Aujourd’hui je joue en « contre » à Flushing-Meadows

By  | 22 août 2018 | Filed under: Actualité, Quizz

Dernier tournoi du Grand Chelem de l’année avec le Big Four reconstitué, mais avec  Murray nettement moins bien coté que les trois autres.

CentralFlushing

Alors, qui pour la dernière levée :

  • Un gros bras : Fed, Nadal, Djoko ?
  • Un  second couteau confirmé : Del Po, Cilic ?
  • Un  jeunot : Zverev, Shapo ?
  • Un  revenant :  Wav, Murray ?
  • Un outsider ? Tsitsipas,  Isner ?

A chacun de faire son pronostic en jouant comme lors des quatre tournois précédents à notre jeu de l’année « AUJOURD’HUI JE JOUE EN CONTRE », avec les mêmes règles qu’à Wimbledon.

Je vous propose donc de trouver, parmi les 16 premières têtes de série, contre qui elles feront une « contre-performance », si elles en font une.

Autrement dit, quels seront les joueurs classés de 1 à 16, dans le tableau simple messieurs, qui perdront contre un joueur plus mal classé qu’eux, le classement de référence étant celui qui a servi à l’élaboration du tableau.

On prend donc le tableau des 16 têtes de séries :

1. NADAL

2. FEDERER

3. DEL POTRO

4. ZVEREV

5. ANDERSON

6. DJOKOVIC

7. CILIC

8. DIMITROV

9. THIEM

10. GOFFIN

11. ISNER

12. CARRENO BUSTA

13. SCHWARTZMAN

14. FOGNINI

15. TSITSIPAS

16. EDMUND

Si, par exemple, je pense que Nadal sera battu au premier tour par un joueur plus mal classé que lui (obligé, il est n°1), je marque à côté de Nadal : 1 er tour (ou Rd 1 pour les anglicistes) et j’ajoute le nom de son vainqueur.

Si je pense que Dimitrov (n°8) sera battu en 1 /2 finale par Tsitsipas (n°15), je marque 1 /2 finale à côté de Dimitrov et le nom de son vainqueur.

Si Goffin arrive en finale et est battu par Zverev (mieux classé que lui), il n’aura subi aucune « contre » et donc je ne marque rien à côté de Goffin, et j’aurai 1 point.

Précisions :

-      Une défaite par W.O. (forfait avant que le joueur ne pénètre sur le court) n’est pas considérée comme une contre-performance.

-      Une défaite par abandon (dès que le joueur est entré sur le court) est considérée comme une défaite, donc « une contre » si le joueur vainqueur est moins bien classé.

 

QUESTION SUBSIDIAIRE : Si par hasard, il y a des ex-aequo, et qui rapportera 1 point en cas de réponse exacte :

Dans les 127 matchs du tournoi, combien y aura-t-il de sets qui se termineront sur le score de 6/0 ?

Les pronostics sont ouverts jusqu’au premier coup de raquette du tournoi, lundi  à 17 heures, heure française. Le tableau : https://www.atpworldtour.com/en/scores/current/us-open/560/draws

Pour info, il y a eu 7 sets à 6/0 à Melbourne, 10 à Paris et 6 à Londres.

Rappel des résultats de Melbourne, Paris et Londres :

 Melbourne R.G.  Wimb. US Open TOTAL
PAULO 2 6 4 12
PATRICIA 8 3 11
REMY 9 5 14
COLIN 4 12 5 21
ZIGGY 3 3 5 11
GERALD 4 7 4 15
HOMAIS 3 3
ANTOINE 3 3
JEROME 3 3
MONTAGNE 3 8 4 15
J.C. 6 6
ULYSSE 5 5

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Après avoir été un des nombreux tocards que le rugby ait connu (jamais joué plus haut que la troisième division dans les années 60/70), je hante maintenant la quatrième série de tennis.

549 Responses to Aujourd’hui je joue en « contre » à Flushing-Meadows

  1. Djita 10 septembre 2018 at 06:32

    Coucou les gens. Je pense qu’on est tous partis se coucher après le deuxième set. Y avait plus de suspens. Quel dommage pour Delpo. Il aurait tellement mérité de gagner après tous les déboires médicaux de ces dernières années.
    M’enfin quel deuxième partie de saison du Djoker. Rien a dire.

    J’étais très étonnée par certains ici qui ne voyaient pas Djoko revenir à son meilleur niveau et je vous avais dis que c’était qu’une question de temps et de confiance connaissant le bougre. Je ne suis pas du tout surprise par son retour au sommet.

    Des spécialistes s’interrogent d’ores et déjà sur sa capacité à dépasser les 20 GS de Federer. Ça me paraît difficile très difficile. Mais c’est certain qu’il peut en glaner quelques un encore. Djoko is back… mais j’aurai préféré Murray.

    Pour la finale dames, quel mélodrame. C’était un match d’une qualité ! Osaka était incroyable, imperturbable et injouable. Bravo.
    Triste pour cette fin de match qui a gâché sa victoire. Encore un autre débat.

    • Paulo 10 septembre 2018 at 08:14

      Moi aussi je pensais que le retour de Djoko était une question de temps et de confiance, comme pour Nadal avant lui.
      Cela dit on se croirait revenu 2 ans en arrière, quand il ne laissait que des miettes aux autres – avec le caractère inéluctable voire ennuyant d’une telle domination.
      Pour ce qui est de savoir qui entre Federer, Nadal et Djokovic va finir avec le plus de GC, le passé récent devrait inciter à l’humilité, puisqu’à peu près tout le monde s’est trompé : en 2016, Djoko était parti pour pulvériser le record de GC, Nadal était fini, quant à Fed, il était bon pour l’hospice… 2 ans plus tard, ils ont gagné à eux trois 8 GC sur 8.
      Perso, la logique me dit que le Serbe devrait encore en gagner quelques uns, Nadal un ou deux Roland au moins, et Fed peut-être Wimbledon une dernière fois… mais je n’en dirai pas plus.
      Il va être intéressant de voir comment les autres – les joueurs hors Big Three, notamment les jeunes loups – vont réagir.

  2. Djita 10 septembre 2018 at 06:33

    On peut légitimement se poser la question maintenant qui va dépasser qui? Nadal -> Federer? Ou Djoko -> Nadal ?

    • Gerald 10 septembre 2018 at 07:26

      Pour te répondre, je vois plus Djoko que Nadal (mais ce n’est bien sûr que mon opinion): plus « jeune », plus multi-surface,…

  3. Gerald 10 septembre 2018 at 07:31
  4. Montagne 10 septembre 2018 at 08:09

    Clôture des comptes pour notre jeu :

    Ziggy vainqueur avec 8 points

    Un embouteillage à la deuxième place :
    Rémy, Gérald, Patricia, Paulo et Coach avec 7 points

    Septième Colin 6 points

    Huitième Nath et Babolat 4 points

    Je suis bon dernier avec 3 points, ce qui me semble la moindre des modesties pour l’organisateur afin d’être au dessus de tout soupçon.

  5. Montagne 10 septembre 2018 at 08:37

    Récapitulation des résultats de « aujourd’hui je joue en contre » sur les quatre majeurs :

    Colin, grand vainqueur avec 27 points devant Gérald 22 et Rémy 21.

    Rendez-vous en janvier avec qui voudra reprendre (ou pas) ce jeu modifié (ou pas).

    Un grand merci à tous les participants.

    AUSTR. R.G. WIMB. US TOTAL
    COLIN 4 12 5 6 27
    GERALD 4 7 4 7 22
    REMY 9 5 7 21
    PAULO 2 6 4 7 19
    ZIGGY 3 3 5 8 19
    PATRICIA 8 3 7 18
    MONTAGNE 3 8 4 3 18
    COACH 7 7
    J.C. 6 6
    ULYSSE 5 5
    NATH 4 4
    BABOLAT 4 4
    HOMAIS 3 3
    ANTOINE 3 3
    JEROME 3 3

    • Gerald 10 septembre 2018 at 09:19

      Comme déjà proposé, on peut faire une alliance Belgo-Suisse pour relancer cela au prochain AO!

      • Montagne 10 septembre 2018 at 13:22

        Je suis OK n’hésitez pas, merci.

    • Colin 10 septembre 2018 at 17:20

      VICTOIRE !!!
      Je remercie mes parents, les organisateurs… et surtout le hasard qui, comme on le sait, fait bien les choses (pour moi). Je félicite cependant mes adversaires, qui n’ont pas démérité mais qui n’ont pas eu ma réussite insolente.

      • Paulo 10 septembre 2018 at 18:28

        Le coup de Roland, sans regarder le tableau, j’avoue, c’était très fort.

        D’ailleurs, je ne comprends pas pourquoi tu n’as pas continué sur cette lancée de totale insouciance. Tu aurais fini à 35 points, au moins !

      • Colin 10 septembre 2018 at 19:11

        La chance, ça va, ça vient… En fait je suis comme Nadal : j’engrange un max de points sur terre battue, et avec un peu de cul (et si mes adversaires sont à la rue) ça me permet de finir l’année n°1 :mrgreen:

    • Paulo 10 septembre 2018 at 18:35

      Sinon, de façon plus générale, je note que seulement 4 TS 1-16 n’ont pas fait de contre sur cet US Open : Djoko, Thiem, Goffin, Isner.

      12 sur 16 ont fait une contre… y compris Delpo, malgré sa finale.

  6. Montagne 10 septembre 2018 at 08:39

    Je n’arrive pas à copier comme il faut mon fichier excel, demm…. vous pour le lire quand même ceux que ça intéresse …

  7. Renaud 10 septembre 2018 at 10:28

    Avec l’humilité nécessaire cf Paulo il me semble que Djoko étant le plus jeune des 3 c’est statistiquement le plus à même d’engranger encore le plus de titre du GC que les 2 autres.
    Maintenant comme ce sont les derniers les plus durs à gratter est-ce que cela sera suffisant pour égaliser ou doubler Nadal je mettrai bien une petite pièce sur ce pari (une grosse pièce pour l’égalisation avec Nadal) et je miserai 1 kopeck sur le fait d’aller jusqu’à 20

    Le problème étant que l’incertitude du sport (il suffit de voir les résultats de la dernière coupe du monde de foot) a disparu du paysage du tennis depuis bientôt 15 ans.

    Suivant cette nouvelle logique voulant que le dominant du moment rafle la mise à tout les coups Djoko devient le favori largement number 1 pour le prochain OA et le seul en mesure de le battre là bas pour le moment se nomme FED avec toutes ls réserves le concernant depuis sa défaite à Wimb en 1/4 puis en 1/8ème à l’USO….

