 novembre 2017 at 15:40

    Mine de rien, la fédé française instaure des changements dans les règles du jeu qui sont bien réelles et installées et n’ont pas grand chose à envier à l’expérimentation en cours chez la Next Gen. Bon, j’exagère un peu, mais en tant que joueur du dimanche départemental, je peux vous dire qu’en reprenant les petites compétitions de club cette année, cela fait tout drôle de voir que le troisième set a tout simplement disparu, de notre championnat de Deuxième division départementale ainsi que pour surement pas mal de tournois individuels. De même, en double et en compétition par équipe, le points décisif en cas d’avantage avec choix du côté par les relanceurs est en vigueur et je crois que ça fait un moment.
    Sur le Super Tie Break, donc, en simple, mon avis ? C’est super naze. Cela signifie quE gagner – ou perdre d’ailleurs – le premier set devient tout à oup beaucoup moins important. Si votre adversaire recolle à un set partout, tout se jouera à la loterie du tie break. Même si, pour être honnête, en 10 points, c’est déjà un peu moins « la loterie ». On ne se projette pas du tout de la même manière dans le match. Finie l’usure du troisième set, fini le pari sur la longueur. Donc, effectivement, mieux vaut être focus à tous les instants, en fait, « tout compte ». Gagner le premier et être mené dans le second signifie être proche de la défaite, pas être dans un moment de temporisation avant de se réinstaller tranquillou dans un troisième set. Etc… En fait, ce n’est plus du tout la même chose.
    En double, c’est pire, puisqu’en plus du Super tie Break, il ont donc supprimé les avantages…

    • Montagne 10 novembre 2017 at 17:14

      Je le signalais en effet, chez les vétérans (+ 65), on se met pratiquement d’accord à tous les coups pour ne pas tenir compte de ces règles « bidon »

      • Sam 11 novembre 2017 at 12:38

        Il y a eu pas mal de résistances à tous ces changements il y a quelques années, particulièrement chez les vieux. Mais là, je m’aperçois à l’occasion de mon come back qu’elle se sont largement imposées et qu’il n’y a pas de contestation chez les jeunes (enfin, les moins de 45 ans, les kids avec des revers à deux mains, etc…)

    • Antoine 10 novembre 2017 at 18:14

      Le super tie break devrait être supprimé. C’est le lobby des papys du double qui a fait passer cela. Ils sont déjà surpayés et veulent moins bosser…

  15. Nathan 12 novembre 2017 at 10:46

    Avis de Rublev avant sa finale perdue sur le nouveau format :

    « Avec ces règles, tout le monde peut battre tout le monde et je pense que ça n’est pas très juste. Je pense que celui qui gagne doit être celui qui travaille le plus. Je m’entraîne comme un fou et je dois jouer un set qui dure à peine un quart d’heure ? Non », a-t-il dit.

    • Ziggy 12 novembre 2017 at 11:02

      C’est ce que je disais que cela augmente les chances de « hold-up » et la raison pour laquelle je suis absolument contre le no ad.

      Le set à 4 jeux amène plus de volatilité dans les résultats qu’un set a 6 jeux mais cela est plus ou moins compensé par un set de plus à gagner.

    • Antoine 12 novembre 2017 at 15:05

      Il a raison.

  16. Antoine 12 novembre 2017 at 15:08

    Bon, je vais regarder le match entre Roger et Sock mais sur betclic, ce n’est pas terrible. L’écran est petit.

    Quelqu’un a t il un lien potable ?

    Roger a gagné le toss et une fois de plus a décidé de recevoir. C’est nouveau chez lui (cette saison) et je ne vois pas l’intérêt.

    • Achtungbaby 12 novembre 2017 at 15:16

      http://goalsport.se/skysportsmix.html

      celui là a l’air pas mal

    • Elmar 12 novembre 2017 at 15:18

      Pour ça, Antoine.

