Combien de demi-finalistes en Grand chelem de l’ère Open connaissez-vous ?

By  | 20 avril 2020 | Filed under: Quizz

Allez, pour étrenner nos toutes neuves résolutions, et aussi occuper tout ce temps libre dans nos foyers, j’ai bidouillé voir ce que 15lt avait encore dans le ventre et vous propose ceci : vous connaissez Sporcle ? C’est un site de grands malades spécialisé en quizz. Il y en a pour tout le monde, pour tous les goûts… y compris tennis. Celui-ci n’est pas loin d’être mon préféré. Il est hyper ardu, autant par le nombre de joueurs à trouver, leur pedigree parfois d’obscurs inconnus (miam, l’Open d’Australie des 70′s, Colin va adorer), qu’en raison du laps de temps restreint – c’est fou ce que 15 minutes ça peut passer vite. Dans mon cas j’ai touché mon plafond de verre à 96%… avec de l’entraînement ! Prêts à relever le défi ?

PS : où l’on apprend que le prochain nouveau venu en demi-finale de Grand chelem portera, compte rond, le dossard n°200. En plus d’un demi-siècle d’ère Open, ça en dit long sur le petit nombre d’appelés…

PPS (technique) : il peut parfois y avoir un bug d’affichage. Si c’est le cas, tentez de faire un F5 et ça doit se corriger tout seul.


 

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61 Responses to Combien de demi-finalistes en Grand chelem de l’ère Open connaissez-vous ?

  1. Rubens 20 avril 2020 at 21:55

    J’en ai eu 139, soit 70%. Je proteste contre l’orthographe de Berrettini.

    Qu’est-ce que j’ai gagné ?

    • Guillaume 21 avril 2020 at 11:41

      Mon respect ;) Je crois que je naviguais dans ces eaux-là à ma première tentative. Mais le temps imparti est juste absurde par rapport à la taille, et la difficulté, du quizz. Il y a forcément des oublis dûs au manque de temps. Typiquement je me souviens avoir zappé des récents type US 2017 et Wim 2013 (j’essaie de ne pas spoiler :mrgreen: )

  2. Colin 21 avril 2020 at 18:11

    Seulement 89 à mon premier essai, va falloir que j’y revienne, ce n’est pas très glorieux. Mais 15 minutes, ça passe vite finalement.

    Ma grande honte est d’avoir oublié Gaudio tout autant que Coria. Ceux ici qui sont des anciens de Sportvox sauront pourquoi.

  3. Paulo 21 avril 2020 at 18:32

    Je ne sais pas ce que tu entends par « avec de l’entraînement » Guillaume, mais moi, de but en blanc, j’atteins le score lamentable de 66.
    Suis-je le plus mauvais ? (pour l’instant oui :-) )

    Pour ma défense, je n’ai pas une mémoire exceptionnelle – mais bon, n’avoir pas pensé à –spoil– et –spoil– alors qu’ils sont français et que si on m’avait posé la question j’aurais répondu ‘mais bien sûr, en telle année’ est difficilement excusable. Pareil pour quelques étrangers d’ailleurs. Cela dit jamais je n’aurais atteint les 100, peut-être tout juste 80 un jour de forme.

    Je crois que Rubens et toi êtes hors catégorie, de toute façon, Rubens passant son temps libre à éplucher tous les ‘Tennis Magazine’ depuis la création de la revue, et toi étant quand même un peu un pro ;-) (on se justifie comme on peut !)

    • Rubens 21 avril 2020 at 21:44

      Franchement, qu’est-ce que je vous ai fait avec Tennis Mag ?

    • Colin 22 avril 2020 at 12:47

      « Avec de l’entraînement » ça veut dire que tu essaies plusieurs fois, et donc qu’au fil des essais tu en oublies de moins en moins…
      Je sais par exemple qu’à mon 2ème essai je n’oublierai pas Gaudio et Coria.

      • Paulo 22 avril 2020 at 14:38

        Mais c’est plus du jeu, comme ça !

      • Paulo 22 avril 2020 at 14:38

        Et puis tu spoiles !

      • Colin 22 avril 2020 at 15:06

        « Travailleurs, travailleuses, on vous ment, on vous spoile ! »

        Tiens, pour la peine : Nicolas Escudé.