    Pour la place de N°1 en fin d’année est-ce que quelqu’un ici donne encore une chance à Nadal de la conserver ou bien alors les projections vont-elles toutes dans le sens de Djoko ? (il vient quand même de combler + de 3000 points du retard qu’il avait sur Nadal avant le début du tournoi (+2000 pour lui – 1280 pour Nadal)

    • Paulo 10 septembre 2018 at 12:48

      Pour moi, Djoko va finir numéro un.

      La fin de saison est un moment qu’il aime bien : Pékin, Shanghai, Bâle, Bercy et le Masters lui ont souvent réussi.
      En plus, il a très faim.
      En plus, il est en pleine confiance (comment ne pas l’être avec un tel bilan : 22 victoires et 1 défaite depuis le début de Wimbledon)
      En plus, Nadal a mal au genou, Fed est clairement moins bien cette année que l’an dernier, et Del Po et cie ont montré leurs limites.

      Djoko a 1.000 points de retard sur Nadal à la Race, ça va être une formalité pour lui, dans ces conditions, de rattraper son retard. Sauf pépin bien sûr…

      • Renaud 10 septembre 2018 at 13:39

        Je n’avais que le classement ATP live en tête quand j’ai fait mon post et j’ai vu ensuite le classement à la Race et clair que sauf pépin physique (improbable à l’instant) il finira bien N°1 à la fin de l’année !!!
        Et il risque bien d’enquiller un 6ème Masters pour égaliser avec FED !!!

  8. Homais 10 septembre 2018 at 10:55

    Moi, je suis parti me coucher à la fin du premier, lassé par le tennis inéluctable de Djoko. Je me suis bien enquiquiné pendant ce premier set, du reste.
    Un peu de déprime, j’avoue, à nous voir revenus deux ans auparavant. Nadalator sur terre, Djoko pourcentage partout ailleurs, Federer si les planètes s’alignent et pis c’est tout. Je me fous un peu de savoir qui sera des deux numéro 1 en fin d’année.

  9. Babolat 10 septembre 2018 at 11:23

    Djoko peut en gagner 30, il sera toujours moins populaire que les deux autres. C’est comme ça… mais chapeau au serbe pour ce retour aux affaires. Quand il a perdu contre Chung en Australie, je ne donnais plus cher de son scalp.

  10. Sam 10 septembre 2018 at 11:35

    J’ai laissé tomber en plein tie break, à 4 partout je crois, en me disant que Djoko allait gagner cette manche et le troisième genre 6/2 dans la foulée. Bon, ok, c’est facile après …
    Non, en fait pour moi la surprise de ce matin est de lire que Caroline Garcia est …. 4ème. Mais d’où ça sort ce classement ?

    • Montagne 10 septembre 2018 at 13:27

      On voit comment la domination de 3/4 joueurs chez les garçons fige le classement (on s’échange les places de 1à5, puis de 6 à10 mais peu d’entrée et de sorties).

      Par contre, les filles s’entrebattent tellement, avec des gagnantes de GC chutant au premier tour des suivants, qu’une fille régulière dans les 1/8 ème ou 1/4 de finale monte régulièrement à la WTA.

  11. Elmar 10 septembre 2018 at 12:21

    J’ai quand même regardé jusqu’au bout et, en effet, il y avait une forme d’ineluctabilité, qui tenait autant à la défense de fer de Djoko qu’aux limites tennistiques de Del Po. Il a emporté la foule sur deux trois moments où il a envoyé du bois, mais globalement, il a à la fois été trop peu agressif et est parti trop à la faute lorsqu’il l’a été.

    • Paulo 10 septembre 2018 at 12:43

      Trop peu agressif ? J’ai eu un peu la même impression au premier set (pas vu le reste du match, sachant la stat de Djoko, à savoir 57 matches en GC gagnés après avoir remporté le 1er set, pour un match perdu dans la même configuration)
      Ce n’est pourtant pas l’avis de l’intéressé :
      « je jouais à la limite quasiment tout le temps. Je cherchais des coups gagnants avec mon coup droit mais il était là tout le temps.
      J’ai eu des opportunités dans le deuxième set, j’ai essayé de prendre ma chance… Mes erreurs sont venues de son niveau de jeu. »

      https://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Juan-martin-del-potro-a-la-limite-tout-le-temps/938543

      • Elmar 10 septembre 2018 at 14:53

        Eh bien moi j’ai trouvé qu’il a joué énormément de coup neutre avec son coup droit alors que je pensais qu’il tenterait systématiquement sa chance.
        Mais Djoko l’a globalement bien neutralisé dans la diagonale des revers (et là encore, je n’ai pas compris tactiquement que Del Po n’ouvre pas plus souvent sur le coup droit de Djoko pour orienter le jeu sur son coup droit).

        • Achtungbaby 10 septembre 2018 at 15:25

          entièrement d’accord Elmar. Un grand nombre de coups droits neutres, yc quand il ne semblait pas sous pression dans l’échange, avec un geste différent de celui où il balance des parpaings dans tous les sens : une fin de geste avec le bras et la tête de raquette très en hauteur (je n’irais pas jusqu’à dire lasso, mais pas loin). Rien à voir avec son coup de massue habituel.

          J’ai trouvé ça très bizarre.

          • Elmar 10 septembre 2018 at 15:31

            Oui.

        • Paulo 10 septembre 2018 at 16:11

          C’est l’avis de Del Po himself pourtant…

          J’ai lu ou entendu avant le match que Delpo tenterait probablement la même tactique qu’aux JO de Rio, où il avait battu Djoko, à savoir lui envoyer des balles peu consistantes côté revers, pour neutraliser le revers du Serbe, lequel aime quand ça joue vite, en rythme. Pour tenter dès que possible de l’attaquer avec son revers.
          J’ai remarqué, dans le 1er set que j’ai vu, que Djoko avait même réussi à prendre le dessus côté coup droit à plusieurs reprises, en mettant pas mal d’angle, et Delpo partait à la faute avec son coup droit en bout de course, frappé à plat celui-là, et qui est une de ses marques de fabrique.

          Delpo n’est pas non plus réputé pour son revers long de ligne, que je ne l’ai d’ailleurs pas vu utiliser, sauf une fois, sur son premier jeu de service. Ça aurait été un moyen de réorienter l’échange côté cd s’il l’avait voulu, mais je suppose qu’il s’en est tenu à la tactique élaborée avant le match, ou alors il avait peur de rater ou de se faire contrer.

          La surface cette année était particulièrement lente (j’ai cru comprendre la plus lente de l’ère open ?), or Delpo a gagné l’US Open quand c’était plus rapide ; manifestement il aime bien quand ça va vite, pour son service sans doute (cf ses titres en indoor : Bâle, Rotterdam, Marseille…). Si ça se trouve, il aura désormais plus de chance à Melbourne qu’à New York…

          • Paulo 10 septembre 2018 at 16:12

            * coorection : Pour tenter dès que possible de l’attaquer avec son coup droit (évidemment)

          • Colin 10 septembre 2018 at 17:25

            Il a réussi deux autres magnifiques revers long de ligne (dont un passing) dans le deuxième set (je n’ai pas vu le troisième). Mais, dans l’ensemble, il en a très peu tenté. Et, donc, avec une réussite assez faible.
            Dans son ITW d’après match, Delpo dit qu’il a joué « quasiment tout le temps à la limite » ce qui est un peu exagéré… Malheureusement pour lui, s’il perd le 2ème set, c’est qu’en plus de ses nombreuses fautes provoquées (normal vu le niveau de jeu du robot serbe) il a aussi tapé dans le filet sur de nombreux coups droits d’attaque dès son 2è coup. Or contre Djoko sa seule chance de s’en sortir est d’en passer 3, voire 4, voire 5 d’affilée. Il en était loin hier soir.

  12. Kristian 10 septembre 2018 at 12:47

    J’etais le premier a enterrer Djoko ce printemps, commme j’avais enterre Federer et Nadal en 2016. Mais revenir aussi fort apres une blessure et apres 30 ans, regagner des GCs et redevenir numero 1, ca n’etait jamais arrive. Agassi, en la matiere n’est pas une reference, vu qu’il n’avait gagne que peu de chose avant 30 ans. Federer et Nadal avaient defie les regles physiologiques connues jusqu’a present. Je ne pensais pas que statistiquement ca puisse arriver une troisieme fois. Et ben si.
    La place de numero 1 ne pourra pas echapper a Djokovic. Nadal ne tient plus le coup sur dur : sur 3 tournois disputes, il n’a pu en finir qu’un seul cette annee. Il se blesse sur dur de maniere quasi systematique depuis Octobre 2017. C’est ineluctable, c’est l’age. A mon avis, il doit se concentrer et se reserver pour etre en forme en Australie, car il peut etre tres bon sur dur. Mais pas longtemps.
    La place de numero 1 s’est jouee lors de la superbe demi finale de Wimbledon. Le match de l’annee a tous points de vue. Nadal est passe tout pres, il aurait a mon sens du gagne. Mais il est finalement passe a cote.

  13. Renaud 10 septembre 2018 at 13:53

    Nadal peut bien entendu réussir partout mais hors la TB cela ne va pas aller en s’arrengeant malgré tout.
    Et ce Djoko à l’emprise sur lui sur dur aucun doute comme il l’a déjà en indoor.

    Pour les fans de FED le retour de Djoko répartit à nouveau les GC en 2 et l’écart de 3 GC entre les 3 loustics devrait permettre à FED de garder le record ….à moins qu’un très très improbable 21ème rebooste son avance !!!

    • Sam 10 septembre 2018 at 14:56

      Pour qu’il conserve le record, il faudrait qu’il en gagne encore un, ou deux, ce qui implique zéro trou d’air de la quinzaine (Anderson), et zéro coup de chaud, encore que cette conjonction astrale doit arriver plutôt à Londres, moins de chances de coup de chaud. Et le tout avec Djoko de retour aux affaires.
      Il faudrait qu’il en sorte encore un ou deux car on ne voit pas bien ce qui pourrait empêcher Rafa de gagner encore 2 ou 3 RG. Pourquoi seulement 2 ou 3, d’ailleurs ? Peut être n’y a-t-il guere que Djoko capable de l’empêcher à continuer d’enfiler les RG comme des perles. Dans ce cas, le retour de Djoko est peut être une bonne chose pour le retour de Fed. Djoko en troisième homme, sorte d’arbitre ou de François Bayrou du tennis…

      • Achtungbaby 10 septembre 2018 at 15:26

        je pense que ce Djoko là peut tout à fait empêcher Nadal de gagner à RG et Federer à Wim !

      • Elmar 10 septembre 2018 at 15:32

        C’est bien beau tout ça… Mais elle est où, la putain de relève?
        Tous les GC remportés par des viocs cette année.