      • Elmar 12 novembre 2017 at 15:18

        Je parle de l’intérêt de recevoir en premier.

  17. Elmar 12 novembre 2017 at 15:14

    En voyant la présentation de la saison de Roger, je réalise qu’il n’a joué que 4 des 9 Masters 1000!
    Fou quand même.
    Et normal que Nadal soit numéro 1 du coup.

  18. Antoine 12 novembre 2017 at 15:26

    Je me suis absenté une minute et n’ai pas vu le premier jeu….Break et maintenant 2-1 pour Roger, très agressif en retour. Quelques fautes de réglages cependant.

    • Antoine 12 novembre 2017 at 15:36

      C’est dingue mais il suffit que Roger ait fait un break pour qu’il ne soit plus possible de miser sur sa victoire…A 15-30, à nouveau, mais avec un cote de 1.01..

  19. Antoine 12 novembre 2017 at 15:45

    Je n’aime pas trop la façon dont Roger joue contre Sock. Le revers est réglé, ni le coup droit ni le service ne le sont, mais en dehors de ces problèmes d’exécution, il joue beaucoup trop systématiquement coté avantage ou l’attend Sock alors qu’il a tout le coté droit ouvert dont il ne profite quasimenent pas.

    • Antoine 12 novembre 2017 at 15:47

      Bon le service ça va maintenant 5-3…

      • Antoine 12 novembre 2017 at 15:49

        Jeu blanc de Sck avec un jolie amortie au passage, une bonne contre amortie de Roger et Sock qui conclue le point..

    • Achtungbaby 12 novembre 2017 at 15:57

      Oui à part le revers pas grand chose ne part correctement.
      pas un beau match pour l’instant.

      vous avez un bon stream ? le mien est un peu merdique

  20. Antoine 12 novembre 2017 at 16:53

    Un Roger moyen bat 6-4 7-6 un Sock moyen qu’il aurait du expédier plus rapidement. Il n’a cessé de jouer sur son revers alors que ce que Sock adore faire c’est se décaler sur son coup droit en tournant autour de son revers. Débile…Il a fait le contraire à deux reprises au tie break et cela a fait 4-2…Merci au passage à Jack pour ses 6 doubles, dont une cruciale au tie break, à 4-4 après être revenu de 2-4…

    Bon résultat comptable pour Roger. Deux matchs gagnés en deux sets et c’est une qualification directe…Il faudra donc être meilleur au deuxième match.

    • Paulo 12 novembre 2017 at 17:07

      De ce que j’ai vu, un Roger en rodage effectivement, des fautes évitables à l’image de ce coup droit pénalty qu’il aurait pu envoyer dans le derrière de Sock et qu’il met dans le filet.
      Un service poussif au départ (moins de 60% de premières au 1er set) mais s’améliorant ensuite (63% au total sur le match), et de bons retours à partir de 3-3 dans le 2ème, qui auraient dû lui valoir de breaker avant d’en arriver à 6-6.

      Quelques jolis coups de part et d’autre : on a vu mieux bien sûr comme match, mais on a vu pire aussi. Des débuts tout à fait honorables pour Sock dans cette compétition.

      • Antoine 12 novembre 2017 at 17:39

        Roger est assez fréquemment moyen lors de son premier match au Masters. D’ailleurs il en a perdu 3. Celui qu’il ne perd jamais c’est le deuxième match, celui qui compte le plus…

        Début honorable pour Sock ? Ce qui aurait été honorable aurait été de gagner un set. Là le gars sera out après demain s’il perd encore un match en deux sets..Donc il est déjà sous très forte pression…Pour lui le Masters risque de se terminer assez vite…

        Bien que sa cote était faible (1.67) je ne regrette pas d’avoir parié sur lui, elle ne va faire que baisser…

