Les papys font de la résistance

By  | 15 avril 2019 | Filed under: Actualité

Article complété le 20 avril 2019

Les joueurs sont de plus en plus vieux, la relève tarde voire est inexistante ; Federer, Djokovic et Nadal confisquent grands titres et premières places au classement… ces remarques, qui en deviennent presque des inquiétudes pour le futur du tennis, nous les entendons – et nous nous les faisons – régulièrement.

Qu’en est-il vraiment ?

Pour essayer, modestement, d’ apporter un début de réponse à ces questions, j’ai fait un petit tour d’horizon, d’une part des « papys » du circuit, d’autre part de la relève.

Les papys font de la résistance…

L'âge ne fait pas grand-chose à l'affaire.

Arbitrairement, j’ai pris les joueurs âgés de 33 ans et plus figurant dans le top 150 à l’ATP ce lundi.

146ème : Luca Vanni, 33 ans et 10 mois. A atteint son meilleur classement en mai 2015 (100ème). A remporté 5 petites victoires sur le grand circuit.

138ème : Marcos Baghdatis, 33 ans et 9 mois. Désormais très loin de son meilleur classement (8ème) décroché en août 2006. Marcos a remporté sur le grand circuit un total très respectable de 348 victoires, et 4 titres.

137ème : Adrian Menendez-Maceiras, 33 ans et 5 mois. Pas très loin de son meilleur classement en carrière (111ème) obtenu en juin 2005. Seulement 6 victoires sur le grand circuit.

133ème : Lukas Rosol, 33 ans et 8 mois. A été 26ème à son meilleur (septembre 2014). Le Tchèque a remporté 121 victoires sur le grand circuit, et 2 titres.

117ème : Guillermo Garcia-Lopez, 35 ans et 10 mois. Classé 23ème à l’ATP à son meilleur (fécrier 2011), l’Espagnol a 297 victoires et 5 titres à son actif sur le grand circuit.

115ème : Sergiy Stakhovsky, 33 ans et 3 mois. A atteint le 31ème rang en septembre 2010. L’Ukrainien a remporté 171 matches et 4 titres sur le grand circuit.

110 ème : Paolo Lorenzi, 37 ans et 4 mois. Meilleur classement décroché en mai 2017, à 35 ans : 33ème. A remporté 106 victoires et 1 titre sur le circuit principal.

107ème : Marcel Granollers, 33 ans. A été 19ème joueur mondial en juillet 2012. L’Espagnol a gagné 197 matches sur le grand circuit, et remporté 4 titres.

102ème : Jo-Wilfried Tsonga, 33 ans, 11 mois et 30 jours (34 ans demain). Jo a été 5ème à l’ATP en février 2012. Il a remporté 445 victoires, et 17 titres sur le grand circuit.

98ème : Tomas Berdych, 33 ans et 6 mois. Le Tchèque a atteint la 4ème place en mai 2015, et a remporté la bagatelle de 639 matches sur le grand circuit, pour un total plus modeste de 13 titres.

97ème : Ivo Karlovic, 40 ans et un mois. L’inusable Croate a culminé à la 14ème place mondiale, en août 2008. Il a remporté 365 victoires et 8 titres sur le grand circuit.

88ème : Feliciano Lopez, 37 ans et 6 mois. Le Madrilène a été 12ème joueur mondial à son meilleur (mars 2015) et a remporté 476 matches et 6 titres sur le circuit principal.

86ème : Pablo Andujar, 33 ans et 2 mois. Meilleur classement, obtenu en juillet 2015 : 32ème. A 128 victoires au compteur et 4 titres sur le grand circuit.

81ème : Pablo Cuevas, 33 ans et 3 mois. Meilleur classement : 19ème (août 2016). 206 victoires et 6 titres remportés sur le grand circuit.

71ème : Malek Jaziri, 35 ans et 2 mois. Meilleur classement : 42ème (janvier 2019). 94 victoires, aucun titre remporté sur le grand circuit.

46ème : Andreas Seppi, 35 ans et un mois. A été 18ème en janvier 2013. L’Italien a remporté 362 victoires et 3 titres sur le circuit principal.

40ème : Philipp Kohlschreiber, 35 ans et 6 mois. Meilleur classement en carrière, atteint en juillet 2012 : 16ème. Ce poids léger du circuit a remporté le total très respectable de 457 victoires, ainsi que 8 titres. La barre symbolique des 500 victoires est à portée de raquette !