      • Colin 10 septembre 2018 at 17:51

        Désormais on ne les appellera plus « Big Three » mais « Les Vieux Fourneaux ».
        https://goo.gl/images/u4y4bq

      • Cochran 10 septembre 2018 at 19:45

        On est assez friand d’expression imagée sur ce site pour qualifier les joueurs, mais le « François Bayrou du tennis » file tout droit dans mon top 3 des expressions favorites ! (avec pour djoko déjà, nakunpoumon et l’inoubliable Murène).

        Ceci dit, et c’est un fed fan de la première qui le dit, en terme de 3e homme, je vois plutôt Roger à cette place. Avec l’âge et une carrière qui touche à son crépuscule, il n’est plus assez présent sur le circuit pour prétendre occuper les deux premiers rangs…

      • Colin 11 septembre 2018 at 08:24

        Certes – je ne sais pas pourquoi mais je vois mieux un Suisse dans le rôle de Bayrou qu’un Serbe :lol:

  14. Renaud 10 septembre 2018 at 17:11

    @ Sam
    Depuis 2015 inclus Nadal a remporté 2 RG sur les 4 et je ne vois pas en dépit de quoi cette statistique irait en s’améliorant quand bien même aurait-il remporter les 2 derniers.
    Je ne le vois absolument pas en remporter encore 2 ou 3 car comme tout un chacun l’âge et le physique (sans parler des autres joueurs) le rattraperont bien assez tôt.

    • ConnorsFan 10 septembre 2018 at 17:30

      Ça fait combien d’années qu’on dit que le physique de Nadal va craquer et l’empêcher de gagner d’autres titres à Roland-Garros? Je me souviens avoir lu plusieurs commentaires sur divers forums en 2009 qui nous annonçaient un déclin rapide à cause de son style de jeu trop exigeant.

      • Anne 11 septembre 2018 at 08:59

        en 2018, il joue 9 tournois et est malgré tout obligé d’abandonner dans deux tournois du Grand Chelem… si son physique ne montre pas de sérieux signes de faiblesse, ça y ressemble grandement quand même

    • Colin 10 septembre 2018 at 17:46

      Ça fait un paquet d’années qu’on l’écrit (surtout notre ami Jérôme) mais plus le temps passe et plus on se rapproche du jour où cette prophétie deviendra vraie… Ça peut prendre encore 4 ou 5 ans ceci dit.

      • Renaud 10 septembre 2018 at 17:50

        c’est bien entendu sous cet augure qu’il faut lire mon propos, chaque année qui passe rapproche Nadal comme tout un chacun de la fin de quelque chose :-)

        • ConnorsFan 10 septembre 2018 at 18:01

          Oui, mais tu « ne le vois absolument pas en remporter encore 2 ou 3″. On parle d’une échéance assez courte pour un gars qui a gagné les deux derniers titres de RG de façon très convaincante.

          • Patricia 10 septembre 2018 at 18:18

            2019, 33 ans, 2020, 34 ans, 2021 35 ans. Je ne le vois pas remporter les 3, tout de même, et après 35 ans, faut pas pousser. Il faut donc qu’il en gagne 2 sur 3, avec Djoko, Thiem et le genou en embuscade. Faisable, mais pas évident.

          • Elmar 10 septembre 2018 at 18:42

            J’espère que Thiem va le faire d’ici 2020. Voilà un gars qui travaille, progresse, n’a pas peur.
            Je sais toutes les réserves qu’on peut avoir sur sa programmation, sur son absence de cerveau, sur ses résultats peu performants hors terre battue. N’empêche que sur terre battue, il est devenu une véritable machine de guerre très difficile à arrêter. Seul Nadal y parvient d’ailleurs. Et le temps devrait quand même jouer pour l’Autrichien.
            Mais s’il ne transforme pas bientôt l’essai, ne va-t-il pas se faire déborder par plus jeune?

            • ConnorsFan 10 septembre 2018 at 20:20

              Avec Novak qui est de retour en forme et Nadal qui est encore là, Thiem a tout un défi devant lui pour gagner RG lors des 2 prochaines années. En supposant que Stan ne fait pas un retour lui aussi. Jusqu’à maintenant, dès que les meilleurs trentenaires sont en santé, ils ont le dessus sur les jeunes.

              • Renaud 11 septembre 2018 at 07:46

                Si et je dis bien si Nadal gagne encore 1 RG ce sera déjà en soit monstrueux mais de mon point de vue il n’en gagnera ni 2 ni 3 de +
                Genre de post à mettre dans une capsule temporelle et à ouvrir à l’issue de RG 2021!!!

  15. Renaud 11 septembre 2018 at 07:52

    Avant le big 3 il manquait toujours un tournoi du GC sur 4 aux autres grands de ce jeu, pour la majorité d’entre eux c’était RG (Connors mais lui à sa décharge l’aurait certainement emporté s’il n’avait pas été suspendu lors de ses meilleures années, McEnroe, Sampras, Edberg, Becker)

    Agassi = la parenthèse enchantée

    Maintenant il manque à tous 1 victoire dans 1 tournoi pour en avoir au minimum 2 de chaque
    Fed et Djoko : RG
    Nadal : l’OA

    Mon petit doigt me dit que cet empaffé de Djoko sera peut-être bien le 1er à en avoir 2 de chaque et le pire c’est qu’il pourrait nous faire un second Djokoslam, misère de misère.

    • Anne 11 septembre 2018 at 09:01

      En juin 2016, beaucoup affirmaient que Djokovic ne pourrait qu’enchaîner avec les deux autres Grands Chelems et faire le premier Grand Chelem calendaire depuis Rod Laver…

    • Paulo 11 septembre 2018 at 11:21

      Pas infaisable, mais compliqué, en tout cas tant que Nadal sera là.

      En effet, le Majorquin joue mieux que jamais sur terre battue, avec une marge énorme sur ses adversaires.
      De plus, Djoko et lui se sont joués 7 fois à Roland, et Nadal a gagné… 6 fois sur 7.

      En revanche, les 3 autres GC, il peut les gagner encore une fois ou deux chacun. Ça dépendra de son physique, et de la concurrence, comme dirait M. de la Palisse.

      • Patricia 11 septembre 2018 at 11:43

        Pour Djoko à RG, si l’on prend ses années comme N°1, 2011, 2012, 2014, 2015 et 2016, il est battu par Nadal en 2012 et 2014, il le bat en 2015 et ne le rencontre pas en 2011 et 2016 ; en fait, ce sont ses 3 meilleures années (en 2016 jusqu’à RG) où Nadal ne le bat pas à RG ; en plus, 2015 et 2016 sont deux mauvaises années pour Nadal. s’il l’avait rencontré et battu en 3 occasions, ils se partageraient les titres sur les 3 dernières années.
        C’est sûr que Nadal joue bien actuellement, mais on ne sait pas si ça va se maintenir avec l’âge et les blessures (pareil pour Djoko d’ailleurs). Mais avec un bon Djoko et un Nadal un peu en dessous, pour moi c’est du 50/50 en cas de rencontre à RG.

        • Paulo 11 septembre 2018 at 12:08

          Le souci, pour Djoko, c’est que Nadal programme sa saison avec en point de mire principal Roland, et qu’à l’instar de Federer – en moins prononcé certes – il a allégé son calendrier ; par exemple, cette année il a zappé le Queen’s (et Halle) de même que Cincinnati.
          Je suis persuadé qu’il va encore accentuer sa tendance à mettre le paquet sur la saison de terre battue, au détriment des autres surfaces, pour se préserver physiquement au maximum.
          De plus, son revers a sérieusement progressé ; ce qui fait que sur terre, à moins d’un souci physique, il est plus fort que jamais.
          D’ailleurs même à Wimbly, chasse gardée du Serbe depuis 2014 (en-dehors des deux dernières années évidemment), Nadal a été à deux doigts de le battre.
          Nadal ne gagnera peut-être pas les 3 prochaines éditions de RG, mais sauf pépin physique il sera très difficile à sortir, même par un Djoko revenu au meilleur de sa forme.

          • Elmar 11 septembre 2018 at 12:13

            Moi j’achète un Djoko-Nadal à Roland du même tonneau que le Murray-Stan de 2017, avec les mêmes répercussions sur les joueurs…

  16. Gerald 11 septembre 2018 at 11:28

    Le crépuscule des grands fauves…
    Si j’analyse ette année de GC, pour Federer, je ne vois plus qu’un objectif se concentrer à 3000% sur Wimbledon 2019 pour viser un 21ème titre en GC et surtout devenir le plus vieux vainqueur de GC (l’AO serait « trop tôt » et RG presqu’impossible!). Pour le reste, il a montré des signes de faiblesses inhabituels à Wimbledon et Flushing, et si sur l’herbe, cela aurait pu passer, à NY c’était clairement trop court. Certains vont mettre en avant les conditions climatiques, moi j’en doute (mais cela ne reste que mon avis, pas taper svp!).
    Pour Nadal, Anne a bien résumé: 9 tournois et 2 abandons en 2018… Le genou étant par définition une articulation très fragile et particulièrement mise à l’épreuve dans le jeu du Majorquin, c’est presqu’une Lapalissade de dire qu’il est probable que cela n’aille pas en s’améliorant. Il a toujours son mental de warrior mais le corps commence à montrer ses limites, et pour Nadal qui base son jeu sur un physique total, cela sent un peu le pâté!
    Reste Djoko qui semble marcher sur l’eau mais avec lui, on n’est jamais à l’abri d’une rechute.
    Et qui sait, si 2018 est l’année de la renaissance du Djoker, 2019 pourrait être celle de la renaissance de Andy ou de Stan!
    Pour les jeunes, Dimitrov est trop court sur le format 2 semaines, Goffin trop incons(is)tant, Zverev trop absent actuellement… bref Thiem semble être actuellement le seul qui pourrait éventuellement profiter de la situation.
    Mais, et c’est bien cela qui est marrant, rien n’est sûr et tout est encore à écrire! Et comme souvent, la vérité d’un jour est rarement celle du lendemain!

    • Elmar 11 septembre 2018 at 11:47

      Je n’étais pas intervenu sur la question « est-ce la chaleur qui a fait mal jouer Federer? », mais la réponse me paraît évidente: il a actuellement le niveau d’un honnête top-ten sans plus, ce qui n’est pas suffisant pour gagner un grand tournoi, mais qui doit suffire pour battre John Millman. Et ce sont les conditions climatiques qui ont fait qu’il soit si nul.

    • Paulo 11 septembre 2018 at 12:19

      Et si c’était tout simplement la conjonction des deux phénomènes : âge, et chaleur humide, qui était la raison de la défaite de Fed à Flushing ?
      D’ailleurs, si on écoute sa conf de presse d’après-match, tout à la fin il glisse « jusqu’à maintenant c’était bon [supporter la chaleur humide], c’est juste aujourd’hui où j’ai eu un peu de peine » ; autrement dit, c’est l’âge, CQFD. S’il rajeunit, il n’aura à nouveau plus de difficultés à gérer la chaleur humide.

