Andy Murray ou le mal aimé

By  | 7 juillet 2010 | Filed under: Légendes

Après Novak Djokovic, je poursuis mon tour d’horizon des p’tits jeunes qui sont montés et… qui sont  bloqués au premier étage. Ces deux-là on les attendait pour une bataille acharnée qui aurait pu (dû) envoyer Heckel & Jeckel à la retraite ou du moins les challenger efficacement dans la durée. A eux deux ils auraient pu prendre le pouvoir mais ils se contentent finalement des miettes. Cette quête du Graal  est-elle vaine ? Alors qu’ils ont fêté leurs 23 printemps, ils ont compris qu’en ce qui concerne les deux stars de l’ATP, il ne fallait pas seulement les titiller mais travailler encore et encore, retrousser ses manches et repartir à l’assaut inlassablement.

On s’accorde a dire qu’Andy Murray est un génie du tennis, qu’il a tous les coups dans sa raquette et qu’il est l’un des  joueurs les plus intelligents du circuit.  Sa famille tennistique : les contre-attaquants, tout fin tacticien qu’il est, avec une capacité à faire déjouer les tous meilleurs joueurs au monde. Cependant il traîne, comme un boulet, une réputation de dilettante sur le court conjugué à un fort mauvais caractère.

2008 : le déclic

Il a émergé au plus haut niveau l’année qui a suivi la montée en puissance de Novak Djokovic, soit en 2008, avec une ascension presque parallèle excepté la non-victoire à l’Open d’Australie 2010… on en reparlera plus loin.
Cependant, il ne connaîtra  pas une trajectoire exponentielle comme celle de Djokovic, qui confirme plus rapidement.  Andy se fait attendre, sa progression sera progressive, de mois en mois, de tournois en tournois : il commence par glaner une victoire en janvier à Doha puis Marseille un mois plus tard. A la surprise générale, il bat Federer à Dubaï, c’est alors sa victoire la plus probante. Il sera inexistant sur la tournée de terre battue, surface qui n’est pas sa tasse de thé et qui l’amènera à se rapprocher d’Alex Corretja. En revanche, sur le gazon de Wimbledon et presque à la maison, il atteindra les quarts de finale où il sera vaincu par le futur vainqueur, Rafael Nadal. Pour l’anecdote, il remonte un déficit de deux sets contre Richard Gasquet lors du tour précédent. C’est le déclic : l’ascension de Murray au plus haut niveau est en marche et ce grâce à Ritchie (où la belle vie). La tournée américaine  le verra atteindre les quarts de finale à Toronto en battant Djokovic en deux sets secs. Ils s’affronteront la semaine suivante en finale de Cincinnati, match qu’il remportera également sur un double 7/6. Un nouveau duel se dessine… du moins c’est ce qui se dit. A l’US Open, il bat Nadal en quatre sets sur deux jours pour rejoindre Federer en finale… douze mois après Djokovic. L’histoire se répète, le p’tit jeune qui monte contre le Monstre sacré. Peut-être un peu émoussé, il ne pèsera pas bien lourd dans la raquette de Federer et ne lui prendra pas un set.
Le format Master 1000 lui convient particulièrement bien et rapidement, il devient multiple vainqueur de ces tournois : après Cincinnati, il remportera Madrid et sera de la partie pour un Masters où, après s’être échiné à battre de nouveau Federer afin de l’éliminer dès les poules, Davydenko se chargera de le sortir en demi-finale. La relève est assurée… Inéluctablement, l’univers de la petite balle jaune s’étoffe. Après le binôme d’enfer que l’on sait, puis le trio de choc, nous avons enfin un carré d’as rassemblé pour une année 2009 qui sera palpitante.
On a presque un deuxième duopole qui émerge, du moins c’est ce que nous croyons. Nous sommes au second semestre 2008.

2009 : l’année du premier Grand chelem ?

En toute logique, on pense qu’Andy va suivre les pas de son presque jumeau de Serbie en allant rafler son premier Grand chelem dès le début d’année 2009. Il est même perçu comme le favori de l’Open d’Australie au regard de son niveau de jeu ainsi que de ses résultats des mois antérieurs.
Nous sommes en 2010 et nous connaissons la réponse mais faisons un retour en arrière…  Il était une fois il n’y a pas très longtemps,  Murray est celui qui ira contester la suprématie toute neuve de Nadal qui commence l’année en remportant son premier Grand chelem sur dur juste pour faire pleurer son meilleur ennemi… Ne dévions pas de sujet, revenons à celui qui nous intéresse aujourd’hui.
Malgré sa défaite contre Fernando Verdasco en Australie, son premier trimestre 2009 (finale à Indian Wells, titres à Miami et Rotterdam) le place comme concurrent direct d’un Nadal qui fait un début d’année remarquable. Federer qui lui réussit plutôt bien sur le format deux sets prendra cher lui aussi (selon la blogosphère et les journaleux).
Arrive la terre battue, où personne ne l’attend, à juste titre tant cette surface semble lui répugner . Mais surprise, il atteint les demi-finales à Monte-Carlo.  Il perd face à l’ogre de la terre rouge en accrochant un set et en imitant les ronds-ronds de Rafa…
Il continue son chemin tranquillement jusqu’en quarts de finale à Roland-Garros, ce qui est un résultat convenable :  il est quatrième mondial et ce n’est pas sa surface favorite.
Arrive la mini-saison de gazon, si on peut encore appeler ça une saison où il est presque impossible de jouer plus de deux tournois et c’est bien dommage. Forcément la pression gagne du terrain, les Anglais ayant adopté, faute de choix, Andy Murray le Scottish.
Les tabloïds n’oublient pas de lui mettre une pression si intense qu’il vacille en demi-finale contre son homonyme Andy… Roddick. Cette défaite pouvant être toute relative au vu du tournoi exceptionnel que celui-ci réalise et qu’il n’avait plus reproduit  depuis cinq ans.
Le monde de la petite balle jaune est une nouvelle fois déçu. Quand Murray va-t-il confirmer son talent en remportant son premier Grand chelem ? Il est vrai qu’il est jeune et qu’il a encore le temps. On le compare même à Lendl qui a perdu de nombreuses finales avant son premier titre.
Murray n’est-il finalement qu’un joueur performant dans les formats en trois sets plutôt qu’au meilleur des cinq sets ? La tendance serait de le voir plutôt comme un Davydenko plutôt que comme un Lendl. Rappelons que Davy n’a même pas atteint une finale de Grand chelem. La faute à qui ?

2010 : déjà la désillusion ?

