Dans les années 90, je me remets à jouer au tennis, en prenant des cours collectifs dans un joli petit club, sis dans un cadre verdoyant : le tennis club de Corenc. Après les cours, nous nous retrouvons pour siroter une menthe à l’eau ou une bière au bar-restaurant du club.
L’un des murs est orné d’une affiche du film « La Femme d’à Côté » de François Truffaut ; Fanny Ardant et Gérard Depardieu, tout à leur passion dévorante (et fatale), ne semblent pas concernés par nos discussions oiseuses d’après match. Quant à moi, j’ai tellement eu l’habitude de décorer les murs de mes chambres successives avec des affiches de cinéma géantes que la présence de celle-ci dans ce clubhouse ne me semble pas saugrenue.
Quelques temps plus tard, ayant l’occasion de revoir une nouvelle fois l’avant-dernière œuvre Truffaldienne, je m’attelle au jeu habituel de tout grenoblois de souche ou d’adoption visionnant ce film : reconnaître les lieux du tournage. Et enfin (!) je comprends pourquoi son souvenir est cultivé dans mon nouveau club de tennis : celui-ci est tout simplement un décor récurrent du film.
Et même plus qu’un décor : un lieu du jeu social où la bourgeoisie locale dépeinte par Truffaut se rencontre le week-end autour d’une raquette et d’un verre. Il accueille trois scènes cruciales pour l’évolution dramatique du film, et la patronne du club, Mme Jouve, est la narratrice de l’histoire. Comme les deux héros de cette tragédie moderne, c’est aussi une victime de la passion amoureuse : elle y a perdu l’usage de ses jambes quelques années auparavant suite à une tentative de suicide ratée.
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Truffaut n’est bien sûr pas le premier cinéaste à avoir utilisé un club ou un court de tennis pour y faire évoluer ses personnages. Son alter-ego de la nouvelle vague, Jean-Luc Godard, qui est d’ailleurs un grand amateur de tennis en général et de John McEnroe en particulier, a parsemé nombre de ses films de citations tennistiques. Par exemple, la séquence d’ouverture de « Pierrot le fou » (1965) au jardin du Luxembourg (photo ci-contre).
En 2007, Godard rencontre Cathy Tanvier, ex n°1 française, après avoir lu son autobiographie, et lui propose dans la foulée de tenir le premier rôle de « Film Socialisme », présenté en compétition au festival de Cannes 2010. En l’absence de l’ermite de Rolle, coincé en Suisse pour cause de maladie, c’est l’ancienne championne qui ira sur la Croisette défendre le film (cf. cet article de Nice-Matin : Godard absent, Cathy Tanvier porte le Film-Socialisme).
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Dans un registre plus comique, en 1952, Jacques Tati, dans ses célèbres « Vacances de Monsieur Hulot », fait du héros qu’il incarne un champion du dimanche, capable grâce à son seul service canon (au mouvement inénarrable, et, disons… peu conventionnel !), de gagner le tournoi organisé par les vacanciers de la petite station balnéaire de Loire-Atlantique, décor de cette charmante (et surannée) comédie.
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Au mitant des années 70, Yves Robert et son scénariste Jean-Loup Dabadie font des quatre copains parisiens de « Un éléphant ça trompe énormément » (joués par Rochefort, Lanoux, Brasseur et Bedos) des joueurs occasionnels, se retrouvant sur un court couvert pour des matchs de double (et accessoirement y recevoir dans une scène d’anthologie la visite inopinée et déchaînée de la mère abusive de Bedos, jouée par Marthe Villalonga). Pour l’anecdote, Bedos avait une certaine habitude du maniement de la raquette au cinéma, puisqu’il incarnait déjà un champion de tennis dans « Dragées au Poivre » de Jacques Baratier (1963).
Dans le deuxième volet de la saga éléphantesque (« Nous irons tous au paradis »), ayant acheté une maison avec tennis située près d’un aéroport, c’est coiffés de casques anti-bruit que nos quatre compères pratiquent leur sport préféré, sous les vrombissements des avions qui décollent…
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Au même moment, à New-York, Woody Allen tente plus ou moins adroitement de séduire la belle « Annie Hall » (Diane Keaton) en l’emmenant au cinéma, dans des galeries d’art et même… jouer au tennis, ce qui nous vaudra la photo collector de Woody au sac Dunlop.
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Restons à New York, où dans les années 2000 le réalisateur Wes Anderson et son alter-ego Noah Baumbach ont prouvé un attachement récurrent au tennis en général et à l’US Open en particulier.
Dans « La Famille Tenenbaum » (“The Royal Tenenbaums”, 2001), Anderson nous conte l’histoire d’une famille dont les trois enfants sont considérés comme des petits génies : l’aîné, Chas (Ben Stiller) est un as de la finance ; sa sœur Margot (Gwyneth Paltrow) écrit des pièces de théâtre avec plus ou moins de succès ; Richie, le petit dernier (Luke Wilson) est un champion de tennis. Toujours habillé en tenue Fila, et affublé d’un bandeau Borgien, celui que ses fans surnommaient “The Baumer” a bizarrement arrêté sa carrière en pleine gloire à 26 ans, suite à un match où il a « pété les plombs ».
En pleine demi-finale des “US Nationals”, disputés sur gazon (joli anachronisme) à Windswept Fields (toute ressemblance avec Forest Hills et Flushing Meadows est bien sûr purement fortuite !), face à un adversaire indien appelé Sanjay Gandhi, Richie Tenenbaum enchaîne les fautes directes, enlève en plein match ses chaussures et une chaussette, et finit par s’assoir par terre en plein jeu à 0-6 0-6 0-4.
Pas de suspense quant à la cause de ce “meltdown” : ce n’est pas un burnout à la Borg, mais un chagrin d’amour, la fille qu’il aime en secret en ayant épousé un autre.
À la fin du film, après une tentative de suicide ratée, qui le rapproche enfin de son aimée, Richie enseigne le tennis à des gamins des quartiers défavorisés de New-York, sur le toit d’un YMCA, en essayant de leur apprendre la « prise de Rod Laver ».