      • Guillaume 22 avril 2020 at 15:54

        « c’est pas du jeu » : toutefé, dans mon cas c’est plus que ça, c’est de la passion :lol: Ce quizz a même pris une portée professionnelle /pédagogique puisqu’il m’a fait découvrir des joueurs d’ère Open de premier plan dont j’ignorais jusqu’à l’existence, ce qui ne m’était pas arrivé depuis très, très longtemps (who are you, Frank Froehling?)
        Comme je disais plus haut, j’ai fini dans les mêmes eaux que Rubens au premier essai. Et il m’en a fallu 4/5 pour arriver à ce 96% qui fait ma fierté :mrgreen:

        • Colin 24 avril 2020 at 18:51

          Frank Froehling, c’est un gars qui, après sa carrière de tennisman d’assez haut niveau, s’est recyclé dans l’industrie agroalimentaire (la nourriture pour chiens, très précisément). Il a juste simplifié un peu son nom pour trouver celui de sa marque de croquettes.

          Ne me jetez pas dehors, je suis déjà sorti.

    • Colin 24 avril 2020 at 18:49

      Et de 122 à ma deuxième tentative. Yadumieu.
      Et, bizarrement, je me rends compte que j’en ai oublié 7 auxquels j’avais pourtant pensé à la première tentative.
      Mini quiz/tip: il y a au moins 4 noms qui comptent double… Lesquels?

  4. Jo 28 avril 2020 at 08:32

    A qui profite la crise ?

    Certainement pas à Nodal. Brutus & Butor pouvaient raisonnablement espérer rattraper, voire dépasser Dieu dans la quête du Graal Chelem.

    Thiem le pingre doit l’avoir mauvaise aussi. Lentement, patiemment, continuellement, il devenait de plus de plus fort, de plus en plus mûr, au point de rêver à l’exploit ultime, déboulonner Nadal sur terre battue, l’achever dans une finale de Roland Garros.

    On aurait pu croire que Dieu tout-puissant était lui-même à l’origine de cette catastrophe en cloîtrant le petit monde du circuit jusqu’à l’ouverture de la saison sur gazon. Or, Federer, finalement humain, est lui aussi « dévasté ».

    Et ces jeunes qui ne peuvent plus pousser, et ces Français qui n’en finissent pas de vieillir, et Gaël qui ne battrait pas un Djokovic unijambiste, malvoyant et poitrinaire.

    Non, je n’en vois qu’un pour se réjouir de ce drame mondial et quotidien, Benjamin Griveaux, opportunément retombé dans l’anonymat et néanmoins annoncé comme grand favori du tournoi virtuel de Madrid. Le roi du manche, le prince des balles neuves, le génie du petit écran.

    • Perse 4 mai 2020 at 11:26

      Très bon article. Et Eurosport a de la qualité dans la section tennis. Les points mythiques du tennis sont aussi très sympa (notamment la balle de match de la finale du Master Becker/Lendl)

  5. Montagne 1 mai 2020 at 10:12

    75 à ma première tentative, pas terrible, naturellement j’ai oublié des joueurs évidents, je n’ai pas réussi à bien orthographié un suédois et un russe, et j’ai découvert qu’un frère d’un super grand champion avait joué une demi-finale, alors ça je ne le savais pas du tout !!

    • Guillaume 4 mai 2020 at 14:35

      Une carrière pas si dégueu, d’ailleurs, le frère de… Une demie (et un quart) en Grand chelem en simple, un titre, Top 30, quelques victoires de prestige (Becker ne lui réussit pas si mal notamment), + un joli palmarès en double.

      Y’a quelques « nom compte double » comme ça : un vieux Sudaf qui a le bon goût d’être l’homonyme d’un n°1 mondial plus récent, les deux fils de Johan venus de Suède… Les frères Mayer restent par compte, de peu, à la porte (1 une demie pour Sandy mais ‘seulement’ 4 1/4 pour Gene, pourtant le meilleur des deux sur la longueur de la carrière).

    • Colin 4 mai 2020 at 20:37

      Et avec Medvedev je pense qu’on a fait le tour.

    • Guillaume 5 mai 2020 at 10:25

      Il y a aussi un récent finaliste de Grand chelem et un finaliste des OA dévalués du début d’ère Open (le type en question a même gagné un Chelem chez les amateurs dans les années 50 !).