38ème : Fernando Verdasco, 35 ans et 5 mois. Le vieux briscard espagnol, qui a été 7ème joueur mondial en avril 2009, en est à 528 victoires et 7 titres sur le grand circuit.

36ème : Stan Wawrinka, 34 ans. Triple vainqueur en Grand Chelem, Stan a atteint le 3ème rang mondial en janvier 2014, et a remporté 494 victoires pour 16 titres sur le circuit principal.

26ème : Gilles Simon, 34 ans et 3 mois. Le Niçois a été 6ème joueur mondial, en janvier 2009. Cet autre poids léger du circuit a remporté 465 matches et 14 titres.

10ème : John Isner, 33 ans et 11 mois. L’Américain a lui aussi attendu très tard (juillet 2018 et 33 ans au compteur) pour décrocher son meilleur classement en carrière : 8ème. A remporté 408 matches, et 14 titres, sur le grand circuit.

Et bien sûr, à tout seigneur tout honneur : le deuxième plus vieux joueur de la liste est Roger Federer, 37 ans et 8 mois, et actuellement classé 4ème. Le Suisse, qui a été classé 1er en février 2004 pour la première fois, n’est plus qu’à deux unités des 1200 victoires en carrière. Autant dire que le record (ère Open) de 1256 victoires de Jimmy Connors est à portée de fusil, de même que les 109 titres de l’Américain, Federer en étant, comme chacun sait, à 101 trophées. Et comme si ça ne suffisait pas, il est numéro un au classement Race…

Conclusion :

En démarrant ce petit récapitulatif, je ne pensais pas trouver autant de papys de 33 ans et plus dans le top 150 : 22 au total, ce qui représente quand même près de 15 % du top 150.

Comme on le constate, la plupart de ces joueurs sont – logiquement – assez loin de leur meilleur classement en carrière ; deux joueurs faisant exception : Isner et Federer.

On dénombre parmi eux 8 anciens (ou actuels) pensionnaires du top 10 ; 6 anciens pensionnaires du top 20 ; 2 anciens top 30 ; 3 anciens top 40 ; un ancien top 50 ; un ancien top 100 ; et un joueur n’ayant jamais été top 100. Une majorité de très bons joueurs donc parmi ces papys qui résistent (14 top 20 ou mieux).

Par nationalité, on trouve six Espagnols, trois Italiens, deux Français, deux Suisses, deux Tchèques, un Chypriote, un Ukrainien, un Américain, un Tunisien, un Croate, un Urugauyen et un Allemand.

Si seulement 3 joueurs n’ont pas atteint le cap des 100 victoires, 3 joueurs (Federer, Berdych et Verdasco) ont dépassé le cap symbolique des 500 victoires en carrière.

Une relève qui se cherche…

Federer et AUger-Aliassime

Pour compléter et creuser quelque peu ce constat d’un circuit masculin qui vieillit bien, j’ai regardé d’un peu plus près le top 100 :

Il en ressort qu’il existe vraiment un gap entre la vieille génération (en gros, les 30 ans et plus) et la jeune génération (en gros, les moins de 24 ans). En d’autres termes, la génération intermédiaire (24-29 ans) est particulièrement faible.

Notons d’abord que l’âge moyen du top 100 est de 28 ans.

Le graphique suivant nous donne la répartition des joueurs du top 100 par tranche d’âge :

Répartition des joueurs du top 100 par âge, avril 2019

La courbe devrait avoir une forme voisine d’une courbe de Gauss * ; or on constate nettement un « creux » anormal dans la tranche 24-28 ans (nés entre avril 91 et avril 95, donc), avec 19 joueurs en tout, alors que la tranche des 20-24 ans par exemple (nés entre avril 95 et avril 99) compte 25 joueurs, soit 6 de plus, alors qu’en bonne logique elle devrait en compter moins.

Autre angle d’approche de la question, qui aboutit à la même conclusion : les joueurs d’âge intermédiaire sont en moyenne moins bien classés que les joueurs d’âge mûr, et que les jeunes joueurs. En effet :

Dans la catégorie des moins de 24 ans, on trouve 27 joueurs, classés en moyenne 51ème.

Dans la catégorie des 30 ans et plus, on a 33 joueurs, classés en moyenne 46ème.

Et dans la catégorie des 24 à 29 ans inclus, on trouve 40 joueurs, classés en moyenne 54ème (les 19 joueurs de 24-27 ans : 50ème, mais les 21 joueurs de 28-29 ans : 58ème) : soit 3 places moins bien que les jeunes, et 8 places moins bien que les vieux !

