D’aucuns prétendent que le tennis n’a pas sa place aux Jeux Olympiques. Le tennis n’aurait pas besoin des JO car il possède déjà ses propres grandes compétitions médiatiques et les Jeux se porteraient comme un charme sans le tennis, puisqu’ils sont la compétition majeure pour la plupart des sports : que seraient en effet l’athlétisme, le judo ou le kayak sans la grand messe sportive quadriennale ?
Le tennis et les Jeux Olympiques sont en fait deux amants, aux personnalités sans doute un peu trop fortes…
Les amants fougueux
Pour tordre le coup à une idée fort répandue, rentrons directement dans le vif du sujet : n’en déplaise aux détracteurs du couple Jeux - Tennis, ce sport est l’une des plus anciennes disciplines olympiques puisqu’il fut tout simplement l’un des… neuf sports programmés lors des premières Olympiades de l’ère moderne, organisés à Athènes en 1896. Ce seul fait donne déjà une forte légitimité à la compétition tennistique au sein des Jeux. Treize joueurs se sont alors disputé les médailles du simple et du double ; et c’est, comme de bien entendu, un Anglais du nom de John P. Boland qui remporte la première médaille d’or olympique en tennis. A noter qu’il réussit même le doublé, associé à un Allemand (F. Traunet).
Lors des chaotiques Jeux de Paris en 1900 (étalés sur 5 mois ; ignorance de certains athlètes d’avoir participé à des Jeux Olympiques !), deux compétitions tennistiques s’ajoutent au programme : le simple dame et le double mixte. Plus important, contrairement à l’édition précédente, cette fois, tous les « meilleurs mondiaux » sont présents. Et les Anglais raflent une fois encore la mise, les frères Doherty empochant notamment 4 médailles d’or !
Les JO vont alors connaître un cafouillage : l’édition de 1904, à New York, se révèle décevante, car les Européens ne font pas le voyage ; les Américains en profitent pour truster les titres, notamment en tennis où Wright s’impose, en simple comme en double (il n’y a pas de compétition féminine).
Après deux éditions décevantes, le CIO décide d’organiser de nouveaux Jeux à Athènes en 1906 ; c’est le français Max Decugis qui en profite en tennis (simple et double)… mais pas pour très longtemps puisqu’en 1910, le CIO décide d’invalider cette édition des Jeux Olympiques et tous les résultats sont annulés !
1908 voit l’introduction d’une nouveauté, avec l’organisation d’un deuxième tournoi olympique de tennis : à Londres, un tournoi traditionnel est organisé sur gazon tandis qu’un second tournoi a lieu en salle (serait-ce le premier tournoi indoor ?). Au total, 6 tournois sont organisés et les Britanniques remportent notamment les 4 médailles d’or des compétitions de simple.
A Stockholm en 1912, l’idée est conservée ; comme, en plus, il y est réintroduit la compétition de double mixte, de très nombreuses médailles sont décernées en tennis durant ces Jeux Olympiques (8 compétitions). D’une certaine manière, c’est aussi une forme de reconnaissance olympique envers ce sport.
Après guerre, les Jeux de 1920 resteront comme une édition particulière pour le tennis : d’une part, c’est la première fois qu’un tournoi de double dames est organisé ; d’autre part, surtout, c’est la star du tennis mondial, Suzanne Lenglen, qui s’impose. La légitimité du tennis aux JO ne fait alors pas un pli : il a été de toutes les éditions olympiques, il n’a cessé de gagner en importance et les meilleurs joueurs du monde s’y imposent.
Un divorce douloureux
Hélas, Paris 1924 sera une édition historiquement tristement décisive pour le tennis olympique. En effet, alors que l’organisation des Jeux est une réussite, le tournoi de tennis – dominé par les Américains avec le traditionnel doublé simple-double – vire à la farce : les arbitres laissent rentrer des spectateurs dans le stade pendant les échanges pour prendre des photos ! La Fédération internationale de Lawn-tennis réagit fortement en demandant au CIO de traiter le tennis avec plus d’égard à l’avenir.
S’ensuit une terrible guerre de clochers. Les deux organisations ne sont pas d’accord sur les règles d’amateurisme concernant le tennis et le CIO, excédé, ose l’impensable : il demande à la Fédération Internationale de Lawn-tennis de… supprimer le tournoi de Wimbledon en année olympique ! En effet, le plus vieux tournoi du monde se joue une semaine avant le début des Jeux et beaucoup de joueurs ne font pas le voyage. La Fédération Internationale estime que cette proposition est irréalisable et elle décide, tout simplement, de ne plus participer aux Jeux Olympiques. Le CIO tente de récupérer la main en excluant le tennis du giron olympique. Chacun campant sur ses positions, c’est le début d’une longue période sombre pour le couple.
Alors qu’il fut l’un des neuf premiers sports olympiques, alors qu’il participa à toutes les Olympiades entre 1896 et 1924 (y compris les vrais-faux Jeux de 1906), alors que le tournoi olympique gagnait en ampleur à chaque édition, le tennis se retrouve banni : le dialogue ne fonctionne plus dans le couple, chacun se renvoie la balle et la faute et l’amertume devient trop importante. Le divorce est consommé.
Dans une uchronie, on pourrait s’interroger sur ce que serait devenu le tennis s’il avait décidé d’accepter la proposition du CIO. Quelles seraient les valeurs respectives des Grands chelems et des Jeux Olympiques ? Toutefois, le fait même que la Fédération Internationale ait refusé cette proposition accrédite la thèse selon laquelle le tennis n’avait pas besoin de Jeux pour se développer.
Nouvelles fiançailles
Après de très nombreuses années passées loin de l’autre, sans doute à se regarder en chiens de faïence, le tennis et les Jeux Olympiques vont finir par se rapprocher à nouveau. Comme un couple se rendant compte qu’il payait moins d’impôts lorsqu’il était marié, la Fédération Internationale de Tennis et le Comité International Olympique verront un intérêt commun à s’unir à nouveau.
Une tentative confinant au ridicule est entreprise à Mexico en 1968 : les pros n’y sont pas autorisés et, étrangement, pour toutes les catégories de jeu, deux tournois sont organisés, l’un officiel à Guadalajara et l’autre officieux à Mexico ; le Mexicain Osuna en ressort d’ailleurs avec des médailles dans les deux compétitions ! Dans la version officielle, c’est Santana qui remporte l’or en finale devant son compatriote Orantes. Plus que le tournoi toutefois, ce sont bien les anecdotes qui sont savoureuses sur cette première réconciliation. Ainsi, seulement 5 paires de doubles dames sont inscrites (ou comment obtenir une médaille olympique facilement) ; de plus, ces paires ne sont pas nécessairement nationales… Bref, tout cela n’est pas très sérieux (quelques très brèves images ici, dès 7mn40), le mari est encore trop volage et il n’y a pas de remariage en vue.
C’est Philippe Chatrier, le tout-puissant président de la Fédération internationale de tennis qui va relancer, à la fin des années 70, l’idée d’une adhésion de son sport au mouvement olympique. A cette période, sous l’impulsion de Björn Borg, le tennis est devenu un sport majeur. Il jouit ainsi d’un levier de pression intéressant vis-à-vis du CIO.