  17. Patricia 11 septembre 2018 at 12:28

    Hypothèse de tennis-fiction : si Nadal et Djoko montraient une longévité strictement comparable à Fed, sur combien de titres en GC peuvent-ils encore tabler ?
    Je définirais arbitrairement la longévité de carrière en GC en fonction de l’âge du 1er titre, et je fais l’hypothèse que Roger s’arrête là (vu qu’on en sait rien, mais c’est un de plus grand max à mon avis).
    Pour Roger, cette carrière s’étend de 22 à 36 ans, soit 14 ans à gagner des majeurs ; Nadal arriverait donc à ce stade en 2019 (à RG) et Djoko en 2022 (à l’AO).

    Les deux dernières années de Fed, on a eu 3 titres en GC, un seul la dernière année. On donne donc un dernier RG à Nadal, qui termine à 19 titres majeurs. Pour Djoko, si on prend les 4 dernières années de Fed, il reste aussi 3 titres à engranger – à moins qu’on ajoute les 2 finales de 2015 comme des options très sérieuses. Il termine donc avec un total compris entre 17 et 19 titres du GC…^^

    • ConnorsFan 11 septembre 2018 at 19:29

      Où on apprend que des joueuses peuvent mettre 2 ou 3 jeux avant de se rendre compte que leur adversaire est gauchère. Le coach : « Si je me gratte le menton, c’est que ton adversaire est gauchère ».

  18. Renaud 11 septembre 2018 at 22:04

    @ Patricia
    Pour Federer il y a plus près de 15 ans de carrière en gagnant des GC que 14 ans de Wimb 2003 à OA 2018
    J’aime ce genre d’hypothèse et de discussion qui serve à rien sauf au plaisir de discuter !!!

    De toute manière Fed plus particulièrement et Nadal à un degré moindre sont déjà hors norme.
    Sampras ex recordman du nbre de titre du GC en a remporté de l’USO 1990 à l’USO 2002 soit pile 12 ans entre le 1er et le dernier titre.
    Comme vu Fed est déjà presque à 15 ans
    Nadal est lui déjà à 13 ans pile
    Djoko est pour l’instant à près de 11 ans OA 2008 à USO 2018 (il sera pile à 11 ans s’il gagnait l’OA en janvier prochain

    Le problème étant de se référer au passé pour en tirer des leçons du présent vu qu’ils sont déjà hors des critères habituels.

    Jusqu’à Sampras (Connors et McEnroe inclus car en fin de carrière ils ne gagnaient plus aucun gros titre) la « durée de vie » d’un champion était de 5-8ans au sommet, durée pendant laquelle ils engrangeaient au moins 75% de leurs titres du GC avec des précoces (ex Sampras) et des inépuisables (ex Agassi) et la durée d’une carrière entre le 1er et le dernier match dépassait rarement les 15 ans !!
    Lendl 17 ans
    McEnroe et Becker 16 ans pro
    Sampras 15 ans pro
    Edberg 14 ans pro

    Sans parler de la météoritique carrière du sieur Borg

    Federer est sur le circuit depuis 1998-1999 soit plus de 20 ans
    Nadal est sur le circuit depuis 2003 soit plus de 16 ans ( je ne compte ni 2001 ni encore moins 2002 comme son véritable début de carrière pro)
    Djoko est sur le circuit depuis 2005 soit plus de 14 ans

    Comme aucun des 3 ne montrent la moindre envie de mettre fin à sa carrière ils joueront certainement tous les 3 plus que tous les autres Top Player à la notable exception de Connors qui est crédité d’une carrière de 25 ans RESPECT

    • Anne 12 septembre 2018 at 09:47

      Oui et non… pourquoi estime-t-on que Nadal et Djokovic sont susceptibles de non seulement continuer leurs carrières mais aussi d’être encore au top à 35 ou 36 ans ? Juste parce que Federer le fait. Oui, il y a plus de trentenaires que jamais, oui les carrières semblent s’étirer mais beaucoup ont quand même baissé pavillon et n’ont plus leur forme d’antan non plus. Et eux, je pense aux Ferrer et autres Lopez, n’ont pas connu les mêmes cimes… tout ça pour dire que pour l’heure, le top champion qui continue à briguer le top 3, à enchaîner les titres y compris du GC, ça tient de l’exception. Et le jeu de Federer est (un peu) moins usant que celui des deux autres.
      Après, certes, on prédisait une fin de carrière précoce à Nadal du fait de son jeu, mais, j’ai quand même du mal à miser sur le très long terme pour lui, surtout vu la saison 2018 particulièrement tronquée qu’il vit.
      Quant à Djokovic, il semble que les montagnes françaises (sic) lui aient permis de retrouver sa motivation, son amour du tennis, voire son amour tout court mais jusqu’à quand ? Et son physique tiendra-t-il éternellement ?
      Bref pas sûr que l’on puisse tirer d’un cas particulier et exceptionnel plus de conclusions que ça et surtout encore moins prédire l’avenir d’autres joueurs

      • Patricia 12 septembre 2018 at 11:31

        En effet, c’est un choix arbitraire que de supposer à Nadal et Djoko une aussi longue carrière que Fed… Dans mon hypothèse, je me base sur une autre idée (arbitraire aussi^^), celle d’une aussi longue carrière au top ; mais je trouve qu’il y a des arguments pour le supposer : ils bénéficient du top absolu en matière de préparation ; la concurrence actuelle ne semble pas tellement plus agressive que sur les 4 dernières années de Fed ; ce sont deux joueurs qui, comme Fed, ont fait des come-back rapides et impressionnants après de longues pauses blessures (ce qui est inouï) ; leur niveau de jeu cette année est encore au top, avec la marge « Big 4″ qui fait qu’on continue d’en faire des super favoris. Pour moi, ça parle pas mal en faveur d’une motivation hors norme, qui est aiguillonnée et inspirée par les miracles à répétition de Fed. C’est d’ailleurs en ça qu’il est pionnier, et que les deux autres sont des suiveurs : Fed pose de nouvelles « normes » à la légende, ça leur donne des idées.

        Sur la date de fin de carrière, à voir : dans mon hypothèse, Nadal remporte son dernier GC l’an prochain, les JO de 2020 peuvent donner une motivation pour rempiler, je le vois bien arrêter alors. Djoko serait ensuite bien titillé, à 17 ou 18 GC, pour tenter d’aller chercher le record, dans un paysage sans les 2 autres où ce serait lui, le « Vieux ». Arrêter sur un dernier AO, à 34 ans, ce serait déjà de fameuses prolongations.

        C’est de la fiction, certes, mais je pense que ce n’est plus, au vu de leurs derniers accomplissements, aussi improbable face à l’hypothèse traditionnelle du « ils ont un jeu plus physique, la motivation de Fed est incomparable, ils dureront moins longtemps ». En âge absolu, ça me paraît probable, en âge de GC, pas tellement (en tous cas, un dernier RG pour Nadal me paraît franchement pas un pari très risqué ; 3 à 5 pour Djoko déjà plus, mais quel sera le sentiment général fin 2019 s’il remporte les Masters et 2 GC l’an prochain, et que Fed tire sa révérence ?)

        • Anne 12 septembre 2018 at 11:58

          je comprends totalement. Et c’est fort possible que tout se passe ainsi ou pas loin. Après, malgré tout, je reste persuadée qu’il faut se méfier de pouvoir tirer vraiment des conclusions dans un sens ou dans un autre, juste en prenant l’exemple de tel ou tel. Déjà parce qu’il n’y a pas une fin de carrière qui ressemble à une autre. Certains ont semblé perdre leur motivation du jour au lendemain, d’autres au contraire ont continué longtemps, acceptant même d’atteindre un niveau exceptionnel que plus qu’épisodiquement, etc… sans oublier que plus ils avancent en âge et plus chaque blessure peut s’avérer de plus en plus dure à gérer… Dans le cas de Djokovic, en ce moment, femme et enfants l’accompagnent (son épouse semblait moins présente sur le circuit pendant les premières années de leur fils)… en sera-t-il ainsi quand leur fils ira à l’école (à moins qu’il ne suive là aussi RF dans un choix d’une scolarité nomade)…

          Concernant le reste du circuit, pour la première depuis très longtemps, je suis assez confiante en l’avenir. Après, je m’attends pas à ce que Kachanov ou P2A décrochent forcément le prochain GC en ayant battu deux ou trois monstres au passage. Mais cette jeune génération me semble déjà très prometteuse. Mais en plus, rien ne dit qu’un seul joueur ait à non seulement battre le monstre à trois têtes et gagner à la fin… mais pourquoi pas voir plusieurs joueurs créer ici et là des exploits, avec un lauréat qui passe entre les mailles du filet et décroche le pompon au nez et à la barbe d’autres joueurs. Sans oublier que si Zverev arrive à en décrocher un, il est possible d’imaginer qu’il en gagne d’autres dans la foulée. Entre autres choses

        • ConnorsFan 12 septembre 2018 at 16:34

          Selon Patricia : « C’est d’ailleurs en ça qu’il (Fed) est pionnier, et que les deux autres sont des suiveurs : Fed pose de nouvelles normes à la légende, ça leur donne des idées.  »

          Eh oui, Nadal et Djokovic n’auraient pas songé à continuer à gagner si Roger ne leur avait pas mis cette idée en tête. Vous l’aurez appris ici.

          • Patricia 12 septembre 2018 at 17:46

            Je parle de motivation… Ce sont des personnalités différentes, ils ne marchent pas exactement à la même came.
            Je pense que pour un Djoko par exemple, il est plus difficile de continuer pour le plaisir pur, passé son pic, comme ce fut le cas pour Fed. Le fait que quelqu’un pose un précédent atteignable lui faciliterait les choses je pense.

            Quant à Nadal, c’est aussi quelqu’un qui aime se mettre dans l’ombre, « je vais tout faire pour me mettre à sa hauteur », c’est plus confortable pour lui. Je pense que les âges auraient été inversés, la folie des grands nombres en GC l’aurait peut-être moins taraudé.

      • Paulo 12 septembre 2018 at 11:54

        Ferrer et surtout Lopez ne sont pas des références.

        Le niveau des joueurs de tennis, c’est comme la courbe des notes d’un concours : http://media.ecoles2commerce.com/uploads/images/graph1-admissibles.png

        Ceux de devant ont une vraie marge sur leurs poursuivants, de sorte qu’une baisse de niveau de 10% va se traduire par la perte de quelques places tout au plus, quand une baisse de 10% pour un joueur lambda comme Lopez va se traduire par la perte de dizaines de places.
        Perdre deux ou trois places à l’ATP quand on avait le niveau stratosphérique d’un Federer, d’un Nadal ou d’un Djokovic à leur meilleur signifie avoir encore le niveau pour gagner quelques Grands Chelems.