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Dans « Les Berkman se séparent » (“The Squid and The Whale”, 2004), film autobiographique de Baumbach dont l’action se situe au début des années 80 à Brooklyn, le cadet des frères Berkman, Frank, 12 ans, pratique le tennis (détail qui sent le vécu : il a un poster de Ilie Nastase placardé au dessus de son lit). Son professeur de tennis, Ivan, jouit d’une certaine gloriole au sein du club du quartier, car il aurait joué et gagné un match à l’US Open dans les années 70. William Baldwin interprète de façon réjouissante le rôle d’Ivan, en se trimbalant un air d’imbécile heureux pas piqué des hannetons. Malgré cela, lorsque les parents Berkman se séparent, c’est bien avec Ivan, idole de son fils cadet, que la mère (Laura Linney) aura sa première aventure post-conjugale, ce qui ne manquera pas de provoquer incompréhension et mépris chez le père (Jeff Daniels), universitaire brillant (et écrivain au talent déclinant) pour qui tout homme qui n’a pas au moins un PhD est, sur l’échelle de l’évolution, à peine plus haut que le lémurien.
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Mais curieusement, ce sont les films noirs qui ont le mieux utilisé la dramaturgie du jeu de tennis pour l’intégrer habilement dans la trame de l’histoire.
Woody Allen, encore lui, a fait avec « Match Point » en 2005 un retour gagnant au drame criminel, 15 ans après sa précédente incursion dans ce genre (« Maris et Femmes », 1991). Son héros, Chris Wilton, issu d’un milieu modeste, est un ex-tennisman professionnel reconverti dans les leçons de tennis particulières pour riches londoniens. Si l’acteur qui interprète Chris, l’irlandais Jonathan Rhys-Meyers, est aussi crédible en ex-pro que Gaël Monfils en Nelson Mandela, il est en revanche parfait en gendre idéal, suave en apparence, calculateur et cruel en dessous. Le film s’ouvre sur l’image ralentie d’une balle de tennis qui vient heurter la bande du filet, tandis qu’en voix off, Chris monologue sur le thème de la chance dans l’existence : « Celui qui a dit ‘Je préfère la chance au talent’ avait un regard pénétrant sur la vie. Les gens n’osent pas admettre à quel point leur vie dépend de la chance. Ça fait peur de penser que tant de choses échappent à notre contrôle. Dans un match de tennis, il y a des instants quand la balle frappe le haut du filet, où elle peut soit passer de l’autre côté, soit retomber en arrière. Avec un peu de chance elle passe et on gagne. Ou peut-être qu’elle ne passe pas, et on perd. » La suite sera une illustration pratique de cette théorie.
Chris séduit puis épouse Chloé, la sœur d’un de ses élèves, Tom ; il s’introduit ainsi dans une famille huppée, est embauché derechef dans la société de son beau-père, où il grimpe rapidement dans la hiérarchie. Tout semble aller pour le mieux pour cet arriviste doué, mais la belle mécanique s’enraye : Chris tombe bêtement amoureux de Nola Rice, la petite amie américaine de son beau-frère, elle aussi extérieure à ce milieu social (elle se pique d’être actrice), mais qui ne saura pas s’y faire une place (Tom finit par la plaquer, au profit d’une anglaise plus « socially compatible »). La scène de la première rencontre entre Chris et Nola est un sommet de sensualité ; debout près d’une table de ping-pong, la belle américaine (il faut dire qu’elle est interprétée par Scarlett Johansson) semble tout à fait disponible pour une partie de raquettes… ou plus si affinités. La passion dévorante qui s’instaurera bientôt entre les amants adultères va finir par menacer l’édifice que Chris a mis tant d’énergie à bâtir, et, comme dans un bon vieil Hitchcock, le meurtre de la maîtresse encombrante va devenir pour Chris la seule échappatoire pour éviter le scandale -divorce, licenciement, déclassement-. À la fin du film, Woody Allen reprend la métaphore de la balle de tennis « let », appliquée cette fois à la bague d’une victime jetée précipitamment par l’assassin dans la Tamise, mais qui a rebondi sur la rambarde et est retombée « du mauvais côté », sur le trottoir. Justice immanente ? Même pas : la pièce à conviction sera ramassée par un dealer passant par là. Celui-ci, retrouvé mort peu de temps après avec la bague dans sa poche, endossera post mortem le costume du coupable idéal, mettant hors de cause l’assassin chanceux. Le film, d’une noirceur terrifiante, se clôt sur la naissance du fils de Chris et Chloé, à qui son oncle souhaite d’avoir… toute la chance possible.
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L’influence hitchcockienne est évidente dans « Match Point ». Impossible en effet de ne pas faire le rapprochement entre l’œuvre du réalisateur New-Yorkais tournée à Londres, et « L’Inconnu du Nord Express » (“Strangers on a Train”), film qu’Hitchcock le Londonien tourna aux USA en 1951. Jean-Luc Godard écrira ainsi dans les Cahiers du Cinéma à la sortie du film d’Hitchcock que celui-ci était une formidable illustration de « la condition de l’homme moderne, qui est d’échapper à la déchéance sans le secours des dieux ». Déjà, un jeune et beau champion de tennis amateur y était tiraillé entre deux femmes, et sortait de ce dilemme par le meurtre. Marié, dans son « bled » de Metcalf, à une effroyable mégère, nymphomane de surcroit, Guy Haines (Farley Granger) aime et voudrait épouser la jeune, belle et distinguée Anne Morton, fille de sénateur, et membre de la haute société de Washington. À l’occasion d’une rencontre fortuite dans un train avec un personnage méphistophélique nommé Bruno Anthony, golden boy dégénéré, notre « héros » va involontairement signer l’arrêt de mort de son épouse: « Tuez mon père détesté, je m’occupe de votre femme » est en effet le deal que lui propose en substance l’excentrique héritier. Dans les deux cas, aucune chance que les policiers découvrent l’auteur du meurtre puisque celui-ci aura été commis par un parfait étranger, sans aucun mobile apparent. Croyant à une plaisanterie, Guy fait mine d’approuver ce plan démoniaque. Mais lorsque Bruno accomplit sa part du contrat, renvoyant l’indélicate épouse ad patres, Guy se retrouve suspecté du meurtre par la police, et pressé par Bruno de renvoyer l’ascenseur et d’occire son richissime paternel…