Il semble toujours aussi ambitieux, son staff est digne de celui d’un n°1 mais il coince dans les grands évènements.
Comme l’année précédente, et comme Djokovic, il a déçu lors des quatre derniers Grands chelems en produisant une finale très moyenne à l’Open d’Australie, où son niveau de jeu avait pourtant rassuré : tous les voyants sont au vert et rien ne pouvait contrecarrer cette théorie…
Seulement, après avoir éliminé un très bon Cilic en demi-finale,  dans un match assez intense malgré la fatigue de ce dernier après les longs marathons des tours précédents, Andy va décevoir à nouveau.
Lors de ce tournoi il s’essaie pourtant à de nouvelles techniques, il pousse son jeu vers l’avant, mais le deuxième dimanche venu, il est resté scotché au fond du court à faire « droite gauche, gauche droite » pendant que Fed se régalait.
Etrangement, Andy n’est que l’ombre de lui-même, Federer joue un grand tennis, la première balle de service répond présente mais on se demande ce qu’il se passe dans le crâne du natif de Dunblane (Cochran c’est pour toi). Malheureusement, face à un grand Fed, l’opposition n’est pas celle attendue. Il aurait pu, il aurait dû mieux jouer et la suite de sa saison va s’en ressentir.
Ce n’est pas le fait de perdre une nouvelle fois en finale qui lui met la tête en vrac, on peut toujours perdre un match et cela tout sportif le sait ; ce n’était pas non plus le moment ou jamais pour lui (même s’il s’en approche). Mais c’est la manière, trois sets secs dont un seul accroché qu’il aurait pu gagner, en déjouant complètement.
Depuis cette défaite, il n’est plus le Murray volontaire que l’on connaît, son attitude est effectivement négative, il fait des déclarations méprisantes après sa défaite à Dubaï (il annonce avoir considéré ce tournoi comme un terrain d’entraînement pour tenter des « trucs »). Il ne se bat pas sur le terrain, il erre comme une âme en peine.
Cette année plus que l’année précédente, on n’attendait rien de lui à Roland-Garros, effectivement il perd en huitièmes. Et sur le « green » de Wimbledon il signe encore un numéro mitigé, entre satisfactions (pas un set perdu jusqu’en quarts) et désillusions (trois sets contre Nadal).
J’espère pour Murray que cette mauvaise passe est provisoire, car après le vide laissé par del Potro le niveau du Top 5 va de nouveau reculer. Andy Murray n’a pas encore le palmarès de Djokovic et mine de rien il s’est fait doubler par l’Argentin qui, lui, a réussi à New York ce que les deux autres n’avaient pas su faire : il était l’outsider en finale de L’US Open face au maître des lieux qui pouvait encore atteindre un record (6 victoires consécutives détenues par Tilden) mais lui a su renverser le cours des choses et s’imposer.

Réhabilitons Andy

• Sa famille
Un petit mot sur sa maman : beaucoup d’entre vous ne sont pas parents et encore moins maman vu au nombre de messieurs présents sur ce site. Moi, sa mère ne me choque pas et celle de Novak non plus. C’est le cœur qui parle et c’est juste qu’elles s’expriment avec de la hargne pour leur fils en montrant les dents, un peu comme des lionnes en somme. Ce qui n’est pas normal c’est lorsque c’est fait pour gêner l’adversaire mais « Quiet » veille au grain. Ce sont des mères c’est tout et seule une autre mère peut le comprendre. Vous avez vu la mère de Dementieva ? Elle est angoissée comme pas possible presqu’à pleurnicher tellement elle a peur pour sa fille. Ce n’est pas avec ce soutien qu’elle va remporter un Grand chelem Elena !

• Son attitude
Si Nadal était hors « top 5″ lors du choix pour l’Odyssée, j’aurais misé sur Murray, sur les 61 participants à l’Odyssée, il n’a été choisi qu’une seule fois. Bien sûr après cinq mois tout le monde se dit qu’il n’a pas eu tort.
On lui reproche de ronchonner sur le court et de serrer le poing quand son adversaire fait une faute. Oui il le fait mais essentiellement lorsqu’il y a break pour lui ou lorsqu’il doit sauver un point très important et puis il n’en fait pas plus que Tsonga. Mais son petit jeu du chat et de la souris est plaisant. Il a une vision du jeu unique et une très belle main (ses amorties venues de nulle part).
Le potentiel est là, reste à le tailler. On a souhaité ou plutôt on aurait trouvé naturel qu’il gagne précocement un Grand chelem à l’instar de son acolyte Nole mais on a tord de toujours comparer ce qui n’est pas forcément comparable.
Murray n’a pas le « star system » dans la peau, il ne fait pas le pitre sur le court et grimace comme personne, mais il fait son métier avec sérieux et ambition. C’est certain qu’il aura la niaque pour reprendre le chemin de la gloire.

• Son potentiel
Son défaut principal : ne pas prendre de risque. Ah ces fameux risques que l’on aime tant voir de la part des joueurs, aimer le tennis le vrai c’est aimer l’attaque. Oui mais les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous, certains diraient « malheureusement »  mais il en va ainsi, parmi le top 5 personne n’a vraiment  un jeu à risques. Dans le top 10 oui, il y a Soderling, Tsonga et Verdasco. Parfois ça passe mais pas tout le temps et pas toujours lorsque ça compte.
Reste Gulbis : aujourd’hui on applaudit son jeu tout en attaque, c’est sûr qu’il est capable de taper énormément de winners mais un point sur deux est une faute directe. Gulbis c’est un peu de fraicheur dans un monde trop sérieux, c’est vrai qu’il est fou. Il faut s’y faire, ça ne plait pas à tout le monde mais heureusement que tous les joueurs ne jouent pas de la même façon. J’aime beaucoup la fulgurance de Gulbis mais pas sûr que si tous jouaient comme lui on le remarquerait, il serait fondu dans la masse, sachons apprécier la diversité. Il n’y a qu’un « Murray » sur le circuit, sa singularité et son talent tennistique sont masqués par sa réputation de bad boy.
Andy se dit patient et qu’il a encore le temps pour remporter un Grand chelem. C’est vrai mais il vaut mieux forcer sa chance avant qu’elle ne s’échappe. Deux finales perdues sans remporter au moins un set face à un même adversaire cela prouve aussi qu’il n’a pas exploité à bon escient sa première expérience, ce qu’avait au moins réussi à faire « Nole ».
Plus que jamais il devrait se motiver, il a « encore » loupé le coche sur ce Wimbledon 2010. Solide pour ma part jusqu’en demies mais impressionnant pour beaucoup lors du tournoi,  il perd en trois sets face au futur vainqueur mais il y avait la place pour prendre au moins un set. Alors que l’après US Open était décevant en terme de résultat, sa demi-finale à Wimbledon est plutôt un bon résultat selon ses propos… pas vraiment une déclaration de super champion ça !
Il y a quelques semaines on disait que l’ère Federo-Nadalienne touchait à sa fin, peut-être mais en attendant les trois premiers titres majeurs  de 2010 sont encore allés dans leur escarcelle respective. CQFD.
Rendez-vous sur les courts du nouveau monde en août pour voir qui va se révéler en cette deuxième partie de saison. Pourvu que nous ayons du beau jeu, des acteurs en forme et des surprises.

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93 Responses to Andy Murray ou le mal aimé

  1. Kristian 7 juillet 2010 at 13:00

    Tres Bon texte.

    Autant Murray a une tete a claque, autant c’est un des joueurs que j’aime le plus voire jouer. Avec Murray, on a l’impression d’une araignee qui tisse sa toile autour de l’adversaire, dans laquelle il finit inluctablement par tomber. Ce n’est pas du tennis champage a la Federer, mais c’est passionant. Le gars en face se bat et se debat, court et se demene, mais recoit finalement toujours l’estocade qui semblait prevue encore 5 coups a l’avance.

    Murray a le physique, la technique, l’intelligence. Il a tout pour devenir un grand joueur, d’autant qu’il a deja battu tout les meilleurs et plus d’une fois. Je pense qu’il sera numero 1 mondial. Il a un cap a passer. Il le passera.

  2. Cochran 7 juillet 2010 at 13:19

    Très bonne idée d’article, plaisant à lire et assez complet !

    Par contre, ce n’est pas après Rotterdam qu’il a avoué se servir du tournoi comme « un laboratoire pour tenter des trucs » mais bien à Dubaï où il s’est fait sortir sans gloire par Tipsarevic, non sans avoir empoché ses $500.000 au passage. Faisant au passage grincer des dents dans le comité organisateur.

    Pour revenir sur 2009, je me souviens effectivement du battage médiatique autour de sa presque victoire assurée en Australie. Ce n’était même pas la peine qu’il s’aligne, puisqu’il allait gagner ! Mais juste avant le tournoi, ni Djokovic, ni Federer n’avaient abondé dans le sens des journalistes (principalement anglais) qui le voyaient comme favori. « A Slam is a different animal » avait prédit Roger aux reporters, qui n’avaient pas manqué de railler ses propos. Mais dès les huitièmes, Andy sortait et « Roger was right ».