      Je me demande enfin si, par la grâce d’une petite faute d’ortograf, il n’y a pas homonymie entre un prétendant GOAT et l’un des plus gros coups droits de l’histoire.

      • Colin 5 mai 2020 at 19:14

        Ah là tu parles des deux fils d’Ander? Mal et Kevin? OK mais alors je n’avais pas compris de qui tu parlais plus haut (le vieux sudaf qui est l’homonyme d’un n°1 plus récent => Si c’est de Bob et Lleyton dont tu parles, ça ne le fait pas, Bob n’est pas dans la liste).
        Et à part ça, Pancho et ‘Nando ça ne marche pas, il faut bel et bien taper les deux noms.

        • Guillaume 5 mai 2020 at 19:49

          Ah mais t’as raison ! C’est bien à Bob que j’avais pensé mais après vérif ses 3 demies à l’Australian sont pré-Open.

  6. Perse 4 mai 2020 at 10:54

    J’ai fait 95 à la première tentative. Vu mon âge et le peu de recherche sur les périodes vraiment antérieures à 1990, ce n’est pas si mal.

    Surtout Tennis TV vient de diffuser une belle vidéo, en top qualité de Sampras-Agassi dans les 1990 et c’est magnifique: https://www.youtube.com/watch?v=YTkyRTsiIaY

    Dans une autre vidéo, il y a une compilation des smashs sautés de Sampras qui ont une beauté sans comparaison avec Monfils (qui saute plus haut et tape plus fort mais sans le timing et la détermination).

    • Paulo 5 mai 2020 at 10:00

      L’article d’Eurosport avec tous les Sampras-Agassi classés par niveau de qualité du match, excellent. Avec des extraits vidéo de plusieurs de ces matches. J’en ai visionné plusieurs, et je partage tout à fait ce commentaire d’un internaute disant à peu près (je traduis de l’anglais) que ceux qui disent que les Federer, Nadal et Djokovic ont amené le tennis à un autre niveau n’ont manifestement pas vu de Sampras-Agassi.
      Qu’est-ce que ça jouait bien, et vite ! Avec un avantage par rapport à notre époque soi-disant la meilleure de toutes : les joueurs cherchaient à faire le point rapidement, ça ne lambinait pas, y’avait pas ce lift omniprésent (et ces raquettes) qui finissent par dénaturer le jeu… en ce moment je regarde par morceaux un Edberg-Agassi de 1990 proposé par Eurosport (finale d’Indian Wells), pas mal non plus…

      • Perse 5 mai 2020 at 10:21

        J’ai bien aimé trouver des échanges en très bonne qualité de cette période. Il n’y en avait pas auparavant sur YT. Et ça rend mieux justice à cette époque.

        Après évidemment que les joueurs actuels sont infiniment meilleurs mais Sampras et Agassi ont bien contribué à transformer le tennis.

    • Guillaume 5 mai 2020 at 12:06

      Une question d’ailleurs : depuis l’épisode de la raquette spaghetti à la fin 70′s, avez-vous connaissance d’un aspect de l’évolution du jeu (matos and co) où les autorités du tennis seraient intervenues pour légiférer ? Je n’en vois pas… et ça tendrait à dire que le tennis est le seul sport qui n’encadre pas (plus) ses évolutions… La natation a stoppé la course à l’échalote des combinaisons, le javelot aussi (bon en même temps ça menaçait la sécurité des sauteurs en bout d’aire :)), le cyclisme a strictement encadré l’exercice du contre-la-montre, les sports mécas sont rigoureusement réglementés… rien de tout ça me semble t-il en tennis, où il semblerait qu’on puisse agir sur le jeu, le modifier en profondeur (voire le dénaturer), sans instance pour encadrer et codifier tout ça ?

      • Perse 5 mai 2020 at 13:01

        Intéressante réflexion. On pourrait penser que l’encadrement des surfaces dans la défunte Coupe Davis et l’abandon des moquettes en indoor sont les dernières mesures influençant les conditions de jeu, et promues par les instances.

      • Rubens 5 mai 2020 at 13:29

        J’étais en train de te répondre quand Perse a dégainé avant moi. Les surfaces accueillant les rencontres de Coupe Davis ont été réglementées en 1985, suite au traquenard d’Asuncion qui avait vu le Paraguay battre la France dans des conditions extraterrestres, parmi lesquelles un parquet ultra-rapide.