        Pour ce soir, bien malin celui qui désignera le vainqueur : Zverev-le-Jeune et Cilic ont exactement la même cote…Le H2H favorise Zvrev-le Jeune (3-1) mais je dirais peut être Cilic tant Zverev-le -Jeune est apparu à la rue depuis un moment. Mais je ne miserais pas un kopeck là dessus…

        • Paulo 12 novembre 2017 at 17:47

          Pour Sock, ce que je voulais dire c’est que pour un gars qui était 23ème il y a deux semaines, il aurait tout aussi bien pu se prendre 1 et 2, et personne ne s’en serait étonné. Roger est quand même le joueur qui a été capable de flanquer 0 et 1 à Murray à l’O2…
          Alors que là : 4 et 6, je trouve ça correct pour un premier match au Masters d’un gars qui ne fait évidemment pas figure de favori et qui s’attend sans doute à être éliminé en poules.

          • Antoine 12 novembre 2017 at 17:54

            Oui c’est vrai, si Roger avait super bien joué il aurait pu prendre une raclée. J’ai trouvé Sock à son niveau de Bercy globalement : pas mal mais sans plus, et un peu trop nerveux..

            • Antoine 12 novembre 2017 at 18:11

              Autre facteur mais en sens contraire : Zverev n’a jamais joué au Masters à Londres…

        • Paulo 12 novembre 2017 at 17:52

          Pour le Cilic-Zverev, le H2H penche en faveur du plus jeune, qui a gagné 3 matches sur 4, les 3 derniers, dont un en indoor en 2016, puis Shanghai 2016, alors que Cilic jouait très bien (il s’apprêtait à jouer la finale de Coupe Davis) et enfin à Madrid 2017 ; les deux derniers en 3 sets cependant.

          Cilic est actuellement mieux que Zverev, mais la surface à Londres est assez lente donc peu favorable au Croate… allez, je vais dire Zverev en 3.

    • Robin 12 novembre 2017 at 17:48

      Juste une remarque, il est possible de se faire sortir en ayant gagné ses deux premiers matchs en deux sets, même si c’est peu probable.

      • Antoine 12 novembre 2017 at 17:56

        C’est théoriquement possible de se qualifier en ne gagnant qu’un seul match, mais il faut un sacré coup de bol. Je me demande quand c’est arrivé pour la dernière fois d’ailleurs ?

        Mais je ne crois pas que cela soit possible en ayant gagné ses deux premiers matchs en deux sets…Là, je crois qu’on est automatiquement qualifié…

        Même en perdant le troisième match 2 sets à 0, le joueur a un ratio de 4-2 en nombre de sets gagnés-perdus ou 5-2 s’il perd en trois sets. Comment deux joueurs peuvent ils avoir un ratio supérieur à 4-2 en ayant gagné seulement deux matchs ?

        • Antoine 12 novembre 2017 at 18:28

          Non en fait tu as raison, c’est possible….

          Un joueur qui gagne ces deux premiers matchs en deux sets n’est sûr d’être qualifié que si au moins l’un des deux autres matchs se déroulent en trois sets.

          Sinon à l’arrivée on peut avoir 1 joueur qui perd tous ses matchs en deux sets et les trois autres qui gagnent deux matchs en deux sets et perdent tous leurs troisième match en deux sets aussi. Il faut alors s’en remettre au pourcentage de jeux gagnés pour les départager…

          Mais c’est vraiment un scénario très improbable comme par exemple :

          Roger bat Sock en 2 sets
          Zverev bat Cilic en deux sets

          puis :

          Roger bat Zverev en deux sets
          Cilic bat Sock en deux sets

          mais de plus :

          Zverev bat Sock en deux sets et
          Cilic bat Roger en deux sets….

        • Jo 12 novembre 2017 at 18:31

          Prenons un cas de figure au hasard:

          Federer-Sock 64 76
          Zverev-Cilic 64 64
          Federer-Zverev 76 76
          Cilic-Sock 61 61
          Zverev-Sock 60 63
          Cilic-Federer 63 63

          Federer : 33-34
          Zverev : 36-31
          Cilic : 32-20

          Federer éliminé au ratio jeux gagnés/jeux perdus défavorable par rapport à ses deux concurrents.