        À la Race aujourd’hui, on a :
        Nadal 7480 pts
        Djokovic 6445 pts

        Zverev 4365 pts
        Cilic 3815 pts
        Thiem 3365 pts

        C’est dire la marge qu’ils ont encore.

        • Anne 12 septembre 2018 at 14:15

          Ferrer, vu le nombre d’années consécutives dans le top 10, difficile de ne pas le prendre comme une référence… même si sa carrière n’est sans commune mesure avec celles des trois monstres… et son niveau de jeu et son classement ont eu tendance à chuter assez rapidement, quand il a commencé à vraiment faire son âge

          • Paulo 12 septembre 2018 at 15:06

            Ferrer a fini l’année 2015 numéro 7 : il avait 33 ans bien sonnés. Si on transpose à Djokovic, ça lui laisse 2 années pour être au top, donc gagner 3 ou 4 GC. Sachant que même quand il ne sera plus au top, il pourra sans doute encore espérer en gagner – sauf blessure, bien sûr *
            Donc dans l’absolu, s’approcher des 18-20 GC est tout à fait possible.
            Pareil pour Nadal, même si lui, à mon avis, ça se concentrera sur Roland, plus peut-être un autre, soit à Melbourne soit à New York ; donc s’approcher des 20 est également possible pour lui.
            Si Roger veut rester tranquille devant, il faut à mon sens qu’il gagne encore un Wimbledon. Parce que supposons que les autres en soient à 19, les deux derniers seront les plus durs à aller chercher…

            * dois-je rappeler qu’il y a seulement 4 mois, un certain nombre de gens pensaient que Djoko ne reviendrait jamais à son niveau d’avant… et depuis, hop ! deux GC dans la besace. Ça va vite, dans un sens comme dans l’autre.

    • Patricia 12 septembre 2018 at 11:09

      @ Renaud J’ai compté en tenant compte de la date d’anniversaire, histoire d’avoir un truc précis – mais parfaitement spéculatif, évidemment !

  19. Renaud 12 septembre 2018 at 15:21

    Ce que je mets en avant c’est qu’ils sont tous les 3 déjà hors norme, Fed étant hors norme de l’hors norme puisqu’il a déjà dépassé la durée de carrière totale de la totalité des précédents « grands joueurs » (hors Connors) tout en conservant un niveau de jeu supérieur aux références du passé.

    Quand je dis que Lendl a joué 17 ans pro j’ai pris les dates indiquées sur sa fiche Wikipédia soit entre son 1er et dernier match sur le circuit ATP
    Si j’applique le même principe Nadal est pro depuis 18 ans donc déjà au dessus de tous ceux cités et Djoko depuis 16 ans soit déjà plus que presque tous ceux cités (il égalera la durée de carrière totale de Lendl en 2019) TOUJOURS HORS CONNORS 25 ANS OUI 20+5 ANS

    Nadal et Djoko étant pour le coup strictement comparable à Federer dans le niveau de jeu au bout de ces 18 et 16 ans de carrière puisqu’ils remportent encore des titres en GC !!!!

    Donc si rien n’oblige à penser qu’ils (Nadal et Djoko) vont reproduire en durée et en qualité l’exemple de FED il y a encore moins d’éléments probants pour penser le contraire.

    • kkfm_clan_de_cheatah 13 septembre 2018 at 09:36

      Il faut arrêter le délire avec Connors. Sa vraie carrière qui a débuté en 1990 s’arrête en 1992, soit 23 saisons (et encore seulement 3 matchs en 1990). Ensuite il ne court plus que le cachet.

      1996 : 1 tournoi (1 match)
      1995 : 2 tournois (4 matchs)
      1994 : 3 tournois (4 matchs)
      1993 : 5 tournois (8 matchs)

      • kkfm_clan_de_cheatah 13 septembre 2018 at 09:37

        Il faut arrêter le délire avec Connors. Sa vraie carrière qui a débuté en 1970 s’arrête en 1992, soit 23 saisons (et encore seulement 3 matchs en 1990). Ensuite il ne court plus que le cachet.

        1996 : 1 tournoi (1 match)
        1995 : 2 tournois (4 matchs)
        1994 : 3 tournois (4 matchs)
        1993 : 5 tournois (8 matchs)

  20. Montagne 12 septembre 2018 at 16:30

    Y’a pas à dire, la pharmacie et la chimie ont fait de sacrés progrès depuis l’époque de Lendl (qu’on le pende cependant).

  21. Renaud 12 septembre 2018 at 17:53

    Toutafé toutafé
    Si on lance ce débat et si on me demande mon avis je le donnerai :-)

    Au delà de cette question je reste convaincu qu’il n’est pas possible d’expliquer rationnellement, statistiquement la concentration en – de 20 ans des 3 plus grands joueurs de l’histoire (je parle palmarès pur et dur en GC, masters et master 1000, longévité, ratio V/D…) et qu’ils bénéficient de tout un tas d’autres éléments qui mis bout à bout expliquent comment à eux 3 ils concentrent à vu de nez + DE 90% de l’ensemble des records du tennis.
    Du genre
    Captation du prize money = avantage financier sur le reste de la planète tennis pour se payer team, avion privé…
    Nivellement des surfaces
    Amélioration matériel permettant « puissance sans placement »
    TS 32 contre 16
    Mécanisation du sport, déjà que McEnroe passait pour un dilettante à son époque, mais alors par rapport aux 3 c’est un joueur de foire du dimanche !!

    En mon fort intérieur je n’arriverai jamais à me dire qu’un Djokovic vaut 2 McEnroe ni qu’un Nadal vaut 2 Borg à RG !!!

    • Bapt 12 septembre 2018 at 20:49

      Moi aussi ! Il faut sans doute sortir d’une logique comptable sur ce point. Djokovic est-il un plus grand joueur que McEnroe ? Disons qu’il a des résultats totaux supérieurs mais ça n’en fait sans doute pas un joueur plus impressionnant.

      Et si on veut jouer à ce petit jeu des « records », on peut dire que McEnroe a sans doute atteint un sommet de jeu en 1984 survolant tout le monde (et il y avait du beau monde à l’époque), un sommet qu’aucun joueur de l’ère Open n’a sans doute jamais atteint (même pas le Fed de 2005 ou 2006 je pense).

      Pour Borg, on peut mettre en avant ses doublés RG + Wimbledon absolument impressionnants en terme de réadaptation entre les surfaces. Nadal n’en a fait que deux (ce qui est déjà très bien entendons nous). Fed une fois et Djokovic l’a planté en 2016.

      Il y a des records sans doute plus intéressants que le décompte simple des titres qu’adore faire la presse (le sixième Wimbledon pour Federer, le quatrième pour Djokovic etc.).

      • ConnorsFan 12 septembre 2018 at 21:04

        Et si on retourne plus loin dans le passé, on peut se demander comment situer un Pancho Gonzales par rapport aux autres grands joueurs. Il a été considéré comme le meilleur joueur au monde durant 8 saisons mais il évoluait chez les professionnels, qui ne pouvaient participer aux tournois du Grand Chelem. Résultat : il n’a que 2 titres du US Open en GC. C’est comme si notre Big 3 + Murray, Stan, Berdych, Ferrer, DelPo et quelques autres avaient décidé de faire des tournées de leur côté, et que l’un d’eux avait terminé en tête du groupe durant 8 saisons.

        • Bapt 12 septembre 2018 at 22:48

          Effectivement ! C’est pour cela que j’ai préféré me centrer sur l’ère Open.

          Par ailleurs, il y a la question aussi du prestige des Grands chelems à prendre en compte aussi.

          L’OA n’avait de grand chelem que le nom et était fréquemment boudé par les plus grands. Il me semble que RG était un cran net en-dessous de Wimbledon et de l’US Open avant que Borg n’apparaisse.

          De nos jours tous les Grands Chelems, malgré le côté malgré tout plus prestigieux de Wimbledon, sont joués par les plus grands sans exclusive… sauf effectivement Fed et RG. Remarquons qu’il y est allé jusqu’assez tard toutefois.

  22. Renaud 12 septembre 2018 at 21:50

    Bien d’accord avec vous 2 mais et Djoko et Fed ont des rations V/D sur une saison très très très proche de la fameuse année 1984 de McEnroe…malheureusement !

    • Bapt 12 septembre 2018 at 22:54

      Djoko en 2011 a quand même raté sa fin de saison. Fed en 2005 se plante en finale du Masters et dans deux grands chelems donc c’est un poil moins bien que que Mc Enroe en 1984.

      À la limite peut-être l’année 2006 de Federer mais que je trouve un peu obérée par ses quatre défaites contre Nadal qui casse un peu cette image d’intouchabilité qu’avait Mac en 1984.

      • kkfm_clan_de_cheatah 13 septembre 2018 at 18:17

        La meilleure année de Djoko en terme de résultats c’est 2015.
        Par contre en 2011 c’est 5-0 vs Nadal à son meilleur sur toutes les surfaces (et même 6-0 en rajoutant l’AO12)…

        • Bapt 13 septembre 2018 at 20:13

          Je pense que l’année 2011 est plus marquante car :

          – elle le voit enfin exploser

          – elle le voit « mater » Nadal qu’on pensait instoppable après son petit chelem de l’année 2010.

  23. Renaud 12 septembre 2018 at 21:51

    Clair que le nombre de doublé RG + Wimb de Borg est un record qui compte, bien plus encore à son époque ou il y avait réellement des vrais joueurs de TB et de gazon et que ce n’étaient pas les mêmes !!!

    • Bapt 12 septembre 2018 at 22:55

      Tout à fait. C’est un record qui sera lui quasiment impossible de faire tomber.

      • Elmar 13 septembre 2018 at 08:27

        Le seul record qui me paraît gravé dans le marbre à jamais, c’est les 11, et probablement 12, voire 13 Roland de Nadal. Ca, ca défie l’entendement. Il faut commencer à gagner jeune et gagner encore vieux et avoir pratiquement pas d’éclipse.

        Dans un autre registre, il y a les séries de finales et demi-finales de GC de Fed, mais c’est pas des victoires, donc c’est difficile de considérer ça comme un record, même si je pense que ce n’est pas reproductible.

        5 doublés Roland-Wim, c’est très dur, mais ça ne me paraît pas imbattable.

        • Bapt 13 septembre 2018 at 11:58

          Effectivement. Bon il faut quand même dire qu’il les a fait trois ans de suite !

          Et surtout avec une réadaptation de jeu importante qu’imposait le style de jeu de gazon à l’époque (et la surface plus rapide de Wimbledon).