        Je crois aussi me souvenir que la taille des balles a été réglementée dans les années 90 ou 2000. Mais sur les raquettes, en effet, je n’ai aucun souvenir depuis la raquette spaghetti…

      • Guillaume 5 mai 2020 at 13:42

        merci de vos retours ! Cela tendrait donc à entériner le fait qu’en matière de raquettes et de cordages, c’est prime à l’innovation. Les fabricants peuvent faire ce qu’ils veulent, sans garde-fous, peu importe les conséquences sur le jeu.

  7. Guillaume 5 mai 2020 at 13:38

    Quant à l’aspect « meilleure époque de tous les temps », j’en suis sérieusement arrivé à me demander si ce sont les 3 de devant qui sont si forts ou ceux qui arrivent derrière qui sont si inconsistants. C’est un peu extrême, et comme on dit toujours la vérité se situe sans doute à mi-chemin, mais il y a longtemps que je fais remarquer que les vagues de « jeunes » successives se sont le plus souvent brisées bien avant d’arriver jusqu’au Big 3. Des Simon, Gasquet, Ferrer ou Berdych ont, chacun à leur niveau, incarné des barrages plus ou moins insurmontables.

    C’est un discours qui commence d’ailleurs à se répandre chez les coachs : pointer le manque d’investissement des nouvelles générations dans leur carrière. Pour plein de raisons : revers de la médaille de Prize money confortables qui font qu’un Top 20/30 n’est pas incité à aller voir plus haut, manque de passion vis-à-vis d’une activité qui apparaît avant tout comme un métier (les entraîneurs désespèrent bcp du manque de culture tennis de leurs joueurs, qui dans le fond auraient préféré être footballeurs ou basketteurs mais ont ‘subi’ le fait d’être meilleurs au tennis), dispersion en activités de relations publiques qui ont explosé cette décennie… Bref, nous n’aurions plus affaire à des morts de faim capables de bouffer tennis, tennis, tennis comme leurs aînés.

    J’ai tendance à penser qu’il y a bien eu un âge d’or avec le Big 3, mais pour moi il se referme vers le milieu des années 2010. Depuis, tout ce que nous traversons, les alternances de séquences fortes de chaque membre du trio entre deux soucis (physiques ou moraux), l’incapacité des newbies à s’installer dans la durée, le côté redite d’un never-ending Tour, m’évoque plus une fin d’ère qui s’éternise dans la lassitude qu’un âge d’or excitant.

    Mode ‘vieux con’ off. Aaaah, mais ça fait du bien :)

    • Perse 5 mai 2020 at 15:17

      Je te rejoint et c’est fort mieux écrit que ce que je serais capable de faire. Au-delà de l’archi domination du trio qui est en train de vider de sa sève le circuit et d’éclipser les accomplissements des légendes du passé, deux faits m’agacent: le fait que le jeu deviennent une guerre d’attrition qui se termine sur un passing ou une faute provoquée avec trop de rallyes.
      Je préfère les duels en 2 coups plutôt que les guerres industrielles du XXème.
      Le deuxième point est la dévaluation du Masters, où l’enjeu du numéro 1 fut trop rare, avec des conditions de jeu peu excitantes et pas de finales en 3 sets.

    • Paulo 5 mai 2020 at 19:04

      En dehors de la « rente de situation » dont bénéficient les 3 monstres (tableaux à 32 TS, sommes d’argent monumentales engrangées leur permettant d’avoir une véritable entreprise à leur service, « rivalité » historique décuplée par la puissance inédite des médias, internet compris, ce qui pousse les patrons de tournois à les vouloir à tout prix, donc à tout faire pour qu’ils restent au sommet…), Judy Murray a dit quelque chose d’intéressant il y a quelques mois, passé quasi-inaperçu : Federer, Nadal et Djokovic sont la dernière génération à ne pas avoir grandi avec internet et le phénomène de zapping permanent qu’il encourage. Résultat, selon elle : la capacité des jeunes à se concentrer en est affectée, surtout de façon prolongée, et cela jouerait sur leur manque de « niaque » (à ce niveau, bien entendu).
      J’ai lu ou entendu récemment, je ne sais plus où… il me semble que c’était un jeune joueur justement (Noah Rubin peut-être) qui allait dans le même sens ; il me semble que c’était dans le cadre du débat sur la réduction de format des matches, le passage à 4 jeux gagnants, no-ad, tout ça : il faut que ça aille vite, les matches de 3 ou 4 heures, les débuts de sets où rien ne se passe, y’en a marre (je traduis). Bref, au lieu de remettre en question le matos (voire les surfaces et les balles) qui rendent très difficile de finir un point en 3 ou 4 coups de raquette, donc allongent les matches, ils veulent changer les règles fondamentales du tennis… vive la jeunesse.