Les démarches de Chatrier aboutissent en 1981, lorsque le congrès du comité olympique décide de réintégrer le tennis dans le giron olympique, d’abord comme sport de démonstration pour les Jeux de Los Angeles prévus en 1984. Il faut dire que tout le monde y gagne : le CIO voit revenir l’un des sports historiques des JO, un sport qui, de plus, est devenu majeur grâce à une star venue de Suède ; la FIT, quant à elle, y voit la possibilité de développer le sport, de « l’internationaliser », notamment en permettant aux fédérations nationales de toucher des subventions étatiques que seules les disciplines olympiques obtiennent. Les bans sont donc publiés.
Après 64 ans d’absence – 12 éditions – le tennis refait enfin une « vraie » apparition aux Jeux Olympiques, en tant que sport de démonstration (comme si le tennis n’avait pas déjà fait ses preuves…). Quatre tournois sont organisés: simples messieurs et dames ; doubles messieurs et dames. Les pros y sont autorisés mais… seulement s’ils ont moins de vingt ans. A ce petit jeu, ce sont deux futurs n°1 mondiaux qui s’imposent : Stefan Edberg et Steffi Graf, deux futures légendes du jeu. Voilà donc, a posteriori, une bien beau retour du tennis olympique, qui retrouve ainsi quelques lettres de noblesse.
En 1988, à Séoul, le tennis est enfin un sport officiellement olympique. Les meilleurs joueurs répondent présents bien que ni argent ni points ATP ne soient distribués : c’est la preuve que l’idéal olympique possède sa propre aura, y compris pour les joueurs et joueuses professionnels. Steffi Graf en profite pour agrémenter son Grand Chelem d’une médaille d’or (les JO se déroulant dans la foulée de l’US Open) contre Sabatini ; elle réussit ainsi, sans doute, la plus belle année tennistique toutes époques et toutes catégories confondues (la balle de match). Chez les hommes, c’est « le chat » Mecir qui signe la plus belle ligne de son palmarès, hélas vierge de tout Majeur.
C’est sur la terre battue que les meilleurs joueurs du monde en découdront pour l’attribution des médailles en 1992 à Barcelone. Face à l’armada espagnole, c’est l’inénarrable Suisse Marc Rosset qui l’emporte, comme raconté dans cet article (et vidéo ici).
Ces deux premières éditions officielles après la réintroduction du tennis se sont parfaitement déroulées : les meilleurs étaient présents et motivés, les matchs au meilleur des 5 manches ont été souvent haletants et les vainqueurs méritants. Rien ne laisse donc présager les problèmes que rencontrera le couple JO - Tennis.
Il n’y a pas d’amour heureux
Car à Atlanta, en 1996, les six premiers mondiaux décident de ne pas participer aux JO ! Privilégiant leur carrière personnelle, leurs points à défendre ou leur porte-monnaie, ils se refusent à alourdir leur calendrier pour une compétition – pourtant allégée avec désormais des matchs en deux sets gagnants – dont l’intérêt est essentiellement patriotique. Alors que la médaille d’or olympique devrait représenter le summum de la carrière d’un sportif, elle se retrouve snobée par les meilleurs joueurs de la planète : c’est un véritable coup dur pour la crédibilité de cette compétition. Pour « sauver les meubles », tout est fait pour écrire une véritable « success story » dont les Américains raffolent : la rédemption d’Agassi, son retour au 1er plan qu’on veut couronner. A tout prix. Même à celui de toute morale ou équité sportive : en demi-finale, contre Wayne Ferreira, quelques erreurs d’arbitrage émaillent la partie, toujours en faveur de Dédé ; surtout, dans une fin de match au couteau, Ferreira se retrouve monumentalement floué. Dans un jeu interminable, une balle d’Agassi sort de plusieurs centimètres – comme le démontrera la caméra placée dans le prolongement de la ligne, ancêtre du hawk eye – ce que ni le juge de ligne, ni l’arbitre ne semblent avoir vu. Quelques points plus tard, le jeu est en poche. Agassi s’impose 7-5 au 3e set et ne laissera pas passer l’occasion contre Bruguera en finale. Pendant le reste de sa carrière, Agassi brandira cette médaille d’or pour démontrer à quel point son palmarès est complet ; en cela, il a été le meilleur panneau publicitaire pour donner un certain prestige au tennis olympique. Mais c’est un peu la poule et l’œuf : est-ce Agassi qui donnait du prestige aux JO ou l’inverse ? Plus perfidement, on peut même se demander si Agassi n’a pas surexploité cette médaille d’or, gagnée un peu au rabais, pour se mettre lui-même en avant vis-à-vis de son meilleur ennemi Sampras.
L’édition 2000 confirme le manque d’intérêt des meilleurs pour les Jeux. Ceux-ci réclament une dotation de points ATP pour ce tournoi. Après une longue bataille, ils obtiennent gain de cause : 400 points seront attribués au vainqueur (à une époque où une victoire en Grand chelem en rapportait 1000). Pas assez, toutefois, pour que le numéro 1 mondial, Pete Sampras, ne se déplace jusqu’à Sydney. Le tenant du titre Andre Agassi ne tient pas non plus à défendre son titre. Le récent vainqueur de l’US Open et numéro 2 mondial Marat Safin fait, lui, bien le déplacement mais est balayé au premier tour par sa bête noire Santoro. Autre poids lourd du circuit, le Russe Kafelnikov prétend ne pas y prendre part – au point qu’il ne participe pas à la cérémonie d’ouverture – avant de se raviser. Bien lui en prend, puisqu’il remporte l’or olympique, au bout de 5 sets intenses contre Tommy Haas que vous retrouvez ici dans son intégralité. Un jeune Suisse prometteur, lui, échouera de peu dans l’obtention d’une médaille, perdant les deux matchs – contre Haas et Di Pasquale – qui auraient pu lui offrir une breloque ; mais il n’a pas tout perdu pour autant, puisqu’il y aura trouvé l’amour. Ce qui pourrait passer pour une anecdote aura pourtant plus tard son importance dans la place occupée par le tournoi olympique de tennis.
En effet, ce jeune Suisse n’est autre que Roger Federer. Quatre ans plus tard, il est le nouveau maître de la planète tennis. Numéro 1 mondial bien établi, réalisant une saison exceptionnelle, il n’a pas pour autant oublié les souvenirs de Sydney. A ses yeux, les JO sont à la fois synonyme de bonheur, mais également d’échec. Et ce mauvais souvenir, il veut l’effacer : l’or olympique, en simple ou en double, est clairement son objectif à Athènes et il le clame haut et fort. Comme le très solide numéro 2 mondial d’alors, Andy Roddick, tient le même discours, les JO se retrouvent valorisés auprès des suiveurs du tennis. C’est pourtant un assez mauvais Federer qui évolue à Athènes : gêné par le vent, s’étant mis trop de pression, il tire la tête des mauvais jours, tant au premier tour où il finit par se tirer péniblement des griffes de l’encore inconnu Davydenko en trois sets, qu’au second tour où il est terrassé par un grand Tchèque 79e mondial, 7-5 au 3e. Roger a clairement craqué dans les moments chauds face à un jeune Tomas Berdych décomplexé. Et comme le sosie de Stifler se fait battre par Gonzalez au 3e tour, le tournoi est désormais ouvert. C’est un autre Chilien, Nicolas Massu, qui en profitera, s’imposant sur le plagiste Fish. Cette édition, toutefois, marque une sorte de renouveau, tant les meilleurs en ont fait un objectif. Finalement, elle ressemblera à celle de 1992 : les meilleurs étaient là, motivés, mais ont été battus par des outsiders.