Quelle cause peut avoir ce creux générationnel ?… Avis aux spécialistes !

* pour mémoire, courbe de Gauss et loi normale : https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_normale

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Pourtant j’ai bien débuté la partie, le premier point était extraordinaire - Tim Henman

31 Responses to Les papys font de la résistance

  1. Elmar 16 avril 2019 at 18:15

    Un bien vilain match que ce Djoko-Kohli, avec un Serbe franchement mauvais et un Allemand incapable d’en profiter.
    On verra si le niveau de jeu de Djoko augmenté progressivement, mais pour le moment il est dans la lignée de ce qu’il a proposé aux USA et un adversaire solide devrait suffire à le sortir.

    Stan menait tranquillement 6-0 5-3 avant un black-out assez monumental qui a permis à Cecchinato de remporter le second set 7-5. Le troisième set peut être intéressant.

  2. Rubens 17 avril 2019 at 10:32

    Salut Paulo,

    Bon article pour ce qui ne revendique par en être un ! Pour pinailler, je dirais que ta liste oublie un grand trentenaire : David Ferrer. Mais tu as raison (de peu !), l’Espagnol est actuellement 155ème.

    15% du top 150, c’est en effet plus que notable. Et ça me rappelle une phrase d’Ivan Lendl, qui était passée inaperçue à l’époque. Le riant Tchèque, mascotte ultime de ce forum, était alors en fin de carrière, il avait 32 ou 33 ans. Il soutenait que son jeu était intrinsèquement meilleur qu’à ses débuts, et même meilleur qu’à son époque de domination (86-87). Ce qui masquait cette réalité, c’est que son corps, lui, commençait à décliner, et il regrettait de ne rien pouvoir faire contre ça.

    La présence des « papys » de 33 ans et plus de ta liste, qui devient une omniprésence si on rabaisse la barre à 30 ans (je crois que l’âge moyen du top 100 a franchi la barre des 28 ans l’année dernière), semble donner raison à Lendl. Les traitements, la prévention et la préparation des tennisman ont fait un saut quantitatif par rapport aux années 80, ce qui permet de vérifier la théorie d’Ivan. La majorité des joueurs que tu cites, et bien d’autres encore – tout juste trentenaires – atteignent leur pic entre 28 et 33 ans.

    Les commentateurs ne disent pas autre chose, par exemple, lorsqu’ils jugent, lors de la dernière finale de Roland Garros, que Dominik Thiem était « encore un peu tendre ». Thiem avait tout de même 24 ans, l’âge auquel Jim Courier a commencé son déclin !

    • Paulo 17 avril 2019 at 11:35

      Salut Rubens,

      Pour mon introduction, disons que mon but n’était pas vraiment d’écrire un article, mais d’assurer la continuité des commentaires ; du coup j’ai écrit ce billet au débotté en, disons une heure. Rien à voir avec le travail de bénédictin auquel tu t’es livré pour écrire ta superbe série sur l’ère Open !

      Pour l’age moyen des joueurs et les raisons de son augmentation conséquente, tu as raison.
      Cela dit, si les viocs s’accrochent, il semble que les jeunes font aussi une percée, comme je l’avais évoqué dans mon commentaire du 1er avril sous ton dernier article :
      http://www.15-lovetennis.com/?p=21191&cpage=1#comment-226211
      Certes, mon constat se basait sur le top 50 et non le top 150, et il faudrait faire un travail de recherche plus profond pour confirmer mon impression, mais il semblerait quand même que la particularité des années actuelles est le « vide » (relatif !) de la génération des joueurs nés entre 89-90 et 94-95, en gros.

      PS : pour Ferrer, oui, en fait j’y ai pensé plusieurs heures après, et je me suis dit qu’il ne devait pas être bien loin du top 150, ayant remporté quelques jolies victoires lors de la tournée nord-américaine…

    • Paulo 17 avril 2019 at 15:03

      Pour compléter la liste des irréductibles papys, entre la 150ème et la 300ème place, comme joueurs un peu connus de 34 ans et plus, on trouve, outre Ferrer :

      Dustin Brown, 34 ans 4 mois, 171ème
      Carlos Berlocq, 36 ans 2 mois, 179ème
      Tommy Robredo, 36 ans 11 mois, 225ème
      Steve Darcis, 35 ans, 250ème
      … sans oublier bien sûr l’inénarrable Stéphane Robert, 38 ans 11 mois, et 281ème !