      • Quentin 12 novembre 2017 at 18:20

        Ça doit être possible pourtant:
        Joueur A gagne en 2 set contre joueur B et D, perd en 2 sets contre joueur C
        Joueur B gagne en 2 set contre joueur C et D, perd en 2 sets contre joueur A
        Joueur C gagne en 2 sets contre joueur A et D, perd en 2 sets contre joueur B
        Joueur D perd tout ses matchs en 2 sets

        On a alors les joueurs A, B et C avec 2V et 1D chacun, et une différence de set de 4-2
        Le joueur D a 3 défaite et un set average de 0-6

        Les joueurs A, B et C doivent donc être départagés au meilleur ratio jeux remportés/jeux disputés.

  21. Gerald 12 novembre 2017 at 17:31

    Pas le plus brillant, c’est un fait, mais une victoire sans trop traîner et la pression déjà mise sur les autres.

  22. Antoine 12 novembre 2017 at 21:02

    Victoire à l’arrachée de PHH et Mahut (TS6) contre Rojer et Tecau (TS3) : 1-6 7-6 (7) 10-8 !

    Ils n’ont pas breaké (3 occasions) et gagné quatre points de moins, mais gagnent les deux ties breaks. A 8-8, Rojer commet une faute professionnelle : une double faute…Très bon résultat des frenchies qui n’ont jamais brillé au Masters et qui étaient mal partis : jusqu’ici une victoire en six matchs…Leur objectif est clair : convaincre Noah de les prendre pour le finale de la CD…

  23. Homais 12 novembre 2017 at 21:03

    Oui, un match moyen, l’essentiel assuré. L’impression est qu’il faut qu’il s’acclimate à la surface, que la balle ne gicle pas de la raquette. Il se donne avec cette victoire un droit à l’erreur.
    Le double français a bien serré le jeu, pas terrible non plus mais deux tie breaks gagnés et les voilà bien partis !

  24. Achtungbaby 12 novembre 2017 at 21:13

    Pas grand chose à se mettre sous la dent en effet chez Fed aujourd’hui, même si le match est resté sous contrôle tout au long de la partie.

    Un service mieux au 2è, un revers fiable tout le match, mais pas de coup droit pétaradant.

    ça a l’air lent pour la surface. On est plus proche de Bercy que de Bâle ou Shanghai pour l’impression de vitesse concernant la surface.

  25. Antoine 12 novembre 2017 at 21:15

    Zvrev-le-jeune et Cilic ne vont pas tarder à commencer à leur tour. Le résultat de ce match déterminera probablement celui des deux qui ira en demies. Un match très important pour les deux.

  26. Antoine 12 novembre 2017 at 21:26

    Break d’entrée de Zverev 1-0…

    • Antoine 12 novembre 2017 at 21:41

      3-2 Zverev…Cilic eu une balle de debreak suivie d’un ace. L’Allemand domine mais Cilic a trouvé un truc qui le gène : un slice sur sur coup droit.

      • Antoine 12 novembre 2017 at 21:52

        4-2 Zverev qui s’en tire très bien dans un long jeu ou il ne passait pas de premières mais avait mené 40-0. A égalité, Cilic loupe un coup droit penalty.

        Jeu blanc de Cilic derrière 4-3 Zverev.

    • Paulo 12 novembre 2017 at 21:53

      Un coup splendide de Cilic suivi d’une énorme faute alors qu’il avait fait le plus dur… il va falloir qu’il soit plus régulier s’il veut inverser la tendance.