Le tennis tient un rôle important dans l’histoire élaborée par Hitchcock et ses scénaristes (d’ailleurs, dans le roman original de Patricia Highsmith dont le film est l’adaptation, le héros n’était pas tennisman mais architecte). Ainsi, le drame se dénoue à l’occasion du tournoi de Forest Hills (alors l’US Open Amateurs) où Guy doit disputer un match, alors que dans le même temps, Bruno l’assassin, déçu par Guy qui a refusé d’honorer le « pacte », repart vers Metcalf pour déposer sur le lieu du crime un briquet appartenant à Guy, preuve censée l’accabler. Celui-ci choisit de disputer son match pour ne pas éveiller les soupçons des policiers qui le suivent en permanence, mais avec l’intention de le remporter au plus vite, puis d’échapper à la vigilance de ses pandores et de filer à Metcalf pour pouvoir y arriver avant la nuit et déjouer le sinistre plan de Bruno. Hitchcock nous régale alors d’un double suspense, car tandis que Guy, d’habitude nonchalant et attentiste dans son jeu, prend à la gorge son adversaire et lui impose une cadence infernale dans l’enchaînement des points, provoquant la surprise des commentateurs radio, Bruno égare temporairement le briquet dans une bouche d’égout, et ses efforts pour le récupérer à travers la grille font écho à ceux de Guy pour s’imposer sur le gazon new-yorkais. Il remportera finalement son match en 4 manches et arrivera à Metcalf pour faire éclater in extremis la vérité…
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Encore un polar, cette fois-ci adapté d’un roman d’Agatha Christie, « L’Heure Zéro » de Pascal Thomas (2007) fait à la fois référence à Jacques Tati (le personnage du commissaire joué par François Morel a un côté « Monsieur Hulot en vacances », dans une ambiance similaire de villégiature de bord de mer) et à Hitchcock : le personnage principal, l’élégant Guillaume Neuville, interprété par Melvil Poupaud, est aussi beau et lisse que Farley Granger dans « L’Inconnu du Nord-Express » et comme lui, il est champion de tennis. Sa carrière de joueur a vite avorté car il n’avait pas le « killing instinct », plus préoccupé par le beau jeu (son revers, est, paraît-il, une merveille) que par le résultat. Lorsque sa tante, la richissime Camilla Tressilian (Danielle Darrieux), est assassinée, tout semble de prime abord l’accuser… Oui, mais les indices sentent le traquenard à plein nez. Et les coups portés à la vieille dame l’ont été par un gaucher, or, Guillaume est droitier. Une deuxième série d’indices accuse ensuite l’ex-femme de Guillaume, la fragile Aude (Chiara Mastroianni), qui de surcroit est gauchère. Il faudra toute la malice du commissaire, via l’intervention tardive d’un témoin oculaire plus ou moins fabriqué, pour confondre Guillaume, qui avait imaginé ce scénario diabolique pour se venger de son ex-femme ; et c’était en fait du revers, de son « fameux » revers, qu’il avait frappé sa tante.
Chris Wilton (« Match Point »), Guillaume Neuville (« L’Heure Zéro »), à qui il faut ajouter Tony Wendice (tennisman professionnel à la retraite interprété par Ray Milland dans le « Le Crime était Presque Parfait » (“Dial M for Murder”) d’Hitchcock (1954), et qui décide de faire assassiner sa riche épouse (Grace Kelly) par dépit amoureux autant que par cupidité) : trois tennismen, autant de criminels.
Décidément, quand il faut trouver qui est le tueur de femme dans un polar, misez sur le joueur de tennis…
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Annexe
Cet article ne serait pas complet si l’on n’y signalait l’existence d’une comédie sentimentale plus ou moins nunuche, « Wimbledon » (en VF « La Plus Belle Victoire ») de Richard Loncraine (2003). Le principal intérêt de ce film, pour ne pas dire le seul, est d’avoir été, comme son titre original l’indique, tourné en partie à l’intérieur même du All England Lawn Tennis and Croquet Club. Dans les rôles principaux, Paul Bettany et Kirsten Dunst ont subi un entraînement physique de 4 mois orchestré par Pat Cash, pour avoir l’air crédibles en champions de tennis.
Evidemment on trouve du tennis en petite ou grande quantité dans d’autres films dont, hélas, mes souvenirs sont trop lointains voire inexistants pour que j’aie pu les aborder ici (peut-être à l’occasion d’une suite, qui sait ?) : « Chambre avec Vue » de James Ivory (1986), « Le Dernier Empereur » de Bernardo Bertolucci (1985), « Le Jardin des Finzi-Contini » de Vittorio de Sica (1971), « Le Genou de Claire » de Eric Rohmer (1970), « Blow Up » de Michelangelo Antonioni (1966), « Mademoiselle Gagne-Tout » de George Cukor (1952)… Cela peut aussi tourner à la parodie complète, comme par exemple un match de double démoniaque dans « Les Sorcières d’Eastwick » de George Miller (1987), ou encore l’apparition de Vijay Amritraj dans un James Bond (« Octopussy », 1983).
Enfin, n’oublions pas le documentaire tourné par William Klein à Roland Garros en 1981, et sobrement intitulé « The French ». Ce film nous a déjà été largement présenté par Alex puis par Christian en d’autres lieux. J’en profite pour remercier au passage Alex, pour m’avoir aiguillé sur « L’Inconnu du Nord-Express ».
Addendum
Une suite à cet article est disponible ici : Sur l’écran noir, les lignes blanches… Episodes 2 et 3 (« Borg McEnroe » et « Battle of the Sexes »)
Tags: Cinéma
Colin je suis époustouflé par ton article, encore une fois un travail de titan et je n’ose imaginer les heures et les heures qu’il a requiert (même si l’ami Google aide bien aussi, enfin je présume).
D’ailleurs j’en profite pour tirer mon chapeau à tous les rédacteurs du site. Personnellement j’ai surtout tendance à lire ou à commenter (un peu) l’actualité et les lives, sans toujours donner nécessairement mon avis ni laisser de commentaires relatifs aux articles, mais je n’en pense pas moins. La qualité sur 15-LT est vraiment phénoménale, incomparable avec 99,9999999% des sites que je connaisse et qu’ils soient en rapport avec le tennis ou pas.
Bref, merci à Marie-jo et Guillaume pour permettre à cette petite oasis numérique de vivre, et à tous les contributeurs bien sûr. Et quand on pense que le tout est bénévole, c’est simplement admirable.
Je crois avoir déjà vu des messages du même genre ici ou là sur le site, donc je suis pas original pour un sou mais c’est très sincère. (et à ceux qui se demandent pourquoi je dis tout ça maintenant, bah j’avais envie voilà Et l’article de Colin a mis cette envie en exergue si je puis dire).
Pour en revenir à l’article, je n’ai vu que « Match Point », et encore pas tout (j’ai loupé les premières 30 minutes en gros). Je n’avais pas trop aimé, comme Lionel plus haut, j’avais vraiment trouvé le tout trop facile et plat au final… Mais bon, c’est Woody.