      Tommy Robredo est le seul ex-top 10 du lot – il a été n°5 ; d’ailleurs on peut se demander ce qui peut pousser un joueur de ce calibre (533 victoires sur le grand circuit quand même) à disputer des challengers, à son âge… espère-t-il vraiment revenir sinon dans l’élite, du moins dans le top 100 ?

      (je n’ai pas mentionné Mahut, qui a sauf erreur mis un terme à sa carrière en simple)

    • Coach Kevinovitch 17 avril 2019 at 15:24

      « Les traitements, la prévention et la préparation des tennisman »

      Les vieux ayant eu une carrière plus entamée sont plus riches et ont les moyens d’employer les meilleurs spécialistes de ces domaines ce qui leur donne un avantage décisif sur ces aspects.

      Le second élément à prendre en compte est qu’auparavant, les plus vieux déclinaient rapidement parce qu’ils étaient souvent dépassés technologiquement par les plus jeunes dont les jeux comportaient des évolutions qui étaient parfois des révolutions. Or, il n’y a eu aucune évolution d’ampleur sur les jeux dans le tennis de ces quinze dernières années, ce qui n’a jamais été le cas dans le jeu depuis l’ère Open.

      • Rubens 18 avril 2019 at 08:41

        Salut Coach,

        En effet il n’y a eu aucune évolution majeure au niveau des matériels depuis une vingtaine d’années. Hormis la généralisation des grands tamis, qui offre un meilleur contrôle mais n’occasionne pas de blessures supplémentaires. Mais ce que tu dis était déjà vrai dans les années 90. Les jeunes dépassant les anciens, c’est Wilander en 82, Becker en 85 et Chang en 89. Dans les années 90-2000, un jeune débarquant sur le circuit n’avait plus cet avantage, C’est les blessures qui se sont généralisées, et qui ont raccourci les carrières des joueurs.

        Quant aux moyens financiers, c’est en partie vrai. Mais en regardant la liste de Paulo, on trouve quand même un bon paquet de joueurs qui sont restés un bon paquet d’années dans le top 50, et qui ont donc eu (toutes proportions gardées) les moyens de se payer des soins de qualité. Dans cette liste apparaît aussi Marcos Baghdatis, qui ne semble pas avoir eu la discipline nécessaire pour se maintenir au top. Mais ça c’est un choix de vie, pas un choix financier !

      • Paulo 18 avril 2019 at 13:02

        Pour le facteur financier, je suis également réservé : les joueurs de la génération que je qualifie d’intermédiaire (en gros, de Nishikori à Pouille/Edmund) ont gagné largement assez de thunes, surtout les plus vieux comme Nishi, Raonic, Dimitrov, pour pouvoir s’offrir les meilleurs spécialistes en matière de prévention, traitements, préparation. Et pourtant, cette génération coince.
        Ça aide certainement d’être à l’aise financièrement, mais ça ne fait pas tout, clairement.
        Je crois qu’on ne peut pas ne pas se poser la question de la formation.

      • Coach Kevinovitch 18 avril 2019 at 15:35

        Rubens, les jeunes dépassant les anciens, ça avait également eu lieu à la fin des années 90 et aux débuts des années 2000: http://www.15-lovetennis.com/?attachment_id=5428

        Ces mecs-là ont dégoûté les serveurs-volleyeurs version années 90 à coups de très fortes frappes de fonds de court style Lendl/Bolletierri et de retours terribles. Sampras a subi de la sorte les foudres de Safin puis Hewitt deux années de suite à Flushing Meadows. C’est d’ailleurs pas un hasard à mon avis, si celui des nineties voire fin eighties qui a le mieux survécu est Agassi, le seul qui avait le jeu similaire à ces jeunes de l’époque.

        • Rubens 18 avril 2019 at 21:55

          Yes Coach, sauf que l’un des regrets de Sampras, justement, c’est d’avoir laissé passer le train des grands tamis, frileux qu’il était à l’idée de prendre un vrai risque pour la fin de sa carrière. Et en effet Safin l’a dérouillé en finale de l’US car son grand tamis lui permettait de cumuler puissance et contrôle. Je ne mets pas la finale de 2001 sur un même plan, Sampras était KO physiquement au bout d’un set. Pour le reste, Sampras a connu le même déclin que Lendl et Edberg au même âge, 10 ans au plus haut niveau à se bousiller les articulations sur les courts en dur, ils étaient tous complètement cramés.