    Même chose avant la demie de Wimbly où, là aussi, toute la presse voyait la victoire finale du sujet de sa Majesté, célébrant même, lors d’un dîner réunissant les journalistes sportifs, « la première victoire depuis Fred Perry ». Aaaah, ce Fred Perry. Andy se serait bien passé de l’avoir ressorti du formol de la mémoire collective, parce qu’à chaque GC, on lui rabâche les oreilles (et les nôtres) avec cette comparaison. Pire que Noah en 83, c’est dire…

    Ceci pour dire qu’une grande partie de l’aversion ou de l’irritation causée par Murray provient de la presse britannique qui le vend comme le messie du tennis anglais depuis 2 ans (et sa victoire à Dubaï contre Fed) alors que lui, n’en a rien à caler du tennis anglais. Tout ce qu’il veut, s’est remporter un Grand Chelem. Point barre.
    Le hic, c’est qu’en restant uniquement concentré sur cet objectif, chaque contre-performance ou échec dans les dernières lignes droites, est vécue comme un affront terrible, une désillusion profonde. Sa « dépression » post-AO est marquante de ce point de vue.

    D’ailleurs, d’une manière générale, un des nombreux dégâts collatéraux qu’a causés le Suisse est cette sacralisation assez extrême d’une victoire en GC. Médiatisation aidant, le Graal reste et demeure d’accrocher un Chelem. Si ces tournois ont toujours été l’objectif des joueurs, permettant d’obtenir une certaine immortalité historique, le phénomène Federer a accru cette prévalence des GC à un point tel que si tu n’as pas de GC à 25 ans, tu as raté ta vie.

    Pour un top 10, gagner des MS, c’est bien, se qualifier pour le Masters, c’est super, mais tant qu’on n’a pas de GC en poche, on reste considéré comme un « peut mieux faire » et, à la longue, ce doit être très pesant à gérer (en plus de la pression médiatique). Ce serait une idée à creuser dans un article, tiens…

    • Jean 7 juillet 2010 at 13:23

      Cela ne date pas de Federer, je crois qu’il en a toujours été ainsi.

      • Cochran 7 juillet 2010 at 13:32

        Oui bien sûr, mais Fed a attiré plus de monde au tennis que personne ne l’avait fait avant (même ma grand-mère) et, magie d’Internet aidant et surmédiatisation à outrance, le phénomène GC a encore été plus amplifié qu’auparavant.

    • May 7 juillet 2010 at 13:37

      The way is shut! le problème c’est que l’accès au GC a toujours été difficile mais depuis 2003 ça s’est empiré et aujourd’hui ça relèverait d’un exploit. Combien y a-t-il de vainqueurs différents par rapport aux nbres de tournois?

      • Jean 7 juillet 2010 at 13:48

        Oui, bien sûr, il était beaucoup plus facile de battre Borg ou Sampras à Wimbledon.

      • May 7 juillet 2010 at 13:53

        En effet, il y a eu plusieurs périodes de carnivores de GC, mais la plus récente est celle qui marque le +.
        Mais Borg et Sampras on eu chacun leur GC inaccessible Fed a tout eu et même si il n’avait pas, il était de la dernière partie, Borg est multi-titré sur 2 Grand Slam…

        • Jean 7 juillet 2010 at 14:01

          Pour moi, c’est une excuse, toutes les périodes ont eu leurs grands joueurs qu’il fallait battre. Dire que Roddick aura eu trois Wim sans Federer ne rime à rien, on pourrait également dire qu’Ivanisevic serait le Goat du gazon sans Sampras et Vilas celui de la terre sans Borg. Et alors ?

          Il y a toujours un dernier type à battre le dimanche.

        • May 7 juillet 2010 at 14:15

          Je ne suppose rien Jean, je n’ai émis aucun « si » je dis qu’il est difficile pour beaucoup de joueurs de se faire une place dans les majeurs et que toutes les périodes ne sont pas égales.

      • Kristian 7 juillet 2010 at 14:01

        Ben quand meme, 20 des 22 derniers GC ont ete gagnes par 2 joueurs. Ca laisse pas grand chose pour les autres.

  3. Elmar 7 juillet 2010 at 14:05

    Pas le temps de lire maintenant mais je posterai plus tard.

    Première réaction toutefois: flûte, elle m’a ôté mon idée de 2ème article (le première étant bientôt sous presse)! J’adore ce joueur et je me réjouis de pouvoir déguster ce que tu en racontes.

  4. Arno 7 juillet 2010 at 14:46

    Murray, moi je suis amoureux. De son potentiel.

    Techniquement, tactiquement, et physiquement, il a tout. Je dirais même qu’il est quasiment aussi complet que Federer, avec encore une marge de progression.

    Mais boudiou qu’il m’énerve!!!! Ce n’est même pas le résultat de son attitude sur le court, ou de celle de sa mère dans les tribunes, ou quoi que ce soit d’approchant.
    Non, ce qui m’énerve, c’est qu’il n’est pas fichu (pour l’instant) d’imposer son jeu. D’ailleurs, a t’il vraiment un jeu qui lui est propre?? Etant donné que c’est un pur contreur, comment lui reprocher d’avoir du mal à changer son jeu avec les résultats obtenus (2 finales de GC, plusieurs MS, victoires sur Fed et Nad…)??

    Je trouve que c’est un truc à creuser pour également pour Djoko, qui lui avait un style bien à lui, avant de faire évoluer son jeu vers plus de contrôle dans la quête de plus de gloire… Ou comment le mieux est l’ennemi du bien.

  5. Guillaume 7 juillet 2010 at 15:06

    Pour ceux qui veulent se remémorer ce qui sera à coup sûr un grand moment des 15love awards 2010 :

    http://www.15-lovetennis.com/?p=4517

  6. Guillaume 7 juillet 2010 at 15:13

    Perso, j’ai un gros problème avec Murray : il m’endort. Je suis incapable de garder mon attention focalisée sur le jeu quand il est sur le court. C’est le gars qui pourrit le jeu de son adversaire plutôt qu’il n’impose le sien. Il faut être très, très, fort pour parvenir à cela. Mais du coup le faux rythme qu’il impose au joueur en face, il l’impose aussi au spectateur.

    Par contre, quand il est opposé à un joueur qu’il sait meilleur défenseur de lui (autrement dit Nadal, voire Federer), il est nettement plus intéressant à suivre. Son match contre Rafa à Melbourne est un modèle de ce que peut être un tennis d’attaque joué intelligemment. Et c’est dans ces moments-là qu’il révèle aussi toute la palette de ses coups. Mais cela reste trop rare pour le racheter.

    Murray’s mum ? Sa réaction de mère est sans doute normale (May je te fais confiance là-dessus). En revanche elle ne devrait pas suivre les matchs de son fiston en public et faire comme beaucoup de parents de champions : regarder les matchs devant sa télé, porte fermée à clé et téléphone débranché.