          Si Nadal sait modifier son jeu en passant sur herbe, il n’a jamais eu à opérer les changements drastiques de Borg.

        • Patricia 13 septembre 2018 at 12:14

          D’accord pour les deux que tu cites, mais 5 doublés ça me paraît pas loin. Même les 3 astronautes n’ont pas réussi très souvent à gagner 2 GC en enfilade (dans une même saison), quels qu’ils soient : Djoko a fait 3 fois Wim/USO (2011, 2015 et 2018), une fois AO/RG (2016); Nadal a fait RG/Wim (2008, 2010), Wim/USO (2010), Fed a Wim/USO (2004, 2005, 2006, 2007) RG/Wim (2009).
          Donc des mecs qui en sont à la bagatelle de 51 GC à eux trois ont au mieux réussi 4 doublés ; le plus facile semble être Wim/USO, réussi 8 fois à eux trois.
          Le doublé le plus rare est AO/RG, jamais fait. Et RG/Wim, ça en fait 3 en tout.
          Alors certes c’est une conséquence de l’hégémonie de Nadal à RG couplée à la domination de Fed sur wim et de Djoko sur l’AO… mais je pense que ça situe la difficulté.

          • Bapt 13 septembre 2018 at 19:46

            Le doublé Wimbledon/US open est sans doute plus facile car il y a un temps d’adaptation assez significatif pour se mettre dans le bain. Le contraste entre les surfaces n’est sans doute pas aussi fort qu’entre la terre battue de RG et le gazon de Wimbledon (surtout l’ancien).

      • Coach Kevinovitch 13 septembre 2018 at 09:21

        Surtout quand des doublés Roland-Wimbledon, Borg n’en a fait que 3 !

        • Patricia 13 septembre 2018 at 13:32

          Effectivement, en 3 années consécutives de 1978 à 1980 (je n’ai pas contesté Elmar, je suis nulle en Borgerie.)…
          Du coup c’est quand même plus facilement reproductible que les records de Nadal à RG ou les finales et 1/2 de Fed, puisque Nadal n’est pas passé si loin de le réaliser cette année.

  24. Paulo 13 septembre 2018 at 08:51

    @ Renaud et les autres : vous oubliez le double !

    Johnny Mac a remporté 77 titres en double, dont pas mal de GC. Combien de titres en double pour Fed, Nadal ou Djoko ?

    De plus, dans le ratio V/D, il faut voir le niveau des adversaires. J’avais regardé une fois pour nos trois monstres, et celui qui a eu le niveau d’adversité le plus élevé, c’est Djoko : la proportion de top 10 qu’il a rencontrés dans sa carrière est la plus élevée, assez nettement. C’est lié au fait qu’il s’est davantage concentré sur les grands tournois (GC, Masters 1000) que les autres.

    Sans parler de la protection qu’offre le système des 32 TS, avec non seulement l’impossibilité de rencontrer une TS avant le 3ème tour en GC, mais l’assurance de ne rencontrer qu’une TS 25-32 au 3ème tour, puis une TS 13-16 en 1/8ème… et après, on s’étonne que les meilleurs aient des tableaux en carton :-D alors que tout est fait pour que ce soit le cas…

    Et bien sûr, la spécialisation par surface qui existait et qui est nettement moins prononcée aujourd’hui, pour différentes raisons.
    Bref tout cela fait qu’il est très difficile voire impossible de comparer entre générations.

    • Anne 13 septembre 2018 at 09:35

      Déjà qu’il peut même s’avérer difficile de comparer vraiment des joueurs en activité. Par exemple, pour le décompte des M1000, il fut un temps pas si lointain où ils n’étaient pas à ce point obligatoires et aussi où non seulement aucun joueur ne bénéficiait de Bye et où les finales se déroulaient au meilleur des 5 sets… pas mal de données qui mises bout à bout commencent à

      • Anne 13 septembre 2018 at 09:36

        pouvoir modifier la donne

      • Bapt 13 septembre 2018 at 11:56

        Effectivement. Le décompte des Masters 1000 n’a sans doute de sens que dans le tennis contemporain soit depuis une dizaine d’années.

      • Colin 13 septembre 2018 at 21:03

        Ah non Bapt les Masters 1000 étaient « obligatoires » (avec tous les guillemets qui s’imposent) depuis leur création en 1990. D’ailleurs dès les années 90 le site web de l’ATP a commencé à établir le décompte des meilleurs performers dans ce domaine (pendant longtemps c’était Agassi qui détenait le record).

        • Paulo 14 septembre 2018 at 08:24

          Obligatoires pour le top 30 (du 1er janvier) comme aujourd’hui ?
          Quel nombre de Masters séries : 9, comme aujourd’hui ?

          Il faudrait que je retrouve, mais j’ai fait il y a un moment un comparatif du % de joueurs du top 10 rencontrés entre joueurs des années 80, 90, et 2000-10 ; et plus on avance dans le temps, plus ce % augmente (de façon significative) ; le recordman étant Djoko, J’ai attribué cela au fait que dans les années 80, les top joueurs étaient complètement libres du choix de leurs tournois – donc jouaient plus souvent des tournois de second plan, avec moins de top 10. Dans les années 90, Sampras et Agassi avaient un % intermédiaire entre ceux des années 80 et aujourd’hui, mais sensiblement < à celui des top joueurs actuels. Ou alors ce serait la spécialisation des joueurs par surfaces, avec des éliminations précoces d'une partie des meilleurs (conjuguée avec les 16 TS), donc moins de chances de rencontrer un top 10 en route ?
          Je vais essayer de retrouver ces chiffres.

          • Alex 14 septembre 2018 at 08:51

            J’ai le vague souvenir d’Agassi et Sampras qui éludaient souvent MC ou Hambourg, voire Le Canada dans le cas de Pete et Stockholm et Bercy dans le cas d’André.

            Peut-être était-ce pour blessures à chaque fois ? La règle d’obligation – s’il y en avait une- devait être bien plus souple.

            En écrivant ceci, me revient une règle ayant cours dans les 90’s : les joueurs se voyaient attribuer un classement établi sur les 13 tournois majeurs, auxquels on rajoutait 5 résultats dans les tournois mineurs. Ces 18 scores devenaient votre classement. Le Master prenait sans doute la place d’un des cinq additionnels.
            Si vous ne jouiez pas un des 13 principaux, vous récoltiez un zéro pointé sur votre grille de score, je ne pense pas qu’il y avait une sanction pécuniaire

          • Colin 14 septembre 2018 at 11:38

            Ce n’est pas nouveau que les top players font un peu ce qu’ils veulent. Ils peuvent se permettre de choper une amende, ou même un zéro pointé sur leurs points ATP (plutôt que de se pointer à Hambourg pour s’y faire de toutes façons cueillir dès leur premier match par un crocodile de terre battue). Ou alors ils obtiennent un certificat médical et le tour est joué. Il n’y a que le cas où ils chassent la place de n°1 mondial en fin d’année et que ça se joue à un poil de cul près, qu’ils vont faire du zèle.

            @Paulo :
            - 9 Masters 1000 par an depuis 1990, avec une exception en 93-94-95 où il y en avait 10. Voir ce post.
            - Même si les règles de participation aux tournois sont beaucoup plus strictes et homogènes et lisibles depuis 1990, elles n’ont cependant jamais été inexistantes. Dès les années 70, et a fortiori dans les années 80, les joueurs étaient tenus de participer à un certain nombre de tournois de telle ou telle catégorie, et il y avait des sanctions pour ceux qui ne respectaient pas ces règles (amende, interdiction de participer à un autre tournoi, ou nécessité de passer par les qualifs).

          • Paulo 14 septembre 2018 at 12:45

            @ Colin :

            Merci pour les infos. Par contre, « voir ce post » signifie que tu voulais mettre un lien ?

            Cela dit, comme indiqué plus bas, le % de top 10 rencontrés en carrière a eu une tendance assez régulière à augmenter.
            Il me semble que l’explication ne saurait être seulement la spécialisation par surfaces et le système de TS moins protecteur pour les meilleurs dans les années 70-80, et que le fait que des obligations de plus en plus strictes aient été mises en place en termes de participation aux Masters séries (1000) joue aussi un rôle.
            Tout cela pour dire que le fameux ratio V/D en carrière dont on nous rebat périodiquement les oreilles en est faussé : moins on rencontre de joueurs bien classés, et plus on gagne de matches.
            Comparer l’année gargantuesque de McEnroe en 1984 à l’année 2005 de Fed n’a donc pas grand sens – indépendamment des autres paramètres qui, eux aussi, ont varié entre temps.

          • Colin 14 septembre 2018 at 14:05

            Oui Paulo le lien y est, il faut cliquer sur « ce post » (dans le comm plus haut)

          • Colin 14 septembre 2018 at 14:09

            Oui j’ai lu ton analyse, c’est très intéressant, je réagissais juste au post de Bapt qui disait que les choses étaient ce qu’elles sont actuellement « depuis 10 ans environ ». Non, pour moi, c’est 1990 qui fait la bascule, même si, évidemment, ça a pris quelques années pour se stabiliser.
            Tout ça pour dire que sur ces notions de ratio V/D, on peut comparer les stats du Big Four avec celles de Sampras et Agassi, ou de Becker et Edberg pour ce qui est de la 2ème moitié de leur carrière, mais pas avec celles des joueurs antérieurs (tels que Lendl, Wilander, McEnroe, Borg, Connors, Vilas, Nastase…) qui évoluaient dans un contexte vraiment trop différent.

            • Bapt 14 septembre 2018 at 17:12

              Si je disais « 10 ans » c’est aussi pour prendre en compte un fait : les finales des Masters 1000 ne sont plus au meilleure des cinq sets. C’est depuis 2006 plus exactement il me semble.

              Donc cela introduit au grosse discontinuité en terme de comparaison.

        • Paulo 14 septembre 2018 at 09:40

          J’ai retrouvé mon tableau comparatif : vu que c’est du format tableur, je n’ose pas le poster.

          Néanmoins si on fait une moyenne pour le Big Four actuel + Waw + Delpo, on obtient 22,51% de top 10 rencontrés en carrière (avec Djoko largement devant : 27,81 et Waw en retrait : 18,57).

          Moyenne Sampras-Agassi : 18,61% (Pete est à 19,82).

          En remontant encore, moyenne Becker-Edberg : surprise ! 19,93% (peu de différence entre eux)

          Mais moyenne Mac-Lendl-Wilander : 15,22% (peu de différence).

          Moyenne Connors-Borg : 11,71% (peu de différence).

          Vilas… 7,35%.