A Pékin en 2008, cet intérêt des meilleurs est ô combien confirmé, puisque ce n’est ni plus ni moins que le tout nouveau numéro 1 mondial qui l’emporte : Rafael Nadal. En finale, il s’impose contre Gonzalez qui complète sa collection de médailles (l’or en double en 2004, l’argent en simple en 2008 et le bronze en simple en 2004). La dernière médaille est arrachée par Djokovic, le numéro 3 mondial. Comme, par ailleurs, le numéro 2 mondial Federer remporte l’or en double aux côtés de son pote Stan, le prestige du tournoi se retrouve très nettement à la hausse : les 3 premiers mondiaux ont glané un métal, ce qui n’était jamais arrivé. Chacun des trois, d’ailleurs, a son couplet à la bouche pour énoncer à quel point les JO sont à leurs yeux importants, même si Nadal – peut-être dans son humilité légendaire – émet un petit bémol, énonçant qu’il plaçait ce tournoi en 6e position, derrière les Grands chelems et le Masters de fin d’année. Mais les larmes de Federer, champion olympique pourtant seulement de double, confirment à quel point l’or olympique est important aux yeux d’un sportif. Ces larmes seront d’ailleurs, d’après Jacques Rogge, l’image de ces Jeux (hymne national dès la 5e minute). Il semble loin, le temps où les 6 premiers mondiaux ne prenaient pas même la peine de se déplacer…
D’autant plus loin, d’ailleurs, que l’édition londonienne de 2012 promet d’être stratosphérique. D’une certaine manière, la boucle sera bouclée : c’était suite à une guerre contre Wimbledon que le CIO avait décidé d’exclure le tennis des JO ; ce sera en ce lieu mythique même qu’aura lieu le tournoi olympique de 2012. A n’en pas douter, aucun joueur ne peut sérieusement désirer rater cet événement ! Comme pour montrer un peu plus les liens unissant à nouveau tennis et JO – un remariage est-il proche ? – le CIO a entériné le présence d’un 5ème tournoi, celui de double mixte.
Valeur du tournoi olympique
Le tournoi olympique a testé différents modes de compétition : il a duré une ou deux semaines ; il s’est joué en 2 ou 3 sets gagnants ; il a établi des tableaux allant de 10 à 64 joueurs ; il a aussi attribué des médailles de bronze aux demi-finalistes, puis instauré une petite finale ; il s’est, enfin, joué sur différentes surfaces (dur, terre battue et gazon).
Fluctuant, mouvant, sa place n’était donc pas clairement définie et les joueurs, eux-mêmes, ont souvent eu de la peine à savoir comment considérer ce tournoi : n’offrant aucune garantie financière, il devient fatalement moins intéressant pour les « professionnels » du genre Davydenko, en regard des tournois classiques richement dotés ; dénués de points ATP jusqu’à Athènes, les joueurs à la recherche d’un classement l’ont un peu boudé.
Mais le tournoi olympique commence à se stabiliser. Pour la 3e fois consécutive, il conservera une forme quasi identique. Désormais doté de 750 points ATP pour le vainqueur, le tournoi olympique devient dès lors intéressant d’un point de vue comptable : tous les quatre ans, il supplante les ATP 500 et devient le 15e tournoi le plus rentable de l’année en termes de points distribués.
Quinzième tournoi ? Est-ce là sa place ? Et si tel était le cas, ne pourrions-nous effectivement pas dire qu’il n’y aurait guère d’intérêt, dans une année déjà surchargée, à rajouter un tournoi qui ne compte, au final, que peu en regard des 8000 points attribués en Grand chelem et des 9000 donnés dans les Masters 1000 ?
Mais les Jeux Olympiques, à l’instar de la Coupe Davis, jouissent d’un prestige, d’un éclat qui dépassent largement le décompte de points ATP. Être médaillé olympique est le rêve de tous les sportifs. Or, ce sont bien les meilleurs tennismen qui donnent de l’intérêt et du prestige aux tournois auxquels ils décident de participer. Et à voir avec quelle envie ceux-ci viennent depuis une décennie aux Olympiades, on ne peut guère douter de l’importance du tournoi olympique : certes pas au niveau d’un Grand chelem, le simple vaut certainement plus qu’un vulgaire Master 1000 de par sa rareté et de par le prestige dû au vainqueur ; on pourrait donc, assez aisément le placer aux côtés du Masters de fin d’année en terme de renom ou de la Coupe Davis pour son caractère national. Quant aux compétitions de doubles et de doubles mixtes, snobées par tous ou presque tout au long de l’année, elles gagnent tout à coup en crédit : une médaille olympique reste une médaille olympique, quelle que soit la discipline où elle est glanée.
Alors bien sûr, le tennis et les Jeux pouvaient vivre leur vie l’un sans l’autre sans trop de dommage. Mais leur vie n’est-elle pas plus agréable avec ces agréables retrouvailles quadriennales ?
Tags: Jeux olympiques
Jo est en train de prendre un ticket pour une sortie directe ; Bellucci est dans un très bon jour, incroyablement puissant, et Jo a beau sortir quelques coups de défense hallucinants… Ca fait un set et un break au 2eme…
beuh je suis pas claire moi ! j’ai mal lu le score, nan, jo revient !
Et là, ça donne quoi ?
6/7, 6/4, 6/4. Eh ben…Après Djokovic et Federer, Tsonga sent le souffle de la guillotine passer sur sa joue.
I’m back les 15-lovers !
Pas évident de rattraper toutes vos discussions mais c’est chose faite ! J’en profite pour donner mes avis sur les différents points évoqués.
Non, l’article de Karim n’est pas mal tombé. Le soir du sacre du père Roger était peut-être un peu précipité mais c’est un détail. Pas la peine d’y voir un quelconque complot : « Tiens, l’article sort maintenant. Roger vient de gagner. Karim entretient une relation complexe avec Roger. Attendez… Il serait pas dopé aussi, le Roger ? » Moi j’ai aimé le texte, le sujet tenait à coeur à Karim et le timing ne pas paru si tendancieux que cela.
L’article de Jérôme ne m’a pas emballé, je le mets un peu sur le compte de l’euphorie post-17ième (putain, Roger) Grand chelem de Federer. De là à tomber sur l’auteur à bras raccourcis… Le papier propose une formule, un mode de calcul et n’en dévie pas. On a le droit de ne pas être d’accord, ce n’est pas mon cas puisque c’est très subjectif mais je trouve l’exercice très vain. L’Open d’Australie et sa valeur retrouvée fausse trop les calculs. Si on s’en tient aux informations purement factuelles, les titres, Connors reste le GOAT. Si c’est le prestige des titres remportés, l’étoile de shériff se joue entre Laver, Sampras ou Federer, j’en oublie certainement un ou deux, désolé.
Au tour d’Elmar. J’ai beaucoup aimé cet article car je ne connaissais presque rien de l’histoire du tennis aux JO. Je continue de penser que ça ne vaut pas grand chose, la fautes aux derniers vainqueurs, Nadal excepté. Si Federer le remporte ça ferait deux numéros 1 de suite médaillés d’or, pas mal non ? A propos de Federer, l’allusion dans l’article n’est pas lourde du tout, faut pas déconner.