    • Paulo 5 mai 2020 at 19:07

      Sur le matériel, je pense comme toi Guillaume qu’il faudrait encadrer son évolution… même si c’est un peu tard, car je vois mal les joueurs actuels accepter de revenir aux raquettes d’il y a 25 ans. Au moins la moitié d’entre eux en seraient pénalisés ! Et on sous-estime le caractère conservateur des gens (conservateur par rapport à la situation actuelle, évidemment).

  8. Perse 27 mai 2020 at 22:56

    Hello,

    RG s’active sur youtube et mets des matchs en intégralité, de longs highlights chronologiques etc…

    Je suis tombé sur un petit segment « Chatting with Daniela (Hantuchova) » et on a 10 minutes avec des joueurs et c’est une Madeleine de Proust.

    https://www.youtube.com/watch?v=pOU8Di_Mb2w

    Le premier numéro est avec Mary Pierce qui ne manque pas d’aura même si être un « born-again Christian » est assez mal vu dans notre culture anticléricale. Voir Safin, Santoro est sympa également.

    Et enfin, Daniela est sublime, trop souvent blessée et friable mentalement mais sur le critère allure et beauté, Sharapova est enfoncée.

    • Guillaume 29 mai 2020 at 11:50

      Alors j’adore le vintage, hein, là n’est pas la question – bien au contraire, même. Mais alors là je dois bien dire que j’arrive à l’overdose. Il y en a juste trop. Et cette omniprésence de Roland-Garros ces jours-ci comme si le tournoi avait bien lieu est le coup de grâce. N’importe quel prétexte fera l’affaire : les 50 ans d’Agassi, les 60 de Noah, les 20 ans du titre de Pierce, et puis du Kuerten, et puis une double page sur Panatta (L’Equipe du jour), les violons ressortis sur l’enfance de Djokovic (Eurosport), les interviews de vieilles gloires (We are tennis et Roland-Garros)… Cette obsession d’occuper le terrain, qui amène fatalement les médias à tous faire la même chose, entraîne chez moi un sentiment d’indigestion. Et pourtant je suis d’habitude particulièrement friand de ce genre de sujets. Mais là il y en a juste trop – et toujours les mêmes marronniers, tant qu’à faire. Parce que si encore c’était un tant soit peu original, et qu’on apprenne des trucs… mais même pas : « Novak, ton enfance sous les bombes », « Fabrice ? Parle-nous de quand tu as battu Safin ». « Michael ? Ce service à la cuillère, qu’est-ce qui te passe par la tête ». « Guga, ton histoire d’amour avec le public parisien », « Adriano, ton plongeon », « Marat, ton short »… Pff, j’en peux plus du vintage (et je n’aurais jamais cru dire ça un jour).

      • Rubens 29 mai 2020 at 13:57

        100% d’accord Guillaume, sauf qu’en tant que fan primaire et complètement neuneu de Guga j’ai, quoi qu’il arrive, un immense plaisir à lire tout ce qui touche à mon doudou tennistique. Et en l’espèce il était question, pour une fois, de son deuxième titre à Roland, et non du premier qui a été rabâché sur tous les tons.

        • Colin 5 juin 2020 at 15:37
          • Rubens 5 juin 2020 at 21:27

            Juste énorme ! Mais Guga avait déjà raconté cette histoire dans son bouquin. Sacré Alex. Mais pourquoi il a pas gagné l’année suivante contre Moya le Alex ? Il était sympa, il méritait bien un titre à Paris ? Ou encore en 2002 contre Costa ?

          • Colin 8 juin 2020 at 20:11

            En 2002 contre Costa (dont il devait être témoin de mariage une semaine plus tard!) c’est en demie qu’il a perdu. Mais on ne bat pas le futur marié quand on est un gentil garçon comme Alex!!! Et puis s’il avait gagné il lui aurait encore fallu taper Ferrero en finale.
            Trois joueurs qui avaient remporté la Coupe Davis ensemble en 2000 d’ailleurs…
            En 1998 Moya était intouchable… à Roland-Garros du moins, puisqu’Alex prendra sa revanche en finale du Masters. Mais Moya n’a jamais aussi bien joué qu’au printemps 1998 (doublé Monte Carlo / RG).