    • Paulo 12 novembre 2017 at 22:06

      Zverev est nettement au-dessus, le jeu de Cilic ne le dérange pas du tout.
      Il devrait se retrouver en demi-finale. Face à Nadal ?…

  27. Antoine 12 novembre 2017 at 22:02

    5-4 Zverev. Cilic va regretter ce break au premier jeu. Bien que son coup droit soit très bon c’est quand même dessus qu’il faut jouer car il est plus friable. En revers, il ne rate presque rien et cherche à faire le point le plus vite possible. Je le trouve très bon, l’Allemand.

    • Antoine 12 novembre 2017 at 22:04

      Jeu blanc et 6-4 Zverev…Impressionnant. Cilic n’est pas mauvais non plus. Il fait la différence sur ses seconds balles, en remportant deux sur trois contre un peu moins d’une sur deux à Cilic.

      • Antoine 12 novembre 2017 at 22:13

        Break Cilic 2-0..

        • Antoine 12 novembre 2017 at 22:18

          Qui confirme derrière 3-0…Ils sont proches : il a suffi de deux fautes de Zverev et d’un bon coup de Cilic pour breaker. Le Croate a réduit son nombre de fautes, Zverev lui prend régulièrement un peu trop de risques lorsqu’il n’est pas en position.

          • Antoine 12 novembre 2017 at 22:21

            3-1…. 7 revers gagnants à 0 pour l’Allemand..

            • Antoine 12 novembre 2017 at 22:22

              4-1 Cilic…

              • Antoine 12 novembre 2017 at 22:31

                5-2 Cilic, bien meilleur tandis que Zverev commet plus de fautes en risquant trop.

  28. Antoine 12 novembre 2017 at 22:36

    5-3 Cilic. Zverev sauve une balle de set à la suite de très bons retours mais conclue sur deux aces..

    • Antoine 12 novembre 2017 at 22:42

      Set Cilic 6-3…Très bon match. Ils sont bien meilleurs qu’à Bercy….Zverev qui joue à plat et très vite commet facilement des erreurs en longueur. Un peu trop durant ce set.

      • Antoine 12 novembre 2017 at 22:50

        1-1 Cilic est de plus en plus impressionnant et est d’ailleurs devenu le favori : Zverev 1.90, Cilic 1.48…

        • Antoine 12 novembre 2017 at 22:54

          Et Break Cilic à la suite de super retours et de deux points superbes, un très beau lob de Zverev, une très bonne volée de Cilic…

          • Antoine 12 novembre 2017 at 23:01

            Jeu Cilic 3-1..Un très mauvais choix de Zverev sur un passing irratable. Cilic l’attaque plein pot sur son coup droit maintenant. Dommage qu’il le l’ai pas fait plutôt…

            • Antoine 12 novembre 2017 at 23:04

              Jeu Zvevev qui s’en tire bien parce qu’à 0-30 cela commençait à sentir le sapin..Son revers a perdu 10 km/h par rapport aux deux premiers sets et Cilic est dessus et en meilleure position maintenant.

              • Antoine 12 novembre 2017 at 23:12

                Debreak de Zverev contre le cours du jeu après qu’il venait de lancer sa raquette par terre à 30-15…Très bons coups mais un peu chanceux sur une balle de Cilic qui sort d’un centimètre..

  29. Antoine 12 novembre 2017 at 23:14

    Zvrev complètement relancé : jeu blanc derrière 4-3…Jeu Cilic à 15 derrière : 4-4..

    • Antoine 12 novembre 2017 at 23:21

      Jeu Zverev tranquille derrière. Cilic est moins mobile..5-4..

      • Antoine 12 novembre 2017 at 23:36

        Victoire de Zverev 6-4 4-6 6-4..Il a terminé très fort revenant de 1-3 dans le dernier set et rebreake dans le dernier jeu…

        Pas de doute, c’est lui le type qui peut empêcher Roger de gagner ce titre…Il est super fort et va faire mal en 2018 s’il se met à jouer en GC.