Des sérieux prétendants au titre, seul Murray n’a pas perdu de set au premier tour. Comme quoi ! Je sais pas vous mais moi je le sens pas du tout, le Fed-Benneteau. Je serais pas effondré en cas de défaite du all-mighty, mais c’est peut-être sa dernière grosse occasion de rafler l’or, alors attention… Finalement c’est peut-être la rareté des JO qui fait son prestige.
Putain, Roger XVII !!! C’est plus fort que moi, j’ai pas pu le partager en direct avec vous !
Désolé post un peu hors sujet mais un grand bravo à l’équipe de France de natation.
Deux médailles d’or en un soir, c’est fantastique! Surtout quand on pense qu’il n’y en avait que 3 médailles d’or pour la natation française depuis 1896!!
Un grand bravo à Camille Muffat et aux quatre relayeurs titulaires (Amaury Leveaux, Fabien Gilot, Clément Lefert , Yannick Agnel (qui va chercher le titre au finish) ainsi qu’aux « remplaçants » Alain Bernard et Jéremy Stravius!
Espérons qu’ils cherchent et trouvent d’autres médailles d’or dans la compétition.
J’ai vu le relais en direct, c’était vraiment énorme
Bonsoir à tous les 15-lovers, je vous quitte temporairement pour cause de vacances dans un pays lointain, sans internet…
A bientôt et amusez vous bien !
D’après Gasquet, l’espèce de gazon fluo qu’ils ont trafiqué après Wim est très rapide et glissant « à la Madrilène ». Avec ça et les faux rebonds, on va voir du jeu au filet!
Pour Bennet, la pubalgie obère leurs chances en double…
@ Quentin.
J’ai vu le résultat de Berdych. Pas vu le match. Pas terrible. Mais je sais à quel point il peut être inconstant. En effet, j’espérais vraiment le voir gagner surtout qu’il ne gagnera probablement jamais un GC. Il n’a vraiment aucune sensation sur le gazon cette année ou la défaite contre Gulbis a dû avoir un sacré effet sur lui.
Sinon, je vois aussi que Falla et Benneteau ont honoré leur statut de « client » face à Fed sur le gazon de Wimb. Sacré performance de la part de ces deux-là :-). L’année prochaine, ils constitueront encore de serieuses menaces pour Fed :-). J’espère pour lui qu’ils ne seront pas dans son tableau…
En effet, Falla a chipé un set à Fedou… Benneteau est blessé, il vaut mieux l’éviter quand il est en forme. Par contre, Wawrinka a fait « floutch ». Murray a eu certainement moins chaud que Fed sur ce coup…
Reste à voir si Almagro (qui devrait remplacer Berdych en 1/4) le fera plus suer que les services d’Isner n’ébranleront Doudou. On peut en douter…
N’importe qui aurait perdu contre Gulbis ce jour là, la défaite de Berdych ne m’a pas semblé infamante. Le problème c’est qu’il n’a eu du coup que peu de match sur gazon avant d’entamer les JO, et évidemment en deux sets gagnants ça démultiplie le risque déjà conséquent d’une sortie de route prématurée.
Concernant le tableau, Federer a été très bien servi par le tirage, ça arrive. Il aurait du gagner 6-3 6-3 (ou 6-4) s’il n’avait pas fait de la daube au deuxième set samedi, et il a tranquilement gagné contre un Benneteau qui était blessé mais aussi qui n’allait pas ressorti le même match qu’à Wimbledon où il était bien au dessus de ses standard habituels.
Federer devrait battre Istomin tranquilement (sinon ça craint), puis il y aura l’obstacle Isner qui peut-être redoutable.
Ferrer et Del Potro en demi ont un jeu qu’il maitrise parfaitement.
Bref une finale à la porté du Fed, mais attention à Isner.
Les tirages font partie du jeu, Nadal a eu des tableau en or à RG et l’US Open 2010, Djokovic et Murray moins souvent car il n’ont pas été aussi souvent n°1 ou 2.
Merci Quentin pour tes propos sur le (s) tableau x) et les prestations de Falla et Benneteau.
Sinon autant Fed maîtrise les types de jeu proposés par Ferrer et Del Potro, autant il maîtrise le type de jeu proposé par Isner. Et pour enfoncer le clou, « on n’est quand même sur gazon, faut pas déconner » :-).
Isner n’a aucune référence sur gazon. On en avait fait une menace principale pour Fed à Wimb, on connaît la suite avec une défaite dès le premier tour. Le type de jeu proposé par Isner basé sur un gros service est quasiment le même type de jeu que celui proposé par Raonic. On a vu ce que ça a donné à Halle (2012).
« Federer maitrise le jeu proposé par Isner »
Ça ne l’a pas empêché de perdre le match de Coupe Davis en février dernier, 1-1 entre le deux joueurs sur 2012 (victoire de Federer sur le dur ultra-lent d’Indian-Wells).
Alors que Del Potro n’a jamais battu Federer depuis son retour de blessure et Ferrer jamais battu Federer tout court.
« Isner n’a aucune référence sur gazon »
Une victoire à Newport il y a quelques semaines, petit tournoi mais excellent pour la confiance.
Tsonga n’avait pas de références sur gazon avant le Queen’s 2011, on sait où il en est aujourd’hui.
Isner a le jeu typique pour briller sur gazon, comme Ivanisevic en son temps. Surtout que ce gazon semble plus rapide et plus glissant qu’au tournoi de Wimbledon.
« On a vu ce que ça a donné à Halle (2012) »
Je me souviens d’un Federer dominé dans le troisième set et qui sauve une balle de break équivalent à une balle de mach dans cette manche.
Que Federer ait un tableau favora
Excusez-moi pour le doublon
« Federer maitrise le jeu proposé par Isner »
Ah bon? Ça ne l’a pas empêché de perdre le match de Coupe Davis en février dernier, 1-1 entre le deux joueurs sur 2012 (victoire de Federer sur le dur ultra-lent d’Indian-Wells). A noter qu’Isner est un joueur bien meilleur qu’avant depuis disons Paris-Bercy 2011.
Alors que Del Potro n’a jamais battu Federer depuis son retour de blessure et Ferrer jamais battu Federer tout court.
« Isner n’a aucune référence sur gazon »
Une victoire à Newport il y a quelques semaines, petit tournoi mais excellent pour la confiance.
Tsonga n’avait pas de références sur gazon avant le Queen’s 2011, on sait où il en est aujourd’hui.
Isner a le jeu typique pour briller sur gazon, comme Ivanisevic en son temps. Surtout que ce gazon semble plus rapide et plus glissant qu’au tournoi de Wimbledon.
« On a vu ce que ça a donné à Halle (2012) »
Je me souviens d’un Federer dominé dans le troisième set et qui sauve une balle de break équivalent à une balle de mach dans cette manche.
Que Federer ait un tableau favorable OK, mais il ne faudrait pas verser dans l’outrance…
Isner-Federer: 1-1…. Tu as vu l’anomalie de la surface de la coupe davis?
« Surtout que ce gazon semble plus rapide et plus glissant qu’au tournoi de Wimbledon »
En plus il est fluo….Quand c’est rapide, glissant et d’une couleur « peu conventionnelle », c’est Federer qui gagne(cf Madrid 2012).