            • Rubens 9 juin 2020 at 00:18

              Oui mais vu la finale qu’a jouée Ferrero en 2002 le titre était à la portée d’Alex. Je faisais la similitude entre 1998 et 2002 parce que les deux fois il a laissé gagner un ami, et les deux fois ça lui coûte un titre à Roland. En 98 je ne nie pas que Moya était très solide, mais sur le tournoi je ne suis pas certain qu’il était réellement meilleur que Corretja. Et j’aurais bien voulu voir Alex à son meilleur ce jour-là, parce qu’il n’aurait pas déshonoré le palmarès du tournoi parisien. Entre 1997 et 2002 il a été top 3-4 sur terre battue, ça n’aurait pas été illogique qu’il le gagne.

              Et autant sa défaite contre Guga en 2001 ne souffre aucune contestation, autant ses défaites face à Moya et Costa me laissent un goût d’inachevé.

            • Sebastien 9 juin 2020 at 02:35

              J’ai vu quelques rediffs de Corretja et j’arrive pas à lui trouver un coup fort.
              On dirait un peu Bautista-Agut avec un coup droit plus rond.
              Le coup droit bombé peut-être et le déplacement, un revers élégant ? Mais rien dans son jeu qui fasse vraiment mal. Guga frappait franchement son revers et son coup droit et je préfère son jeu à Corretja en fait, qui retenait trop ses coups. Peut-être trop sympa ?

      • Perse 30 mai 2020 at 11:59

        Cette lourdeur et cette omniprésence sur des sujets rebattus est compréhensible mais en l’occurrence RG a partagé beaucoup plus que ça et c’est une notable amélioration par rapport à leurs habitudes digitales (qui faisaient peines à voir par rapport à Wimbledon). C’est pour le moment focalisé sur le simple mais il y a de bons articles, mieux écrits et des matchs « moins » classiques que les anecdotes des gars populaires.

        Même si sur Youtube, Wimbledon demeure loin devant avec des vidéos d’excellente qualités, bien monté et souvent éclectique mettant tous ses tableaux à l’honneur, y compris doubles, légendes et fauteuils.

        • Sebastien 9 juin 2020 at 02:37

          Par contre, je ne m’infligerai pas la rediff de Djoko-Federer 2019 quand même hein.

      • Sebastien 9 juin 2020 at 02:27

        Courage Guillaume, le supplice Roland-Garros est terminé. A présent allons vers la magie de l’herbe pour nous rendre le sourire. Mais rends-toi compte : nous pourrions avoir une 13ème gueule de bois avant-hier, je me dis qu’en comparaison le vintage est presque supportable.

  9. Rabelaisan 31 mai 2020 at 17:08
  10. Paulo 4 juin 2020 at 09:12

    Je ne sais pas si vous avez remarqué : la chaîne YouTube de Roland a mis en ligne des matches (en intégralité), par exemple Sampras-Courier 1996, Hénin-Kuznetsova 2005, Kuerten-Muster 1997, Agassi-Safin 1998…

    Le lien https://www.youtube.com/channel/UCF3K1Jf8hjFW8qliei8fQ3A

    (sinon je me suis regardé le Sampas-Agassi de l’US Open 2001 les jours derniers, en intégralité sur YT également, wow quel match, quel tennis ! pas de temporisation, pas de fioritures, les gars y allaient gaiement – et Pete, en plus de son service et de sa main au filet, quelques superbes winners de revers en retour ou en long de ligne également)

    • Perse 5 juin 2020 at 22:02

      Tout à fait, je l’avais déjà mentionné. Pas mal de très beaux matchs offerts par le tournoi que j’ai bien aimés.

      Ce qui me frappe dans ces matchs devenus vintage est la forme des coups, souvent plus simples et moins bouclées. De Courier à Agassi en passant par Hénin, les prises de raquettes sont plus neutres et les effets moins forts. Les raquettes sont également plus petites, le constrate avec le pavois de Berretini est très drôle.