          Alors oui les « gamins » des années 90-2000 ont enterrés les serveurs-volleyeurs, mais c’était prévisible, et Sampras et Rafter étaient parfaitement libres de passer à la vitesse supérieure. L’eût-il fait, Sampras n’aurait jamais donné ce sentiment d’impuissance face à Safin. Les matériels d’aujourd’hui permettent de frapper beaucoup plus fort tout en conservant un certain contrôle, et le type qui s’aventure au filet se prive de temps de réaction tout en s’exposant au passing. Edberg, prince entre tous du service-volée, expliquait qu’aujourd’hui il ne suivrait pas systématiquement au filet, ce serait suicidaire.

          Pour Agassi je crois que c’est un peu différent justement, car lui a usé des nouveaux matériels (raquettes, mais aussi cordages) sur la fin de sa carrière, il dit lui-même que c’est grâce à cela qu’il a tenu aussi longtemps.

  3. Nathan 17 avril 2019 at 18:12

    6/1 6/1 en 1 heure et quart contre Bautista Agut, machine à renvoyer les balles, certes sans génie mais machine quand même ! Qui gagnera Monte-Carlo ? Voilà une question sans objet.

    • Elmar 17 avril 2019 at 19:00

      C’est l’ouverture du Nadalothon.

    • Bapt 18 avril 2019 at 08:09

      Toutefois, sur terre battue contre Nadal, renvoyer la balle inlassablement c’est sans doute pas la meilleure manière de gagner.

    • Nathan 18 avril 2019 at 10:09

      C’est vrai. Cela étant, il y a renvoyer et renvoyer, tout dépend sur quel programme on branche la machine. Disons que BA, c’est un peu le Davydenko du pauvre. Et quand on est pauvre, on peut pas se payer le palmarès de Davydenko contre Nadal. Il manque un poil de quelque chose, un gros poil.

      • Elmar 18 avril 2019 at 11:07

        Il manque déjà 4 mètres par rapport à la ligne de fond de court!

      • Bapt 18 avril 2019 at 12:22

        Effectivement, je ne me souviens pas qu’il prenne la balle très tôt notre cher BA.

        Un bémol tout de même : on peut prendre la balle plutôt tard et battre (rarement) Nadal. C’est ce qu’a fait Thiem deux fois.

        Mais il faut vraiment cogner très fort et avoir un Nadal un peu mou en face (ça lui arrive de tant à autre).

  4. Colin 18 avril 2019 at 08:12

    Merci pour l’article Paulo. La saga de Rubens a certes mis la barre très très haut, mais ce n’est pas une raison pour que nous autres tâcherons ayons désormais honte de pondre un petit article sympa de temps en temps pour faire vivre le site. Au contraire !

    • Rubens 18 avril 2019 at 08:28

      Il ne faut rien exagérer ! D’autant que je viens de découvrir en effet que passé un certain délai les commentaires sont fermés sur un article. Et c’est bien sympa de continuer à pouvoir échanger sur l’actu !

  5. Paulo 18 avril 2019 at 17:36

    Eh bien, à part Nadal et Djokovic en mode rouleau-compresseur, et probablement Coric qui est en train de dominer Herbert, tous les favoris des matches joués ce jour ont été battus : Zverev, Thiem, Tsitsipas, Cecchinato et Norrie, battu par le surprenant qualifié italien Sonego.

    À part peut-être Medvedev qui pourrait poser des problèmes à Djoko en 1/4, on voit mal comment on pourra éviter une finale Djokovic-Nadal… l’Espagnol ayant quant à lui un boulevard devant lui d’ici la finale.

  6. Nathan 18 avril 2019 at 17:39

    Après le Davydenko du pauvre, c’est au tour du Federer du pauvre de comprendre la dureté de la Loi terrestre, avec un quart d’heure de plus de résistance quand même que le pauvre BA.

    Le mirliflore grec s’est fait taper par Medvedev. Tant mieux pour Medvedev !

    Quant à Tadzio, le passage de l’adolescence à l’âge d’homme s’avère compliqué. On dit que Zverev a contracté un virus. Soit. Mais faire moins bien que l’inconstant Rublev soulève d’inquiétantes questions. A moins que Fognini ait été génial, ce qui est fort possible aussi.

    • Paulo 18 avril 2019 at 18:34

      J’ai vu des bouts de ce match : Fognini a d’autant bien joué qu’une importante colonie italienne le soutenait, y compris sa femme Flavia (qui au passage s’est coupé les cheveux).
      Le tie break s’est joué à rien, et puis Zverev a fait du Zverev : dans le 2ème set, il a montré les signes de cet agacement qui le prend quand il se sent impuissant, râlant en direction de son clan, comme un enfant contrarié. La cause était entendue…

      • Nathan 18 avril 2019 at 19:59

        Merci.