« Que Federer ait un tableau favorable OK, mais il ne faudrait pas verser dans l’outrance »
Il y a longtemps que j’ai cessé de parler tableau….Ce n’est quand même pas de sa faute s’il hérite d,un tableau plus que généreux…. Je parle juste de « on est quand même sur gazon »
Allez j’arrête en espérant pour Fed qu’il retrouve Murray en finale pour que ce dernier s’inscrive encore plus dans les records
« Tu as vu l’anomalie de la surface de la coupe davis? »
La surface, c’est comme le tableau, le climat, la programmation, les douleurs et tout le reste: on fait avec. Federer a été battu par un excellent Isner, le reste c’est du vent. Perso je retient plus l’incroyable niveau de l’américain que cette histoire de surface.
Quand c’est rapide, glissant et d’une couleur « peu conventionnelle », c’est Federer qui gagne(cf Madrid 2012).
Pour la couleur, c’était sans doute de l’ironie
Pour le terrain rapide et glissant, il me semble difficile de tirer un enseignement d’un seul tournoi (c’est pas toi qui disais qu’on ne pouvait pas dire que Nadal ne gagnerait plus sur terre en se basant que sur les derniers mois?). Je me souviens juste que Raonic, qui est un peu un « sous Isner », avait posé beaucoup de problème à Federer.
« Quand c’est rapide, glissant et d’une couleur « peu conventionnelle », c’est Federer qui gagne(cf Madrid 2012) »
C’est une phrase très ironique. Faut pas lui donner plus de valeur qu’elle n’en vaut.
« N’importe qui aurait perdu contre Gulbis ce jour là » ; il ne faut pas exagérer !
OK cette défaite de Berdych n’est pas infâmante, mais il y a des joueurs plus forts que Berdych sur gazon et surtout capables de varier pour gêner Gulbis et lui faire faire des fautes. Il a d’ailleurs perdu dès le deuxième tour. Le tennis se joue à deux et si un joueur paraît marcher sur l’eau un jour c’est peut-être que son adversaire est en-dessous.
« si un joueur paraît marcher sur l’eau un jour c’est peut-être que son adversaire est en-dessous »
je suis perplexe…
Il suffit de pas grand chose pour être à l’aise et placer ses coups : en particulier si l’adversaire te laisse un peu de temps pour te placer. On croit souvent un joueur dominateur dans un tournoi et il perd ensuite assez nettement.
Un fort serveur peut être contré par un adversaire qui lit mieux ses services ou qui se place autrement.
C’est ce qui fait le charme du tennis … et la difficulté de faire des pronostics.
Je suis d’accord avec tes propos Pat. Je peux en témoigner car il m’est aussi arrivé quelques fois, comme tout amateur, d’être « in the zone » face à plus fort que moi sans savoir toujours comment ça pouvait être possible.
Ce jour là Gulbis avait fait 30 aces en 3 sets, 62 coups gagnants pour 33 fautes directs.
Se prendre ça dès le premier tour pour un cador qui se sert généralement des premiers tours pour se régler c’est la catastrophe. Même chose pour Nadal avec Rosol.
Gulbis se plante le tour suivant parce que c’est le roi de l’inconstance, c’est un grand classique chez lui.
Après tu as raison pour l’incapacité de Berdych à varier pour dérégler le letton.
De retour de Londres. Le kiff absolu en matière de tennis. PUTAIN SI C’ETAIT BON.
Dans l’ordre du classement, j’étais au bord du court (à 5m des joueurs donc) lors des entraînements de Federer, Djoko, Murray, Ferrer, Tsonga, Berdych, Cilic, Nishikori, Wawrinka, Stepanek. Je vous passe les suivants.
Avant de partir pour Wimbly, je pensais vous pondre un truc là-dessus. Mais là, plus envie, je revendique mon droit à être égoïste et à être le type le plus haï du site.
Égoïste !
Tu n’es même plus égoïste, tu es carrément sadique ! C’était génial mais… je ne vous dirais rien !
Sans aller jusqu’à l’article, un petit compte rendu sommaire par message, non ?
Tu as vu des matches ?
Gasquet out ! 6-4 6-4 vs Baghdatis. Pitain. Content pour Marcos ceci dit
Grosse erreur d’arbitrage de l’arbitre de chaise en faveur de Murray. Ou alors je ne connais plus mon latin.
On est au 1er jeu du 2ème set sur service Nieminen, avec avantage Murray.
Murray interrompt l’échange pour challenger une balle que le juge de la ligne de fond n’a pas signalée dehors. Le hawk eye confirme que la balle était pleine ligne … et le juge de chaise fait rejouer le point au lieu de donner le point à Nieminen.
Special rules for british players ?
Je reviens au tennis et au J,O
Avec 2-3 jours de recul sur ce que sont les J.O vraiment le tennis n’y a pas sa place.
Les JO ce sont la natation et l’athlètisme avec comme corolaire la lutte contre le chrono et des épreuves sur 1 à 2 jours Max (genre série le matin et finale le soir ou série dans la journée et finale le lendemain).
Les JO ce sont tous ces sports dits mineurs que l’on ne peut voir que tous les 4 ans, tir à l’arc, à la carabine, au pistolet, ping pong, badminton, squash, gym, concours hippique, plongeon, pentathlon, aviron, canoë et kayak, les sports de combat, l’escrime….
En gros des épreuves courtes, intenses, instantanée…
Un jour qui résume une vie d’entrainement.
Teddy Riner par exemple va jouer sa carrière depuis ses débuts sur un jour.
Magie des jeux.
Donc j’enlèverai tous les sports majeurs déjà par trop exposé:
Foot en premier, puis tennis, vélo sur route (je garde la piste qui correspond au format olympique)
Basket et Hand j’hésite mais je serai pour le retrait des JO
Même si je suis fan de FED je m’aperçois de la différence énorme entre l’impact d’un GC et les JO
Je veux dire que ‘le tennis est la dernière de mes préoccupations actuellement. Non il n’a pas le format olympique.
D’accord avec toi sur le format actuel du tennis aux JO qui ne permet pas à la mayonnaise de prendre. Idem pour le foot, le basket et d’autres sports dont les championnats nationaux sont beaucoup plus relevés
Mais ce n’est pas une question de durée. Après tout, aux JO, en athlé, il y a aussi le marathon et d’autres épreuves de longue durée comme le biathlon et compagnie.
Le problème est bien que les JO souffrent de la comparaison avec d’autres tournois tennistiques plus relevés : les GC, le Masters-ATP World tour finals, et même une bonne partie des M1000.
Dans le format actuel, au mieux le tournoi olympique peut-il prétendre rivaliser avec certains M1000. ALors qu’a contrario, un 100 mètres ou un relai 4×100 mètres, comme c’est partout pareil, on peut légitimement créer un consensus admettant que les JO sont l’épreuve reine.
Mais le problème n’est pas insurmontable. Il faut un système qui offre un niveau plus relevé. Et comme c’est vraisemblablement trop lourd d’organiser un 5ème tournoi du GC avec 128 joueurs et où tous les matches se joueraient au meilleur des 5 sets, la solution me semble être du côté du Masters : des systèmes de poules où les meilleurs doivent forcément affronter la plupart des meilleurs.
Je veux dire par là non pas n’affronter qu’un seul ou à la rigueur 2 des 4 meilleurs mondiaux, mais devoir les affronter tous, comme dans la finale du 100 mètres où sauf gros accident aux phases antérieurs, on retrouve tous les cadors sur la ligne de départ de la finale.
Et là, ça aurait de la gueule et l’épreuve olympique pourrait gagner ses lettres de noblesse.