      J’ai regardé les deux Sampras de 1996, que je n’avais jamais eu l’occasion de faire auparavant et on sent la thalassémie affecter Sampras qui ne rends pas les armes. Autant Bruguera n’était pas au sommet de sa forme mais revenait bien, autant Courier, Sampras le bat parcequ’il a le dessus psychologiquement (d’ailleurs sur quasi balle de match, Courier a cette parole : « This is all fucking Wimbledon over again, the guy is in the grave and he serves bullets, 190 mph bullets »). Résultat: ace sur coup droit et match!

      • Paulo 6 juin 2020 at 12:09

        Je suis en train de regarder le Sampras-Courier de 96, par petits bouts.
        J’aime comment Pete arrondit ses revers, et Jim n’aime pas ça, lui qui est si fort quand il s’agit de frapper à hauteur de hanche. Dans le 2ème set (j’y suis), Sampras fait aussi du Wawrinka avant l’heure : service kické côté avantage et derrière, gros revers long de ligne gagnant.

        Sur la façon de jouer, je préfère la façon ancienne, avec moins de lift, des frappes plus tendues (lié aux raquettes évidemment).
        ce qui me frappe aussi est le côté assez peu conventionnel et inesthétique du coup droit de Sampras, coude replié, proche du corps, et pourtant si efficace !

        • Perse 7 juin 2020 at 17:55

          J’adore le coup droit de Sampras, c’est comme un canon long où la détente des gaz ferait accélérer la balle en contraste avec le punch du coup droit de Courier.

        • Sebastien 9 juin 2020 at 02:31

          Le coup droit de Courier a l’air brutal et hyper forcé alors que celui de Sampras paraît tellement fluide et au final la balle va bien plus vite que celle de Courier, peut-être avec moins d’effet ?
          Je rêve d’un joueur comme Sampras à voir jouer les années qui viennent, mais j’ai l’impression que son style n’est pas reproductible ?

    • Sebastien 9 juin 2020 at 02:29

      Quel dommage que nous ne soyons même pas nés du temps de Sampras. Son jeu semble tellement explosif plus que celui qu’aucun autre joueur, j’aurais bien aimé le voir challenger le Roi Fedou sur gazon, tous deux au top. Fedou aurait gagné je crois mais les winners explosifs de Sampras ça avait l’air d’un autre monde !

      • Paulo 9 juin 2020 at 09:48

        J’étais largement né au temps de Sampras ;-)

        Pour diverses raisons je ne regardais pas beaucoup de tennis à cette époque, mais ce que j’ai vu de lui m’a suffi à l’apprécier.
        C’est juste qu’aujourd’hui avec les matches rediffusés je peux apprécier plus précisément son tennis.
        On parle de son coup droit, mais son service est quand même terrifiant, pour les matos de l’époque. Les secondes qu’ils sert quasiment comme des premières, tout près des lignes, je comprends que ses adversaires étaient écœurés.
        Mais aussi, sa volée : Sampras était un grand volleyeur, des volées bien placées, longues, avec ce coup de poignet pour relever et ré-accélérer la balle. Dans son fameux match contre Agassi à l’US 2001, il monte près de 200 fois de mémoire, avec 70-75% de réussite, quand Dédé monte tout juste 20 fois !
        Ce qui me manque le plus aujourd’hui, ce sont les grands volleyeurs comme lui, ou McEnroe, ou Becker, Edberg etc. (au plus haut niveau j’entends)

        PS : j’ai vu que plus haut tu disais préférer Kuerten à Costa, je suis en train de regarder (par petits) bouts) le Kuerten-Muster de 97, effectivement le tennis très punchy de Guga est plus agréable que celui d’un RBA arrondissant ses coups droits. je me faisais hier la réflexion que ce sont des joueurs comme lui (et Courier et Agassi avant lui) qui ont fait entrer le tennis dans l’ère moderne, celle de la puissance du fond de court.

        • Rubens 9 juin 2020 at 10:43

          Salut Paulo,

          Figure-toi que ce WE j’ai justement regardé le Kuerten-Muster de 97. J’avais en tête ce qu’il a raconté à propos de ce match dans son livre, il a perdu le premier set au TB en recherchant le KO du fond du court, et il s’épuisait.