Pour « L’Inconnu du Nord Expresse », on m’en a abondamment parlé en me disant bien que c’était un des meilleurs polars jamais écrits/tournés… mais c’est bien tout ce que je sais sur le sujet !
Moi itou. Mais quelle verve ils ont tous ces rédacteurs, et quelle inspiration Chapeau car ils participent grandement à la qualité du site et lui confèrent ainsi ses lettres de noblesse
J’interviens tardivement pour adresser à mon tour mes félicitations à Colin pour l’originalité et la qualité tout à fait à part de son article. Sacré boulot. Il y a un tas de films que je n’ai pas vus.
De vague mémoire, je crois qu’aurait pu aussi y figurer le film « The way we were », avec Robert Redford et Barbara Streisand.
Un petit désaccord avec Lionel et Clément à propos de Match Point qui est un Woody Allen tout ce qu’il y a de plus classique, avec un dénouement que j’ai trouvé délicieusement immoral. J’ajoute que la scène où il est obligé de dézinguer la vieille voisine de Scarlett Johansson est extra.
macht point, l’inconnu de nord express(comme tous les hitchcock dont je suis fan) ou les films d’yves robert pour la poilade assurée… que des bons souvenirs de cinéma
le match de boxe de chaplin reste d’une drôlerie intemporelle, sans doute le seul match de castagne au cinéma ou on rit à en pleurer
mis à part qques films dont le sujet sportif fait partie intégrante de la trame du scénario, le tennis semble un décors parfois surrané, ou sert le support psycho du personnage de « tennisman »… à mil années lumières du tennis pro !
je vois mal en effet un film inspiré d’un de nos tennisman modernes, ou alors il faut nous trouver les pied nickelés de l’atptour et faire une comédie !
en tout cas boulot magnifique de mise en page, va falloir que tu me donnes des courts pour la suite de la saison
http://forum.cineastes.com/cine-debats-f146/les-films-sur-le-tennis-t13470.html
tenez voilà un petit lien sympa sur le sujet !
L’affiche de Nobody’s perfect est super classe.
Toi la prochaine fois que tu me mets un vent sur MSN je te cuisine avec un peu d’ail et j’ajoute des tranches du concombre masqué pour que ça passe mieux.
La prochaine fois que tu proposes de mes tranches à quelqu’un j’utiliserai l’avantage providentiel que me confère ma forme oblongue pour aller te visiter le fondement.
Naaaan, pas du concombre !!!!
Mdr ! J’ai vu tard. Mais j’ai vu.
Bon, tu m’invites quand à Montréal ?
Guillaume, sans déconner, comment tu fais pour savoir des trucs comme ça ?
Quand tu veux amigo y a de la place ,en plus j’ai des produits laitier de premier choix ça te changera un peu.
Apporte des couvertures si tu viens.
@Diana tu peux venir aussi ouarf.
J’amènerai du confit de niglo, j’espère que ça passe la douane.
mdr de chez mdrrrrrr!!!!
http://www.youtube.com/watch?v=FTEsL6dQNOw&feature=related
Merde il fallait un « S » à laitier.
http://www.youtube.com/watch?v=aRW5ap-Ge-o
C’est quoi ton problème avec les produits laitiers?
Bon appétit
http://www.youtube.com/watch?v=_vcRxagdAPg&NR=1
Trop petit, Franck, on n’est pas des sauvages quand même.
Ou alors, vraiment, à l’apéro, s’il n’y a plus de cacahuètes…
A noter pour le film « The break » qui est mentionné ici : Vince Van Patten, qui partage l’affiche avec l’immense Martin Sheen, est lui un ancien joueur pro, un vrai, 30e mondial certifié à son meilleur, et qui a en ce qui le concerne vraiment battu John McEnroe en compétition. Il a fait pas mal de séries télé par la suite, des westerns surtout, et il s’est même échoué à Malibu avec Pamela, Jasmine et les deux David dans les années 90.
Ah et on me fait remarquer en coulisses : Pamela, Jasmine ET Tiffany.
Shame on me, j’avais oublié Tiffany.
J’ai pas tout compris là Guillaume ,Pierre Joly serait donc Vince Van Patten c’est ça?
Planqué dans le décolleté de Tiffany Amber Thiessen. C’est bien ça.
Je vais le traquer ce Van Patten et je vengerai Mac pour de bon, cette fois.
@ Guillaume et MarieJo : check your mails. Thanks
ok
mdr, t’es con
Dis-donc tu pourrez être poli?j’ai besoin d’un haltère pour muscler mon orteil tu peux venir?
J’ai besoin d’une descente de lit, tu peux venir?
ouarf!
https://www.rogerfederershop.com/fr.html
plus sérieusement tu étais à Toronto cette année?
Non Fiel,j’étais à Toronto mais je n’ai pas vu un seul match pas trop le temps à vrai dire.
Il semble par contre que Toronto fasse moins de recette que Montréal ,les prix sont plus élevés et l’organisation Anglophone disons un peu plus stricte.
Oui cela semble le cas puisque les gradins étaient à moitié vide (pour ne pas dire plus) jusqu’en 1/4 environ…
Une anecdote de l’an dernier que je doute possible à Toronto,j’avais croisé l’arbitre Carlos Bernardes avec une bière a la main et un air assez jovial et je crois qu’il était ravi que je le reconnaisse.
Mais quand j’ai voulu lui causer il s’est barré fissa il a peut être flippé…
Je jure sur la tête de Lionel que c’est vrai.
http://www.youtube.com/watch?v=W2foERdRxfE
Tu veux dire que tu jures sur la tête de Pierre?! mdr
Ma tête a-t-elle encore un prix après cette navrante histoire ?
Bien sur que oui mon Pierrot.
Oh mon pauvre James Blake, ça ne va pas du tout pour lui. J’espérais qu’il se refasse une petite santé à New Haven mais au contraire ça ne va toujours pas.
Le comble pour un Blake: broyer du noir.
Je vais me coucher de toute manière.
Voici une autre référence cinématographique qui s’est essayé au tennis
http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQPgU3R_hBRg23EMRppo4THjLP9lJmoW2gBKWx4r9kKn20nUxA&t=1&usg=__tLUp60QyM9__6g31921qHcZ-NuE=
le problème c’est le filet,il est trop haut!
ptdr!
Le problème c’est pas que le filet, il y a aussi la raquette
http://www.yodablog.net/wp-content/uploads/2010/05/Yoda-238.jpg
Bon, alors si je résume bien un peu tout là, l’été 15lovien et les derniers coms:
Yoda est revenu de vacances non reposantes faites de travail et de disneyland paris mais reste discret car fatigué d’une part, et surtout honteux d’avoir provoqué le forfait de Del POtro ET Serena Williams à l’US Open.