Quels que soient les débats sur l’intérêt du tennis aux JO, il y en a deux qui semblent en tout cas très motivés ! 21-20 au 3eme set, ça rappelle des souvenirs… Et c’est Llodra qui doit être content de voir son partenaire s’épuiser.
C’est une façon de voir. Mais ça montre surtout, en l’absence de tie-break, que ni l’un ni l’autre ne retournent plus assez bien dans ce dernier set (ce qui est très compréhensible avec la fatigue) pour prendre le service adverse.
Comme dirait Perceval, c’est pas faux.
Et voilà. Jo peut remercier Kinder dont les Bueno lui ont permis de tenir le coup dans ce qui a été un véritable match en 5 sets : 6/3-3/6-25/23, ce qui nous fait au total 66 jeux.
Le problème, c’est que s’il a laissé trop d’influx dans ce match, il va passer à la trappe contre Djoko qui m’a paru très solide contre Roddick (l’américain n’ayant fait illusion qu’au début du 1er set).
c’est sûr qu’il fallait mieux tomber contre le Roddick d’aujourd’hui que Raonic dans la catégorie gros serveurs ^^
Hewitt remporte le 1er set contre Djoko en jouant très bien et devant un public ravi !
Come on!
Pas d’accord Jérôme c’est la durée, potentiel d’un match et du tournoi (plusieurs tours, plusieurs jours) qui me font dire que le tennis, le foot, le vélo sur route, le basket… ce n’est pas le format JO
La plus longue épreuve d’athlé c’est le 50 kil marche suivi du marathon. Et nous ne parlons que de 2 épreuves. Les autres moins de la 1/2h
En natation c’est le 1500 et cela ne dure pas plus de 15mn.
…
Pas de sport d’équipe au JO exception pour water polo, volley ball ou autre sport si mineur qu’il n’existe qu’une fois tous les 4 ans.
En plus il ne faut pas se voiler la face, les « gros » sports prennent des quotas au « petit » sport.
Rien qu’en tennis 128 joueurs (H+F) cela permettrait de mettre par ex un 2ème quota par nation pour le canoé…
Le tir à l’arc fonctionne comme le tennis, comme le badmington, et je trouve ça très bien… c’est des préjugés, « les JO ça doit être bref et intense » ; ça correspond juste à ce que tu as appris à identifier comme les JO… C’est très égocentré ! Ils doivent bien représenter un 1/3 des compètes. Les sports d’équipe « mineurs » (je suppose que tu parles de beach volley, parce que le volley ou le hand sont très suivis) auraient le droit à une dérogation ??? Mais ils ont bien entendu eux aussi leurs championnats du monde, leur grand prix… sur lesquels se jouent leur carrière, dont les JO sont seulement un couronnement !
Ce qui fait la magie des JO et sa particularité, c’est la réunion d’une myriade de sports durant une quinzaine ; il n’y a pas lieu d’exclure a priori de la fête des sports sous prétexte qu’ils ont du succès – ce serait quand même paradoxal ! Il faut plutôt réfléchir à des modalités qui préservent l’intérêt culminant de la compétition.
Le problème du tennis, comme tous ceux des sports où les joueurs sont très bien payés, c’est que le tournoi reste des plus concurrentiels dans l’élite alors que le prize money ne suit pas (et les points, qui sont une garantie de PM).
Pour le PM, le prestige de la compétition y pallie : pour les meilleurs, c’est hyper bankable, et les PM ont toujours été peanuts comparés aux garanties et aux retombées pub.
Pour les points, c’est plus ennuyeux, car doter suffisamment en points les JO pour en faire un objectif majeur pour le top, ça veut dire au moins le rétribuer comme les masters. Pas de pb de « mérite » si le format le justifie, en mettant un tour de plus et une finale en 5 sets. Par contre, si l’on ne garde pas les points sur 4 ans (ce qui pour le coup serait exagéré), les années olympiques seraient faussées – et ça ne peut pas être compensé par la suppression des masters (comme dans les disciplines où on supprime la coupe du monde). On pourrait faire sauter un M1000 les années olympiques(du coup ce serait très motivant pour les points), mais difficile à faire accepter au tournoi sacrifié, car un tournus seul n’est pas envisageable vu la périodicité de la compétition. Il faudrait un système de compensation : le M1000 sauté aurait un bonus de points l’année suivante.
Une alternative serait une compétition plus ciblée « nationale », sur un format différent, qui aurait une identité forte. Il faudrait la concevoir de façon à éviter les écueils que rencontre actuellement la Coupe Davis.
En ce qui concerne les quotas, je ne sais pas pour le canoé, mais la situation est la même en tir à l’arc qu’en tennis, ils font une sélection basée sur le classement, les nations fortes ont 8 sélectionnés hommes et femmes… Les traditions propres à chaque pays font qu’il n’y a pas de « justice d’ensemble » aux JO, par le simple fait que certains sports présents sont anecdotiques en dehors de certains pays et très prisés dans d’autres…
La seule contrainte valable à mes yeux, c’est que les meilleurs d’un sport devraient être présents pour qu’un sport mérite d’être olympique. Ca impliquerait de ne pas y mettre des sports où l’on exclue les pros, et donc que les fédérations des sports pour lesquels ça pose pb réfléchissent à des solutions ou renoncent à être présents.
Badminton. :p
Il n’y a pas de ‘g’ malgré la prononciation douteuse de Chamoulod.
Je n’arrive pas à comprendre l’argument « les JO, c’est court et intense. » En vertu de quoi? Genre: « ha non, désolé les gars, vous dépassez le quota de 53 minutes, vous pouvez pas participer. »
Comme le dit Patricia, cette histoire, c’est uniquement ce que toi tu souhaites voir aux JO et c’est en fait fondé sur rien du tout.
Si on veut fixer des critères, ca devrait plutot être sur le caractère international de la disciplines, sur le nombre de pratiquants (afin de ne pas avoir des médailles au rabais) et en effet sur la présence ou non des meilleurs pour crédibiliser la chose.
Après Rwnaud, libre à toi de suivre ce qui t’intéresse. Mais rien d’objectif ne justifie ton impression subjective.
Et hop ! Je plussoie !
Le moins que l’on puisse dire c’est que je suis pas d’accord avec vous.
Que vous le vouliez ou non les JO c’est à peu prés 10500 athlètes.
Si vous rajoutez une discipline vous en enlevez une.
Donc la place prise par le foot, le tennis, le vélo sur route, à un degré moindre le basket et le hand c’est autant d’athlète en moins dans les disciplines mineures.
Amenez le rugby, même à 7 au JO, et vous enleverez un sport que vous ne suivez jamais.
amenez un sport mécanique au JO (aprés tout le sport auto c’est bien du sport, des stars et présent dans la plupart des pays) vous aurez de l’audience, du succés mais là aussi vous ferez disparaitre un sport qui n’existe que par les JO.
…
Par exemple en escrime qui me semble un sport phare des JO il y a maintenant tournante pour certaines des 3 armes sur 3 olympiades (épée, fleuret, sabre)
Sur la composante « temps » là aussi donnez moi des arguments probants sur le déroulement des épreuves. Le judo se concentre sur une journée pour une catégorie de poids, l’escrime c’est aussi une journée, la natation max sur 2 jours pour une épreuve (pour l’intérêt TV sinon ce serait sur une journée), athlé pareil (TV oblige 2 jours série, demi puis finale le lendemain), canoé sur une journée aussi, tir idem…
Donc la composante temps est inhérente à la plupart des sports au JO
Que vous le vouliez ou non pour la plupart des disciplines on se bat
1/ Contre le temps : athlé, escrime (en temps et/ou en points), natation, aviron, canoé, judo (en temps et/ou en points), boxe…
2/ En précision sur une cible pour les tirs…
et efin en tournoi pour les sports d’équipe.