        Cerise sur le gâteau, quand il s’est fait breaker au troisième, sa cote est brusquement montée à 4 et j’ai misé 10€ sur lui. Il a d’ailleurs failli prendre un double break et paraissait mal en point mais Cilic a commis deux fautes qui lui ont coûté cher et l’Allemand s’est remis à super bien jouer…

        Roger prend provisoirement la tête de son groupe. Il jouera contre Zverev lors de la session du soir tandis que Cilic jouera contre Sock l’après midi. Le match de Roger contre Zverev sera probablement décisif pour déterminer qui terminera en tête du groupe « Becker ». L’objectif pour Roger est simple : lui mettre deux sets à 0 pour assurer sans doute possible sa qualification.

        • Antoine 13 novembre 2017 at 00:00

          Après ces deux premiers matchs, chez Betclic, les cotes pour le titre ont bougé :

          Roger 1.55 contre 1.65
          Rafa 5 au lieu de 4
          Zverev 6 au lieu de 8.5
          Dimitrov 10 (inchangé)
          Cilic 30 au lieu de 12
          Goffin 30 au lieu de 18
          Sock 50 au lieu de 20
          Thiem 30 au lieu de 18

          On peut remarquer que les cotes ont très sensiblement varié pour Sock et Ciic qui voient leurs chances réduites par 2.5 environ, ce qui est normal.

          Mais les cotes de ceux qui n’ont pas joué ont également été affectées, sauf celle de Dimitrov. Probablement parce que vu le niveau de jeu du groupe « Becker », les bookmakers réduident les chances des membres de l’autre groupe, sauf Dimitrov, probablement parce qu’il est considéré comme étant plus en forme que les autres…

          Au vu des deux matchs d’aujourd’hui une finale entre Roger et Zverev n’aurait rien de très surprenant…

          Nadal est largement favori de son match contre Goffin et Dimitrov est favori contre Thiem.

        • Paulo 13 novembre 2017 at 09:45

          Pas vu le 3ème set, mais je me disais que je verrais bien Zverev se réveiller et coiffer Cilic sur le poteau.

          Quant au Croate, décidément il devient un spécialiste quand il s’agit d’être incapable de boucler un match qu’il semble avoir bien en main. Avec sa faculté à craquer dans les moments importants et à se faire battre par les tout meilleurs (Jo a fait un petit bilan plus bas, mais on pourrait le compléter vs Nadal, Delpo…), il me fait désormais penser à Berdych.

          • Elmar 13 novembre 2017 at 11:25

            Avec un GC dans la besace quand même.

            • Paulo 13 novembre 2017 at 12:23

              Moui, son GC a été chanceux, quand même : en finale, il ne tombe pas sur un membre du Big Four (il n’en a rencontré qu’un en cours de route : Federer), mais sur un rookie, Nishikori, qui plus est sortant d’un parcours exténuant, puisqu’il avait dû sortir Raonic (en 5 sets très accrochés), puis Wawrinka (idem), puis Djoko (en 4 sets)…
              S’il avait perdu cette finale, il aurait été comme Berdych (qui a fait finale à Wimbly 2010).
              Sinon, en Masters 1000 il doit être à peu près au niveau de Berdych aussi : un seul titre.

            • Colin 13 novembre 2017 at 12:49

              C’est vrai que le « pauvre » Berdych avait battu deux Big Four à Wimbledon 2010, avant de tomber face au troisième. Il avait donc, dans un certain sens, fait mieux que Cilic à l’US Open 2014.

          • Colin 13 novembre 2017 at 12:34

            Cilych et Berdic ont au moins comme point commun d’avoir eu le même coach : Maester Goran himself !