          • Perse 14 septembre 2018 at 12:00

            Je pense que cette proportion augmente puisque le Big Four est allé constamment plus loin dans tous les tournois auxquels il a participé, renforçant la proportion de matchs de hauts niveau contre des opposants bien classés: plus fort, contre encore plus fort contre les faibles.
            Sur ces métriques Djoko est le plus fort: opposition la plus forte, plus fort taux de victoire contre le Top10, 5 et 2.
            Dans ce paramètre, on constante que seul le Panthéon a un taux supérieur à 50%, la seule anomalie étant Becker, excellent matcheur mais trop irrégulier pour rejoindre cette hyper-classe des 10 GC et plus.

            • Bapt 14 septembre 2018 at 13:53

              Bien vu !

            • Paulo 14 septembre 2018 at 15:23

              Oui, mais pourquoi le Big Four est-il allé constamment plus loin dans les tournois ?
              Est-ce parce que ces joueurs sont intrinsèquement plus forts ? Ou est-ce parce qu’aujourd’hui, les joueurs sont moins spécialisés, davantage multi-surfaces, donc risquent moins de tomber dans les premiers tours, qui sur gazon, qui sur terre, qui en indoor ? sans parler des byes et des protections liées aux TS.
              Mais je pense perso, que comme dit par ailleurs et confirmé par Colin, la raison principale tient aux obligations de plus en plus fortes qu’il y a eu, au cours des dernières décennies, de participer aux tournois de type Masters séries (M1000) ; du coup, plus vraiment de temps pour aller jouer des tournois de seconde zone, où on ne ne rencontre aucun top 10.

              À part ça, il est indéniable que *** pour le moment*** Djoko a le meilleur ratio V/D sur le top 10, de 2% supérieur à ceux de Fed, Nadal ou Becker. faudra voir en fin de carrière quand même…

              PS : pas compris ton « plus fort, contre encore plus fort contre les faibles » mais pas sûr non plus que ça change la compréhension de ton comm…

              • Perse 14 septembre 2018 at 21:43

                Pardon, je ne vérifie pas trop mes textes: plus fort, donc encore plus fort contre les faibles.

                Je faisais un simple commentaire sur les faits: le Big Four est, comparé au reste du champ infiniment plus fort que ne l’étaient les super-champions antérieurs.

                Il y a certainement un ensemble de facteurs, y compris une rente de situation mais je n’en discutais pas dans le commentaire précédent.

                Sincèrement, je ne m’explique pas comment ces 3 joueurs sont si dominateurs même tennistiquement parlant mais il y a une vraie dimension d’écart (le tennis n’est pas le seul sport touché par une hyperconcentration, cf Basket, ski alpin, natation, football). En ce sens, revenir au Challenge Round ferait sens comme le proposait Antoine.

                Le cas de Djoko finalement rappelle un élément très important des sports individuels: l’entourage.
                Pour Djoko, il est manifeste que Vadja a le tour de main pour faire franchir le palier à Djoko et personne d’autre.

                Nadal est une créature de Toni et peut-être que Moya n’arrivera pas à faire aussi bien.

                Pour Agassi, c’est Gil Reyes qui fut le catalyseur de sa fin de carrière.

                Sampras avait Gullikson et il commençait à faire des choses extraordinaire avant le cancer. Annaconne ne s’est pas mal débrouillé mais je pense que ce fut une association sub-optimal.

    • Bapt 13 septembre 2018 at 19:54

      Il faut bien dire, qu’au-delà des « records » de Djokovic et de son grand chelem sur deux ans (des choses qui me laissent totalement froid), son grand exploit aura été de gagner des grands chelems avec quasiment toujours un Nadal, un Federer ou un Murray dans le tableau. Excepté cette année à l’US Open et en 2008 pour son premier AO, il y a toujours eu du gros champion en face.

      Franchement en 2011, il a fallu aller les chercher ces grands chelems contre Nadal ou en 2015 contre Federer. C’était pas rien.

      Son exploit aura été de se faire une place au soleil avec deux très très grands champions dans les pattes dans les années 2010. Et qu’on ne me dise pas qu’ils étaient à la préretraite : ils étaient et sont encore très vaillants.

      D’ailleurs, dès que Djoko a baissé ils en ont tout de suite profité.

      Cet type de succès ne parlera qu’aux amateurs de tennis qui ont une notion des obstacles qu’il y avait à surmonter pour lui à ce moment.

      • Anne 14 septembre 2018 at 09:21

        A l’AO 2008, Djokovic bat Federer en demi, certes celui-ci ne savait pas encore qu’il souffrait d’une mono-nucléose

      • Bapt 14 septembre 2018 at 13:52

        C’est vrai. Mais je classe un peu le Fed 2008 comme un demi-Fed en fait.

        D’ailleurs, excepté son US Open miraculeux, c’est une année assez pourrie selon ses standards (il est vrai très élevés).

        Je reconnais que pour un Djoko frais et moulu c’était déjà une certaine performance de le battre surtout en trois secs je cros.

        • Colin 14 septembre 2018 at 14:12

          « frais et moulu » excellente celle-là :lol:
          Tu parles de ton café Bapt ?

          • Bapt 14 septembre 2018 at 17:13

            Effectivement ! Mais pas par moi, je confesse… 

  25. Achtungbaby 13 septembre 2018 at 09:32

    Grand fan de Big Mac, je trouve tout de même que le Big 3 est largement au dessus au niveau tennistique. ILs sont tous les 3 largement plus complet que McEnroe, qui, s’il avait un toucher, un service, une volée et un revers bloqué de première qualité, n’en avait pas moins un coup droit d’une faiblesse étonnante pour un numéro 1 mondial.

    A la limite, le McEnroe d’aujourd’hui serait une sorte de Benoit Paire, dont le coup droit « flottant » est tout aussi peu fiable que celui de l’américain, et dont les qualités sont proches de celle de son illustre ainé. Or Paire pointe à quelle place à l’ATP ?

    Donc en dehors de comparaison entre générations toujours délicates (tout va forcément plus vite aujourd’hui), je dirais que le niveau moyen des joueurs (dont les meilleurs) a lui aussi largement progressé.

    Tout ça pour dire que selon moi Djoko, que j’exècre, est un bien meilleur joueur de tennis que Mac Enroe (que j’idolâtrais).

    • Montagne 13 septembre 2018 at 11:07

      Moi, je pense avec plaisir à la raclée que mettrait McEnroe à Paire, toutes choses égales par ailleurs.

      • Bapt 13 septembre 2018 at 12:01

        À trente ans de différence ça n’a pas trop de sens effectivement. À l’époque on pouvait se permettre d’être beaucoup moins complet que de nos jours. Lendl s’est trainé en finale de RG en 1981 sans avoir de revers frappé, Edberg a gagné 6 tournois du grand chelems avec son coup droit merdique.

        Big Mac était mauvais du fond de court avec son vilain coup droit mais s’en fichait un peu. D’ailleurs, s’il a amélioré son service à un degré impressionnant pour l’époque, je n’ai pas l’impression qu’il ait particulièrement bossé son coup droit.

        De nos jours, avec un coup droit pourri on a la carrière de Paire et avec un coup droit moyen celle de Gasquet. On ne peut viser mieux.

        • Sam 13 septembre 2018 at 13:54

          Trainé en finale, Lendl, en sortant quand même successivement Mac Namara, Mac Enroe et Clerc, jusqu’à faire trembler Borg pendant 5 sets !

          Il est vrai qu’il a fallu attendre 1987 pour qu’il développe le jeu complet qui fera sa gloire et son invraissemblable palmarès avec ses victoires successives à RG (sur Wilander), Wimbledon (sur Cash) et l’USO (WWiander de nouveau) …

          • Paulo 13 septembre 2018 at 14:44

            Lendl a battu Cash à Wimbly 1987 ? On m’aurait menti ?

          • Bapt 13 septembre 2018 at 19:56

            C’est clair que son parcours était déjà très bon en 1980 à RG. Toutefois son revers était quand même bien faible à l’époque, surtout par rapport à son coup droit.

    • Paulo 13 septembre 2018 at 11:12

      Un bien meilleur joueur du tennis de 2018 que McEnroe, aucun doute là-dessus.

      Mais du tennis des années 80 ? Avec les surfaces, les RAQUETTES, la préparation et la « médecine » d’alors ?
      Pas sûr, mais alors pas sûr du tout !

      Et le tennis, n’a-t-il pas pour spécificité le toucher de balle ? Courir pendant des heures n’est pas spécifique au tennis : les marathoniens, ou les sprinters (puisque les courses au tennis sont une forme de « fractionné ») le font très bien !

      Donc si le vrai tennis, c’est celui où le toucher de balle est le plus mis en avant, Big Mac est très nettement au-dessus.

      Ou alors, on dit tout simplement que les comparaisons, à tant d’intervalle, n’ont aucun sens :-)

      • Achtungbaby 13 septembre 2018 at 12:42

        est-ce que les bourrins sans touché n’ont pas toujours existé au tennis ?

        j’aurais tendance à dire que s’il y a bien une constante, année après année, c’est bien celle là !

        • Paulo 13 septembre 2018 at 14:46

          C’est bien pour ça que je mets McEnroe au-dessus de Djoko !

  26. Montagne 13 septembre 2018 at 14:53

    A propos e McEnroe, j’ai été voir le documentaire « L’empire de la perfection ».
    Pour quiconque a connu cette période, c’est vraiment un plaisir de revoir ces images et de comprendre comment le gars a bossé pour atteindre le niveau qui a été le sien.
    Maintenant, revivre la finale de RG 1984 est toujours un crève-coeur. Qu’il est moche Lendl, que son tennis est disgracieux…

    Quand en plus on sait que McEnroe tendait son cordage à 14 kg (je crois), quel toucher était le sien, et ses demies-volées en sautant!!

    Je tombe carrément dans le « c’était mieux avant » et j’aime pas trop ça.

  27. kkfm_clan_de_cheatah 13 septembre 2018 at 18:28

    McEnroe et son année 84…
    Certes 82 victoires pour 3 défaites (contre Lendl, Amritraj et Sündstrom) mais la densité du circuit n’avait RIEN à voir avec celle d’aujourd’hui.
    Le niveau moyen dans le TOP100 était très inférieur et il n’y avait pas de M1000 que tous les meilleurs sont obligés de jouer.
    Comparer sa meilleure saison et celles (2 chacun) de Federer ou de Djoko n’a tout simplement pas de sens.
    Je salue au passage l’excellente remarque d’Anne sur les M1000 entre 2000 et 2006 (inclus) avec 6 matchs à gagner et la finale en 3 sets gagnants. Federer en a gagné plus que les 2 autres dans ce format.

    • Bapt 13 septembre 2018 at 20:02

      Le grand problème est qu’un niveau ne veut pas dire grand chose dans l’absolu : il est toujours relatif aux joueurs.