Mauvais exemple des JO, le cyclisme sur route. Après le tour de France passage de 2 jours max pour la course en ligne puis retour sur les critériums bien plus rémunérateurs.
Sans parler du courreur Danois de la Sky qui n’ayant aucune chance particulière a roulé pour l’équipe Britanique!!!
Vous pouvez aussi poser la question autrement.
Quelle est la compétition primordiale pour laquelle vous vous préparez pendant 4 ans pour certaines disciplines.
En tennis : les GC
En foot : la coupe du monde
En basket : le titre NBA pour les US pour les autres les europes ou les mondiaux
En vélo route : le tour de France
Pour ne citer qu’eux, l’aviron, le badminton, le ping pong, le plongeon, la voile olympique, le canoé, la lutte, le Taek won do, les tirs (carabine, pistolet, arc), le pentathlon, l’escrime, l’haltérophilie, le volley ball, et à un degré moindre le judo, la gym, l’athlé, la natation, le vélo sur piste, n’existe qu’une fois tous les 4 ans
Ce n’est certainement pas le cas du foot, du vélo route, du basket, du tennis, du golf (demain au JO), et à un degré moindre du hand.
« Amenez le rugby, même à 7 au JO, et vous enleverez un sport que vous ne suivez jamais.
amenez un sport mécanique au JO (aprés tout le sport auto c’est bien du sport, des stars et présent dans la plupart des pays) vous aurez de l’audience, du succés mais là aussi vous ferez disparaitre un sport qui n’existe que par les JO. »
Et un sport qui ne suscite qu’une once d’intérêt qu’une fois tous les 4 ans mérite-t-il d’être olympique? Le pentathlon moderne, c’est une discipline ça? Y a combien de pratiquants dans le monde? Si un sport ne suscite de l’intérêt que parce qu’il est présent aux JO et pas par ce qu’il propose pour lui-même, c’est peut-être qu’il n’a pas la légitimité d’y être.
Avec un pote, on a créé le « ping-pong wimbledon »; maintenant, on est 10 à y jouer. Selon tes critères, ça mérite d’être olympique:
1° c’est un sport intense
2° le tournoi peut tenir sur 1 ou 2 jours
3° s’il n’apparaît pas aux JO, il mourra puisque personne ne le connaîtra à travers le monde.
De toutes façons, le fait est que le CIO opère sa sélection sur des critères qui ressemblent plus aux miens (caractère international de la discipline, nombre de pratiquants, intérêt des meilleurs) qu’aux tiens. On peut les traiter de vendus, c’est toutefois eux qui décident de ce que doivent être les JO. Et visiblement, ils ne sont pas d’accord avec ta définition, qui est très personnelle et peu objective.
« Si vous rajoutez une discipline vous en enlevez une. »
C’est déjà le cas.
Pour le reste, osef un peu, car comme le rappelle l’article d’Elmar le tennis était présent dès les premières olympiades modernes. Idem pour le foot, pour lequel la Coupe du Monde de la FIFA n’a été créée que pour faire -précisément- la nique au CIO. La présence des meilleurs justifie à elle seule l’existence de la compétition du sport en question, et je préfère voir Djoko et Serena au JO que Nikolai Osefovitch qui fait du lancer de figues molles sur pigeons à 15 mètres.
Alors certes pour le foot, précisément, les meilleurs ne sont pas là car le règlement leur interdit (mais même dans le cas contraire, on a du mal à imaginer qu’ils soient présents). Mais ça reste un exemple hyper spécifique. Cette année au tennis tous les meilleurs sont là, donc le tournoi est justifié, point. Évidemment si le mieux classé était 15ème mondial, je dirais sans doute pas ça.
Du reste contrairement à Patricia, et comme je le disais dans mon premier post sur ce fil, pour moi le tournoi olympique ne devrait être doté ni en points, ni en prize money (hors ce que les délégations acceptent de donner à leurs sportifs). Le prestige de la médaille devrait suffire, dans un monde parfait. Sauf qu’en l’occurrence c’est pas le cas et on a du coup ce tournoi bâtard et un peu bizarre.
Oubli
J’ai volontairement omis de parler des sports ou il y a jugement par point (type gym, plongeon, en été et patinage en hiver par exemple) car au dela de l’importance indiscutable d’être au JO pour ces sports « mineurs » pour le plongeon, et de moindre importance pour la Gym et le patinage, j’ai un problème « éthique » avec ce que cela entraîne.
Le Japon qui a obtenu son reclassement pour la médaille d’argent en gym (par équipe homme) n’étant que le dernier exemple de l’inniquité sportive qui règne dans ce mileu. Idem pour nos patineurs Candeloro et Bonaly qui n’ont jamai obtenu la consécration olympique car nous sommes une nation trop mineure dans ces sports.
Murray est le premier qualifié pour les demis, sans trop transpirer. J’étais dans le stade pendant son premier tour et si Stan n’avait pas été très bon côté coup droit, le Britannique était très, très solide des deux côtés. Il est clairement le favori du bas du tableau.
Ca va être plus compliqué, a priori, pour les trois autres premières têtes de séries.
Ferrer avait battu Del Po au dernier Wimbly, il part donc favori, mais le résultat n’était pas représentatif du match et je ne serai pas surpris si l’Argentin parvenait à battre Ferrer dont j’ai vu en live la fin du premier tour contre Prisopil. Franchement, des top-joueurs que j’ai vu, c’était le moins impressionnant. Et je ne dis pas cela parce que je ne l’aime pas. C’était plus flagrant au bord du court que devant la télé, mais son jeu est vraiment basé sur la sécurité et l’absence de prise de risque. Y a toujours une marge énorme avec le filet et les lignes.
Djoko n’a pas été loin de la défaite hier contre Hewitt et il joue un Tsonga en mode survivor. Je n’ai vu le premier qu’à l’entraînement, en revanche j’ai assisté à la victoire de Jo contre Bellucci. Il a été super solide, parce que le Brésilien jouait bien et était plutôt devant à l’échange. La force de Tsonga sur ces premiers tours, c’est vraiment le mental, comme il l’a démontré contre Raonic. Sinon, dans le jeu, c’est assez faible, surtout côté revers. Djoko va insister lourdement là-dessus et Tsonga a intérêt à bien servir (de tous les joueurs que j’ai vus, c’est vraiment le plus impressionnant sur ce coup-là) parce que sans ça, il va se fait sanibroyer. D’ailleurs, je pense qu’il va se faire sanibroyer, en fait.
Pour Federer enfin, il s’agira de ne pas lâcher son service. Je ne suis pas super confiant, parce que depuis son 1er tour, il a concédé pas mal de breaks. Comme souvent contre Isner, ça se jouera sur quelques points. A Fribourg en Coupe Davis, Isner s’était mais alors REGALE sur les 2ème kickées de Rog. Un truc de fou. J’avais jamais vu ça. Faut dire qu’avec sa taille, le kick le dérange bcp moins. Sur gazon et après cette défaite, Federer corrigera certainement le tir en servant bcp plus slicé, ce qui devrait passablement déranger le géant américain. Y aura très certainement en tous cas un tie-break à jouer et il faudra le faire bien.