  7. MarieJo 7 juillet 2010 at 15:34

    alors, il parait que je vous ai manqué ??? j’allais quand même pas renoncer à mes premières semaines au bord de la mer par beau temps ! un mauvais crachin et j’aurai sans doute participé un peu plus :)
    je prendrai le temps un peu plus tard de lire les articles de wimb et de remercier tous ceux qui ont participé activement ! je passerai pas au peigne fin tous les comm’ j’ai trop de retard ! lol

    aaaah murray ! chiantissime à regarder avec benneteau en face, cf 36 mille coups pour un malheureux point gagné à dubai :roll: ! mais bcp plus excitant contre nadal en général… même si sa récente confrontation a tourné en faveur de nadal, j’aime bien leurs matchs… murray fait souvent preuve d’ingéniosité pour trouver les coups qui gênent rafa, apparemment rafa a l’avantage d’avoir moins de questions à se poser pour trouver la bonne tactique^^

    je l’ai vu à roland cette année, et son premier set contre chela était tout ce qu’on déteste chez lui : attentiste et grognon, mal inspiré, bref, tête à claques ! et puis quand il décide de prendre les choses en main, c’est tout de suite bien plus plaisant, tellement il peut varier le jeu.

    j’espère qu’il va assimiler que l’agression et le contre font bon ménage ensemble, et travailler un peu son service qui le laisse trop souvent sans option offensive dès sa mise en jeu, c’est aussi un pbm de confiance dans son style qui parfois marche du tonnerre et parfois tombe à plat contre le même joueur. je pense qu’il peu très bien se bonifier avec l’âge à condition de pas trop tarder non plus.
    je pense aussi qu’il est bcp plus difficile d’accéder à un titre de GC, tant le duopole a la mainmise sur les GC, quand l’un des 2 est défaillant, c’est l’autre qui tire le plus avantage de la situation, c’est assez incroyable et certainement un peu frustrant pour les autres.
    la meilleure nouvelle pour murray, c’est qu’à l’US nadal est bcp plus prenable qu’ailleurs, j’espère que lui ou djoko sauront en profiter avant que delpo ne mette tout le monde d’accord ;)

    @ may, félicitations pour ce 2è opus :)

  8. Nath 7 juillet 2010 at 16:53

    Merci May, toujours agréable à écrire tes articles, ou devrais-je dire tes portraits ;)

    Murray, je n’arrive pas à le trouver « attentiste », vu que je considère qu’amener son adversaire là où il veut qu’il soit n’a absolument rien à voir avec défendre comme on peut en espérant que l’autre finira par faire une faute. C’est souvent lui qui décide comment le point va être joué, il me semble.

    Je l’aime bien, mais il me déçoit. Non pas par ses résultats – il est bien trop tôt pour ça – mais par son attitude depuis quelque temps. J’avais écrit suite à sa défaite face à Kohl à Monte Carlo que je croyais voir Gasquet sur le court (Head & Shoulders basses) avec en plus les mimiques et blablas caractéristiques du personnage. Entre lui, Tsonga et Djoko, on dirait que c’est la nouvelle mode de montrer ses émotions négatives sur le court, même Rafa a changé sur ce plan-là. Toujours est-il que ça me tape sur les nerfs, alors que les manifestations positives ne me dérangent pas plus que ça (M’enfin le « Come on » suite au premier point de la demi-finale de Wimby est totalement incongru, faut pas déconner !), sauf de la part de Djoko.

  9. Patricia 7 juillet 2010 at 16:58

    Un match (perdu) par Murray que j’avais adoré, c’était contre Nalbandian à Bercy : un match d’une subtilité dingue, qui formait un contraste hallucinant avec le duel « massue dans la tronche » du Tsonga/Roddick à peu près au même moment.
    Je salue la main parfois incroyable du gars, ses courses que je trouve plus esthétiques que celles de Rafa, avec des appuis plus légers (et de forts jolis mollets), et ne suis pas plus dérangée que ça par le manque de patate en coup droit (le revers est très joli) : j’adore les échecs au tennis sur le quadrillage mental du court, auxquels s’adonnent également (avec une variété de moyens différente, qui conditionne mon ordre de préférence) Nalbandian, Simon et Nadal.

    Là où j’ai du mal en ce moment, c’est le côté geignard qui c’était largement effacé dans la période dorée, où on pouvait au contraire admirer un caractère accrocheur (bon, le fameux come on anacondesque a toujours été, qu’est ce que vous voulez, c’est atroce, mais chacun sa croix génétique).

    Mum m’amuse, comme la famille Groseillovic, comme Mirka qui torture ses chewing gum de stress ; c’est du folklore, et je préfère ça à l’impolitesse sur le court, qui m’horripile, et aux contestations systématiques des décisions arbitrales – en nette régression je trouve.

    Bravo à May pour cette revue de deux joueurs assez épicés, qui partagent l’angoisse de la salle d’attente avec le risque en effet de ne pas assez croire en leur identité de jeu.

    • Nath 7 juillet 2010 at 17:17

      « et de forts jolis mollets » Attention, des âmes sensibles nous lisent peut-être 8O

      Sinon, je crois qu’on est assez d’accord sur l’écossais.

      • David 7 juillet 2010 at 17:30

        C’est vrai que le Murray Nalbandian était très beau.
        http://www.youtube.com/watch?v=SVh3thmQjcw&feature=related
        Quand on voit certain de ces points, on ne peut que se lamenter sur le maigre palmarès de Nalbandian. Quelle main, quel joueur…quel gâchis !
        Espérons que la carrière de Murray, qui a pas mal de points communs avec l’argentin au niveau du jeu, soit plus riche en titres !

      • Geô 7 juillet 2010 at 18:17

        Ah putain le roi David… Nalbandian c’est Agassi plus Coria divisés par deux. J’aurais tant aimé retrouver mon âme d’adolescent pour lui un dimanche après-midi de finale du Grand Chelem. Dommage…

  10. Sylvie 7 juillet 2010 at 17:32

    Bravo à May pour ce portrait d’Andy le mal-aimé tout en finesse et en tentative de réhabilitation.

    C’est vrai que l’Ecossais n’est pas en odeur de sainteté sur les forums, pas plus ici qu’ailleurs. Pourtant c’est un vrai talent, loin des « patators » du circuit et qui apporte quelque chose de différent, quelque chose de plus subtil. Certes, il n’a pas le tennis flamboyant ni la Grinta des Federer ou Nadal, il ne fait pas le show sur un court, ne joue pas un tennis champagne mais propose, comme le dit Patricia, une partie d’échec, un défi à l’adversaire. Malheureusement, la machine s’est quelque peu enrayée.

    En ce qui me concerne, c’est un jouer que j’apprécie. Il ne m’emballe pas comme a pu le faire Federer mais je n’éprouve ni aversion pour le joueur ni antipathie pour l’homme. Sa personnalité m’indiffère, elle ne me repousse ni me séduit mais je n’ai pas non plus fait l’effort de chercher à le connaître davantage.

    En revanche, il m’intéresse à voir évoluer. Ou plutôt il fut un temps où il m’intéressait et j’espère le voir revenir à ce niveau. Contre Federer à Madrid il avait joué à un niveau exceptionnel, laissant passer l’orage d’un premier set où il était archi dominé pour inverser la vapeur et s’imposer avec la manière.

    En revanche, son jeu se marie bien avec celui d’un attaquant ou alors avec celui de Nadal car contre Simon, on frise l’ennui.

    Même s’il ne se transformera jamais en attaquant, j’aimerais qu’il revienne à une filière plus offensive en prenant un peu le jeu à son compte car quand il se contente de « faire l’épicier », il est moins attrayant même s’il peut rester redoutable.

  11. Yaya 7 juillet 2010 at 18:45

    Murray c’est une de mes déceptions. Faut croire qu’il a passé trop de temps en Espagne et que la mentalité tennistique du pays l’a profondément marquée. Un tennis pourcentage, un tennis d’épicier, pour quelqu’un qui a le potentiel pour faire mieux. Le problème de Murray vient de ce tennis d’épicier qui lui a permis au début de battre le plus souvent Federer. Cela l’a conforté dans l’idée que c’est ce qu’il fallait pour accéder à la première place, et il n’était pas loin d’y arriver, il fut n°2 en août 2009. Mais évidemment il faut un peu plus, on ne peut pas être un numéro un durable sans coup fort.

    • Franck-V 7 juillet 2010 at 19:05

      L’Espagne n’explique pas tout, Safin a fait l’essentiel de sa formation en Espagne, il n’a pas été contaminé pour autant par l’épicerie chère à Murray.

      • Yaya 7 juillet 2010 at 23:06

        tout dépend de pourquoi ils y sont allé ! Murray est allé en Espagne, parce que sa mère qui est dans le milieu du tennis a pensé que c’était un passage obligé pour la maturation de son jeu. Pour Safin je pense qu’il y est allé pour les infrastructures uniquement.