      Certes les balles allaient moins vite mais le matériel bridait sacrément les choses. Et le le suivi « médical » était assurément de bien moins bonne qualité à l’époque ! De nos jours le « programme » d’un Lendl nous semblerait assez banal.

      Donc dire que le niveau était plus bas à l’époque dans le top cent, à moins de montrer que la plupart des joueurs étaient des semi-amateurs qui faisaient ça sans sérieux pour s’amuser, c’est bien compliqué à démontrer.

      À moins de prendre des critères objectifs du type vitesse de balle, nombre de km parcours, vitesse moyenne des joueurs, durée sur le cours, mais je ne trouve pas tout cela très significatif.

  28. Montagne 14 septembre 2018 at 07:43

    Je ne dis pas que Mc était « supérieur  » à Djoko ou à Nadal.

    Mais je dis haut et fort que je préférais voir jouer McEnroe que Djoko ou Nadal.

  29. Alex 14 septembre 2018 at 08:37

    Je ne sais pas si ça a été souligné, mais on retrouve 11 ans après les trois mêmes types quasiment aux mêmes places juste après le résultat de l’US Open, avec l’inversion de Nadal et Federer et ce bon Djokovic en 3 en « nouvel  » arrivant venu défier les deux autorités établies :-)

    La longévité conjointe du triumvirat est quelque chose d’impensable quand on y … pense

    • Anne 14 septembre 2018 at 09:34

      La longévité du triumvirat est totalement stupéfiante. A l’égal de leurs palmarès. Le seul bémol que l’on pourrait apporter c’est la faiblesse (relative certes) de la génération qui suit celle de Nadal/Murray/Djokovic. Et si celle-ci pouvait se comprendre quand le triumvirat était au top de leurs formes, ça l’est moins depuis. Le meilleur exemple aura été l’US Open 2017 où aucun d’entre eux n’a su profiter de l’absence ou de la chute de quelques statues. Et finalement, c’est dans la NextGen que l’on espère voir débarquer le nouveau champion dans un tournoi du Grand Chelem plutôt que dans celle de Dimitrov… Dire qu’au 28 septembre tous les joueurs encore en activité ayant gagné au moins un tournoi du Grand Chelem seront… trentenaires.

      • Paulo 14 septembre 2018 at 10:03

        Plus un seul vainqueur de GC en activité de moins de 30 ans, ça doit être une première dans l’histoire du tennis, non ? En tout cas, c’est frappant.

      • Gerald 14 septembre 2018 at 13:19

        Prenons cela par l’autre bout de la lorgnette et disons-nous que le génération Dimitrov, Goffin,… aurons encore une chance pendant quelques années lorsque ce triumvirat se sera écarté :-)

        • Bapt 14 septembre 2018 at 13:47

          C’est même pas sûr : les nouveaux arrivent et ils ont du potentiel.

          Par ailleurs, ce que l’on peut reprocher à la génération des Dimitrov/Nishikori c’est d’être inconsistante même lorsque les anciens ne sont pas là.

        • Colin 14 septembre 2018 at 14:19

          On peut souhaiter que l’un d’entre d’eux arrive un jour à faire « une Gomez »

          Rappel pour les plus jeunes : Andres Gomez, grand joueur équatorien des années 80, vainqueur de plein de petits tournois, mais systématiquement barré en GC par des plus forts que lui, notamment Lendl, arrive in extremis à remporter un GC (Roland) à l’âge de 30 ans, profitant simultanément de la baisse de régime des viocs de son âge (Lendl, donc, mais aussi Wilander), de l’inexpérience des jeunes loups encore trop verts (Agassi, Chang, Courier), et de la surprenante explosion en vol du favori (Muster).

          Dans l’histoire récente, je ne vois guère que Dimitrov pour avoir fait quelque chose d’un peu équivalent, et deux fois même : Cincinnati et Masters Cup 2017.
          Mais en GC, impossible. Quand Delpo (2009), Cilic (2014) et Waw (3 fois) gagnent un GC, c’est toujours après avoir dû battre de haute lutte 1, voire 2 membres du Big Four.

  30. Kristian 14 septembre 2018 at 09:41

    Sur cette histoire de Djokovic superieur a Mac et les sois-disant progres des joueurs depuis 30 ou 40 ans.. non, moi je n’y crois pas. La seule chose qui a enormement progressee depuis 20, 30, ou 40 ans, c’est la raquette. Ceux qui ont mon age et jouent au tennis depuis des decennies savent de quoi je parle. Essayer de rejouer avec votre vieille raquette des annees 80 : vous allez vous trouver nul : Aucune puissance, auncun controle, au moindre decentrage, c’est le filet, ou pire. C’etait affreusement difficile de jouer au tennis, et je ne parle pas des raquette en bois des annees 70, la c’etait carrement un autre sport.
    Parce que bon, sur le niveau de jeux, regardez Borg a son top (78-80) : super coup droit, bon revers, service solide, adroit au filet. En plus de ca, enorme couverture de terrain, vivacite et rapidite de deplacement, et mega-endurant, juste increvable. Bref, tres bonne technique, complet, et super athlete. Par rapport a ce que faisait Borg il y a 40 ans, la marge de progression n’est vraiment pas enorme : on ne peut objectivement pas faire beaucoup mieux. Sauf que, il faisait ca avec une raquette en bois legendaire, mais pourrie. Et ca change tout. Vous la mettez aujourd’hui dans les mains de Djokovic ou Federer, ils ne ganeraient pas un set en circuit challenger.
    Alors quand on dit que le tennis a progresse, ca me laisse froid. Drole d’idee d’ailleurs. Qui va dire aujoud’hui que Griezmann est meilleur que Platini? Mais bon l’instrument avec avec lequel on joue au tennis a lui radicalement progresse et a totalement change ce sport.

    • Perse 14 septembre 2018 at 12:03

      En 2016 à Bercy, il y avait une petite animation après un match de Murray ou un jeune jouait avec une raquette en bois (il était nul). Donc Murray a pris la raquette en bois et son centrage n’a pas bougé d’un iota, il jouait parfaitement avec.

      • Bapt 14 septembre 2018 at 13:49

        Il y a des témoignages quand même plus sérieux que cette anecdote sur les effets du changements.

        Quand Sampras a étrenné une nouvelle raquette moderne pour jouer contre Fed ses matchs d’exhibition, il a dit que ce n’était plus le même jeu.

        Il a peut-être un peu exagéré mais l’idée était là.

        • Perse 14 septembre 2018 at 21:48

          Ce n’était qu’une anecdote mais je voulais rendre au niveau technique des pros. Murray, comme ça faisait ce qu’il voulait avec une vielle raquette tout en facilité. Evidemment qu’il ne peut imprimer le même lift ni avoir la même tolérance qu’avec le matériel actuel.

      • Colin 14 septembre 2018 at 14:21

        « son centrage n’a pas bougé d’un iota, il jouait parfaitement avec »

        Ben oui parce qu’il faisait une démonstration… Mais ça aurait été une autre paire de manches si en face il y avait eu Delpo qui lui tirait des missiles :mrgreen:
        Murray, avec une poêle à frire, il me met 6/0 6/0 sans que je fasse le moindre point dans le match (sauf sur une éventuelle double faute de sa part) alors avec une raquette en bois j’ose même pas imaginer la boucherie.

        • Perse 14 septembre 2018 at 21:49

          D’après une interview de Bernard Arnault, il a réussi à prendre un point sur 25 à Federer sans que ça soit une double faute et je doute qu’il joue 15 vu son âge.

    • Achtungbaby 14 septembre 2018 at 13:09

      la préparation physique a énormément progressé aussi !
      si on reprend les mêmes (Djoko/Mac), il est évident que Djoko est bien mieux préparé que MacEnroe ne l’était !

      Pour Griezmann/Platini, mauvaise comparaison ! Griezmann ne joue pas du tout dans la même catégorie ! Parlons de Platini et Ronaldo ou Messi si on veut comparer ce qui est comparable. On pourrait alors dire que la préparation physique a aussi énormément progressé, que le jeu est plus rapide et que la plupart des joueurs sont plus techniques qu’à l’époque. Que savait faire Di Meco à part tacler à hauteur du genou ? Que savait faire Dechamps ? techniquement, pas grand chose.

      Bref, évolutions similaires à celles du tennis on dirait.

      Après, « est-ce que c’était mieux avant ? » Je n’en sais fichtre rien !

  31. Homais 14 septembre 2018 at 14:14

    Entièrement d’accord sur les raquettes et leur influence sur le jeu. La Donnay en bois de borg, petit tamis tendue à 35 kilos, c’est quelque chose. Les passins, les volées qu’il faisait avec, c’est de l’art.
    Je vous ai déjà raconté que j’avais retrouvé dans un magasin de tennis la Head Arthur Ashe que j’avais à 14 ans ? Modèle carbone, un des premiers, recouvert de métal. une belle bête… Je l’avais acheté d’occasion : cordée, elle pèse… 435 grammes ! Aujourd’hui, je joue avec 270…
    Allez faire un revers à une main avec tête de raquette qui descend avant la frappe avec un engin pareil. La technique était obligatoirement différente. On jouait sans baisser la tête de raquette ni agir trop avec le poignet, le lift était léger (avant Borg, Vilas et leur génération). Bref, un autre sport.
    Mac Enroe avait la technique adaptée à ses outils, des coups en contre, assez à plat, en slice…

  32. Nathan 14 septembre 2018 at 14:58

    Sans compter qu’à cette époque-là l’EPO à micro dose n’existait pas. Il existait bien d’autres choses, certes, mais là encore on n’arrête pas le progrès !

    • Colin 14 septembre 2018 at 16:02

      D’un côté le dopage était moins efficace qu’aujourd’hui, mais, de façon opposée, la lutte anti-dopage était une blague.

      • Montagne 14 septembre 2018 at 19:00

        Tu penses qu’aujourd’hui elle ne l’est plus ?

      • Colin 14 septembre 2018 at 21:34

        Ben oui, c’est infiniment plus sérieux aujourd’hui, notamment parce que les contrôles se font aussi pendant les périodes d’entraînement ; ce qui oblige les joueurs qui se dopent à mettre en place des stratégies d’une très grande complexité pour arriver à passer à travers.
        Bon, après, j’ai bien conscience du fait qu’un contrôle positif ne donne pas forcément lieu à une suspension « officielle » (mais plutôt à une plus ou moins longue absence pour cause de mononucléose).

        • Paulo 15 septembre 2018 at 08:49

          Ça peut donner cette impression parce qu’on partait de très loin (de nulle part, en fait).

          Mais j’ai lu des articles il y a quelques années disant qu’en tennis les contrôles restent proportionnellement près de 20 fois moins nombreux qu’en cyclisme ; et tout le monde sait que le cyclisme est un sport propre :mrgreen:

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