Colin nous pond un article de la mort qui tue en même temps qu’une mise à jour de la Race et nous la joue modeste, genre : »non, non moi vous savez je serai très content avec l’award des meilleurs sdéparateurs de paragraphes ».
Pierre : Pierre tu m’as fait mourir de rire, vraiment, c’est mon fantôme qui t’écris. Pierre ton histoire est une des meilleures de l’année pour moi: tout le monde est sous perfusion de gluten pour irrigation de cerveau pour arriver à suivre ton histoire du mec que t’as battu qui n’a jamais battu personne, ou bien qui a battu Mc Enroe, mais lequel et quand, et dans quel sport on ne sait plus trop si c’était sur glace ou sur gazon si c’est la faute des mecanos au pit stop et si le KO technique prononcé par l’arbitre n’était pas un peu anticipé étant donné qu’il y avait un pied en zone.
Chewbacca est de retour et en super forme et propose mes tranches à Jean et des produits laitiers également.
Marie-Jo nous déniche les sites et articles que les plus dangereux FFF n’avaient pas trouvés et n’a pas donné son avis sur le fameux T-shirt de Rafa. Pour La scène de combat qui m’a le plus fait rire est :
http://www.youtube.com/watch?v=puVHLWlPQc4
Merci à Capri d’avoir tenu la baraque des articles pendant l’été, tu m’as sauvé. Je propose quand même un classement de fin d’année avec le nombre de premier com’ d’article par 15lovien.(Faut bien que je gagne à quelque chose, je ne fait pas l’Odyssée).
Voilà, je ne pense avoir rien oublié, que dire de plus, je ne vois pas …ah si, je vous ai dit qu’en Janvier je serai à l’Open d’Australie? :D??
« je vous ai dit qu’en Janvier je serai à l’Open d’Australie? ?? »
Rien que pour cette phrase, je te hais, concombre ! C’était mon quart d’heure jalousie, mal contenue.
plus sérieusement, je t’envie. On veut un méga compte-rendu, c’est le moins que tu puisses faire
« Pierre ton histoire est une des meilleures de l’année pour moi: tout le monde est sous perfusion de gluten pour irrigation de cerveau pour arriver à suivre ton histoire du mec que t’as battu qui n’a jamais battu personne, ou bien qui a battu Mc Enroe, mais lequel et quand, et dans quel sport on ne sait plus trop si c’était sur glace ou sur gazon si c’est la faute des mecanos au pit stop et si le KO technique prononcé par l’arbitre n’était pas un peu anticipé étant donné qu’il y avait un pied en zone. »
Tu m’as fait mourir de rire aussi.
Heureuse que tu sois de retour aussi, on va bien s’amuser avec l’US.
Ps: dangereux FFF? Tu parlais de qui? Le Yo,
Autrement bravo d’avoir rattrapé ton retard ce n’est pas tâche aisée ici.
Là où tu vas le vexer c’est que le Concombre a été le taulier N°1 du site pendant la saison estivale, toujours sur le pont pour tenter de dynamiser la machine ronronnante… Tout ça pour se faire à la fin taxer de vacancier sur le retour : la vie est cruelle parfois
OMG! La bourde monumentale. A ma décharge je reviens de vacances cela peut excusé mon ignorance. Je voyais toutes ces questions sur ses vacances ou pas j’ai cru qu’il n’était pas là. Je crois que je m’enfonce. Désolée
Bon, comme Guillaume a rendu à la salade César ce qui est à la salade César…Djita trouve moi les highlights de Blake (Jmaes, I miss you) VS Dolgopolov (depuis que je l’ai vu contre Almagro à Roland, je ne peux que conseiller à tout le monde de regarder ses matchs) et tu seras pardonnée
J’ai absolument rien trouvé mais j’ai la press conférence de Blake! ^^
http://www.youtube.com/watch?v=3MOVPEEfrIg
Je trouverais promis!
Lu au petit déjeuner dans Télérama ce joli article sur la finale Borg/McEnroe de Wimb80:
http://www.telerama.fr/monde/john-mcenroe-bjorn-borg-un-duel-d-anthologie-a-wimbledon,58746.php
Lire Télérama au petit déjeuner, ça me passerait même l’envie de voir jouer Fed.
C’est curieux chez les bobos, ce besoin de faire des phrases devant un chef d’oeuvre. Quand on en a vu la réalisation en live, on se sent moins bavard…
Prochain article dans TR, la description détaillée du David de Michel Ange.
« C’est curieux chez les bobos, ce besoin de faire des phrases devant un chef d’oeuvre. »
C’est sûr, rien à voir avec ce que nous faisons, tous, ici, sur 15-love.
Au fait, à quand ton prochain article? Tu pourrais faire quelques phrases devant une merde, ça aurait sûrement beaucoup d’intérêt.
Colin quand il prend son p’tit noir et sa tartine beurrée le matin devant son télérama faut pas le faire chier!!!!
concombre: tu es inégalable, tu pousses le bêtisomètre à des profondeurs jamais atteintes.
Désolé, ce n’était pas une attaque.
On peut apprécier le tennis sans que ça passe par TR.
Tu me croiras si tu veux, mais je n’ai pas une vision bien claire du tennis, pas assez pour me sentir capable d’écrire un article et certainement les mots ne viennent pas aisément pour ce qui ne se conçoit plus clairement.
Et vu l’aisance que j’ai pour que mes propos soient mal interprétés, rien que par les comms; tu conviendras qu’il soit plus sage que je m’abstienne d’un article.
Allons, allons frank, il suffit de compiler tous tes coms de l’année, et tu nous fait un article « état des lieux du circuit ATP avant l’US Open ».
Ne pas arriver à faire un article sur la relation profonde entre ton Moi , le tennis, et ce que ça apporte (ou pas) à la société , je le conçois…mais faire le top/flop de toronto, ne dis pas que tu ne saurais pas…
On n’en est plus là concombre, à présent il s’agit de…Etat des lieux de Franck sur 15LT.
Un état des lieux de Toronto, il me semble que ça se résume à sa plus simple expression.
Murray: bien
les autres: pas bien.
Incroyable, l’histoire de Pierre. Dire qu’un type de 65 ans trouve encore le moyen de mentir comme un gamin vantard. Enorme ! Perso, je n’aurais jamais eu l’idée d’aller vérifier; On a des limiers hors pair ici.