  12. Colin 7 juillet 2010 at 19:16

    Bonne idée que celle de continuer cette agréable galerie de portraits mais j’ai quelques remarques de forme.
    - L’ascension de Murray est en effet parallèle à celle de Djoko avec un an de retard… sauf qu’il aurait fallu que Murray gagne l’Oz en 2009 (et non 2010) pour faire aussi bien que Nole (…et tant qu’à faire il aurait aussi dû gagner le Masters 2009).
    - Je suis un peu gêné par les digressions, je trouve qu’on s’éloigne du sujet quand on s’étend sur les pleurnicheries de Mme Dementieva ou sur la « folie » de Gulbis.
    Sur le fond, rien à dire… faut dire que le sieur Murray ne m’inspire ni admiration, ni détestation, plutôt un ennui poli. Par contre, pas d’accord avec toi sur la demi-finale de Monte-Carlo 2009, lorsque Murray arrive enfin à bousculer Nadal (sur la fin du 2ème set, un peu tard) ce n’est pas en « imitant les ronds-ronds de Rafa » mais au contraire en jouant agressif (enfin!) et en tentant d’attaquer toutes les balles (« à la Soderling » pourrait-on dire).

    Et pendant que j’y suis, une dernière pour Cochran: « rebattre les oreilles » ou « rabâcher », mais pas « rabâcher les oreilles »!

    • Alex 8 juillet 2010 at 00:46

      C’est pas une expression belge une fois ?

      S’étendre sur Démentieva ne peut pas être une erreur !

      Colin, le scalpel vivant !

      Murray je l’aime bien moi ! Mais il faudrait qu’il relâche May retenue en ses murs.

  13. Nath 7 juillet 2010 at 19:37

    Et pendant ce temps, notre ami Dustin Brown a sorti la TS1, Querrey à Newport.

    • Humpty-Dumpty 7 juillet 2010 at 20:14

      Bon pour le FLOAT, ça (f*ing longest of all time), ça dégage ses chances s’il bat Fish – enfin, s’il passe d’abord Dancevic mais le contraire serait bien décevant.

      • Humpty-Dumpty 7 juillet 2010 at 20:25

        F*ing voulant dire failing bien sûr puisque’il a perdu ce match. Vous ne pensiez pas à autre chose tout de même ?

      • May 7 juillet 2010 at 22:12

        J’ai bien peur pour Mahut que son moment (11 h) de célébrité soit derrière lui.

      • Jeanne 7 juillet 2010 at 22:39

        Il a perdu contre Dancevic, la légende s’éloigne

  14. May 7 juillet 2010 at 19:45

    Hello all!

    Merci pour vos commentaires constructifs et pour les corrections, il y a quelques imprécisions liées à ma propre percerption des choses (commes les comparaisons ou des petites erreurs de situations…)!
    Ce n’est pas évident car ce que j’écris je le fais de mémoire, lorsque je juge l’info primordiale ou si j’ai un doute, je la vérifie, c’est riqué mais au moins on peut savoir s’il y en a qui suivent ;)

    J’avais deux joueurs de ma team qui s’affrontaient aujourd’hui, bien contente que se soit Dustin qui ait battu l’oncle Sam!

    • Nath 7 juillet 2010 at 20:06

      Oh merde, j’avais complètement oublié que Querrey était dans ma team. Ce qui illustre bien le fait que je n’attends plus rien du concours… :?

  15. Damien 7 juillet 2010 at 21:28

    Merci May pour ce portrait.
    Personnellement c’est un joueur qui m’ a déçu au début. Avant de l’avoir vu jouer, j’avais entendu de belles choses sur son jeu. Il progressait et était pressenti pour atteindre les sommets. Et puis quand je l’ai vu jouer, j’ai été franchement déçu. Sa cuisine ne prend pas avec moi, sauf bizarement sur quelques matchs où il devient excellent et montre l’étendu de son talent. Mais c’est tellement rare… La plupart du temps, il nous fait du Gilles Simon, en plus physique, c’est triste.
    Ses matchs contre Nadal sont souvent très bons, et très agréables à voir.

    Il a quand même quelques lacunes qui l’empêcheront de dominer le circuit (de mon point de vue):
    - Son coup droit décroisé est faiblard. Il est bon en coup droit croisé mais de l’autre coté, ça manque cruellement de punch. Pour moi c’est quasi-rédhibitoire.
    - Son service est trop irrégulier, surtout en 1ere.
    - Son mental: en GC, il n’y arrive pas, alors qu’objectivement, il a les moyens d’en gagner. Lors de la finale AO 2010, il a clairement sous-joué pendant quasiment 2 sets. Quand il s’est réveillé, il était trop tard.

    Pour finir, je dirai que je suis en train de le découvrir et de l’apprécier un peu plus au fil des matchs. Je trouve qu’il apporte une vrai singularité dans le top 10, et je lui souhaite d’enfin débloquer son compteur en GC à l’USO.

  16. Jeanne 7 juillet 2010 at 22:01

    Article très plaisant de ma soeur de combat May qui manie le mot aussi bien que les armes. Le jeu de Murray est sans doute trop subtil pour moi, même si je sens l’intelligence dans chaque poil de ses balles, c’est presque trop cérébral pour l’instinctive que je suis : je dors trop bien pendant

    Mon impression est que c’est un joueur qui a une grosse marge de progression et qui va réussir à gagner des GC. Pour être numéro 1, il lui faudra faire des résultats honorables sur terre quand on sait quel silo à point c’est pour le manacori. Je regrette ses carences de coup droit, le reste de son jeu est plus que bien, malgré le service aux % qui fluctuent.

    Ses grimaces bof

  17. karim 7 juillet 2010 at 22:51

    J’avais déjà lu cet article deux ou trois fois, vu qu’il arrivait à maturation lentementt depuis quelques temps déjà, comme du bon vin, dans la cave à brouillons de 15-LT. Le jet final est de très belle facture, avec une robe pourpre et légère, un arôme fruité mais fort et une explosion généreuse en bouche pour un feu d’artifice gustatif. Je suis tenté de dire que la guérilla prouve encore une fois son talent multi-facette: mes amazones sont de redoutables combattantes et des plumes de talent.

    Je reviendrai plus longuement sur l’article demain et livrerai mon analyse du cas Murray; que je hais.

  18. Baptiste 7 juillet 2010 at 23:11

    Bon article, interessant meme si bien au fond on y apprend pas grand chose hein?

    J’ai toujours eu du mal a comprendre pourquoi andy etait mal aime. Il serait arrogant, mais l’est-il plus que federer lors de la remise des trophees de wimbledon en 2009?

    Surtout c’est un tres bon joueur de tennis, alors que l’on se plaint de la predominance des gros frappeurs.

    En fait on le deteste a cause des medias anglais…ce qui au fond n’est pas juste

    allez andy ;)

    • Jeanne 7 juillet 2010 at 23:33

      Federer en 2009 avait 15 raisons de plus d’être arrogant que Murray qui pour l’instant n’en a toujours aucune :mrgreen:

    • Jean 7 juillet 2010 at 23:40

      Non, non, il est chiant, c’est tout. Même s’ils le voulaient, je ne vois pas comment les médias anglais pourraient m’influencer.
      Etre un peu arrogant pour un sportif pro n’est pas non plus un crime.

  19. Elmar 8 juillet 2010 at 09:45

    Voilà, cette fois j’ai lu.

    Tout est bien passé en revue sur l’ami Andy. Rien à dire sur le factuel, donc.

    J’ai un peu plus de peine avec un style un peu oscillant (mais c’est une déformation professionnelle de ma part) et des digressions (que j’ai pourtant tendance à utiliser moi-même) qui n’ajoutent pas grand-chose.