Sauf que Del Potro va rencontrer Nishikori et pas Ferrer. Quel nul je fais!
Bon, donc sur Nishikori, tout ce que je peux dire, c’est qu’il faisait n’importe quoi quand il s’est entraîné avec Lu. En gros, il tentait des retours à 354km/h qui trouvaient à chaque fois la bâche.
Et puis je peux vous dire que c’est une grosse star au Japon vu le nombre de fans japonais qui assistaient à son entraînement quasi une semaine avant le début du tournoi.
Del Potro devrait l’emporter.
Je viens de voir ce qu’il s’est passé pour le Ferrer-Nishikori d’hier. J’en étais resté à une interruption à 5-4 au 3ème. Ils jouaient sur le numéro 14 qui est mal éclairé. Ils sont ensuite allés finir leur match sur le Centre Court. Ca n’a duré qu’un jeu.
Etonnant! C’est la première fois que j’entends ce genre de truc. Normalement, un match se termine sur le court où il a commencé.
Je ne sais pas si le tennis a sa place ou pas aux JO, ca m’est bien egal et votre debat tourne d’ailleurs un peu en rond.
Ce que je sais c’est qu’il y a Djokovic-Tsonga qui commence, et ca ca m’interesse. Vas y Jo!
D’apres ce que j’ai pu entrevoir de Murray, il n’est pas la en touriste, et ne se pose pas de questions existencielle, il est la pour gagner. Je suis sur que les 6 joueurs restants aussi. On va avoir un beau week end.
Mouais. Moi aussi j’aimerais bien voir Jo en finale. Mais sans suivre le match de visu, le score Bogard dit que Jo est dans un jour sans : il est en train de se faire laminer par AlieNowak.
Vu ce que je vois en ce moment, Murray n’a pas trop de souci à se faire pour la demi!
Wouaw. je viens de voir le match de Tsonga contre Djokovic. Et le Français s’est incroyablement, consciencieusement, parfaitement et profondément trouvé sur ce match. Pas un revers – PAS UN REVERS – dans le terrain, des boisés à faire rougir Pioline, un déplalcement pachydermique…A ce stade de médiocrité, je crois qu’on peut commencer à penser à du contre-doping.
Je disais donc « troué », et non pas « trouvé ». Et je le répète, tiens: troué, troué, troué.
Je dirais même plus : troué.
Le tie break attendu : 5-5, service Federer qui est à deux points du match.
Cette balle de match, MDR. Pauvre John. Enfin content quand même, bon match de Federer qui est pratiquement en finale du coup. Tous les favoris au rdv des demis, aucune surprise dans ce tournoi olympique au final…
Et match ! Demi-finale contre Del Potro, vainqueur de Nishikori mais qui a été poussé au tie break alors qu’il servait pour le match à 5-3. Très largement à sa portée vu la surface et leur passif cette année.
Ouh, cette balle de match… Si Mirka ne suivait pas son champion de mari comme son ombre, je lui conseillerais presque d’être vigilant…
Amusant : sur le papier, Federer a plus de chances de décrocher l’argent que le bronze. L’un passe par battre Del Po, l’autre par battre Djoko ou Murray.
Un carré final conforme à ce qu’on voit depuis des années. Le top 3, un invité parfois surprise. A Wimbledon c’était Tsonga, cette fois c’est Del Potro. Moins logique vu leurs aptitudes respectives au filet, mais bon…
Serena… Combien de temps qu’elle n’a pas perdu un match d’ailleurs ? Razzano à Roland, non ? Face à Azarenka en demi qui lui réussit plutôt très bien, ça sent la première médaille en simple !
Pour casser l’hégémonie du top 4 sur le circuit actuel, j’avais proposé il y a quelques jours 4 idées:
-supprimer les bye: c’est le cas ici
-revenir à 16 têtes de série: c’est le cas ici
-mener une lutte anti-dopage active: pas le cas, mais l’herbe étant moins exigeante physiquement, on peut penser que l’influence est moindre même si réelle ici
-différencier les conditions de jeu: apparemment les courts sont plus rapides et plus glissants qu’au tournois de Wimbledon il y a un mois.
Or on retrouve toujours les trois membres du top 4 dans le dernier carré de ce tournois, qui plus est dans un format en 2 sets gagnants pourtant particulièrement propice aux surprises.
Finalement, plutôt que de chercher des explications externes, n’est-il pas simplement possible que nous ayons un top 4 largement au dessus du reste du circuit?
Si, évidemment.
Mais si ces conditions étaient plus répandues on aurait droit à des surprises plus fréquentes. Ce n’est pas le cas sur ce tournoi olympique, rien ne dit que ce ne serait pas le cas dans un tournoi du même type s’il était organisé dans un mois. On manque de recul à cause de la rareté du tournoi olympique.
Oui, confère Madrid cette année du reste, via une « simple » modification de la surface (sans même aller chercher 16TS et autres donc). Même si au final c’est quand même Federer qui a gagné…
Les 1/2 donc :
Federer – Del Potro (15ème affrontement entre les deux, 6ème en 2012)
Murray – Djokovic (14ème affrontement entre les deux, 4ème en 2012)
Que de l’inédit, chouette
Balles plus lentes, raquettes et cordages, ce sont davantage ces facteurs – plutot que les histoires de surfaces qui ont certes aussi un role, mais secondaire – qui concourent à ce qu’on retrouve le plus souvent dans le dernier carré les 4 joueurs qui ont pour point commun d’être les plus réguliers du fond du court.
D’ailleurs, sur terre battue, on retrouve aussi presque tout le temps un quattuor légèrement différent puisque Ferrer y prend la place de Murray.
Jusqu’à preuve du contraire – c’est-à-dire jusqu’à ce qu’il ouvre le compteur en GC – j’ai encore quelques réticences à mettre tout à fait Murray dans le même sac Vuitton que les 3 premiers. Certes, Murray a été formidable cette année à l’AO et à Wimby. Mais il n’a pas encore réussi à nous faire son Del Potro. Encore que celui avec lequel la comparaison me semble la plus judicieuse pour l’écossais c’est Hewitt.
Bref, Murray a le talent pour gagner un et même plusieurs tournois du GC, mais son pb est que pour ce faire il lui faut faire violence à son moi profond qui consiste à réagir et contrer plutôt qu’à prendre l’initiative systématiquement.
À 25 ans, il pourra s’estimer heureux s’il fait une carrière à la Rafter ou à la Hewitt. Mais même 2 titres du GC, ça suffit largement à faire un grand champion, pas a vous mettre dans la même catégorie que les 3 ogres actuellement sur le circuit.
Bon et bien c’est simple, les 4 matchs ont ressemblé exactement à ce à quoi je m’attendais, avec les 4 vainqueurs attendus.
Demain, Murray devrait battre assez facilement Djoko. Etant donné leur niveau de jeu respectif, l’inverse serait une énorme surprise pour moi. Si Djoko l’emporte, ce sera clairement une victoire au mental, parce qu’au niveau du jeu, y a pas photo.
Fed-Del Po? La seule inquiétude que j’ai, c’est que plus une série se prolonge et plus elle tend vers sa fin.
« Plus une série se prolonge et plus elle se rapproche de sa fin » : le mantra de Youzhny, Ferrer et Nieminen !