C’est Benoit le limier ici. Je réfléchirais à deux fois avant de poster en sachant qu’il y a Benoit.
Puisqu’on en est à parler de cinéma, un mot sur la Djokovic family et le petit frère Marko, qui joue cette semaine au Challenger de Genève, avec un deuxième tour de feu en prévision contre celui que L’Equipe nous présentait comme « le futur Verdasco » (tu parles d’une filiation facile à porter) : Jonathan Eysseric. Le vainqueur de ce match pourrait ensuite retrouver Grigor Dimitrov.
Evidemment, tout cela reste bien loin de New York. Mais si on veut être optimiste, peut-être que dans dix ans on regardera le Challenger de Genève comme on regarde aujourd’hui celui de Brest
L’association d’idée cinéma et famille Djokovic, fallait oser mais c’est bien vu. Justement je me demandais récemment ce que devenais notre ami Eysseric, ex-sparring partner de Fed, cité il fut un temps comme un futur grand. Ce challenger de Genève serait celui de la relève du tennis ?
Bah elle était facile mais je viens de découvrir le rap de Novak et Ivo Karlovic et je n’ai pas pu résister. Pour ceux qui ne connaissent pas : http://www.youtube.com/watch?v=qqbZ9BIrrPk
La question que je me pose, c’est où sont les parents? Pour une famille qui se déplace toujours ensemble façon tribu, comment ils font quand les 2 frangins jouent la même semaine pas au même endroit (voire sur 2 continents différents)?
Un petit hommage à HMQEII, très bon maintien pour une dame de 84 ans.
http://www.youtube.com/watch?v=UJmFuFqcdhA&feature=related
Par ailleurs, un aparté qui m’a fait sourire, lu sur MTF, sous cette photo
» QUEEN:
« Serbia?! Where’s is that? Have we conquered you? »
http://cache.daylife.com/imageserve/0f3ea2e2i5aRe/1000x.jpg
En costard, Fed me fait penser à Patrick Bateman
Dans la rubrique ciné, un truc plutôt rigolo:
http://www.youtube.com/watch?v=SeMcyamz-g8
Tirage au sort ce soir à 19h. J’espère que Djoko sera dans la partie de Fed quoique FED lui a fait trop de mal ces 3 dernières années à l’Us. J’ai trop hâte. Vous pourrez détaillez un petit peu le tableau pour moi juste le top 4 où il se situe, je suis occuppée jusque très tard.
2ème essai.
Oui bien sûr on a que ça à foutre ,détailler le tableau!
Tu veux aussi un abonnement gratuit à Télé-Ramos ?hein!
:D. Nn telerama suffira.
Super ce tableau , j’attends Fish et Baghda et accessoirement Gulbis.
Pour ceux qui veulent suivre le tirage au sort en direct : http://www.fromsport.com/v-0/4/26/v-42797.html
Pas de bol il commence par les filles… Comment ça je ne connais pas la galanterie???
C’est cadré comme ça à la télé ? J’y vois rien
Bon si j’ai bien tout compris Andy avec Rafa et Djoko avec Fed…
Ouais, j’ai compris la même chose, c’est même la seule chose que j’ai comprise
C’est bien ça :
Rafa avec Verdasco
Murray avec Berdych
Djoko avec Davy
Fed avec Sod
Et Roddick dans le quart du djoker… J’en connais un qui va être content
Le tableau des quarts de New Haven:
Baghdatis/Stakhovsky
De Bakker/Korolev
Troicki/Stepanek
Gabashvili/Istomin
Soit 8 européens, dont 7 venant d’Europe de l’est!
Trop fort Colin. Un instant j’ai cru que c’était l’USO…
Pour l’USO, Nadal a tiré Gabashvili au 1er tour, et probablement Istomin au 2ème, pas simple!
Où sont placés Nalbandian, Gulbis, Fish et Baghdatis ?
Dans le fion de Bouton-Rose..
Je peux pas trop te dire pour le moment. Ils se sont arrêtés à la 16ème tête de série (soit Baggy) et je n’ai pas compris où il était (mal foutu leur sytème)
Gulbis pour Chardy au 1er tr
D’après ce que j’ai vu, Nalbandian est en haut.
Bon clairement le haut du tableau est le plus relevé avec Nadal, Murray, Berdych, Gulbis, Nalby… Du lourd
A contrario un boulevard pour Fed jusqu’en 1/4 contre Sod.
Le 1/4 de Murray a l’air sympa.
Oui les grands perdants sont Nadal, Murray et Djoko. En fait, tous sauf Fed…
Non mais je suis sérieux, , jusqu’à Berdych, ça a l’air correct pour Murray.
Nadal est dans la moitié de Murray-Berdych, mais il a le 1/4 supposé le plus abordable pour lui avec Verdasco.
Djoko va aussi morfler avec Davy, A-Rod Baggy et Fish dans son quart de tableau…
Et Rainer Schuettler stp? merci.
A la place de Djoko, je commencerais ma cartouche de disque bleu tout de suite.
1° quart : Nalby et Gulbis tous deux dans le quart de Nadal mais pas dans son huitième, tout comme Ferrer qui a Dolgo au premier tour. Nadal a Kohl au 3° tour.
Murray devrait jouer Berdych en quart, mais si celui-ci se fait sortir avant, il n’aura qu’un seul véritable obstacle, Querrey en huitièmes. Il n’est pas si méchant que ça son tableau, je trouve.
@ Nath et Franck : Berdych m’a traumatisé à Wimbledon. Depuis je m’en méfie comme de la peste…
Nadal a aussi du costaud en 1/4 avec Nalby/Gulbis (je ne crois pas une seule seconde que Fernando arrivera jusque-là).
Bon c’est plus simple comme ça:
http://www.usopen.org/en_US/scores/draws/ms/index.html?promo=topnav
Ah, merci, je me ruinais les yeux. Je ne regarderai plus en live, ils ne montrent pas tant le tableau que ça
3° quart : Baghda et Fish devraient s’entretuer au 3° tour avant de jouer Djoko. Encore en tableau pas terrible pour Baghda, d’autant qu’il a Ginepri à la maison au 2° tour. Après, vous l’avez dit : Roddick en quart. Mis à part le fait qu’il est dans la moitié de Fed, Roddick a plutôt un bon tableau, avec peut-être une bonne revanche à prendre sur Monfils au 3° tour !
Je retire pour la facilité du tableau de Roddick, j’avais zappé Davy qu’il n’a plus battu depuis 2007 sauf sur abandon.