    Sur Murray, j’ai longtemps pensé qu’il serait le dominateur de demain s’il parvenait à franchir le cap suprême en GC. La dernière fois que j’ai pensé cela, c’était en 2002-2003 avec Federer. Mais j’en reviens un peu.
    Ce qui m’avait impressionné sur une année complète (juillet 2008-juillet 2009), c’était la constance de ses résultats et de son niveau de jeu très élevé. Avec un tel niveau de jeu, il aurait pu empocher un GC, mais il a buté contre le meilleur des Verdasco à l’AO (et alors qu’il était malade) et a surtout livré un non-match contre Roddick à Wimbledon. Néanmoins, c’étaient des accidents de parcours et je le voyais vraiment parvenir à tirer son épingle du jeu à l’US Open ou à l’AO. Le premier signe inquiétant a été son match contre Cilic à l’US Open. Là, il est clairement passé à côté, même s’il a eu de petits soucis physiques. Depuis son accession au top, c’était son premier gros échec. Et il a connu une période creuse. Il repart sur de très bonnes bases à l’AO (finaliste quand même, avec un tableau très difficile), mais derrière, traversée du désert. Bref, il ne retrouve plus la régularité au très haut niveau. Son niveau de jeu a clairement baissé d’un ton par rapport à ce qu’il produisait il y a un an. Et ça, c’est inquiétant.

    Je lui souhaite de parvenir à s’imposer enfin dans un tournoi majeur. Savoir qu’il peut le faire parce qu’il l’a déjà fait une fois devrait lui permettre de se libérer.

    Sinon, techniquement, c’est le joueur que je préfère suivre. Sur les deux ans écoulés, j’ai pris même plus de plaisir à le voir jouer lui que Federer. C’est peu dire. Il sait tout faire, tout. Certains lui reprochent une absence de coup droit, je ne suis d’accord qu’à moitié. Mais sa première balle peut être redoutable, il a progressé en 2ème balle, son revers est très bon, son toucher est exceptionnelle, il a une très bonne vision du jeu et s’est construit un super-physique qui lui permet d’être fantastique en défense. il est connu pour être un joueur d’échecs, mais mon avis, c’est que c’est justement à ce niveau-là qu’il pêche encore. Choisir les bonnes options tactiques au bon moment. Ou plutôt, imposer à son adversaire le jeu qu’il faut au bon moment. C’était flagrant contre Nadal lors du dernier WImbledon. Murray a bien joué, mais sur chaque point important, c’est Nadal qui a décidé ce à quoi devait ressembler le point. Dans ces moments chauds-là, et essentiellement contre les top-players, il faut pouvoir mettre la pression, être agressif. Et pouvoir le faire dans ces moments-là, cela n’est possible que si l’on a les automatismes de le faire.

    Cela dit, même sans cela, je le crois capable de rafler la mise une fois en profitant de circonstances favorables. Dès l’US Open?

    • Baptiste 8 juillet 2010 at 10:52

      faut pas pousser non plus, on passe pas de joueur en crise de confiance a favori pour l’us open through un article sur 15 love

    • Elmar 8 juillet 2010 at 11:25

      Avec une demie dans le dernier GC disputé, difficile de dire que Murray est encore en crise!

      Il a par ailleurs déjà prouvé qu’il pouvait battre Nadal à l’US Open. Et Federer commence à perdre avant les demies. Il y aura peut-être une fenêtre pour l’Ecossais.

      • Robin des bois 8 juillet 2010 at 22:02

        murray est le meilleur du monde, donc sa présence en 1/2 de wim n’a rien d’une perf
        sa crise est bien réelle, elle l’empêche de saisir les GC qui sont à portée de son talent

    • May 8 juillet 2010 at 11:09

      Etre favori ça ne veut rien dire, la vrai question c’est : Est-ce que Murray peut le faire?
      En GC il faut éliminer 7 obstacles de sa route pour atteindre le Graal, il pourra toujours faire 5 / 6 matches les doigts dans l’nez mais c’est le 7ème qui représente la cote la plus ardue qu’il faut gravir et qu’importe la manière.

  20. Guillaume 8 juillet 2010 at 11:47

    On rigole, on rigole, mais voilà t-y pas que le tennis britannique relève la tête : le redoutable Richard Bloomfield, 27 ans, est en quarts de finale à Newport. En vérité je vous le dit : c’est le déclic tardif à la Rafter. A new star is born.

    A surveiller aussi son futur adversaire en quarts, le jeune Ryan Harrison, qui a notamment explosé au premier tour une valeur sûre de l’ATP, Karol Beck.

    Sinon pour Mahut c’est retour à l’ordinaire. Ceux qui l’ont découvert à Wimbledon vont avoir une surprise quand ils vont découvrir qu’il s’agit en fait d’un joueur lambda.

    • Kristian 8 juillet 2010 at 12:19

      A noter que le tennis britannique est telleent sans espoir que meme la federation d’outre manche n’y croit plus. Il n’y avait qu’un seul invite britannique dans le tableau final de Wimbledon contre 4/5 les annees d’avant. Ce seul invite evidemment n’a gagne qu’une dizaine de jeux..

    • Elmar 8 juillet 2010 at 12:21

      Attention, Dustin Brown va peut-être devenir britannique!

      • Baptiste 8 juillet 2010 at 12:25

        c’est vrai? lol
        sans être dans les 100 premiers il serait le numéro 2 britannique. un peu la loose quand même!!

      • Franck-V 8 juillet 2010 at 14:26

        il a sorti Querrey TS1 en attendant.

        • Baptiste 8 juillet 2010 at 16:38

          grosse perf! un peu comme moi le jour ou j’ai sorti un 15/3

      • Robin des bois 8 juillet 2010 at 20:21

        j’adore le style de dustin brown, mais il a presque 25 ans, faut vraiment qu’il se bouge. Sa naturalisation british serait une très bonne chose imo.

    • Robin des bois 8 juillet 2010 at 21:49

      Mahut c’est même moins qu’un joueur lambda

      • Humpty-Dumpty 9 juillet 2010 at 11:27

        Si si, tout de même, sur herbe, c’est un authentique joueur lambda, pas moins.
        (Un peu de respect pour sa finale du Queens perdue contre Roddick, que diable !)

  21. karim 8 juillet 2010 at 12:12

    J’avais voulu écrire un article sur Murray il y a quelques mois et j’étais resté à quai après l’introduction. J’avais juste trouvé que le sujet m’était imperméable, le gars me laissant vraiment à 37°.

    En fait c’est vrai qu’il a une tronche pas franchement avenante et je n’aime pas trop les joueurs qui hurlent ou brandissent le poing à chaque seconde. ça fait quelques obstacles à ce que je puisse apprécier le personnage dont le jeu, en plus, ne me plait pas du tout. Il sait faire énormément de choses, c’est vrai, mais je n’accroche vraiment pas au concept. Je me rends compte également que seul joueur sans coup droit que j’aie aimé c’était Edberg. Et le coup droit de Murray n’a pour lui… que le coup droit de Gasquet pour redorer son terne blason.

    • Baptiste 8 juillet 2010 at 12:23

      koly est pas mal niveau coup droit sinon

    • May 8 juillet 2010 at 12:43

      Murray suscite des sentiments d’ambivalence, on voudrait l’aimer mais il y a toujours quelque chose pour l’empêcher. Il a un talent incontesté pour le tennis que ce soit té-que-nique ou ta-que-tique mais on le trouve chiant et arrogant.
      C’est le sentiment que j’ai mais en même temps même si j’aime beaucoup son tennis, je ne regarde que rarement ses matches d’un bout à l’autre.

      Elmar, je suis sûre que tu as des choses intéressantes à exprimer sur Murray, ne t’arrête pas à ce petit papier…

      Karim, j’apprécie tes compliments… it’s so sweet!
      Un peu de réconfort avant de repartir au combat, viva la guerilla!

  22. David 8 juillet 2010 at 13:18

    Personne pour parler de la coupe Davis ? Ya a quand même un beau Davydenko-Nakbandian demain.

    • karim 8 juillet 2010 at 13:31

      ça se joue dans quel hôpital?