          A partir du deuxième set, il a davantage temporisé, en jouant long et sécurisé, et en attendant l’ouverture (notamment côté revers) pour envoyer ses missiles. Outre que ça lui a permis de s’économiser, c’est comme ça qu’il a pris les commandes du match. En voyant le match en entier, je retrouve complètement ce qu’il en raconte. Il était capable de se montrer attentiste et conservateur (dans la lignée de l’école espagnole), mais aussi de prendre les commandes en lâchant ses coups, à l’image des cogneurs du genre Agassi-Courier.

          Dans son bouquin, Guga explique qu’il a longuement travaillé sur ces deux stratégies suite à la finale Bruguera-Courier de 93. Mais c’est lors de ce match contre Muster qu’il a senti pour la première fois qu’il parvenait à le faire.

          L’autre match que je voudrais voir de cette année-là, c’est le Kuerten-Medvedev, dont je n’ai vu que des extraits. Pour un prochain Roland annulé peut-être !

        • Sebastien 9 juin 2020 at 21:09

          En fait je ne comparais pas directement Guga à RBA, mais Guga à Corretja, dont le jeu me semblait ressembler à celui de Agut : pas de grosse puissance, un coup droit correct (peut-être un peu plus plat et agressif chez RBA), une capacité à courir très très espagnole !
          Guga quand il le voulait pouvait laisser son adversaire sur place même sur terre battue et son revers pouvait supporter les gros lifts genre Bruguera.
          Je ne sais pas ce que ça aurait pu donner contre Nadal.
          Rios a déclaré il y a quelques années qu’il aurait mené la vie dure à Nadal avec ses prises de balle précoces et ses angles. Suis moins convaincu que Rios puisse même avec une machine temporelle faire mal à Nadal.

      • Paulo 9 juin 2020 at 09:52

        Pour un Fed-Sampras, on a vu ce que ça a donné en 2001 ;-)

        Avec un matos des années 90, je ne suis pas sûr que Fed aurait gagné… très difficile de comparer quand les conditions de jeu changent beaucoup comme ça a été le cas entre les années 60, puis 80, puis 2000.

        • Perse 9 juin 2020 at 17:50

          Pour ce match, une et une seule confrontation n’est pas un échantillon suffisant mais c’était un très beau match avec un Federer qui a de belles inspirations sur certains retour.

        • Sebastien 9 juin 2020 at 21:03

          Comme Perse, il me semble que ce match n’est pas représentatif. Un Federer pas à son sommet, loin s’en faut, et un Sampras plus à son sommet, loin s’en faut.
          Tout au plus, le match a permis à Fedou de se rendre compte qu’il avait un jeu capable d’être dans les 16 premiers sur herbe cette année-là.
          Il nous faudrait un Sampras 1994 – 1995 ou 1999 contre un Federer 2004 – 2006 – 2007 ou 2012/2018.
          Question service celui de Sampras semble vraiment très horrible à retourner.

  11. Montagne 9 juin 2020 at 10:20

    Le quizz proposé par Guillaume sur les demi-finalistes de grand chelem et aussi les rediffusions de matchs m’ont rappelé un souvenir assez ancien sur la vision des journalistes – excuse moi d’avance Guillaume.

    Je crois que c’était à l’US open de 1990 (oui Sébastien j’étais déjà né -et depuis longtemps !!), i y avait une nouvelle génération d’américains qui arrivaient en quart de finale (Agassi, Sampras, Wheaton, Krickstein) et un journaliste de l’Equipe, certainement Philippe Bouin, pape du tennis journalistique de l’époque, prévoyait que celui qui ferait la meilleure carrière était… Wheaton. Je serai curieux de retrouver l’article en question d’ailleurs.

    • Rubens 11 juin 2020 at 11:43

      Très visionnaire ce Philippe Bouin. Mais bon, Wheaton a sans doute été privé d’une plus grande carrière par ses blessures à répétition. Parce que dans le registre des attaquants, c’était quand même une pointure. Lors de sa demi-finale à Wimbledon 91 contre Becker, j’ai le souvenir que Boris avait fait parler son expérience dans les moments chauds, mais il ne rigolait pas du tout, et il était tout heureux de s’en sortir en 3 sets…

  12. Montagne 10 juin 2020 at 16:29

    D’après l’Equipe, Federer aurait annoncé qu’il ne rejouerait plus avant 2021 suite à une opération au genou.

    • Paulo 11 juin 2020 at 09:30

      Ça sent le sapin.

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