Merci Franck . Après avoir regardé le tableau de plus près, je trouve que Nadal et Djoko ne sont pas vernis…
Hewitt a encore Fed au 3° tour !!? Impressionnant le nombre de fois où il est dans le huitième de Fed ou Nadal. Cette fois, je crois qu’on est tous d’accord sur le tableau de Fed. Tranquille jusqu’à Soderling, que des joueurs hors de forme, tout comme le parcours de Soderling d’ailleurs. Ils seront tous deux frais pour la revanche de l’an dernier !
Bon, voyons voir ce tableau. Dans l’ordre des demies :
Nadal les doigts de pieds en éventail jusqu’aux quarts : Gabashvili, Istomin, Gilou ou Kohly au 3e tour, Lopez ou Ljubi en 8e. Un tableau de 500, quoi. Gros quart en vue par contre… à condition que Nalbandian, Gulbis, Verdasco et Ferrer ne se soient pas préalablement étripés. Ce qui risque fort d’arriver. Bref, le Rafa a largement les moyens de disputer une nouvelle demie à Flushing.
Chez la Murène on est face à un tableau plus traditionnel en ce sens qu’il est progressif : Lacko, Brown, Wawrinka au 3e tour, Querrey ou Almagro en 8e, et Berdych/Youzhny en 1/4… à moins que Llodra et Benneteau n’aient joué les empêcheurs de tourner en rond ! En gros, Andy est en terrain connu avec des joueurs qu’il chope souvent dans les tirages au sort (Stan et Querrey notamment).
Djokovic aussi retrouve des vieilles connaissances, Andy Roddick en premier lieu. Mais d’abord il faudra passer son compatriote Troicki (des matchs souvent extrêmement moches entre les 3 Serbes du Top 100, passez votre chemin), sur Petzschner, puis Blake ou Monaco (@ Cucumber : si ton Jamesounet n’est pas fichu de rallier le 3e tour avec un tableau pareil, c’est qu’il n’y a plus rien à faire). Gros morceau quasiment à coup sûr en 8e pour le Djoker : soit Baggy (si ce troufion se décide à arrêter les frais à New Haven), soit Poisson. Pour l’adversaire théorique du quart ça se joue entre Davydenko, bien en jambes à Cincy, et Roddick, qui la joue low profile sur le thème « mais non, n’attendez rien de moi, j’ai eu la mono, je ne suis pas en forme », mais qui reste toujours très chaud à prendre à Flushing.
Dernière partie : après une mise en jambes contre Dabul puis Beck/Berrer, Federer retrouvera Mr Poissard, l’homme qui ne peut plus jouer un GC sans tomber sur Fed – ou sur Nadal dans le cadre de Roland, parce que c’est plus amusant. Je serais Lleyton Hewitt, je mettrai direct un terme à ma carrière, là. C’est pas possible d’attirer autant la déveine dans les tirages ! Huitièmes ensuite largement gérables pour Superbiquette, avec Juanqui ou Melzer. Avant en quarts un clash programmé avec un bombardier : soit l’ancien modèle Fernando Gonzalez, en panne cette saison, soit l’actuel Robin Soderling, qui toussote en cette tournée US, soit le prototype de demain Marin Cilic, mais qui ne connaît plus que des ratés depuis mars.
Bref, les 4 meilleurs devraient être tous là en quarts, et de bonnes chances d’en avoir trois sur quatre en demies. Après tout dépendra de l’énergie laissée – ou non – en route. Sur ce qu’il a montré contre Ferrer puis Fed à Cincy, j’espère un réveil en fanfare de Nikolay. Et pourquoi pas dans le haut du tableau celui du Gulbe, tiens : dix ans après Marat, ça aurait de la gueule de nous faire la même !
Sinon, les affiches de ce premier tour :
- David Ferrer / Oleg Dolgopolov, même si j’ai un peu peur qu’il y ait rupture de pétrole en Ukraine au bout d’un set et demi.
- Jérémy Chardy / Néness Gulbis : le Palois revient en forme (1/4 à Toronto), Ernests est un gros point d’interrogation… A suivre. Peut y avoir de belles séquences de jeu.
- Dudi Sela – Xavier Malisse : juste pour deux très belles techniques.
- Micka Llodra – Tomas Berdych : je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression qu’il n’y aura pas de juste milieu sur ce match : soit ça tourne à la boucherie et Llodra rentre à Paris en petits morceaux, soit il fait l’exploit de ce premier tour et envoie Berdych dans le box pour y suivre les matchs de sa douce et tendre Lucie Safarova.
- Lleyton Hewitt – Paul Henri Mathieu… et ça c’est juste pour Karim !
c’est marrant j’ai eu un coup de fil il y a une heure pour me proposer exactement la même présentation, trop fort ce guillaume !
à retenir aussi :
melzer-tursunov : dimitri le retour davai !
youznhy-golubev : le kazak a l’air en forme
ljubi-Q pas sur qu’on revoir le croate encore bcp
fognini-verdasco pour voir un record de breaks
ça a l’air passionnant tout ça, j’espère que le tournoi vaudra la bande annonce. Wimbledon et surtout RG m’ont passablement écoré mon amour du GC. A charge de revanche.
Assez d’accord avec toi, encore que la 1ère semaine de Wimbledon aura été un excellent cru. Mais avec une saison 2010 en 1/2 teinte (sauf pour Nadal sur terre, mais normal, il n’y a aucune concurrence)je ne vois pas pourquoi ce dernier tournoi majeur devrait soulever l’enthousiasme.
Et puis, le tableau est le tableau, il reste ensuite la réalité du terrain qui peut être largement bouleversée par rapport aux projections qui se font au jour d’aujourd’hui.
Plutôt cool, ce tirage au sort !
Fed est le plus verni du top 4. Pas grand risque avant les quarts. Et encore sur le papier car Soderling n’y est vraiment pas depuis sa finale à Roland Garros.
Murray a vraiment la poisse, surtout sur la 2ème semaine.
Possible 3ème tour contre Wavrinka. Querrey dans son tableau en 1/8ème.
Et bien sûr, le joueur placé entre TS 5 et TS 8 que tout le monde voulait éviter : Berdych qui, s’il était fatigué à Cincinnati, a sorti un match de folie à Toronto contre Fed et a fait une grosse demi à RG, sans parler du sacrilège de Wimby.
Pour gagner, la Murène doit envisager de battre en 72 heures (quart le jeudi, demi le samedi et finale le dimanche) : Berdych, Nadal et Federer !