  23. Jean 8 juillet 2010 at 13:33

    Sinon, à l’inverse de ce qu’il avait annoncé en 2005, l’héritier du plus grand groupe de presse et d’armement français, bien sûr grand ami de Nico « Bah, casse-toi… », a finalement décidé de démanteler son Team, de se débarrasser de ses judokas, de ses athlètes, et de virer les entraîneurs, pour transformer une partie des locaux sportifs du Racing-club en structures d’accueil de séminaires, spa, etc, …

    Arnaud a bien entendu raison : sont conservées les structures rentables et un tennisman même 70ème mondial qui se fait gauler comme un bleu pour roulage de pelle cocaïnée sera toujours plus rentable que ces abrutis de sportifs qui se fatiguent dans des disciplines de pauvres. Quelle bande de gros nazes quant on y pense, on croirait presque qu’ils sont passionnés. En tout cas, ça doit leur faire plaisir aux athlètes et aux entraîneurs, ils n’ont plus qu’à retourner à la fédé. Ça va être beau aux JO.

    Business is business, le Team Lagardère devient donc Lagardère Unlimited (oh yeah).

  24. Alexis 8 juillet 2010 at 14:22

    Etant le seul sur 61 à avoir sélectionné Murray, je me sens obligé de sortir de ma léthargie pour remercier May d’avoir écrit ce bel article . Clairement Murray a fait évoluer son jeu vers plus de passivité quand il s’est rendu compte qu’il gênait Federer de cette façon. Il a du mal à reprendre l’initiative, mais quel dommage, regardez par ex son match contre Nadal à l’AO 2007 c’est hallucinatoire de créativité. C’est simple, et peut-être l’ai-je déjà écrit, c’était le plus proche parent de Mecir pour le type de jeu proposé à cette époque, et c’est une parenthèse bienvenue dans la litanie des gros frappeurs, bien barbants aussi à leur manière. Vamos Murray!

  25. Franck-V 8 juillet 2010 at 14:47

    Parler de l’attentisme de Murray, ça renvoie à la prophétie de Fed à Dubaï 08, parfois il ne faut pas avoir raison trop tôt, sinon, ça vous vaut les quolibets de la vox populi, c’est plus prudent de dire, « c’est un adversaire très difficile etc etc.. » mais depuis, aussi bien à l’AO qu’à Wimbledon, Fed a quand même rendu crédit à Murray dans ses itw…

    Dans son papier du jour, au-delà de l’art de musarder à Wimbledon, Bodo extrapole sur les chances de Nadal d’aller chercher le record de Fed; pas impossible, mais soumis à quelques passages réussis sur dur. Tonton précise qu’il ne miserait toutefois pas d’argent là-dessus.

    La maîtrise du dur serait toute indiquée, puisqu’à présent, avec 8 unités, plutôt que de refaire son même parcours, Nadal se trouve au même point que Lendl (né 7 mars 1960), qui a attendu d’avoir 24 ans et 3 mois pour remporter son premier GC et néanmoins aller quand même à 8 selon cette feuille de route avant ses 30 ans.

    1984:1 RG ……..24 ans 3 mois
    1985:1 US ……..25 ans 6 mois
    1986:2 RG et US 26 ans 3 et 6 mois
    1987:2 RG et US 27 ans 3 et 6 mois
    1988:0
    1989:1 AO………28 ans et 11 mois
    1990:1 AO………29 ans et 11 mois

    Ceci dit, à défaut de la maîtrise du dur, celle de TB déjà acquise et d’autres succès sur gazon feraient l’affaire… pour peu qu’un ou 2 tournois sur dur viennent s’en mêler favorablement.

  26. Antoine 8 juillet 2010 at 14:54

    Chouette un nouvel article ! Très complet de surcroît..

    Je trouve un peu dommage qu’il soit amoindri par des défauts de forme allant au delà de digressions inutiles qu’aggrave le fait même de les signaler: facilités de langage: p’tits plutôt que petits, journaleux pour journalistes, truismes (« on a toujours tort de comparer ce qui n’est pas forcément comparable », « il vaut mieux forcer sa chance avant qu’elle ne s’en aille »..). Tout cela n’est pas bien grave mais il aurait été facile d’y remédier..

    Ce qui me gêne davantage dans l’article, c’est un certain nombre de propos qui me paraissent sans fondement: Qui s’accorde à dire que Murray est un génie du tennis ? Je n’ai jamais lu cela ici ou ailleurs..Je ne crois pas non plus qu’il traîne une réputation de dilettante, bien au contraire..Je n’adhère guère à la thèse selon laquelle les tabloïds anglais auraient fait perdre Murray en demie à Wimbledon l’année dernière contre Roddick en le soumettant à une pression à laquelle il n’aurait pas résistée; je ne crois pas davantage que Murray ait été l’ombre de lui même en finale de l’OA cette année et sa « dépression » post défaite tient à mon sens au fait qu’il a perdu en ayant bien joué, comme il l’a d’ailleurs affirmé, et non au fait qu’il a perdu parce qu’il aurait mal joué. La seule chose qu’il peut se reprocher, c’est de n’avoir pas gagné le troisième set alors qu’en étant un poil plus agressif sur qq points, il aurait pu le faire..

    C’est d’ailleurs un problème récurrent chez lui: ce n’est pas qu’il soit trop attentiste de façon continue, il a largement corrigé ce défaut; c’est qu’il demeure souvent trop attentiste sur les points qui comptent vraiment, comme cela a encore été le cas contre Rafa en demie à Wimby..

    J’aime bien le jeu de Murray qui détonne dans le circuit: amorties, lobs, variations, très bon sens tactique; je n’ai pas de problème avec tout cela..En revanche, lui et sa mère m’insupportent. Heureusement, toutes les mères ne se comportent pas comme celle d’Andy. Quand à lui, ses encouragements ne me gênent pas; en revanche, ses jérémiades continuelles, ses mimiques lorsqu’il perd un point, son attitude consistant à se plaindre du fait que, et bien oui, il vient de perdre ce point comme si c’était inimaginable; tout cela me donne envie de lui flanquer une paire de claques, ce que son entraîneur aurait du faire depuis bien longtemps d’autant que cette manifestation continuelle des ses frustration le dessert bien entendu..Quand il changera de comportement, il gagnera..

    • Pierre 8 juillet 2010 at 21:39

      Tout bon, Antoine, tout bon. Mother Murène est une tête à claques. Il y en a beaucoup à qui ça ne pose pas de problèmes mais à moi si : je fréquente assidûment les courts en tant que joueur et les bords de courts en tant que papa. Les géniteurs emmerdeurs hystériques y sont monnaie courante et il suffit d’avoir un tantinet le sens de l’observation pour savoir ce qu’il ne faut pas faire. En ce sens, la Mother est un non-sen, elle a l’attitude de quelqu’un qui n’aurait jamais su prendre quelques centimètres de recul par rapport à ce qu’elle dégage comme hargne mal placée.

      Sinon, il y a 2 jours, j’ai perdu contre un enfant de 12 ans : le petit est 15/1 et possède tous les coups du tennis. En plus de ça, ce petit couillon a un mental du feu de dieu : je perds 7/6 au troisième après avoir eu des balles de match et mené dans tous les sets. Cerise sur le gâteau, il est gentil, sympa et souriant. Un futur négatif à n’en point douter.
      À quand un article intitulé « Pierre, le déclin » ?

      • Antoine 8 juillet 2010 at 22:05

        Pas mauvais du tout le petit, 15/1 à 12 ans, ce n’est pas mal du tout et vu ce que tu dis du match, il a peut être de l’avenir…C’est con d’avoir paumé en ayant des balles de match quand même..Tu as du avoir envie de l’étrangler, non ?