            • Paulo 13 novembre 2017 at 13:45

              J’ajoute des ressemblances en termes de bilan global :

              - taux de victoires-défaites global :
              Berdych 0,657
              Cilic 0,655

              - victoires contre le top 10 :
              Berdych 0,299
              Cilic 0,295

              Faire plus proche pour ces deux stats, c’est difficile :)

              - meilleur classement : 4ème pour les deux…

              • Jo 13 novembre 2017 at 14:06

                Remporter une finale de Grand Chelem, c’est le détail qui fait le gouffre. Il faut coller une branlée en demi-finale à Federer, tout de même, précédée d’une autre contre un certain… Berdych et surtout venir pour la seule fois à bout de son pire ennemi, Gilles Simon (mais oui). Pour le reste, tu as raison, il y a des similarités. Allez, pour te faire plaisir: http://www.atpworldtour.com/en/players/fedex-head-2-head/marin-cilic-vs-tomas-berdych/C977/BA47

              • Paulo 13 novembre 2017 at 18:04

                Un gouffre nommé Kei Nishikori, je veux bien, mais pour paraphraser un célèbre inconnu : « il faut du talent pour remporter deux grands chelems. En revanche, en gagner un seul tient le plus souvent de l’accident. »

                http://www.15-lovetennis.com/?p=16890

  30. Jo 13 novembre 2017 at 07:43

    Cilic-Zverev: 1-4 depuis hier
    Cilic-Sock: 0-2
    Cilic-Federer: 1-7
    Cilic: 3805 points ATP, Dimitrov: 3650 points ATP

    Grigor, cette année tu as sauvé ta carrière avec une deuxième demi-finale en Grand Chelem, un premier titre en Masters 1000 et une première participation au Masters. Il ne messiérait pas de se bouger le popotin pour venir la chiper la cinquième place au Marin mal barré et terminer l’année dans le Top Five, en sachant qu’il s’agit à priori de battre Timtim et Goofy. L’occasion ne se représentera peut-être pas de sitôt.

  31. Gerald 13 novembre 2017 at 08:33

    Pour les matchs d’aujourd’hui, Nadal ne devrait faire qu’une bouchée de Goffin (genre 2 puis 3). Auparavant le duel entre Thiem et Dimitrov vaudra la peine.

    • Jo 13 novembre 2017 at 17:48

      Tu l’as dit, Goofy. Pas moyen de conclure… ou presque. Je n’aurai pas l’indécence de comparer Grigor de Monaco à Jean-Claude Dusse mais, pff, définitivement, il manque d’autorité, c’est ça, son problème.

  32. Babolat 13 novembre 2017 at 15:25

    Ce serait amusant de voir ce qu’auraient donné des matchs de légendes comme le Borg/Mc enroe 80, qui fait l’objet d’un film en ce moment, le Federer/Nadal de Wimbledon 2008 ou le Sampras/Corretja de l’Us open 96 voire le Sampras/Becker de cette même année avec ces nouvelles règles (no ad, no let et tie break à 3/3)… mon côté « vieux con » me fait dire qu’on aurait bien moins de dramaturgie.

  33. Gerald 13 novembre 2017 at 17:45

    La victoire de Dimitrov scelle quasiment le sort de Goffin dont il est une des bêtes noires.
    Une défaite logique contre Nadal et probable contre Dimitrov ne lui permettrait pas d’ambitionner les demis.
    Une victoire de Thiem contre lequel Goffin réussit mieux lui aurait peut-être laissé quelque espoir mais là, pour moi, la cause est déjà entendue!

    • Patricia 13 novembre 2017 at 21:30

      Début de match contre Nadal, Goffin boitille mais il est vraiment excellent, notamment au service, en retour….

      • Gerald 14 novembre 2017 at 08:06

        Comme quoi parfois il vaut mieux se taire…
        Purée, je me lève ce matin et que vois-je: Goffin a battu Nadal!!
        Pincez-moi!
        Bon 2h37 et Nadal qui abandonne le tournoi après le match mais il a battu Nadal.
        En gros, une victoire contre Thiem et c’est quasiment la demi assurée.
        On risquerait donc de voir Goff et Dimitrov émerger du groupe Becker vu la tournure des évènements!

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