Nadal, a un tableau pas facile. D’abord et avant tout parce que, contrairement à ses espérances, il a Murray dans sa moitié de tableau au lieu de Djokovic. S’il y a un top 4 dont on peut nourrir de sérieux doutes qu’il atteigne les demis, c’est bien l’homme au poumon d’acier.
Gabashvili pour commencer, ce n’est pas forcément un cadeau. Et Kohlschreiber au 3ème tour peut sérieusement fatiguer Nadal, même s’il est très improbable qu’il le batte dans un match en 3 sets gagnants.
Et puis en quart, un possible choc contre Gulbis pourrait bien donner lieu au coup de tonnerre du tournoi : Nalbide, en revanche, je n’y crois pas.
Quant à Djoko, outre la poisse d’être dans la demi de Federer, il a potentiellement plein d’adversaires piégeux dès les 1ers tours : Petzschner au 2ème tour, Baghdatis ou Fish en 1/8ème. Et un quart contre Roddick ou Davydenko. De quoi arriver au mieux lessivé en demi pour s’y faire étendre par Superbiquette.
Petzschner est complètement à la rue en ce moment : sorti dès le 1er tour à Toronto et Cincinnati; ok pour Baggy sauf s’il continue à faire le pingouin à New Haven.
Baghdatis cherche à gagner New Haven pour remporter les Us Open Series. Enfin, du moins c’est la seule explication que je trouve…
Moi je trouve qu’on a tous les ingrédients réunis pour une finale Fed/Nadal avec un Murray qui s’il arrive en demi, sera sans doute exténué; un Nadal qui a certes un tableau compliqué mais n’a de réel danger qu’à partir des quarts ( Nalbide, Ferrer, Gulbis et Verdasco pouvant s’entre déchirer avant que l’un d’entre eux s’attaque à l’Espagnol), un Djokovic avec un tableau d’une densité incroyable et un Fed plutôt verni. Ceci dit, rien n’est souvent plus faux que les extrapolations à partir des tableaux théoriques. Donc méfiance
Un qui n’a pas de chance, c’est Llodra : premier non tête de série, il aurait pu profiter du forfait d’Isner et se tape finalement Berdych ( vous me direz, pas forcément un cadeau pour le tchèque sur cette surface)
Sauf que Llodra, avec son jeu offensif, ne tiendra pas plus de 2 sets au max. Je ne donne pas cher de sa peau. D’autant qu’il peut disjoncter très vite .
Le jeu de Llodra est tellement atypique que Berdych devra se méfier. A Toronto, il a fait littéralement exploser Almagro de frustration. Après s’il est dans un jour sans ( comme huit jours sur dix), il prendra 2,2 et 2.
Le decoturf est la surface la plus proche de l’indoor et je mettrais quand même bien une pièce sur Llodra.
David tu oublies le dicton moldave: Almagro à Toronto n’est pas Berdych à New… Yorkych… Ah bordel c’est ma première sortie depuis la rentrée.
Pourrais-je te demander de reprendre 15 jours de vacance et de revenir après la finale ?
Ah David, voilà le commentaire le plus sensé de la journée voire de la semaine voire du mois voire de l’année.
Je peux pas, je suis fauché.
Un point de désaccord avec toi David : je pense que le plus probable est une finale Federer-Murray.
Si Murray risque d’être exténué, ce n’est pas en demi mais en finale. Parce que même s’il a un match accroché contre Berdych, auparavant il ne devrait pas avoir beaucoup ramé et il aura son vendredi pour récupérer.
Oui effectivement, je croyais que Murray avait Baghdatis avec lui : en fait il a Almagro.Avec un Wawrinka en petite forme, il se fatiguera pas trop avant les huitièmes.Méfiance quand même : Querrey, s’il se décide à bien jouer dans les gros tournois, pourrait être gênant en huitièmes, surtout devant son public.
« Un point de désaccord avec toi David : je pense que le plus probable est une finale Federer-Murray. »
le manque de respect que vous manifestez à Dabul se paiera cash, avec les intérêts. Avec un nom pareil s’il ne distribue pas des 6-0 c’est à n’y rien comprendre…
Je me demande si ce n’est pas Dabul qui avait battu Nadal en match exhib à RG en 2009.
Oui Diana, c’était bien Dabul !
Qui se souvient de la première semaine de RG? De sinistre mémoire, un fol ennui qui a failli me plonger dans la déprime jusqu’à… la seconde semaine! C’est vrai qu’à Wimby ça avait swigué sec en première semaine, mais la seconde bof bof. Et ce en faisant abstraction de la constante de l’anti-Nadal: tournoi remporte par Nadal = tournoi bof. Si si, je l’ai mise de côté je vous dis.
JMDP USO 09, Sod RG 10, Berdych Wim 10. Fed a bouclé sa boucle de défaites face aux OGM, la voie est libre.
OGM?
Organismes génétiquements modifiés parce que côté pralines, parfois c’est du paranormal.
Très bien avec toi certains sigles prennent de nouvelles significations. D’où ma question.
C’est incroyable comme beaucoup voit en Soderling une légère menace.
Il allait pousser Federer aux 5 sets l’an passé. Il a d’ailleurs joué deux sets pourris selon ses dires lors des 2 premiers sets. Alors un Soderling en confiance contre Federer peut faire mal.
Attention à la sur-dose de confiance les FFF. Faites comme moi, n’espérez rien ou très peu vous verrez ça viendra tout seul.
Tu n’espères rien ou très peu? Ben tu seras pas déçue. Dabul, retiens ce nom.
C’est malin, à cause de toi, le seul fait d’arme de Dabul restera sa victoire sur Nadal en match exhib à RG en 2009
Ah tu veux nous faire peur?!
Dabul il ne fera pas le poids. Et ceci juste par ta faute. Le pauvre je me demande s’il va pas demander forfait avec tes prédictions.
Dabul a tout de même battu des Ginepri, Simon, Leonardo Mayer cette année, et remporté 2 challengers.. Mais de là à faire sauter la biquette au 1er tour, non et non Karim. Un bon exercice, tout au plus, pour notre Suisse préféré, qui pourra ainsi utiliser la gauchitude de l’Argentin.
J’approuve : tout ce qui vient de Fed est du bonus et rien ne sert de faire des plans sur la comète.
Bon tirage malgré tout, non, Djita ?
Bien sûr Pierre! C’est un très bon tirage pour lui, mais après tout le monde le voit presque en finale. Et les obstacles même s’ils vous paraissent invisibles sont bien là.