        • Pierre 9 juillet 2010 at 07:38

          Bizarrement pas tant que ça : comme je disais plus haut, il est immédiatement sympathique et…il a 12 ans. C’est plutôt les adultes que j’ai parfois envie d’étrangler sur un court ! :D

          • Baptiste 9 juillet 2010 at 10:56

            pas mal pierre, beau mental de tueur :) moi un jour j’ai perdu contre un mec qui avait 49 ans!!
            Limite je prefere perdre contre le gamin de 12 ans, au moins tu te dis que tu as perdu contre un futur crack!!

            Par contre 15/1 a 12 ans c’est une sacre perf.

          • Guillaume 9 juillet 2010 at 11:11

            Sérieusement, les gars, vous devriez faire une chronique sur vos expériences de joueurs de club. Je suis sûr que vous avez des moments croquignolesques à raconter.

    • Elmar 8 juillet 2010 at 22:18

      Totalement d’accord avec ce que tu dis sur l’attentisme d’Antoine sur les points importants. C’est ce que je soulevais un peu plus haut du reste. C’est vraiment là où il pêche à mon sens.

    • Colin 8 juillet 2010 at 22:54

      Antoine est attentiste sur les points importants? je n’avais pas remarqué…

      • Elmar 8 juillet 2010 at 23:17

        Ha ha. Magnifique lapsus. Antoine, faut te bouger dans les moments chauds là. Tu te ramollis j’ai l’impression. L’est où la sulfateuse que tu sortais jadis à tout bout de champ, hein?

    • Franck-V 8 juillet 2010 at 23:32

      Je trouve l’attentisme d’Ulysse et de May, encore plus insupportable que celui de Murray ou d’Antoine.

      Bon, de toute façon, on arrête l’Odyssée, c’est Jérôme qui a gagné.

  27. Antoine 8 juillet 2010 at 15:04

    Sur un autre sujet: en définitive, demain ce sera Monfils-Ferrer puis Llodra-Verdasco..Je ne donne pas cher des chances de Monfils et il vaudrait mieux que Llodra gagne, sinon, c’est cuit…

    • Franck-V 8 juillet 2010 at 15:18

      Y’aura plus à voir avec Russie-Argentine, un Davy-Nalbide, par exemple, et Croatie-Serbie, malgré l’absence de Karlo, Djoko Troïcki contre Cilic Ljubicic.

      Tous les 1/4 sont touchés par des absences.

      DP et Monaco pour l’Argentine
      Nadal pour l’Espagne et Tsonga Gasquet pour la France.
      Karlovic donc pour la Croatie. J’aurais bien aimé revoir Bozoljac
      Et Chili-Rep. Tchèque.. sans Gonzo, ni Berdych, ni Stepanek…

      • Antoine 8 juillet 2010 at 15:30

        Oui, surtout le Nalby-Davy de demain..cela peut être pas mal du tout !

    • Robin des bois 9 juillet 2010 at 09:31

      Bizarre, l’absence de fil sur la DC france-espagne
      Pour aujourd’hui j’aimerais bien les victoires de nando et ferrer

  28. May 8 juillet 2010 at 17:07

    Merci pour tous les commentaires qu’ils soit + ou -. C’est ce qui permet de s’améliorer.

    C’est vrai que « on » peut être remplacé par « je »…
    J’aurais dû, en effet, m’attribuer certains propos qui ne tiennent qu’à moi-même…
    Pour ce qui est du style ou de la forme, c’est une question d’aptitude, tout le monde n’est pas Karim ;)

    • karim 8 juillet 2010 at 18:04

      Encore heureux belle amazone, tu imagines si tout le monde portait autant chance à sa team que moi? Le meilleur joueur en activité et valide serait peut-être Ginepri.

  29. Robin des bois 8 juillet 2010 at 20:06

    Bonjour à tous, je suis un pitit nouveau sur 15LT
    je suis fan de murray parce qu’il manie pas la langue de bois et parce qu’il sait tout faire sur un court.
    Par contre je lui souhaite de sortir un jour de son attentisme tactique. Peut-être que le déclin de federer va le réveiller ainsi que djoko ?

    • MarieJo 8 juillet 2010 at 20:18

      messire robin bienvenu chez nous !
      le pauvre murray est aussi populaire que le shérif de notthingham ici bas… ah oui trop facile, celle là, je sais ;)

      moi j’avais plutôt espéré que murray et djoko soient au contraire motivés par l’excellence du king, mais je trouve que djoko en particulier a baissé trop vite les bras… murray a sans doute comme tous les grands surdoués avec un jeu très complet besoin de plus de temps pour mettre en oeuvre la tactique imparable et la consistence necessaire en GC pour aller avec. il a sérieusement besoin de cette victoire à l’US.

      • Robin des bois 8 juillet 2010 at 20:50

        en fait je suis le défenseur des mal aimés : forcément robin, berdych, murray, simon, nando, cilic, isner, querrey, karlovic, PHM et puis aussi des mieux aimés comme rafa, novak, gonzo
        j’adore les petits nouveaux genre tomic, dolgo, brown, …
        Bref j’aime bien le tennis mais j’aime pas pascal maria ni cedric mourier

  30. Robin des bois 8 juillet 2010 at 20:15

    Je viens de parcourir les commentaires de ce fil, je tiens à vous féliciter pour l’absence de fautes d’orthographe, c’est assez rare sur les forums :)

    • MarieJo 8 juillet 2010 at 20:21

      tout posteur de langage SMS est banni… c’est l’horreur absolue ! c’est une question d’habitude, je vois que tu y es sensible et que tu apprécie, et puis, le rédac chef corrige la moindre coquille sur les articles de tous nos auteurs aussi :)

      • Robin des bois 8 juillet 2010 at 20:44

        Marie Jo, comme la charmante marie-jo fernandez ? Eh ben si ton plumage se rapporte à ton ramage, tu es le phénix des hôtes de mes rêves ^^
        désolé, j’essaie de me consoler de la défaite du génie dustin brown face à un inconnu ;(

      • MarieJo 8 juillet 2010 at 21:41

        marie-jo fernandez charmante ? sans doute mais je l’avais vue dans une tenue assez horrible lors d’une remise de trophées à IW ou miami… bref, pas une fashion victim !

        fait gaffe être charmante n’enlève rien au possible mordant de mes propos ;)

        • Robin des bois 8 juillet 2010 at 21:46

          ok je ferai gaffe

  31. May 8 juillet 2010 at 20:55

    MarieJo tu as checké ta boite mail?

    • MarieJo 8 juillet 2010 at 21:41

      yes, done ;)

  32. MarieJo 8 juillet 2010 at 21:28

    http://www.youtube.com/watch?v=MZtU-nRYem0&feature=related

    pour la mine deg’ de murray et le bonheur de tous ses fans ;)

    • Elmar 8 juillet 2010 at 22:22

      Ha ha, génial!

      Se prend pas si au sérieux que ça, le fiston. Ca vaut bien la pub’ de Djoko.

    • MarieJo 8 juillet 2010 at 22:56

      récupéré sur le twitter d’un pote journaliste ;)
      awesome, isn’t it ? or is it legendary allready ? :D

    • Franck-V 8 juillet 2010 at 23:51

      Ah ben tu l’as cherché,MarieJo, puisque tu parles de twitter..allez les Oranjes!! :mrgreen: je vais m’inscrire

      http://www.eteignezvotreordinateur.com/une-actrice-porno-promet-une-fellation-a-tous-ses-followers-twitter-si-les-pays-bas-sont-champions-du-monde/

      Notez le :  » Ah, c’est déjà mieux que les offres pourries de remboursement d’écrans plats ! » :mrgreen:

      • Antoine 9 juillet 2010 at 10:01

        A t elle promis quelque chose en cas de victoire de l’équipe de France en Coupe Davis ?

  33. David 9 juillet 2010 at 08:43

    http://www.daviscup.com/teams/player.asp?player=10024044
    Quelqu’un peut-il me dire ce que porte ce cher Nikolaï ?

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