        Et 3/6 3/6 pour Thiem, c’est pas gagné le retour en finale à RG. Cela étant, pas vu le match non plus, Lajovic peut être un adversaire très coriace sur terre battue

    • Rubens 19 avril 2019 at 07:25

      Vu les HL du match Zverev-Fognini. L’Italien fait plaisir à voir quand il joue bien, c’est vraiment de toute beauté. Concernant Zverev, il va falloir qu’il apprenne à ne plus regarder son clan pour se plaindre à chaque fois qu’il fait une faute, ça fait tâche tout de même. Et il n’a pas été d’une grande combattivité. Son problème n’est pas de bien jouer sur tous ses matchs (c’est impossible), c’est de se battre sur tous ses matchs.

  7. Paulo 19 avril 2019 at 12:24

    @ Colin (ou toute autre personne compétente…) :

    En mode rédaction, si je veux insérer un graphique de type tableur dans mon article, suis-je obligé d’en faire une image, laquelle image je stocke sur un site ad hoc, pour ensuite utiliser la fonction « insertion » ?
    Ou y a-t-il un autre moyen ?

    - même question pour insérer un graphique dans un commentaire, si c’est possible -

    Merci !

    • Colin 19 avril 2019 at 17:29

      Pour ce qui est du graphique « tableur » dans l’article, moi c’est ce que je fais (j’en crée une image, que j’insère dans l’article après l’avoir uploadé dans la « bibliothèque » du site).
      Pour mettre une image dans un commentaire, il faut insérer son code, sur une ligne, de la façon suivante :
      D’abord le caractère < , puis img, puis un espace, puis: src="http://www.15-lovetennis.com/wp-content/uploads/AAAA/MM/Nom-image.jpg", puis un espace, puis alt="texte de remplacement en cas d'échec de chargement de l'image" puis un espace et enfin les deux caractères / et >

      AAAA c’est l’année et MM le mois où l’image a été uploadée dans la bibliothèque de 15-love. Ça marche aussi avec n’importe quelle autre image dont on a l’adresse http. Mais ces images pêchées sur le web sont souvent éphémères, au moins pour ce qui est de leur adresse http.

      Exemple :
      Test d'insertion d'une image dans un commentaire

    • Colin 19 avril 2019 at 17:40

      Pour afficher l’image ci-dessus, voilà le texte que j’ai tapé dans mon commentaire (j’y ai ajouté des caractères X, pour que le texte s’affiche. Pour que l’image apparaisse à la place du texte il suffit de supprimer chacun de ces caractères X ainsi que l’espace qui le suit – il faut aussi supprimer l’espace entre le < et le img du début). C'est parti: X < X img src="http://www.15-lovetennis.com/wp-content/uploads/2019/01/Le-K.jpg" alt="Test d'insertion d'une image dans un commentaire" /X >

      • Paulo 20 avril 2019 at 09:56

        Merci pour toutes ces explications Colin.

        Y’a juste un petit truc que je n’ai pas réussi à solutionner : comment mettre un minimum d’écart entre le texte et les images que l’on insère ? (je trouve que les images collent trop près du texte…)

  8. Elmar 19 avril 2019 at 21:59

    Donc today :

    Je n’ai jamais vu Nadal aussi mal jouer sur terre. J’ai trouvé que son adversaire jouait remarquablement bien.

    Résultat : 2 sets à 0 pour Nadal.

    Déprimant…

    • Rubens 20 avril 2019 at 08:07

      Je ne l’aurais pas mieux dit.

      Guido Pella c’est un type à surveiller. J’avais vu son match il y a 3 ans à RG contre Gilles Simon, c’était absolument magnifique. C’était le seul match que j’avais eu envie de regarder jusqu’au bout cette année-là. Je ne serais pas surpris qu’il fasse un bon parcours à RG cette année.

      • Elmar 20 avril 2019 at 10:39

        Très bon dans le jeu oui. Une belle patte de gaucher. Ça a bien emmerdé Nadal ça car son lift croisé dérangeait pas du tout l’Argentin.
        En revanche, il est d’une insigne faiblesse au service.

  9. Paulo 20 avril 2019 at 09:54

    Pour information, j’ai complété l’article avec une 2ème partie consacrée à la relève…

    • Colin 20 avril 2019 at 19:23

      Et tu ne voudrais pas plutôt en faire un nouvel article que tu publierais dans 3, 4 jours ?

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